Titre : Falling with myheart

Auteur : Hell

Disclaimer : Tous les personnages sont à J.K Rowling (sauf Naoki)

Rating : T (normalement...)

Couple : HPDM

Résumé : Il avait aimé un Ange, d'un amour innocent mais inconditionnel, seuleument lui en aimait un autre, alors l'amour avait laissé place à la haine... Pourra t il lui pardonner et l'aider à trouver le bonheur ?

Note : Alors ... J'ai commencé cette fic la semaine dernière et pour le moment j'ai une partie d'avance donc la en fait c'est la 1ere partie du Chapitre 1, je posterais la suite dès que j'ai la 1ere partie du chapitre 2 (ce week-end normalement)... Reviews éè ?

[Ah et le POV est de Nao (mon pers' n'a moua )


Aussi loin qu'il s'en souvienne, l'Ange avait toujours été avec lui. Depuis qu'il été arrivé ici, rien ni personne n'avait pu l'éloigner de lui. La première fois qu'il l'avait vu, il n'avait que six ans, et lui en avait huit. Il pensait déjà avoir à faire à un Ange, la microseconde où ses yeux noirs s'étaient déposés sur la silhouette fine assisse à un bureau de bois clair, en train d'essayer, comme il l'avait appris plus tard, d'écrire une lettre à ses parents. Ses parents qui étaient morts, comme les siens. Et la certitude de la condition du garçon, n'en avait été que renforcée : s'il écrivait une lettre à ses parents, c'est bien parce qu'avec ses ailes, il pouvait les leur apporter, n'est-ce pas ?

Alors lui aussi avait commencé à écrire des lettres pour ses parents, enfin il avait appris à écrire pour les leurs faire parvenir le plus rapidement possible.

Et tout aurait pu continuer comme ça, sans qu'il ne se rende réellement compte de la disparition de ses parents, du fait que quoiqu'il fasse il ne les reverrait jamais, ni de la solitude, l'Ange était avec lui, alors il se sentait bien…

Mais il été arrivé, et il lui avait volé son Ange…

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Et voilà ! On y était finalement, le jour qu'il détestait le plus, non même pire que ça : il le haïssait. Il haïssait ce jour, le 17 décembre, le jour de son anniversaire.

Il avait seize ans aujourd'hui et aurait préféré rester couché toute la journée plutôt que de devoir supporter les habituelles festivités préparées pour lui et qui lui restait en travers de la gorge, pourtant il disait toujours à tout le monde : « Ne faite rien pour ce jour là, je déteste ça. ». Mais personne ne prenait ses protestations en compte, personne ne l'écoutait. Indubitablement, tous les ans, encore et encore, depuis maintenant ses dix ans passés à l'orphelinat, une fête d'anniversaire était prévue pour lui.

Et c'est pour cela que maintenant que l'heure, pour lui et ses camarades, de se lever avait sonné depuis une bonne demi-heure, il était encore couché dans son lit, le troisième à droite de la pièce, celui à coté de la fenêtre, les bras enroulés autour de ses genoux, la tête replié contre son torse et enfouie sous la couverture blanche pelucheuse qui lui servait à se tenir au chaud.

Il avait les yeux fermés, mais réfléchissait intensément à la manière dont il pouvait s'échapper d'ici pour la journée. Mais aucune idées, aucun coup de génie de lui venait à l'esprit : Il ne pouvait sauter par la fenêtre, il était au troisième étage et aux étages du dessous les fenêtre étaient munies de barreaux, quant aux entrées et sorties par la porte principale, et unique porte sur l'extérieur, elles étaient vivement surveillées.

Il n'avait aucune chance de s'en sortir. Surtout maintenant qu'Il venait de rentrer dans la pièce, sûrement avec ordre de le réveiller. Ce qu'il fit, en commençant par lui ôter sa couverture, la jetant au pied du lit, ce qui laissa le froid venu de l'extérieur l'atteindre, le faisant frissonner, puis le garçon lui « hurla comme le con, qu'il était », selon le garçon encore couché , dans les oreilles :

« Allez Nao, bouge ton cul de ce lit ! Tout le monde t'attend en bas ! Naoooooo ! »

Après avoir lâché un énorme soupir, il ouvrit ses yeux sombres et en lui lançant le regard froid et le sourire narquois, qu'il adressait un tout le monde, partit s'enfermer dans la salle d'eau, munit des vêtements, soigneusement choisis, qu'il avait préparés la veille.

Il en ressortit deux heures plus tard, estimant qu'il ne pouvait rester plus longtemps, avant que quelqu'un ne vienne défoncer la porte. Il savait que si la porte était cassée, elle ne serait pas remplacée avant très longtemps et il ne tenait pas particulièrement à prendre sa douche exposé à la vue de tous.

Il était vêtu d'un baggy noir, pourvu de lanières, qui reliait les différentes parties de l'habit (NdHell : En fait, je sais pas trop comment l'expliquer, faudrait que je trouve une photo …), retenu par une ceinture de cuir noir, une tête de mort faisant office de boucle, et d'une chemise froissée blanche, qui dévoilait ses clavicules. A son cou était accroché une chaîne ras-du-cou ayant pour médaillon des ailes d'ange.

Ses cheveux d'ébène, aux reflets bleus électriques, retombaient délicatement sur sa nuque, et son œil droit était partiellement caché derrière une mèche fixée à l'aide de gel. Un trait de crayon noir sous ses yeux rehaussait son teint pâle de Norvégien.

Et à son sourcil était planté, comme depuis qu'il l'avait fait percé, deux ans plutôt, son éternel pique de métal de couleur grise.

En clair, il assumait parfaitement son style androgyne et punk. Bien qu'il ne s'habillait pas exactement comme il le voulait, par manque d'argent et de liberté de la part de la directrice, qu'il n'aimait, soit dit en passant, vraiment pas. Trop … Non en fait, il ne savait pas exactement pourquoi il ne l'aimait pas. Il y avait beaucoup de gens comme ça, qu'il n'appréciait pas, sans en connaître la raison. Et il ne s'en souciait pas, il ne pouvait pas les supporter, point.

Avec un soupir de désespoir, il ouvrit la porte et descendit d'un pas lent et calme, à l'étage inférieur, où dans le réfectoire, comme chaque année, attendait un autre des pires moments de sa vie.

Une fois à l'intérieur, tous les regards se tournèrent vers lui, même le sien. Lui ne regardait personne, il fixait le gâteau d'un air blasé, les bougies, toujours allumées, avaient fait couler leur cires qui tombait maintenant sur, ce qui ressemblait, à un gâteau au chocolat. Preuve que ces gens l'avaient attendu un long moment. Il ricana intérieurement, se demandant ce que ça changeait qu'il soit là ou pas. Ce n'est pas comme s'il allait prendre part aux conversations, qu'il allait sourire hypocritement à toutes ces personnes qui constituaient son monde et qu'il détestait... Bien qu'en fait il n'aimait plus vraiment grand-chose.

Il alla prendre place sur la chaise qui semblait lui être réservée en face de la pâtisserie, inconscient que tout le monde lui lançait des « Il était temps ! » sur des tons qui passaient de l'amusement à l'irritation profonde. Il laissait son regard être brûlé par la douce lueur des flammes des bougies qui se consumaient lentement. Surtout ne pas relever la tête. Il ne voulait par le voir avec « l'autre ». Il entendit vaguement l'air d'un « Joyeux anniversaire », perdu dans son monde, il ne se rendit pas compte que quelqu'un lui tendait un morceau de gâteau et que les flammes s'étaient subitement éloignées de lui, il leva la tête et rencontra le visage dur de sa directrice, elle n'avait sûrement pas apprécié la longue attente, à moins que ça ne soit son attitude en entrant ici, ou bien encore ses vêtements, et c'est pour ça qu'insolemment alors qu'elle lui tendait la part de ce qu'il devait manger, il fit une grimace et dit :

«- Je n'ai pas faim.

-Et bien tu mangeras quand même, tout le monde y a mit du sien pour préparer cette fête, alors fait au moins semblant d'être heureux.

- Moi aussi, j'y ai mis du mien, je suis descendu ici, alors que tout le monde sait pertinemment que j'en ai rien à foutre de mon anniversaire, mais vous ne m'écoutez pas, et tous les ans vous me faite le même coup, mais là, j'en ai marre, je sature ! »

Plus il avait avancé dans sa tirade, plus la son de sa voix avait augmenté, si bien qu'à la fin de celle-ci, tous et toutes avaient les yeux braqués sur lui. Ils n'avaient pas l'habitude de le voir s'emporter ainsi, il avait toujours été calme, suivant le mouvement, indifférent. Peu avait eu droit à ses éclats de colère, et c'est pour cela que quasiment tout le monde le fixait une lueur interrogatrice dans le regard. Son regard noir en rencontra un acier et immédiatement il replongea dans les yeux bruns de sa directrice, et poursuivit d'une voix calme :

« Je suis désolé que vous vous soyez donné tout ce mal, mais la prochaine fois, écoutez moi. Maintenant je me casse, vous avez qu'à dire que c'est l'anniversaire à quelqu'un d'autre ou … Faites comme vous voulez »

Il sortit à grandes enjambées du réfectoire, attrapa une veste en cuir suspendue à un portemanteau dans l'entrée, et sortit à l'extérieur, laissant la porte claquée derrière lui.