LES LOUVES DU NORD
Résumé complet : La suite de ma fanfiction « Tu es mon nouveau monde » basée sur Le Hobbit. Quand les enfants de Fili et Anna, et de Kili et Marie, décident de prendre part à la périlleuse quête menée par la communauté de l'anneau, ça ne peut annoncer que de l'épique, de l'amour, de l'humour et du drame. Accrochez-vous, parce qu'elles sont trois, elles sont belles, elles sont rebelles, elles sont guerrières, et sûrement folles. Mais c'est pour ça qu'on les aime.
Aragorn-OC, Legolas-OC, Eomer-OC avec en fond de très loin, mon Fili-OC (Anna) et mon Kili-OC (Marie).
Rating T pour scènes pas trop explicites, violence, langage…
Disclaimer : Les personnages, lieux, etc. à l'exception de mes OCs ne m'appartiennent pas, tout revient à J.R.R. Tolkien, et à Peter Jackson.
Cette fiction sera uniquement basée sur les films du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson, les détails dont on n'a connaissance qu'en lisant les livres ne seront à priori pas très présents. J'espère que l'histoire vous plaira. Bonne lecture !
Prologue – Les quatre héritiers
8 novembre 2996, Royaume d'Erebor
-FILI ! cria Kili en débarquant dans le bureau royal.
Fili y était avec leur oncle, discutant d'un projet de loi sur les règlementations économiques concernant les joaillers. Les deux sursautèrent lorsque le brun fit irruption pendant leur réunion.
-Kili, que se passe-t-il ? s'inquiéta Thorin.
-Anna… le bébé… maintenant, réussit à articuler le plus jeune.
Le blond mit une seconde à comprendre, avant de s'éjecter de sa chaise et de partir en courant, Kili sur ses talons et Thorin derrière. Les trois se dépêchèrent et débarquèrent dans les appartements privés d'Anna et Fili, arrivant dans le salon où une foule de gens se pressait. La compagnie était là, Dis également, et quelques dignitaires. Fili entendit le cri de souffrance de sa femme de l'autre côté du mur, et commença à pousser les gens pour accéder à la porte de la chambre, Kili dans son sillage. Le brun prit le temps de refermer la porte derrière eux pour garder un minimum d'intimité. Le blond s'était précipité aux côtés de son épouse et avait pris sa main, repoussant du bout des doigts les mèches collées à son front par la sueur. Les sages-femmes s'activaient avec l'aide de Marie autour de la princesse. Dis passa la porte en soupirant.
-Il ne reste que mon frère et la compagnie à côté, Maëlia est avec eux. J'ai mis le reste à la porte, ils étaient insupportables. Kili, tu devrais peut-être aller t'occuper de la petite, et laisser Marie et les sages-femmes faire leur travail.
Le brun se tourna vers sa belle-sœur et meilleure amie qui lâcha un hurlement à ce moment précis, et grimaça.
-Vas-y Kili, on s'en occupe, le rassura Marie avec un petit sourire. Notre fille a besoin de toi.
Il hocha la tête et sortit. Dis se tourna vers son fils aîné.
-Fili, tu devrais peut-être aller attendre de l'autre côté aussi.
-Il est hors de question que j'abandonne ma femme maintenant ! répliqua-t-il.
Dis sourit en secouant la tête et sortit en fermant la porte derrière elle. Le blond reporta son attention sur sa femme qui lui serrait la main tellement fort qu'il ne sentait plus ses doigts, mais il s'en fichait royalement. Anna serrait les dents, mais la douleur était à la limite de l'insoutenable. Elle lâcha un autre cri, laissant échapper quelques larmes.
-Ça va aller ma chérie, souffla Fili. Respire. Ça va aller. Bientôt, notre enfant sera là.
-J'espère bien qu'il ou elle va se dépêcher parce que ça fait mal ! répliqua Anna, agacée par les « ça va aller » de son mari.
-Je sais mon amour, mais tu t'en sors très bien. Je suis là, ne t'en fais pas.
-Mais ferme-la ! grogna-t-elle. Tais-toi et tiens-moi la main, c'est tout ce que je demande ! Je sais comment tout ça fonctionne ! Même si j'ai sous-estimé la douleur engendrée…
Fili hocha la tête, n'osant pas contrarier son épouse en train d'accoucher. Il ne sait pas combien de temps il a passé là, tenant la main de sa femme, jusqu'à ce qu'un cri nouveau vienne s'ajouter au bruit. Le cri d'un bébé qui vient de naître. Il sentit le soupir de soulagement de sa femme, et surtout la pression qui se relâchait sur sa main. Quelques instants plus tard, Marie lui présenta un paquet de linge duquel sortait la tête d'un bébé qui pleurnichait doucement.
Il ne sentit même pas les larmes de joie qui dévalaient ses joues lorsqu'il prit délicatement le précieux paquet dans ses bras.
-Amrâlimê, regarde… souffla-t-il.
-C'est une petite fille, Marie ajouta avec un sourire à la fois ému et fatigué.
Fili et Anna échangèrent un regard. Le blond commença à bercer doucement sa fille, l'embrassant délicatement sur le front pour la calmer.
-Mon Prince, il faut choisir un nom, rappela la plus vieille des sages-femmes.
Fili se tourna vers Anna en l'interrogeant du regard.
-La tradition veut que ce soit le père qui choisisse men kurdu, répondit-elle à sa question silencieuse.
-Je me fiche de la tradition, sourit-il. Je veux que ma merveilleuse et magnifique épouse choisisse le prénom de notre enfant, parce que je sais que son choix sera parfait.
Anna eut un sourire ému malgré sa fatigue, et lui souffla un « je t'aime » silencieux.
-Que penses-tu de… Alyandra ? ajouta-t-elle à voix haute.
-Je pense qu'Alyandra est un prénom parfait pour une enfant parfaite, répondit Fili en embrassant sa femme. Anna, je te présente Alyandra.
Anna sourit et Fili plaça précautionneusement la petite fille dans ses bras.
-Aly, je te présente ta maman. Tu verras, elle est parfois bizarre, voire même un peu folle, mais c'est aussi pour ça que je l'aime, et je sais que ce sera la meilleure maman du monde.
-Aly ? répéta Anna. C'est mignon comme surnom, j'aime beaucoup.
-Moi c'est vous deux que j'aime, murmura le blond. Regarde, elle a tes yeux.
-Non, les siens sont un peu plus foncés je trouve… Mais elle a mes cheveux châtains.
-Une mini-toi… intervint Marie en riant doucement. Eh bien ça promet d'être intéressant.
Les deux jeunes parents relevèrent la tête comme s'ils venaient de se rendre compte qu'ils n'étaient pas seuls.
-Anna, tu devrais peut-être lui donner le sein, ensuite Fili pourra la montrer rapidement aux autres et comme ça vous pourrez vous reposer. Vous en avez tous besoin.
-D'accord, sourit Anna.
Donner le sein pour la première fois ne fut pas simple, mais avec l'aide de Marie, Anna réussit rapidement à intégrer la méthode, et rapidement sa fille fut rassasiée et calme dans ses bras, jouant avec le doigt de Fili qu'elle avait attrapé par réflexe. Marie alla chercher le reste de leurs proches alors que les sages-femmes sortaient. Tout le monde gardait le silence pour ne pas perturber l'enfant tout juste né.
-C'est une fille, annonça finalement Fili.
Ils eurent tous un sourire attendri.
-Alors, comment s'appelle ma nièce ? demanda Kili, qui portait Maëlia dans ses bras.
-Alyandra, répondit Anna.
-C'est un très joli prénom, acquiesça Dis.
-C'est ma cousine ? demanda alors la petite voix de Maëlia, qui avait cinq ans à présent.
-Oui ma puce, sourit Marie.
Kili s'approcha du lit pour que sa fille adoptive puisse voir sa cousine de plus près.
-Mais elle est toute petite ! Est-ce qu'elle pourra jouer avec moi ?
-Bien sûr ma puce, mais pas tout de suite. Elle est encore trop petite. Mais promis, un jour elle jouera avec toi.
Les jeunes parents reçurent des félicitations de la part de tout le monde, et rapidement, Marie mit tous leurs proches à la porte, puisque la nuit venait de tomber et qu'Alyandra et ses heureux parents avaient besoin de repos et de calme.
Fili et Anna n'en revenaient toujours pas, d'avoir créé un petit être aussi parfait que leur fille, et Anna n'arrivait toujours pas à croire qu'elle avait réussi à mettre un bébé au monde. Mahal, qu'est-ce que ça faisait mal ! Et ça durait des heures ! Mais quand elle voyait les grands yeux bleus de sa fille, elle ne regrettait aucune des minutes passées à hurler de douleur et à maudire intérieurement d'avoir jamais couché avec son mari.
-A quoi tu penses ? demanda gentiment Fili en passant un bras autour de ses épaules sans détacher ses yeux de sa fille.
-A combien je suis heureuse de savoir que notre fille est en parfaite santé. J'avais tellement peur quand j'ai appris que j'étais enceinte, je me sens rassurée.
-Il n'y avait aucune raison de s'inquiéter ma chérie, s'étonna le blond. Ta grossesse s'est très bien passée, et Marie et le médecin n'ont jamais noté de problèmes particuliers. Alyandra va bien.
-Je sais tout ça. Seulement, son grand frère ou sa grande sœur n'a pas eu cette chance, et c'est ça qui m'inquiétait, fit Anna avec un sourire triste.
-Anna… souffla Fili. On en avait déjà parlé. Ce qui est arrivé n'est de la faute de personne, si ce n'est Bolg qui t'a autant blessée et t'a fait faire un autre voyage spatio-temporel. Ce n'est pas de ta faute, ni la faute de cet enfant qui n'a pas eu la chance de naître. Et même si ça reste une affreuse tragédie, on ne peut pas rester focalisés sur le passé. En temps et en heure, si tu le veux, on parlera à Alyandra de ce malheureux épisode. Mais on a encore quelques années devant nous.
-Tu as raison.
Elle se pencha et l'embrassa passionnément, jusqu'à ce qu'Alyandra commence à faire des bulles avec sa bouche, attirant le regard plein d'amour de ses parents.
-Tu sais, chez nous il y a une tradition, à la naissance d'un enfant, fit soudain Anna avec un sourire. Les parents décident, pour chacun de leurs enfants, un parrain et une marraine. Dans le cas où il adviendrait quelque chose aux parents, le parrain et la marraine deviennent les tuteurs de l'enfant, et sont chargés de l'élever. Que dirais-tu de demander à Kili et Marie d'être le parrain et la marraine d'Alyandra ?
-Je pense que c'est une excellente idée ma chérie, sourit Fili. On leur dira demain. Passe-la-moi, je vais aller la coucher.
-Dans sa chambre le premier soir ? s'inquiéta Anna. Si loin de nous ?
-Je vais laisser la porte ouverte ne t'en fais pas.
Quelques minutes plus tard, Fili revint en souriant auprès de sa femme et s'allongea près d'elle en la prenant dans ses bras. Il l'embrassa doucement, mais tout le désir refoulé pendant les dernières semaines s'empara d'eux et malgré la fatigue, Anna se laissa aller dans les bras de son mari.
20 janvier 2996, Appartements privés du Prince Fili et de la Princesse Anna d'Erebor
-Men kurdu ! s'exclama Fili en arrivant en courant dans leur salon.
-Oui mon amour ?
Anna était sur le fauteuil à bascule et berçait tranquillement leur toute jeune fille dans ses bras en chantonnant, un large sourire sur le visage. Elle avait consulté le médecin ce matin, et elle avait une excellente nouvelle à annoncer à son mari.
-Kili vient de me l'annoncer, Marie est enceinte ! lâcha-t-il, à bout de souffle. Enceinte de près de quatre mois apparemment.
Anna n'en revenait pas, mais son sourire ravi ne trompait pas. Elle déposa Alyandra sur une couverture au sol au milieu de jouets et de peluches avant de se tourner vers l'amour de sa vie.
-Bon, je crois que c'est le bon moment pour te l'annoncer alors, fit nerveusement la jeune femme. Moi aussi.
-Toi aussi quoi ?
-Je suis enceinte. De presque trois mois. Il ou elle devrait être là à la fin du mois de juillet je pense.
Fili resta abasourdi un instant avant de se précipiter vers sa femme, fou de joie.
-Tu en es sûre ? demanda-t-il en posant sa main sur le ventre d'Anna, essayant de sentir la petite bosse caractéristique.
-Évidemment ! sourit Anna en levant les yeux au ciel, lui mettant une taloche derrière la tête. Je commence à savoir ce que ça fait d'être enceinte.
-Et ce sera un garçon ou une fille ?
Elle rit devant l'enthousiasme d'enfant du nain, et secoua la tête.
-Je n'ai aucun moyen de le savoir, dit-elle en haussant les épaules. Il n'y a pas d'échographies ici. On verra le jour de la naissance.
-C'est… C'est merveilleux Amrâlimê ! Nous allons avoir un autre enfant !
-Je sais mon cœur, je viens de te l'annoncer, rit Anna.
2 juin 2996, Appartements privés du Prince Kili et de la Princesse Marie d'Erebor
-Putain mais ça fait mal ! cria Marie entre deux cris. Aaaaaah, mais qu'est-ce qui m'a pris d'en faire un deuxième ?!
-Respire ma belle, fit Anna, se tenant assise près d'elle alors que Kili tenait la main de sa femme. Tu l'as fait pour Maëlia il y a six ans, tu peux le refaire !
-Mais ça fait maaaaaaal ! Je ne suis pas aussi forte que toi ! grogna Marie entre deux poussées.
-Tiens le coup, tu y es presque ! l'encouragea la plus jeune. Ça fait plus de trois heures, il ne va pas tarder à se pointer !
-Il ?
-Je le sens bien pour un garçon, fit Anna en haussant les épaules, caressant tranquillement son ventre arrondi. Allez ma belle, tu y es presque.
Quelques longues minutes plus tard, Kili était figé sur place, son fils dans les bras. Il regardait le petit paquet avec incrédulité.
-Mon neveu ! s'exclama Anna avec un air ravi, se levant avec difficulté.
-Montre-le moi, intervint faiblement Marie, épuisée par l'accouchement.
Kili se précipita auprès de sa femme, faisant bien attention à son précieux chargement.
-Comment est-ce que tu veux l'appeler ? demanda Kili.
Marie échangea un regard avec Anna, elles en avaient déjà discuté.
-Kaelan, répondit-elle en regardant son mari dans les yeux.
Kili sourit, des larmes de bonheur dévalant ses joues. Anna sourit et laissa le petit Kaelan et ses parents au calme, rejoignant leurs proches dans le salon avec un sourire las, mais extatique.
Toutes les conversations se turent quand elle entra dans la pièce. Maëlia cessa de jouer avec Bofur avec les animaux en bois que ce dernier lui avait sculptés. Fili cessa ses pitreries pour faire rire Alyandra qu'il faisait sautiller sur ses genoux. Tout le monde la regardait avec appréhension, même Thorin ne parvenait pas à conserver l'air calme et royal qu'il avait d'habitude.
-C'est un garçon, annonça finalement Anna avec un soupir de soulagement. Un petit garçon, en parfaite santé.
Un concert d'exclamations de joie et de soulagement éclata dans la pièce.
-Vous pouvez aller les voir, dit-elle. Dans le calme, et pas longtemps.
La petite troupe se rendit donc dans la chambre pour rencontrer le nouveau petit prince.
-Il s'appelle Kaelan, révéla Kili avec émotion. Et… Fili, Anna, nous aimerions que vous en soyez le parrain et la marraine.
-Nous le sommes déjà pour Maëlia, protesta Anna. Ce serait plus raisonnable de…
-J'insiste, intervint Marie. De toute façon il ne nous arrivera rien, tu sais comment c'est. Mais je tiens à savoir que dans le pire des cas, Maëlia et Kaelan seront quand même élevés par des tuteurs aimants en qui nous avons entièrement confiance. Et qu'ils ne seront pas séparés.
-Nous en serions honorés, répondit Fili en posant sa main sur l'épaule de sa femme.
29 juin 2996, Bibliothèque royale d'Erebor
-Non, Maëlia, regarde, répéta Anna pour la cinquantième fois. C'est quel mot, ça ?
-Chr… Chro… Chroooo… Chroniques ! déchiffra difficilement la petite fille de six ans. Mais c'est compliqué !
-Rappelle-toi ma grande, si tu as fini de lire la première page aujourd'hui, tu auras le droit de manger du gâteau aux amandes et à la menthe chez Grandma. Sinon, ce sera uniquement les biscuits secs d'hier. Allez, fais un effort.
-Chroniques du Ro… yaume de… Dale !
-Très bien mon poussin, l'encouragea Anna. Continue.
Maëlia se concentrait intensément sur la page, quand Anna se pencha brusquement en avant en tenant son ventre qui faisait la taille d'une planète.
-Ouufff, souffla-t-elle sous le coup de la douleur.
-Nana ? Tu es malade ?
-Non, non, je… aaaaouch !
Elle serra les dents très fort en grimaçant, ne connaissant que trop bien ces symptômes.
-Maëlia, écoute-moi bien. J'ai besoin que tu ailles chercher ton papa ou ta maman, le premier des deux que tu verras. Dis-lui que j'ai des contractions. Il va falloir que tu coures très vite. Tu as bien compris ?
-Oui Nana. D'accord.
La petite fille sauta de sa chaise et courut vers la sortie de la bibliothèque alors qu'Anna se levait péniblement de sa chaise, allant à petits pas hésitants vers la sortie, s'arrêtant régulièrement pour inspirer et expirer à fond, essayant tant bien que mal de ne pas se concentrer sur la douleur qui commençait à se répandre dans son corps.
-Anna ! s'exclama Kili qui arrivait dans le couloir. Anna, tu vas bien ?
-Non, grogna-t-elle. Le bébé… C'est trop tôt, il n'est pas censé être là avant un mois !
-Tout va bien, je te ramène à ta chambre. Accroche-toi à moi, je vais te porter.
Il souleva avec difficulté sa belle-sœur enceinte et se dépêcha de remonter à ses appartements, s'efforçant de faire abstraction des hurlements de douleur et des insultes toutes plus fleuries les unes que les autres qui sortaient de la bouche d'Anna. Fili passait dans un couloir avec des dossiers à la main quand il les croisa.
-Par Mahal, qu'est-il arrivé ?
-Je crois que votre deuxième enfant se pointe plus tôt que prévu, grommela Kili alors que Fili lui ouvrait la porte des appartements, puis de la chambre.
-Je vais chercher de l'aide, reste avec elle, ordonna le blond.
Kili allongea Anna aussi confortablement que possible contre ses oreillers et lui fit boire de l'eau fraîche avant de natter ses cheveux sur le dessus de son crâne, évitant ainsi à Anna d'avoir des mèches dans tous les sens après l'accouchement.
-Tu as réfléchi à des prénoms ? demanda-t-il pour essayer de détendre l'atmosphère.
-Fabiann pour un garçon, et ouch ! Aouuuuuh, ça arrive !
-Et pour une fille ? insista Kili. Allez, faut tenir le coup encore quelques minutes ! Pour une fille ?
-Ash-Ashana ! Kili, j'ai mal !
-Je sais, mais on a connu pire, hein ? Tu as déjà accouché une fois, non ? Alors tu sais déjà ce que c'est. Ça ne va pas être facile, ça va faire mal, mais on sait tous les deux qu'à la fin, tu vas bien, le bébé va bien, et tout le monde est heureux. S'il-te-plaît, pense à ce bonheur. On le connaît tous les deux. Le bonheur de voir son propre enfant, qui vient à peine de naître, nous sourire pour la première fois. Pense à quand tu auras le petit Fabiann, ou la petite Ashana dans tes bras tout-à-l'heure. Tiens, et si tu as des jumeaux ? Ou des jumelles ? Ou un garçon et une fille ?
-Fabiann et Fred. Ashana et… ça y est je viens de perdre les eaux !
-Un peu long comme nom, faudra penser à lui trouver un surnom plus court, rit Kili malgré la panique. Allez, avec moi, reeeeeespiiiiiire.
Fili revint à ce moment avec les sages-femmes, et prit le relais auprès de sa femme. Kili alla chercher les autres et les rassembla comme d'habitude dans le salon, et quatre heures plus tard leur fut présentée la petite Ashana, un bébé minuscule mais dont la capacité pulmonaire défiait l'entendement.
-Quatre petits-enfants, sourit Dis. J'ai quatre petits-enfants ! Trois filles et un garçon… Maëlia, Alyandra, Kaelan, et Ashana. Et ils sont tous magnifiques.
Hello mes p'tits chous ! Me revoilà comme promis avec la suite de "Tu es mon nouveau monde" ! Tous les chapitres sont déjà écrits donc les publications devraient être assez régulières et pas trop espacées. Des images seront comme d'habitude disponibles sur ma page facebook "AnanasPower" (/ananaspowerfanfictions/). En vous souhaitant à toutes et à tous une bonne rentrée, n'oubliez pas de laisser une review si le coeur vous en dit, bisous !
