Auteur: Poochie
Titre: Candy Bears
Bases: Junjou Romantica
Genre: Yaoi, romance, humour
Couple: Nowaki/Hiroki
Disclaimer: Shungiku Nakamura
Note de l'auteur: Un OS très court, écrit lors d'un de mes longs trajets de train en solitaire. Bonne lecture.
Candy Bears
Hiro fixait le petit sachet depuis un moment déjà. Il ne bougeait pas, ses yeux ne quittant pas une seule seconde le sac en papier. Assis à la table de la cuisine, il ne faisait aucun mouvement, regardant obstinément l'objet posé sur cette dernière.
Ce qui commença d'ailleurs à inquiéter légèrement Nowaki. Le jeune homme aux cheveux bleus nuit avait tenté plusieurs fois d'attirer l'attention de son compagnon, en vain. L'autre ne voulait pas bouger. Il avait pourtant tout essayer, allant même jusqu'à venir embrasser la joue de ce dernier. Ce qui était pourtant la plus redoutable des armes en matière de taquinerie d'Hiroki.
Mais rien n'y faisait. Le brun ne réagissait toujours pas.
Dans une moue boudeuse, le plus grand des deux hommes s'assit calmement en face de son ami, le regardant à son tour. Ne voyant aucune réaction de la part de son vis-à-vis, il se décida à entamer la conversation dans l'espoir de faire bouger l'autre. Mais il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche. Hiro le coupa dans son élan, commençant à parler avant lui.
- Je suis sûr que tu as fait exprès, fit le brun sans quitter le petit sachet des yeux pour autant.
Nowaki cligna des yeux plusieurs fois. Visiblement, il ne comprenait pas où son compagnon voulait en venir. Son regard glissa du visage de Kamijou vers le sac de papier brun que l'autre fixait. Une lumière se fit dans son esprit.
- Oh !
- Oui « oh », continua le brun. Je suis sûr que tu as fais exprès, répéta-t-il.
- Tu peux en prendre si tu veux, tu sais. Tu as l'air d'en avoir tellement envie, sourit Kusama.
Hiroki devint subitement rouge face au sourire de son compagnon. Ses yeux toujours posés sur le sachet, il se mit à marmonner.
- Si je ne tiens pas face à ça, je ne tiendrais jamais face à rien.
Nowaki sourit de nouveau. Il hésita à faire remarquer au professeur que le rouge lui allait à merveille mais il se ravisa.
- Mais, Hiro-san,…
- Tu sais très bien que j'adore les oursons en guimauve, le coupa ledit Hiro-san en s'attrapant la tête entre les mains. Son regard lançait des éclairs au petit sac posé sur la table.
Il continua sur sa lancée, rageant et pestant contre toutes les sucreries du monde, toutes les confiseries fort peu masculines et autres douceurs colorées.
Le médecin sourit calmement devant ce spectacle. Il se leva, se penchant vers son vis-à-vis. Dans un geste posé, il mit sa main devant la bouche de son compagnon, l'empêchant ainsi de continuer de parler et de râler.
- Mais, Hiro-san, je les ai achetés pour toi, fit-il.
Le brun écarquilla les yeux, son visage prenant une teinte pourpre. Il dégagea son visage de l'emprise du plus grand d'un mouvement sec.
- Ces trucs sont faits pour les femmes, s'exclama le professeur. Il tourna sa tête du côté opposé à l'homme aux cheveux bleus nuit. Il ne voulait surtout pas lui montrer son visage rouge de gêne.
Nowaki se contenta de sourire encore une fois.
- Je voulais juste te faire plaisir, Hiro-san.
Les joues de Kamijou rougirent davantage. Il se sentait ridicule. Encore plus ridicule que d'habitude.
- Et ça me ferait très plaisir si tu en mangeais quelques-uns, ajouta le médecin. Il poussa légèrement le sachet brun de la main. Ce dernier cogna contre celles du plus vieux posées sur la table.
Toujours légèrement rouge, Hiroki se mit à piocher dans ledit sachet, mangeant calmement quelques sucreries. Il en tendit de temps en temps à son compagnon qui les mangea lui aussi avec plaisir.
- Ne me refais plus jamais un coup pareil, râla le professeur, juste pour la forme.
Owari
