1) La première fois que je t'ai vu ?
C'était il y a plus de 10 ans, sur le terrain au bord de la rivière. Tu t'en souviens, Shuuya ? Tu as surgit de nulle part et c'était incroyable. En y réfléchissant bien, c'est à cet instant précis que je suis tombé amoureux de toi, même si je n'en avais pas encore conscience.
2) Mon meilleur souvenir de toi ?
La première fois que tu m'as embrassé. Tu étais parti pendant qu'on traversait le pays pour battre Hiroto, Midorikawa et les autres. Et quand tu es revenu, on a passé la nuit à discuter sur le toit de la caravane Inazuma. C'est là que tu m'as embrassé. Et que tu as faillit repartir aussi sec tellement tu étais gêné. Heureusement que tu ne l'as pas fait !
3) Ce que j'aime le plus chez toi ?
Tout.
4) Le plus beau cadeau que tu m'ais offert ?
Ton cœur.
5) Quand me suis-je aperçut que je t'aimais ?
Le jour de la finale contre Teikoku, quand tu m'as tiré dessus avec le ballon pour me remettre les idées en place. J'avais la tête ailleurs à cause de Kidou et sa sœur, et toi tu m'as ramené à la raison. Ce jour-là, j'ai réalisé que je pouvais toujours compter sur toi et que tu m'étais bien plus précieux que quiconque. J'ai réalisé que je t'aimais.
6) Le moment avec toi que j'aime par-dessus tout ?
Le matin, quand je me réveille dans tes bras et que tu m'embrasses pour me dire bonjour. C'est le moment de ma journée que j'aime le plus, celui que je n'échangerais pour rien au monde.
7) La plus belle de toutes les victoires ?
Celle du jour où j'ai put conquérir ton cœur.
8) Quelque chose que je ne t'ai jamais dit ?
Si j'arrive à protéger le but durant chaque match, c'est parce que j'imagine que c'est toi qui te trouve derrière moi. Que c'est toi que je dois protéger de toutes mes forces.
9) Le vœu que je ferais pour ce Noël ?
Que tu sois à mes côtés pour tous les autres Noël de ma vie.
10) Pourquoi je t'aime ?
Pour toi.
Shuuya, jouons encore au football ensemble toute notre vie.
Mamoru
_o0o_
Gouenji releva les yeux après avoir finit sa lecture et fixa Endou. Il sentait ses yeux le piquer et sa gorge se nouer. Ce qu'il venait de lire l'avait ébranlé au plus profond de lui-même. Jamais Endou ne lui avait dit ces mots-là. Et là, il tenait entre ses mains un carnet entièrement écrit à la main d'une écriture brouillonne qui appartenait sans nul doute à Endou.
Le jeune homme brun passa la main dans ses cheveux, les joues rouges. Il adressa au blond un sourire un peu gêné.
_ Désolé, Shuuya, c'est… C'est un peu nul comme cadeau de Noël. Mais… euh… ça te plait quand même un peu ?
Gouenji le serra de toutes ses forces au creux de ses bras. Le papier cadeau rouge brillant qui avait maladroitement emballé le carnet glissa de ses genoux et tomba sur le sol avec un léger bruit de froissement.
_ Je t'aime, Mamoru, dieu que je t'aime… Tu n'as aucune idée… Tu ne peux pas imaginer à quel point ça me rend heureux ! C'est… C'est le plus beau cadeau qui soit.
Endou sourit largement en nichant son visage contre l'épaule de Gouenji.
Le jeune homme brun s'écarta après un long moment et sorti quelque chose de la poche de son sweat-shirt jaune et vert. Il leva ce quelque chose au dessus de sa tête et sourit d'un air malicieux.
_ Mamoru, c'est du gui ça…
_ Oui ! Et tu sais ce qu'on doit faire, sous le gui ?
_ C'est au nouvel-an qu'on s'embrasse sous le gui, tu es au courant ?
Gouenji s'approcha doucement de son compagnon, le regardant dans les yeux avec un amour infini. Endou sourit encore un peu plus. C'était son sourire le plus lumineux et le plus heureux qui soit.
_ Je sais ! Mais on n'est pas à quelques jours près, non ?
Gouenji posa son front contre celui d'Endou, éternellement caché par son bandeau orange, et le serra dans ses bras.
_ Joyeux Noël, Mamoru !
_ Joyeux Noël à toi aussi, Shuuya !
Ils s'embrassèrent doucement, tendrement, sous la branche de gui toujours tenue par Endou.