Je n'arrêtai pas de me dire que je devais attendre avant de poster une nouvelle fic et pourtant, je me retrouve ici à la ceux qui me suivent sur mes autres fics sur Twilight, celle-ci n'est pas sur les Quileutes mais sur d'autres personnages qui me fascinent tout autant: les Volturis!
Voici d'abord un résumé puisqu'avec cette fichue limitation de mots...
Dans ce monde se cache des créatures dont personne ne connaît l'existence. Des créatures si dangereuses contre lesquelles personne ne peut s'opposer.
Des créatures mythiques qui n'existent que dans les contes et les légendes d'autrefois.
C'est ce que Héléna avait toujours cru jusqu'à cette sombre nuit où sa vie a basculé à jamais dans l'enfer des vampires. Un enfer dont personne ne ressort à moins d'être mort.
Quand elle avait croisé le regard de Démetri lors de cette réception à Rome, elle ne se doutait pas qu'il allait la plonger dans un monde noir, rempli de ténèbres, un monde dirigé par les Volturis.
Je vous souhaite donc une agréable lecture et espère vous retrouvez à la fin pour une petite review!^^
Chapitre 1:
La grande crise agricole qui touchait actuellement l'Italie et plus largement l'Europe n'épargnait personne. Sauf les richissimes hommes d'affaires et leurs familles tandis que des personnes pauvres mourraient de faim dans les rues sans qu'on ne leur tende la main.
Les gens tentaient de s'en sortir comme ils le pouvaient et je faisais partis de ceux là. Je menais une vie plutôt paisible mais une vie dangereuse. Voler et escroquer n'avaient jamais été bien vus et ne le serait jamais. C'était pourtant mon seul moyen de vivre.
-Es tu prête?
La femme qui venait de me sortir de mes pensées était ma seule et unique amie en ce bas monde. Amalia était la seule en qui je vouai une confiance totale. Une réception devait avoir lieu dans une des plus grandes bâtisses de Rome et j'avais été embauché en tant que voyante. Chose que je n'étais absolument pas mais ces idiots d'aristocrates étaient bien trop aveugles pour voir que ce soit. Et puis, j'avais toujours eu un don pour manipuler ceux qui m'entouraient.
Ce soir, Amalia ne serait pas avec moi, Abramo se chargerait du service tout en dépouillant les poches de ceux qui se croyaient supérieurs à nous. Il faisait parti de ces personnes que l'on aimait au premier coup d'oeil mais la méfiance restait de mise avec lui. En effet, c'était un excellent voleur et je savais pertinemment qu'il n'hésiterait pas une seule seconde à faire mes poches.
-J'espère que tu ramèneras plus que la dernière fois ou Alessandro risque de ne pas te le pardonner.
Je soufflai bruyamment devant sa remarque. Alessandro, notre chef à tous. Il contrôlait tous les voleurs ou arnaqueurs de Rome. Il avait une dizaine d'années de plus que moi soit 32 ans mais j'avais l'impression qu'il était née ainsi, c'est à dire froid, machiavélique et cruel. Même si j'étais dans ses bonnes grâces, je craignais ses foudres. Et la seule façon de me faire pardonner était de lui offrir mes faveurs, chose que je détestai. Il considérait les femmes sous ses ordres comme de simples jouets et j'étais en haut de sa liste.
Mais je lui devais beaucoup. A l'âge de 11 ans, alors que j'étais orpheline, il m'avait recueilli et appris les ficelles du métier.
Et voilà où j'en étais à présent. Je m'observai une dernière fois dans le miroir crasseux de la minuscule chambre que je partageai avec Amalia avant de la quitter. Abramo m'attendait déjà en bas, une cigarette à la main. Cette chose avait été importé récemment, quelques commerçants en vendaient. Pour ma part, l'odeur et le prix ne me donnaient aucune envie d'essayer.
Il la jeta dans une ruelle sombre et nous avançâmes ensembles.
-Je sens que nous allons avoir une grosse récolte ce soir.
Pourtant, j'avais une autre impression. Au fond de moi, quelque chose me disait de ne pas y aller, de faire attention. Je chassai cette sensation avant de m'éloigner de Abramo. Nous ne devions pas être vus ensemble au cas où l'un de nous se faisaient prendre. Même si je ne craignais pas grand chose à moins que l'on découvre la supercherie. C'était surtout mon compagnon de route qui devaient se méfier.
...
Finalement, il avait eu raison. Comment imaginer que tant de monde allait vouloir de mes services? Il croyait absolument tout ce qui sortait de ma bouche. J'étais une manipulatrice née. Je me souvenais de mon enfance, quand mes parents étaient encore auprès de moi, ils accomplissaient le moindre de mes caprices.
Un client me quitta après que je lui ai annoncé de merveilleuses choses pour lui et son entourage. De temps en temps, j'avais envie de rire aux éclats en voyant leurs yeux scintillé et les remerciements qui s'échappaient de mes lèvres.
Un petit rire se fit entendre derrière moi. La voix était enchanteresse, telle une mélodie nous plongeant dans l'ivresse la plus complète. Je me retournai et fis face au plus bel homme que je n'avais jamais vu enfin de ce que je pouvais voir. Il était reculé contre le mur, dans une semi-obscurité. Grand, mince, les cheveux noirs lui arrivant aux épaules, je ne doutais pas de sa popularité avec les femmes.
-Combien de personnes as-tu escroqué jusqu'ici?
Nous ne nous connaissions même pas qu'il osait me parler aussi familièrement. Me considérait-il comme inférieur à lui? Pourtant, il ne devait être rien de plus qu'un des domestiques d'une des personnes présentes. Sinon, aucun doute qu'il ne serait pas là à discuter avec moi.
-Ne crois-tu pas en mes capacités?
S'il croyait que j'allai lui montrer une once de respect, il se trompait lourdement.
-Je ne crois pas en ces choses absurdes.
-Tu as tort... comment dois-je t'appeler?
-Pourquoi aurai-je envie qu'un escroc sache mon prénom?
-Tu juges bien vite les les personnes.
Il ne répondit pas et fit un pas de plus en avant. Il était encore plus beau sous la lumière. Mais je n'allai pas me laisser faire sous prétexte qu'il était séduisant. Ce n'était pas le premier homme attirant que je croisai dans ma vie et il ne serait certainement pas le dernier.
Pourtant, ce qui me choqua, ce fut ses yeux. Ils étaient d'une couleur rougeâtre. Si rouge même qu'on pourrait croire qu'il tirait sur le noir. Étais-ce seulement possible? Bien sûr que oui puisque j'en avais la preuve vivante devant mes yeux.
Je me retournai, bien décidé à ne plus adresser la parole à cet importun. Je devais rester le plus calme possible pour jouir complètement de mes aptitudes. Mais pourquoi aucuns invités ne venaient?
-Si tu pouvais t'en aller, tu fais fuir mes clients, répondis-je en restant le plus neutre possible.
-Peut être qu'ils se sont juste rendus compte que tu ne valais rien, que tu n'étais qu'une femme qui n'en veut qu'à leur argent.
Je levai les yeux au ciel ne voulant plus écouter les absurdités qu'il débitait. Qu'avais-je donc fait pour attirer son regard? Ne pouvait-il pas me laisser en paix.
-Comment fais-tu?
-Pardon?
-Pour les manipuler aussi aisément.
Un sourire s'étala sur mon visage. Voilà quelque chose qu'il ignorait. Plus loin, je vis Abramo qui m'observait du coin de l'oeil. Il devait croire que cet inconnu m'avait découverte. Ce qu'il avait fait mais s'il avait l'intention de me dénoncer, il ne resterait pas avec moi à discuter joyeusement.
-Disons que c'est un don.
-Un don?
Le ton sa voix se fit soudainement intéressé. Je le sentis se rapprocher de moi et il me demanda de lui en dire plus. Venait-il de me prendre au sérieux? Moi qui le pensais logique.
-C'est naturel et les gens sont tellement crédules.
-Je vais devoir m'absenter. Un ami m'attend mais je reviens dans quelques instants.
Pour qui me prenait-il? Je n'étais pas une idiote. Il allait me dénoncer. J'attendis qu'il sorte de ma vue pour m'éclipser en informant Abramo. Celui-ci resterait sur place mais ce ne serait pas mon cas. La prison n'était pas faite pour moi et encore moins la corde autour du cou.
Je tentai de paraître la plus innocente possible tout en m'éloignant rapidement. Je ne devais pas être attraper. Je devais être assez éloigné maintenant. Je jetai un dernier regard derrière moi pour être sûre de ne pas être suivie avant de m'engouffrer dans une petite ruelle.
Je sortis discrètement les quelques pièces que j'avais amassé quand des éclats de voix me parvinrent. Trois silhouettes se dirigeaient droit sur moi. Heureusement, ce n'était que des petits délinquants sans grande envergure.
Je les ignorai royalement en passant devant mais l'un d'entre eux me retint par le bras.
-Attends ma jolie! Tu vas pas nous laisser seuls?
Je me dégageai brutalement de son emprise et décidai de ne pas faire cas de ses paroles. J'avais bien d'autres choses à faire. Me reposer était la première de mes priorités.
-Veuillez m'excuser, répondis-je poliment.
Il fallait être réaliste, je n'étais qu'une femme et seule contre trois hommes, je ne pouvais pas faire grand chose. Pourtant, j'aurai dû me douter qu'ils n'allaient pas le moins du monde se soucier de mes paroles.
Le plus fort m'attrapa par les épaules avant de me repousser violemment contre le mur de brique derrière moi. Une douleur dans le dos me prit mais celle-ci s'estompa bien rapidement contrairement à la colère qui grondait en moi.
-Laisses nous nous amuser un peu.
Quelques passant marchaient peu loin de nous mais je savais pertinemment que personne ne ferait un geste pour m'aider. C'était la loi du chacun pour soi.
Celui qui avait l'air d'être le plus jeune posa sa main rugueuse contre ma joue. Son contact me donna envie de vomir, je pouvais sentir son haleine fétide sentant l'alcool bon marché.
-A votre place, je ne ferai pas cela.
Mon sauveur. Toujours là au bon moment! Alessandro arriva à mes côtés et me plaça derrière lui dans un geste protecteur. Je le détestai autant que je l'appréciai. Il avait des côtés que je haïssais au plus profond de moi même comme le fait de profiter de moi à la moindre occasion car je lui étais redevable, mais il me protégeait ce que je ne pouvais lui reprocher même si c'était pour lui même. Un acte purement égoïste mais qui me réjouissait.
-Tu te prends pour qui?
-Alessandro Acampora, cela te suffit-il?
Son nom n'était inconnu de personnes dans les bas-fond de cette ville pas même de ces trois ivrognes. Ils le fusillèrent du regard sans pour autant s'en prendre à lui. Il aurait été facile de nous tuer tous les deux mais la mort d'Alessandro ne resterait pas impuni contrairement à la mienne. Tout le monde se fichait que je disparaisse de ce monde, sauf Amalia. Elle serait la seule qui pleurerait ma mort.
Une fois qu'ils eurent disparus de notre vue, il me tendit la main pour que je lui donne l'argent. Avec une petite moue boudeuse, je le lui donna. Allait-il me laisser quelque chose? Il ne prit même la peine de compter avant de le fourrer dans sa poche. Je m'étais encore faite avoir! J'aurai dû garder une petite part pour moi même.
Me sortant de mes pensées, il me plaqua contre le mur avant de m'embrasser. Je détestai ce contact mais je ne pouvais rien faire. Je devais subir. Il y avait une époque où j'avais aimé ces baisers et ses caresses mais elle était révolue. Croyait-il qu'il produisait encore un effet sur moi? Sans doute! Comme je l'avais déjà dit, je manipulai qui je voulais sans aucune exception.
-Alessandro, murmurai-je. Si tu partais en premier, je te rejoindrai plus tard.
-Pourquoi ne pas y aller ensemble?
-J'ai quelque chose à faire avant.
Il acquiesça et ne me posa pas plus de questions. Il me laissa seule dans cette ruelle et je laissai ma tête retomber contre le mur. J'avais besoin d'air. Je n'avais absolument rien de prévu, je voulais juste avoir un peu de temps.
Une brise fraîche me parvint mais quelque chose me tracassait. J'avais l'impression qu'on m'observait. Je n'eus pas besoin de chercher plus longtemps quand j'entendis que l'on parlait.
-Qu'en penses-tu Eleazar?
-On dirait que ton intuition était la bonne Demetri.
-Qui est là?
La peur s'insinuait peu à peu en moi. C'était encore des hommes mais eux, je ne les voyais pas. Quand ils sortirent de l'ombre, je reconnu celui qui m'avait importuné. Pourtant, mon instinct me disait de me méfier. Ils s'approchèrent de moi et malgré l'obscurité, je pus constater que les prunelles de l'autre homme était du même rouge sang. Sang... Une idée saugrenu me vint à l'esprit mais c'était totalement impossible. Voilà où on en arrivait à raconter des histoires sordides sur des créatures mythiques.
-Je te laisse t'en charger Demetri. Aro te remerciera.
Il s'approcha d'une démarche féline et en quelques secondes, il était en face de moi. Comment avait-il pu? Personne ne se déplaçait aussi rapidement.
-Que dirais-tu d'une nouvelle vie?
-Ce serait avec un réel plaisir que je discuterai avec toi mais j'ai des choses importantes à faire.
Il se mit à rire et encore une fois, je trouvai ce son mélodieux. Je devais partir, m'enfuir au plus vite. Quelque chose de surnaturel se dégageait de sa personne. Quelque chose de malfaisant, de dangereux, quelque chose qui me ferait du mal. Je fis trois pas en arrière pour m'éloigner de lui ce qui ne sembla nullement le surprendre.
Aussitôt, je m'enfuis en courant alors qu'il riait de nouveau. Je courrai aussi vite que mes jambes et ma robe me le permettaient. Pourtant, je savais qu'il me rattraperait, que je ne pouvais lui échapper. Je n'entendais aucun pas derrière moi et les passants me regardaient ahuris. Ils ne devaient pas comprendre ce qui m'arrivaient à courir comme si ma vie en dépendait. Je sentais que je ne pourrai pas m'échapper, que ma vie allait prendre fin maintenant.
Alors, je pris la décision la plus stupide de ma vie, je m'arrêtai en regardant derrière moi. Je ne le voyais pas arriver. Une main glaciale se posa sur mon épaule et sa bouche s'approcha de mon oreille.
-Tu comprends vite les choses. Comment échapper au plus grand prédateur qui existe sur cette terre?
-Qui es-tu?
-Qui suis-je? Celui qui va t'offrir l'opportunité de démarrer une nouvelle vie, de voir le monde d'une nouvelle façon.
Il dégagea ma nuque de mes cheveux et je sentis sa bouche se poser délicatement sur celle-ci. Je fermai les yeux dans l'espoir vain que tout cela s'arrête. Ses dents ou plutôt ses crocs déchirèrent ma peau et je sentis qu'il absorbait mon sang... jusqu'à ce que je sombre dans l'inconscient.
Alors? Que pensez-vous de mon héroïne? De sa rencontre avec Demetri? J'attends vos reviews pour me donnez vos impressions. Et si vous avez détestez, dites moi ce qui ne va pas pour que je puisse m'améliorer!
Dois-je continuer ou c'est tellement pitoyable qu'il faut que j'arrête?^^
