Hey Guys !

Je vous présente à tous la nouvelle version amélioré (du moins je l'espère), d'une ancienne fiction qui portait le nom de "The Vampire ans Me''. L'histoire ainsi que l'intrigue a été soigneusement modifié par mes soins, car je la trouvé horrible et sans but... J'en avais mal moi-même de me relire... C'était affreux pour moi et je suppose pour vous !

En tout cas, je remercie tous ceux qui m'ont été fidèle durant cette première version et qui m'ont aisé à trouver le courage de reprendre complètement cette fiction délaissé à l'abandon. Comme c'est ma toute première fiction, celle qui m'a permis de m'ouvrir au monde de l'écriture... Je tiens énormément à cette histoire qui est pratiquement finis dans ma tête. Il ne manque plus que je mette tout sur papier et la correction. (Oui, je fais d'énormes fautes malgré moi et bien que je me relise un nombre incalculable de fois, il y en a qui passe à travers le filet).

C'est pour ça que je remercie hiyana pour son aide précieuse et son soutient !

Donc je met à jour, en cette soirée d'avril 2016 ce prologue entièrement corrigé.

Disclaimer : Les personnages de Naruto ne m'appartiennent pas ! Ils sont la propriété exclusive de Masashi Kishimoto, seule l'histoire m'appartient.

Rating : T qui passe en M à partir du chapitre 12

Note 1 : La fiction se passe dans un monde Alternatif qui ressemble à Londres à l'époque victorienne avec ses différents manoirs et autres titres comme les Comtes, les Ducs et autres individus aussi riche. Mais cela inclus aussi les bas quartiers avec la pauvreté et la misère que peu endurer les enfants et adultes.

Note 2 : Autant dire que le plagiat et formellement interdit pour toute cette histoire.

Je vous souhaite à tous une très bonne lecture !

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Une douce brise caressa les joues nues et cicatrisées de Naruto. Frissonnant légèrement à ce contact, il agrippa fermement son vieux manteau, le resserrant autour de son corps. La lune était déjà haute dans le ciel et émettait une lumière apaisante, seul élément qui lui permettait de distinguer son chemin et de se déplacer avec aisance. Pourquoi n'y avait-il pas de réverbère dans ces quartiers déjà sordide le jour?

C'était l'une des centaines de questions qu'il se posait à cet instant. Malgré le bon sens dont il faisait souvent preuve, ou presque, ce chemin lui donnait froid dans le dos. C'était la première et dernière fois qu'il l'empruntait !

De longues minutes de marche le séparaient déjà des jérémiades et autres brouhahas de la ville. Il soupira en pensant qu'il aurait pu prendre son chemin habituel qui était, certes, beaucoup plus long, mais aussi plus sûr. Il n'avait tout bonnement pas prévus sa rencontre avec son meilleur ami et frère de cœur Kiba Inuzuka et lui avait donc tenue compagnie durant la soirée. Ce retard dans son train-train quotidien lui avait fait prendre une mauvaise décision. Il le saura pour la prochaine fois au moins...

Bien qu'il ait vu des familles vivres dans des taudis plus horribles les uns que les autres, l'atmosphère pesante de cet endroit le mettait mal à l'aise et le manque de lumière encore plus. Le froid de l'hiver rendait l'austérité de la ruelle encore plus morbide et pesante pour son petit cœur. Qu'est-ce qu'il avait hâte d'être chez lui, dans son lit et en sécurité...

Il s'imagina, pour se rassurer, la ruelle en plein jour et en plein été. Là où le soleil est haut dans le ciel, là où ses rayons illuminent chaque pierre, là où les bâtisses de couleur sombres sont plus rayonnantes, le tout accompagné d'enfants, d'adultes, et de marchants le sourire aux lèvres... Le genre de choses très dur à imaginer dans ce genre de circonstance.

Il devait penser à des choses positives, enfin tout du moins essayer.

Il se sentait las et fatigué. Il était resté un long moment à discuter avec Kiba. Étant d'un naturel joyeux et sociable, il parlait toujours un long moment avec les personnes qu'il chérissait. Surtout si ces personnes étaient le brun ou les enfants de l'orphelinat. Un sourire traversa ses lèvres quand le souvenir de ses jeunes années défila devant ses yeux. Ils en avaient fait voir de toutes les couleurs à ce pauvre Iruka.

Toujours en marchant droit devant lui, il repensa à sa petite entrevue. Discuter avec Kiba le mettait toujours de bonne humeur. Avec la nouvelle qu'il lui avait annoncée, il ne pouvait qu'être heureux !

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Flash Back


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Regardant d'un sourire béat les pâtisseries encore vivantes derrière la vitrine d'une boulangerie, on pouvait presque imaginer le long filet de bave s'écoulant le long du menton du jeune blond, ses papilles gustatives quémandant les merveilles exposées. Voyant les différents nappages de chocolat et de crème fouettée, agrémentés de différents fruits et autres ingrédients des plus alléchants, son ventre ne put s'empêcher de faire du bruit. Les deux vendeuses sourirent face à son comportement enfantin, dont l'une, particulièrement intéressée, avait les joues légèrement roses.

Malgré ses dix-sept ans, Naruto était déjà d'une taille moyenne et le corps bien bâti. Sa peau halée et son physique exotique ne couraient pas les rues et attiraient naturellement les gens vers lui. Bien qu'il aime captiver les personnes autour de lui, toute cette attention le pesait souvent. Il aimait se retrouver seul, lui et ses songes durant ses cours moments de tranquillité.

Il soupira et commença à partir au grand damne de la jeune serveuse rousse. Dommage pour son ventre, mais il devait économiser. Il avait presque tout dépensé en déménageant dans la ville plutôt que de rester tapi dans les quartiers les plus sombres. Voulant s'en sortir dans ce monde sans pitié, il avait travaillé au point de n'en plus tenir debout. Mais ses efforts étaient enfin récompensés.

L'orphelinat où il avait grandi se trouvait à l'extérieur de la ville. Il essayait de leur rendre visite le plus souvent possible, soit pour aider à s'occuper des enfants, soit pour la réparation de la vieille bâtisse. Du plus loin qu'il se souvienne, jamais elle n'avait été flambante neuve. Il se promit intérieurement de leur rendre visite le lendemain, n'y étant pas allé depuis quelques jours. Il inspira un grand bol d'air frais et se détourna de la vitrine. Mieux valait ne pas se faire du mal pour rien...

Il regardait la grande rue, traversée par quelques calèches et passants. Vraiment, l'ambiance était différente des bas-fonds de la ville. Comment pourrait-on croire qu'une ville aussi prospère pouvait avoir des coulisses aussi lamentables ? Il se demandait comment pourraient survivre ces bourges dans cet endroit remplis de ''sauvages'' et de ''déchets'' comme il avait si souvent entendu traverser de leur bouche. Cette pensée lui fit rire et il tourna les talons, s'apprêtant à quitter les lieux.

- Naruto !

Légèrement surpris, il se retourna pour faire face à un grand jeune homme d'une tête plus grande que lui. Les cheveux bruns maladroitement coiffé et le regard tout aussi sombre, il lui afficha un énorme sourire qui dévoila ses dents blanches. Son nez rougi par le froid lui donnait une apparence plus jeune que ce qu'il ne l'était, malgré ses deux ans de plus que Naruto.

- Kiba ! fit alors le blond d'une manière enjoué.

Kiba le prit dans ses bras en souriant.

- Depuis le temps !

Naruto lui tapota gentiment le dos avant de s'écarter. Il posa son regard sur Kiba et sourit à son tour. Le brun semblait étrangement plus joyeux qu'à l'accoutumé.

- Que me vaut ton sourire idiot ?

Le sourire du brun s'élargit. Kiba était pratiquement un frère pour le jeune homme. Ils avaient tous deux grandis dans le même orphelinat et avaient fait les pires âneries du monde ensemble. Si l'on voulait les introniser, ils porteraient sûrement le nom d'inséparables. Ils se défendaient l'un l'autre à chaque fois que l'un était en danger et Naruto savait qu'il pourrait à jamais compter sur son frère.

- Qu'est-ce que tu deviens depuis le temps ? demanda Kiba en marchant à ses côtés.

Il évitait sa question... Cela ne voulait dire qu'une chose. Le regard de Naruto se fit plus joueur.

- Rien de bien impressionnant, je cherche du travail ici et là... Et toi, ça va avec Hinata ?

- On ne peut plus mieux ! dit-il en ricanant. Regarde !

Il leva sa main gauche et la mit avec hâte devant le visage du blond. Celui-ci resta stupéfait devant ce qu'il voyait. Une bague. Une superbe bague en or lui entourait l'annulaire d'une manière possessive. Il se demanda premièrement combien elle avait dû lui coûter avant de réaliser petit à petit l'ampleur de la situation. Le sourire éclatant de Kiba... ainsi que la bague rentrèrent dans son esprit.

Il comprit.

- Ce n'est pas vrai... Elle a dit oui ?!

En guise de réponse, Kiba lâcha un léger rire gêné. Hinata et lui avait commencé à se fréquenter il y a de cela deux ans. Il l'avait rencontré alors à ses dix-sept ans alors qu'il venait à peine de quitter l'orphelinat. Pour le brun, le coup de foudre avait été immédiat face à la beauté candide et innocente de la belle jeune fille. Naruto l'aimait bien. Elle avait le même âge que Kiba et était d'une gentillesse si rare parmi les nobles... Une vraie perle ! Et il était content que ces deux amis puissent enfin s'unir... Depuis le temps qu'il n'arrêtait pas de lui rabâcher son envie de mariage, Naruto était soulagé.

- Manque plus que l'approbation du chef de famille...

- Allons, je suis sûr qu'il n'est pas si horrible que ça...

- Ça se voit que tu ne l'as pas personnellement rencontré. J'ai cru qu'il allait me tuer quand Hinata me l'a présenté.

Naruto lui donna un léger coup d'épaule en signe de soutien. En effet, la famille de sa douce fiancée faisait partit des grandes familles nobles de la région. Les Hyuga travaillaient dans l'industrie du tissu, ayant des échanges important dans le monde entier. Leur nom était connu et respecté dans le milieu du commerce. Naruto avait été surpris lors de sa première rencontre avec elle. La jeune fille n'avait pas le caractère d'une fille ''pourrie jusqu'à la moelle'', comme il le disait souvent quand il voyait ces pimbêches se pavaner en mettant en avant leurs bijoux hors de prix. Tout l'argent qu'ils avaient en poche avait été gagné par le dur labeur de leurs ancêtres et eux...

Il vouait une haine sincère envers les riches, car la loi de ce monde faisait que les plus fortunés s'enrichissaient toujours plus, tandis que les pauvres s'appauvrissaient de jour en jour. C'était la loi du plus fort, c'était la loi de la jungle...

- Je suis sûr que tu vas l'épater. Et puis, comment va-t-il résister à sa fille ?

- Il peut toujours me tuer et me jeter dans la mer sans que personne ne le sache... Puis marier Hinata à un vieux croûton ... pleura-t-il faussement.

- Mon Dieu Kiba, pense à des trucs plus joyeux ! Et puis arrête de paniquer comme ça. Réfléchis un peu, il ne va pas gâcher l'avenir de son entreprise pour le meurtre d'un petit homme comme toi !

- C'est fou comment parler avec toi est me réconforte ! ironisa-t-il.

Naruto rit à gorge déployée, d'un rire claire et fin, qui fit sourire son ami malgré lui. Ils discutèrent un long moment tout en marchant, ignorant la foule qui les regardait du coin de l'œil au son de leurs éclats de rire. Étant habitués aux regards des autres, ils avaient appris à en faire fi. Ils faisaient ce qu'ils avaient envie, quand ils en avaient envie et où ils le désiraient. C'était peut-être pour ça que le père d'Hinata ne pouvait concevoir la relation qu'entretenait sa fille avec Kiba. Naruto avait entendu plusieurs rumeurs à son sujet : apparemment, il aimait que tout soit en ordre, bien rangé et surtout, voulait tout avoir sous son contrôle. Kiba, lui, était le genre d'homme libre comme le vent, qui n'acceptait aucune attache. Il aimait sa liberté et en profitait un maximum. Le blond pensait que c'était ce côté de lui qui avait attiré Hinata. La jeune fille venait d'une famille riche, enfermée dans une tour d'ivoire, éloignée de tout et surtout du monde extérieur, là où son père se complaisait dans le contrôle qu'il portait sur elle et sur sa vie, et ça, Kiba l'avait changé. Il avait brisé les chaînes de son père et lui avait fait découvrir la vie, la vraie.

Leur histoire d'amour était digne des contes à l'eau de rose que Naruto ne pouvait supporter. Mais les voir si heureux lui faisait du bien. Kiba avait vraiment besoin d'une fille comme elle et Hinata méritait un homme comme lui. Arrivés devant une intersection, ils s'arrêtèrent et chacun sourit à l'autre.

- C'est l'heure de nous quitter, fiancé maudit !

- Me porte pas malheur je te pris ! grommela-t-il.

- Je plaisante, tu le sais très bien !

Ils se firent une accolade amicale avant de se dire un dernier au revoir.

Kiba, protecteur comme tout lui fit un résumé de tous les risques qu'il ne devait pas prendre. Naruto l'écouta sans broncher et lui répondit d'un gigantesque sourire. Même si cela semblait futile, entendre ça de la part de Kiba lui renforçait l'idée d'un grand frère protecteur et aimant qu'il avait de lui. Quand ils partirent chacun de leur côté, il regarda la vielle montre que lui avait offert Iruka pour son anniversaire. Elle lui avait appartenu et avait tenu à lui offrir en guise de porte bonheur.

Il était presque minuit.

Il fronça les sourcils et soupira. S'il voulait arriver à une heure matinal à l'orphelinat demain, il ne fallait pas veiller si tard. Il se mit à réfléchir au chemin le plus court. S'il continuait par la grande rue, il serait chez lui en une demi-heure. Tandis que s'il trouvait un chemin parmi les ruelles, il était sûr de mettre moins de temps. Il marcha quelques instants avant de tourner à la première ruelle. Ça lui permettra de connaître en même temps les environs de la ville.

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Fin de Flash Back


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Il éternua d'un seul coup, faisant vibrer les parois rugueuses et rocheuses des bâtiments qui l'entouraient. Super, manquait plus qu'il tombe malade. Il n'avait pas assez pour se procurer des médicaments en ce moment. C'est tout juste s'il arrivait à se nourrir. Après sa visite à l'orphelinat, il ira au port des environs pour voir si un bateau pêcheur ou de marchandise voudraient bien lui refiler quelques pièces d'or pour un coup de main.

Il enfouit ses paluches glacées dans les poches de son manteau à la recherche de chaleur et son expression devint agacée. Avec horreur, il découvrit les trous qui s'étaient formés à la place de ses poches, agitant les doigts d'une manière exaspéré. Hinata lui avait proposé tous les manteaux du monde, mais il les avait tous refusé. Il n'aimait pas profiter de l'argent des autres pour satisfaire ses besoins, question de fierté et de principe. Il se sentait comme... un voleur, et cela même si par le passé, il avait déjà volé. Des choses minimes comme du pain ou des fruits pour pouvoir se nourrir. Mais rien de plus. D'ailleurs, c'était un miracle s'il n'avait pas que la peau sur les os ! Peut-être était-ce une particularité que lui seul possédait.

Il continua sa marche, pas le moins du monde rassuré. Dire que l'une des premières règles de sécurité de Kiba était de ne surtout pas rôder à l'intérieur de ruelles sombres et froides tard dans la nuit. Il s'excusera profondément auprès de celui-ci la prochaine fois qu'il le verrait.

Il releva la tête vers la lune qui n'était pas encore pleine et la contempla en silence. Dans quelques jours, elle le sera. Il aimait la pleine lune. L'image qu'elle lui donnait lui permettait de s'évader de la dure réalité de ce monde. Il pouvait voir quelque chose de beau, et il n'en avait pas souvent l'opportunité. Celle-ci ne pourra jamais disparaître. La lune restera à jamais tout là-haut dans le ciel, inaccessible et tranquille. Regardant naître et mourir les pauvres humains dont il faisait partie. Le cycle infernal de la vie.

Il tourna à droite et continua sa route. D'après ce qu'il voyait, il ne devait plus être bien loin de chez lui. Il commençait à reconnaître quelques bâtiments. Il entendit des légers miaulements et grognements. Encore ces foutus chats qui se battaient. Il était bien content de préférer les chiens à ces animaux lunatiques qui vous délaissaient complètement après avoir eu ce qu'ils voulaient. En soupirant, il remarqua que des nuages noirs commençaient à faire leur apparition dans le ciel, ne lui laissant que quelques rayons de lumières pour voir son environnement. Espérant qu'il ne pleuve pas le lendemain, il fouilla dans sa poche de pantalon pour trouver la vielle clé de son petit logis. Mais il ne sentit rien.

- Oh non...

Il rechercha dans l'autre poche et commença à avoir peur. Toujours rien.

- Non, non, non...

Il se frappa intérieurement quand il se souvint qu'il l'avait rangé dans la poche intérieure de sa veste. La seule qui n'avait pas encore de trous.

Le laps de temps où il ne fit pas attention où il marchait lui suffit percuter quelque chose et le faire s'étaler de tout son long dans un bruit fracassant. Il grogna quand il rencontra le sol dur et crasseux. La douleur lui monta d'un coup au niveau du torse et de son pied droit. Il fut soulagé de ne voir aucun témoin pour le voir dans cet état. Il se redressa difficilement sur ses genoux et mit une main sur son torse.

- Et ben pour un chute... dit-il en se le massant douloureusement.

Il regarda sa cheville et fût immédiatement rassuré. Elle n'était ni enflée, ni éraflée. Il avait sûrement dû tomber dans une flaque d'eau, car il sentait son torse mouillé et poisseux, de même que ses mains. Essayant de retenir une grimace de dégoût, il se releva sans faire attention à ce qu'il se trouvait derrière lui et regarda ses mains.

Son souffle se coupa.

Ce n'était pas de l'eau. Loin de là. Aucun cri, aucun son ne sortit de sa bouche. La couleur rouge vermeille, rendue plus foncée sous les rayons du prisme lunaire, dévoila sa véritable nature.

Du sang.

Du sang encore chaud qui lui donna immédiatement la nausée. Avec horreur, il regarda sa chemise recouverte du liquide poisseux. Les mains tremblantes, il se retourna lentement. Aussi lentement qu'il pouvait se l'autoriser. Il remarqua l'énorme quantité de sang étendu au sol.

- Oh mon dieu... murmura-t-il sous le choc.

Il ne pouvait pas en croire ses yeux. Cela ne pouvait tout bonnement pas être possible... Que c'était-il passé ?

Il s'approcha du liquide prudemment et regarda dans chaque direction, aussi terrorisé que surpris. Il commença à imaginer tout un tas de scénario, plus sordides les uns que les autres... Mais il continua tout de même à avancer. S'il y avait cette quantité de sang... À qui pouvait-il appartenir ?

Avançant lentement, il se retrouva en face de l'entrée d'une petite ruelle adjacente à la sienne. Il tourna à peine le regard qu'il les vit. Des pieds nus, et recouvert de rouge. Il marcha d'un pas hésitant vers ceux-ci, les jambes tremblantes. Le cœur battant la chamade et la respiration courte, il continuait d'avancer. Il ne voulait pas faire ça... Il ne voulait rien voir...Mais son corps bougeait de lui-même. Il enjamba les jambes ensanglantées et s'enfonça dans la ruelle. Il ne voyait rien, mais savait que quelque chose était juste dessous de lui.

Toujours debout, il ne sut s'il devait s'enfuir ou appeler de l'aide. Il contourna la forme du corps tandis que les nuages se dégageaient et apportaient à nouveau une luminosité fantomatique à cette nuit froide. Les faibles rayons lunaires remontèrent lentement le long du corps. Dévoilant ses jambes, son ventre, sa poitrine puis... Son visage.

Il poussa un cri de pure terreur qu'il ne put contenir et tomba les fesses la première au sol. C'était une femme d'un âge mûr, ses vêtements étaient en lambeau, la dévoilant presque nue sous les yeux du Naruto. Ses yeux sans vie semblaient l'implorer tandis que sa bouche entrouverte lui hurlait à l'aide. Il ne pouvait pas rester là une seconde de plus...

Tout son corps n'était qu'une masse sanguinolente qui continuait de perdre ce liquide tellement rouge et... répugnant. La nausée souleva le cœur de Naruto qui manqua de vomir à même le sol. Soudain, alors qu'il essayait avec toute la volonté qui lui était propre de se lever, il entendit un bruit sourd provenir de quelques mètres à côté de lui, enfouis au plus profond recoin du passage maudit. Il prit son courage à deux mains et inspira un grand coup. Surtout, il devait articuler.

- Aidez-moi ! S'il vous plaît !

Rien ne lui répondit, si ce n'était des bruits de pas lents se dirigeant dans sa direction. Quelqu'un venait. Le peu de force lui restant dans les jambes ne lui permit pas de se redresser. Quand il sentit enfin l'autre présence juste en face de lui, il plissa les yeux et essaya de voir l'inconnu... Mais les pas s'arrêtèrent juste avant qu'il ne puisse distinguer quoique ce soit.

Un frisson désagréable parcouru soudainement son corps. Son dos se bloqua contre le mur tandis qu'il essayait de calmer le rythme acharné de son organe vital. Il le sentait, cet individu n'était pas là pour l'aider.

Il regarda la pauvre défunte au sol et ferma les yeux en signe de deuil discret. La pauvre... Elle ne méritait pas ça, et lui non plus. S'aidant difficilement du mur, il tenta de se lever. Rien à faire, ses jambes étaient du pur coton.

- Qui êtes-vous ?! demanda-t-il hargneusement. Qu'est-ce que vous avez fait ?!

Pourquoi personne ne venait ?! Ils en faisaient du bruit, ça, c'était sûr, mais pourquoi diable personne ne venait les aider ?!

Il entendit un léger ricanement émaner de l'ombre puis un homme apparut dans son champ de vision. Ou plutôt ce qui avait l'apparence d'un homme. Il ne voyait pas son visage complètement caché dans l'ombre, mais le son de sa respiration ne le rassura en aucun cas. Le tueur, du moins, c'est ce qu'il avait conclu, s'avançait lentement vers lui alors qu'il avait enfin réussit à se redresser sur ses deux guiboles. Il allait prendre ses jambes à son cou quand il vit l'homme se faire aspirer en arrière dans un cri de pure terreur, l'amenant au plus profond de la ruelle. Ses hurlements d'agonie et de peur glacèrent le sang de Naruto qui s'en retrouva paralysé. Il entendait également de gros bruits sourds, comme si un corps était projeté contre un mur. Les cris qu'il entendait n'étaient pas humains. Cela ressemblait plus à des cris d'animaux en train d'agoniser dans un piège qui ne pourra plus jamais s'ouvrir. Après un dernier hurlement de douleur, se fut le silence total. Son cerveau lui hurlait de s'enfuir loin d'ici...Alors pourquoi restait-il planté là ?

Submergé par l'adrénaline, il sauta sur ses deux pieds et commença à courir malgré ses jambes flageolantes. S'il ne s'enfuyait pas, et vite, il allait y rester. Il le savait.

À peine eu-t-il dépassé le corps de la jeune femme, qu'il manqua de tomber. Il se redressa aussi vite qu'il put, mais une masse s'écrasa devant lui. Sa progression endigué, il baissa la tête et put contempler avec horreur le corps d'un homme totalement défiguré et sanglant. Il reconnut celui qu'il avait identifié comme le meurtrier. Il recula d'un bond pour se cogner à quelque chose de dur, mais pas assez pour être un mur. Son cœur battait tellement vite qu'il se demandait s'il n'allait pas mourir d'une crise cardiaque avant que son bourreau ne l'exécute.

Il sentit deux bras l'entourer à grande vitesse. Il essaya vainement de s'échapper, mais la force qui le maintenait était telle qu'il ne pouvait esquisser un geste.

Il sentit une main lui tourner le menton pour dévoiler sa jugulaire, et une autre le serrer contre le torse de son agresseur.

- Non ! Lâchez-moi ! À l'aide ! cria-t-il désespéré et complètement submergé par la peur.

Il sentait le souffle chaud sur son cou. Mon dieu que se passait-il ?! Un rêve ? Ou plutôt un cauchemar vu les circonstances. Il voulait crier, mais sa voix restait bloquée dans sa gorge, profondément enfouie et enchaînée par la peur.

- Tais-toi, lui ordonna alors une voix froide derrière lui.

La main qui lui tenait le menton lui couvrit alors la bouche, lui faisant émettre des gémissements étouffés. Il sentit l'homme se rapprocher de son cou et d'un seul coup le... Lécher ?!

Non, ça ne pouvait pas être possible ! La langue humide et chaude partit du bas de son cou pour arriver au niveau de son lobe d'oreille. Il en frissonna de dégoût et essaya encore une fois de se dégager. Tout ce qu'il gagna fut que l'homme le presse d'avantage contre lui. Il gémit de douleur. Il avait un mauvais pressentiment. Il était certain que l'homme était désireux de l'abattre néanmoins, ces gestes laissaient présager autre chose... Voulait-il le violer ?

Rien que cette idée lui donnait la chair de poule. Bien qu'il ne fût plus vierge, l'idée des mains baladeuses de l'inconnu sur son corps le répugnait. Il devait à tout prix s'échapper. Son cerveau en ébullition l'empêcha d'entendre l'homme ouvrir la bouche, dévoilant sous les rayons de lune scintillants deux canines blanches et luisantes. Il fut enfin conscient de ce détail quand celles-ci s'enfoncèrent profondément dans sa chair. Il ne résista plus, il ne bougea même plus.

La sensation inconnu qui le parcouru le pétrifia. La douleur était affreusement intense. Il sentait et entendait son propre sang se déverser dans la gorge de son agresseur. Pensant un instant, il crut qu'il avait lâché prise et tenta en faible geste pour se dégager, mais l'homme agrippa fermement son bras et le ramena contre son corps.

Ses jambes tremblèrent et il se sentit tomber. L'homme l'attrapa et tomba au sol avec lui.

La chute se fit sans douleur, à la place quelque chose se déversait en lui et le maintenait à présent à moitié conscient. Il se laissait lentement tomber en arrière lorsqu'il sentit son agresseur le poser délicatement au sol. Il ne sentait plus la bouche de celui-ci sur sa gorge. Il ne l'avait même pas remarqué. Il respirait lentement et regardait le ciel. Le sol dur et froid le préservait de l'inconscience. Il se sentait extrêmement lourd mais tenta de parler. Sa bouche ne s'ouvrit même pas. Sa respiration se fit plus courte et il regarda la lune.

Alors c'était comme ça qu'il devait mourir ? Ici ? Dans cette ruelle tout près de chez lui ? Ironique, non ?

En regardant l'astre lumineux dans le ciel, il sentit l'amertume l'envahir. Il ne savait pas pourquoi, mais ses souvenirs refaisaient légèrement surface dans certaines situations. Des sentiments ou des choses qu'il voyait et qui lui semblaient étrangement familières.

Il tourna légèrement la tête pour voir une forme à côté de lui. Il aurait tellement aimé voir les personnes qu'il chérissait avant de mourir de cette manière. Viendront-ils à son enterrement ? S'il en avait un d'ailleurs. Où peut-être que cet homme allait couper son corps en petits morceaux puis les disperserait un partout dans la ville. Il fixa les deux orbes de couleur d'encre qui le regardait avant de s'évanouir, s'échappant ainsi de la réalité et de la vie qu'il menait jusqu'à présent...
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Follow this story for another bloody night...

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Lyssia : Et voilà la fin de ce prologue ! J'espère qu'il vous a donné autant de plaisir que j'ai eu à l'écrire ! Si vous avez une question n'hésitez pas et posez-la-moi ! Je suis à votre disposition.

Sasuke : Dit-elle après deux ans d'absence...

Naruto : Pauvres lecteurs... Je ne serais pas étonné si personne ne donne son avis...

Lyssia : Mais arrêtez ! C'est vrai que j'ai été un peu absente et-

Naruto : Deux ans, ce n'est pas rien cocotte, en plus à chaque putain de fin, je me fais mordre et je m'évanouis... Merci de me rendre si viril Lyssia.

Sasuke*ricannant* : Parce que tétais viril avant ?

Naruto*lui lance un regard noir* : Toi, si tu veux encore des parties de jambes en l'air avec moi, tu te tais.

Sasuke :T'es le plus viril que je connaisse Naruto.

Lyssia*murmure* : Quelle virilité...

Sasuke *La pousse de sa chaise* : Toi, écris au lieu de murmurer des conneries.

Lyssia :Oui oui...

Naruto : Et essaye de ne pas rendre la vie difficile à Sweet' avec tes fautes... elle était limite à vouloir t'étrangler tout à l'heure...

Lyssia :Moui aussi... mais c'est pas ma faute si je fais des fautes comme ça...

Sasuke :Un peu quand même.

Lyssia *l'ignore* : Je vous dis à tous un GRAND merci d'avoir lu ce prologue ! En espérant vous revoir pour le chapitre 1 !

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