Je suis désolée, pardonnez-moi de mon retard sur le chapitre 6 de Réconciliation! Il est bientôt terminé!

Pour vous faire patienter un peu, je vous propose mon petit dernier, plutôt court, vous l'aurez constaté. Mais j'espère qu'il vous plaira.

Disclaimer: FMA appartient à Hiromu Arakawa.


Soulagement

« Il faut aller chercher un docteur... pour Havoc aussi, dit Roy avec difficulté. »

Sa blessure au côté gauche était trop douloureuse pour parler beaucoup. Alphonse déclara qu'il y allait de ce pas, chargeant Riza de veiller sur le colonel (même si cela faisait des années que cette tâche lui était dévolue). Il quitta la grande salle où venait d'avoir lieu l'exécution de Lust. Roy tourna la tête vers Riza, dont les larmes coulaient encore sur les joues. Il leva une main et ôta ces larmes du visage de la jeune femme, qui agrippa cette main avec force. Elle ne voulait pas voir l'homme qu'elle aimait partir, elle ne voulait pas qu'il meure.

« Je ne pourrais pas vivre sans vous, murmura-t-elle, trop bas pour qu'il l'entende.

-Je suis heureux de te voir en vie, de voir que tu vas bien, souffla Roy. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Je ne l'aurais pas supporté.

-Je vous ai dit de vous préoccuper de votre état d'abord ! Réussit-elle à prononcer entre ses larmes. Mon état viendra...

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Roy s'était redressé, s'aidant de son bras droit, et avec la main gauche, déjà posée sur la joue de Riza, il l'avait attirée à lui et posé ses lèvres contre les siennes en un baiser, d'abord doux, puis plus passionné. Ce baiser avait un goût de sel, à cause des larmes de Riza, qui se mirent à couler de plus belle. Mais lorsque Roy et Riza se séparèrent, la militaire souriait. Elle craignait encore pour la santé de son colonel, cependant la joie dominait tout son être. Elle venait d'être soulagée d'un grand poids sur son cœur.

« Ce n'était pas seulement pour te faire taire, dit l'alchimiste de flammes, mais c'est ce que je ressens envers toi. C'est une minuscule partie de tout ce que j'aimerais faire et partager avec toi, depuis le début.

-Alors il faudra attendre que vous soyez rétabli pour les faire, mon colonel, répondit Riza. »

Et le possessif se sentit bien dans sa voix.

Lorsque Al revint dans la salle, annonçant que les secours arrivaient et que Havoc était en sécurité, il vit les deux militaires, l'un allongé comme il l'avait laissé, l'autre agenouillée à ses côtés, main dans la main, se regardant avec tendresse. Il sut alors que quelque chose s'était passé entre eux pendant son absence. Il sourit intérieurement et décida de garder le secret jusqu'à ce qu'il n'en soit plus un.


Alors?