Auteur : MLily - oui oui je m'obstine à écrire.
Titre : Die letzte Zuckung
Rating : T
Disclaimer : J'ai essayé de les avoir pour moi ! J'ai vraiment essayer ! Mais la juge refuse de m'accorder la garde ;.;.
Donc bon, voici ma deuxième fic, "longue" cette fois-ci, avec un couple et une histoire un peu plus classique mais j'espère que vous prendrez plaisir à la lire. Ensuite ... Oui je sais, Prusse n'est PAS le père de Kugelmugel, c'est Autriche, mais j'en avais besoin pour ma fic, donc on va faire une tite entorse 0.
La vie de Gilbert Belschimidt était parfaite, vraiment l'homme de trente cinq ans avait tout pour être heureux. Si ce n'était plus ! Il était un colonel de l'armée Nazi des plus récompensés, parmi les petits chouchous des Haut Dirigeants, son supérieur avait même laisser entendre qu'il y aurait possibilité d'une petite gradation, que de bonheur pour cet homme antisémite et attaché aux principes de leur grand Führer comme d'un enfant à sa peluche.
De plus nul doute qu'il aurait enfin la chance de rencontrer en personne le Maître de l'Allemagne Nazi, celui qui les avait guidé si sagement et qui les conduisait, certes vers la guerre, mais vers la revanche de la nation. Pas de doute là dessus.
C'était sans parlé de sa vie sentimentale bien entendue. Certes, l'officier n'était toujours pas marié, au grand damne de ses supérieurs qui étaient persuadé que Belschmidt ferait de sublimes aryens, comme l'avait fait son frère quelque années plus tôt avec son italienne. Félicia de prénom. Gilbert n'appréciait pas les étrangers, en faite il les portait autant dans son cœur que les juifs, il fallut bien des années pour que le nazi puisse voir sa belle sœur comme une parfaite épouse pour son tout aussi nazi de frère. Et les beaux garçons qu'elle avait mit au monde … Hans et Heinrich dont un troisième qui devrait montrer le bout de son nez dans environ cinq mois.
Mais pour le plus grand bonheur de ses supérieurs, et de sa satisfaction personnelle, Gilbert avait commencé depuis peu à fréquenter une allemande totalement nazifié et extrêmement belle, la jolie chanteuse d'Opéra Elisabeth Schwarzkopf, la « Diva Nazi ».
Elle n'avait que vingt trois ans et lui était totalement dévoué, elle lui mangeait dans la main, un tel plaisir réellement. Et puis au lit, la demoiselle était quelque chose comme il aimait dire en levant sa bière avec son frère Ludwig.
Non vraiment TOUT était parfait. Sauf cette ombre sur le tableau, cette erreur de jeunesse qui le faisait encore frissonner d'horreur à l'idée que quelqu'un entende parler de cette histoire. Même Ludwig n'était pas au courant de sa « faute ». Et quel faute pour lui, un si bon nazi ! Avoir une relation amoureuse avec une juive ! Quelle honte !
Son nom était Elizaveta Héderváry. Et bon dieu qu'il avait cru l'aimer.
Il ignorait qu'elle était juive, il était si jeune et stupide. C'était en 1930. Leur passion dura trois ans, plus précisément jusqu'au 1 Février 1933. Gilbert voyait déjà, dès leur première rencontre, Adolf Hitler comme le sauveur de l'Allemagne et avait immédiatement suivis ses pratiques. Quand il devint chancelier officiellement, Elizaveta refusa de le voir.
Puis le matin du premier Février, elle lui cracha au visage qu'elle était juive et que contre toute attente, il avait été très heureux avec elle pendant ces trois dernières années. Il la gifla, elle disparu le soir même.
La peur de revoir cette femme hurlait fièrement au grand jour leur liaison passé l'effrayait. A cause d'une seule parole, toute sa vie parfaite pouvait être détruite en un rien de temps.
La vie de Gilbert Belschmidt était parfaite, vraiment l'homme de trente cinq ans avait tout pour être heureux. Si ce n'était cette tache sur son si génial tableau de réussite qui grossissait … Pour renverser toute sa vie, car oui, les fantômes du passé peuvent prendre n'importe quel apparence. Et en ce merveilleux mois de Juin 1938, le colonel de l'armée nazi comprit que son fantôme avait prit l'apparence d'un fils de six ans et d'un veuf qui voulait respecter les dernières volontés de sa défunte femme.
