Nous sommes le 31 octobre de l'année 1981, il est très exactement 13h30 au moment où j'écris ces lignes et si je les écris, moi, Joshua Cash, c'est sous le conseil de mon cher et tendre Remus qui pense que c'est un bon moyen de se défouler que d'écrire… peut-être. J'avoue que je n'ai jamais testé, donc je ne sais rien de l'efficacité de la méthode, mais ça peut expliquer le flegme constant de mon amant. De toute façon, bientôt je n'aurais plus besoin de ce stupide journal intime pour me sentir bien, mais n'allons pas trop vite dans les révélations.
Joshua Cash, donc, ancien Griffondor reconvertit en chômeur à fort potentiel, âgé de 21 ans depuis 23 jours et 13h40… Oh Merlin, c'est la plus ennuyeuse chose que j'ai faite par amour pour Remus ! Reprenons : il s'est passé presque rien durant les quatre années suivant notre remise des diplômes, aux maraudeurs, Lily et moi. En effet, Sirius s'est fait renier définitivement de la famille Black, est devenu médicomage, comme James, mais ce dernier a depuis peu du abandonner son travail. Lily, depuis qu'elle est tombée enceinte du petit Harry qui a maintenant 1 ans aurait du en faire autant de son travail d'aurore mais elle refuse catégoriquement de se laisser effrayer par une vielle prophétie, car il s'agit de cela, liant Lord Voldemort à son fils unique… vous voyez, il ne s'est rien passé d'inhabituel. Je commence à me demander si les Potter ne sont pas maudits ! James a bien été le seul de nous quatre à avoir revu le Lord noir trois fois de suite en trois ans, et c'est un miracle qu'il s'en soit toujours sortit indemne ! Pour un médecin il a la vie mouvementée !
Ouf ! Donc ça c'est fait… je continu ou je m'arrête là ?... Est-ce que Moony peut lire tout ça ? J'ai un doute tout d'un coup. Nooon, il est bien trop respectueux de mes affaires et de mon soit disant bien être intérieur pour faire une chose aussi affreuse (laissez moi rire) que d'ouvrir mon si cher (je m'étouffe) journal intime et voir les si intelligentes remarques (n'est-ce pas) que je m'applique à recopier de ma main engourdie ! J'ai mal aux doigts. Vivement mon entretient d'embauche, que j'ai enfin des activités plus excitantes que ça !
Si au moins Moony était présent ET nymphomane je m'en sortirais à bon compte, mais non, il est absent ET prude !... il ne faut vraiment pas qu'il ouvre ce cahier…
« Chéri, on y va ! » appela une voix masculine au bas de l'escalier.
Les grands yeux beiges et malicieux du rouquin illuminèrent son visage figé et distant d'un clair contentement, alors qu'il reposait sa plume et fermait le livret à la couverture de cuir pourpre. Il se leva lentement, étira majestueusement son corps mince et immense, et passa une main experte dans ses cheveux bouclés afin de les recoiffer, chose parfaitement inutile. Il vérifia en une seconde dans la glace de l'armoire blanche la perfection de sa tenue, sortit de la chambre qu'il partageait avec Remus Lupin, son petit ami depuis 4 ans, et descendit l'escalier au fond de la grande bibliothèque qui reliait toutes les salles à l'étage de leur maison pour retrouver le dit lycanthrope, déjà enveloppé dans son grand manteau marron tout rapiécé que Joshua détestait tant et adossé au mur blanc près de la porte d'entrée. Le rouquin fit une grimace mais son amant se contenta de lever les sourcils innocemment. Avec un grognement qui était devenu habituel, et sous l'éclat de rire moqueur de Moony, Firetail prit son long manteau noir qu'il passa sur ses riches habits moldus (bordeaux et noir, est-il besoin de le préciser ?) et ouvrit la porte, pour laisser passer galamment Remus, avec une révérence ridiculement exagérée. Il faisait froid dehors. Utilisant ce prétexte, Joshua prit de manière possessive la main froide de son petit ami dans la sienne, pour la réchauffer de tout son amour. Là, ils transplanèrent, direction Godric's Hollow.
Pendant ce temps, dans la maison des Potter, James et Sirius discutaient bruyamment sur les dernières affaires étalées à la première page de la Gazette du Sorcier. Bon, Sirius en savait déjà pas mal, car la moitié des victimes dont on parlait si légèrement, il les avait vus, parfois même soignés, ou essayé du moins. Les nuits étaient meurtrières à cette époque, et personne ne se demandait pourquoi.
« Quand même, la famille Obulls ! s'écria Prongs, sceptique. Une famille de sang purs si conservatrice aurait du être dans les bonnes grâces de Tu Sais Qui, non ?
D'après ce que j'en sais ce n'est pas aussi simple ! » Répliqua Patfoot en tournant entre ses doigts une mèche de cheveux bruns.
Il avait les yeux largement cernés et le teint pâle, mais toujours le même physique qui plaisait tant aux femmes de tout âge et de tout secteur… De plus, il restait plutôt souriant malgré les drames dont il était témoin tous les jours. Cela pouvait peut-être s'expliquer par l'existence de son filleul adoré dont il était tombé littéralement gaga dès sa naissance ?... sûrement.
« Je connaissais bien Mertor Obulls et sa femme, je connaissais même personnellement quatre de leur six enfants, et ils étaient tous très indépendants ! Ils avaient leurs idées, c'est sûr, mais être les serviteurs de quelqu'un ?! Ca jamais !
Et c'est pour ça qu'il aurait cramé toute leur baraque, toute leur famille, comme ça ?!
Oui. »
James passa sa main dans ses mèches noirs et décoiffées avec une moue songeuse.
« Les enfants aussi… combien de survivants ? demanda-t-il enfin, la voix rendue sourde par le choc.
Dur à dire… logiquement un seul, ou plutôt une seule, la plus jeune. Elle a été sauvée par leur elfe de maison, sous les ordres de Mertor d'après la créature. Elle est encore inconsciente, et tout son dos a été gravement brûlé. C'est dommage, une si jolie petite fille… je m'en occupe aussi souvent que possible, mais avec les aurores qui nous traînent dans les pattes tout le temps pour soit disant assurer la sécurité de la gamine je…
Chut ! Lily n'est qu'à 50 kilomètres d'ici ! » Gémit James, apeuré.
Sirius leva un sourcil las.
« Justement, elle devrait être dans la maison en ce moment, si tu te décidais à la forcer à se cacher… » Dit-il calmement.
Prongs grogna un « j'ai essayé… » Avant d'être simultanément interrompu par quatre coups réguliers contre la porte et les cris de son fils dans sa chambre à l'étage… Sirius se précipita en haut des escaliers alors que lui allait ouvrir à ses deux amis. A peine la porte fut ouverte que Remus se jeta dans ses bras en riant. Ces deux là se voyaient si peu que ce geste était devenu un rituel entre eux. Dans l'escalier, Sirius arrivait avec dans les bras le plus précieux bébé de Grande Bretagne… et un jour ou l'autre, du monde… Après avoir fraternellement serré la main de Joshua, James les laissa entrer bien au chaud à l'intérieur du salon.
« Hey ! Joyeux premier halloween Harry ! Dit le lycanthrope en tendant un doigt au petit dans les bras de Patfoot qui se fit un plaisir de l'attraper en jouant de son petit rire cristallin.
Ouai, pas encore de bonbons pour lui ! Ria l'animagus en embrassant le front de son petit protégé.
Pitié, encore heureux ! Soupira James en se rasseyant sur sa chaise et en invitant les autres à en faire de même. Je le vois déjà faire les tours de pâtés de maison en criant 'des bonbons ou des farces' à des petites vielles moldus qui feront une syncope deux jours plus tard…
Ce que tu es bête ! Soupira Joshua en s'asseyant. Moi j'adorais fêter halloween quand j'étais gosse!
Toi ?! Ri Sirius. Tu devais passer toute la journée à repasser ton costume et la nuit à trier les bonbons par couleur et par forme !
Non ! Se vexa le roux. Je me déguisais en vampire tous les ans, et je mordais mes camarades de classe que je détestais le plus pour leur faire peur. Mais je détestais les bonbons moldus. Trop chimiques, et puis ils déteignaient sur la langue et les prothèses dentaires. »
Remus, James et Sirius éclatèrent de rire et Harry gazouilla, tandis que Joshua restait impassible et calme comme si il venait de donner la météo de la semaine.
James jugea de la différence flagrante entre Fire et Moony alors qu'ils repartaient sur une discussion sur son fils. Si le premier n'avait presque pas changé en quatre ans, il avait terminé sa croissance sur 1m98, un plafond qu'il n'aurait jamais cru le voir atteindre malgré son élan déjà prometteur à 17 ans. Son élégance très aristocratique et ses manières nerveuses le rendaient… inquiétant, à ses yeux. Non, impressionnant plutôt ! Moony, lui, était bien plus petit et frêle, et semblait aussi plus vieux, avec ses lourdes cernes et ses cheveux châtains striés de mèches grisonnantes. A 21 ans ! Il avait ce doux sourire accroché aux lèvres qui le rendait si agréable à regarder, et la voix douce du vrai gentleman qu'il était. Peu soigneux de ses affaires, vestimentaires surtout, et aussi parce qu'il n'aimait pas toujours les enlever avant ses transformations mensuelles, ses fringues étaient abîmés et rapiécés quoi qu'en dise son amant. Plus calme que ce dernier, plus chaleureux aussi, il avait tout de l'ami idéal, juste un peu trop timide…
Oui ils étaient très différents… mais allaient aussi si bien ensembles. Complémentaires. Comme lui et Lily en fait. Et comme Sirius et Joséphine, aurait-il pensé si il ne savait pas que les deux s'étaient séparés il y avait peu… une histoire de temps et de carrière.
Harry passa dans les bras de Remus, qui semblait presque aussi gaga que Sirius (presque, car personne ne pouvait l'être autant que lui). Joshua eut une moue jalouse et dégoûtée.
« Fait gaffe amour, tu bave… marmonna-t-il en levant les yeux au ciel.
Très drôle. Ricana le lycan. Tu veux le porter, peut-être ?
Hein ?! S'écria Joshua, cette fois ci clairement dégoûté. Et… et qu'est-ce qu'il en pense, le pauvre gosse, à être trimbalé de bras en bras comme ça ? Non !
Oh tu sais, Harry, il est toujours content quand il y a du monde pour le regarder ! Sourit James, amusé. Pour ça il a de quoi tenir. Et sans commentaires les gars !
Prongs, mon Prongsy adoré, je déteste ces choses pleurnichardes et bavantes que sont les enfants, et accessoirement, les veracrasses, donc non, je ne le porterais sous aucun prétexte… berk ! Rien que d'y penser, ça me retourne l'estomac !
Ce qui me soulève le cœur à moi, c'est comme tu es insensible face à ce petit bout de choux ! Grogna Sirius en lui lançant un regard noir. Tu es toujours aussi désagréable ! Monsieur Parfait n'a-t-il pas ses petits travers ?
Si, et puisqu'il est de si mauvaise compagnie, messieurs, il s'en va assouvir un de ces horribles travers ! dit-il en se levant et en sortant un paquet de cigarette, puis un cigarette. Je reviens dans dix minutes… »
James le regarda passer, éberlué, devant lui la clope éteinte au bec, et alors qu'il allait sortir devant la maison il s'écria :
« Tu fumes, toi ?! »
Mais il n'obtint aucune réponse. Se tournant vers Moony, il fronça les sourcils et demanda plus calmement :
« Il fume ?! Mais depuis quand ?
Oui, tu ne le savais pas ? répondit amèrement l'homme en lançant un regard entendu à Sirius qui fit mine de ne pas l'avoir vu. Un ami très cher lui a présenté des amis bien moins chers qui ont réussit je ne sais comment à lui donner goût à la cigarette ! Ce qu'entre nous je trouve détestable…
Moi je trouve seulement ça… très surprenant ! Même déroutant ! fit remarquer Prongs. Ce n'est pas contre toutes les règles qu'il s'impose ?
En fait… c'est de ma faute. Avoua Sirius, mal à l'aise.
Ca je l'avais compris… marmonna le brun.
Oui mais je pensais comme toi que ça ne marcherait pas ! A la base, je voulais juste qu'il se détende avec des mecs qui ne se prennent pas la tête. Et puis ça a mal tourné quand l'un d'eux l'a provoqué en lui disant qu'il était… coincé.
... Coincé ? Répéta Remus en fronçant les sourcils. C'est tout ?
Je doute en effet que ça suffise à le vexer, ça, vieux ! Convint James.
Bon, il n'a pas dit qu'il était coincé mais… le mot pouvait vouloir dire ça… en quelques sortes ?... »
Remus eut peur de comprendre, tandis que James comprit tout à fait. Sirius soupira.
« Dès qu'il s'agit de sa maniaquerie, Firetail est sensible, on ne peut pas le blâmer pour ça ! Sa nouvelle lubie lui passera, comme d'habitude. »
Tous y convinrent. Et la discussion prit un autre tournant, ou presque.
« Alors Moony, ton boulot ?
Pff, étouffant ! Soupira le loup-garou en passant le bébé qui gigotait en pleurnichant à Sirius pour qu'il aille le nourrir. Minerva est bien gentille de vouloir me garder loin des problèmes depuis… ça, mais je ne me nourris pas seulement de paperasses et de listes ! J'ai besoin de bouger, et elle le sait. Dumbledor aimerait bien pouvoir m'utiliser à meilleur escient mais…
C'EST HORS DE QUESTION ! S'écrièrent les deux animagus d'une seule voix.
Bah voilà, c'est aussi ce que Minerva crie tout le temps. Soupira Remus.
Tu vois bien ce que ça donne avec Snape, n'essaie même pas Remus, c'est compris ? Menaça James, l'index brandit en guise d'avertissement.
Je sais, je sais James, je ne m'y risquerais pas… en tout cas pour l'instant ce n'est pas mon intention. J'aimerais juste une meilleure liberté de mouvements ! Joshua aussi a trouvé quoi faire, il continue ses études.
Vrai ? S'enquit Sirius en vérifiant que le biberon qu'il tendait au petit garçon était assez chaud. Quoi comme études ?
Il va devenir Psychomage. »
Un silence glacial, juste entrecoupé par le tétement glouton du bébé, s'imposa dans la salle. Prongs semblait plus pâle que jamais, et Remus aurait juré voir perler sur sa nuque des sueurs froides. Sirius semblait juste stupéfait et gêné, et regardait son ami comme s'il attendait le moment heureux où il hurlerait « surprise » et qui, malheureusement, n'arriverait jamais.
« Psy ? Se décida à bredouiller le premier. Moony, c'est… c'est…
De la folie ! Compléta fort à propos le second.
Pas du tout, pourquoi ? répliqua Remus, aussi étonné que furieux. C'est ce qu'il rêve de faire depuis sa sortie à Poudlard, il me l'a dit !
Mais Remus, Josh est… il est… enfin avant de soigner les autres il faut être sain soit même, c'est évident non ?! S'écria James en se levant et en passant sa main dans ses cheveux.
Et il est où le problème ? S'entêta le lycanthrope en se levant à son tours et en le dardant de ses yeux de miel.
Tu es aveugle ou quoi ?! Joshua est…
Fou. Et dangereux » termina Sirius, sentencieusement.
Remus se rassit, furieux, mais troublé aussi… depuis leur remise des diplômes, lui et les autres n'avaient plus reparlés de l'épisode tragique de la grotte. Et il avait secrètement espéré qu'il en serait toujours ainsi. Lui même ne s'en souvenait que peu… il se souvenait de Voldemort qui lui infligeait la marque, de la cage que Sirius lui avait imposé comme nécessaire, ce qu'il ne lui avait jamais vraiment pardonné, de l'Ordre du phénix, du sang humain qui emplissait sa bouche et salissait ses dents, de sa peur et de son désespoir… et de celui de Joshua. Mais James et Sirius, seuls, avaient vus ce qu'ils appelaient la folie de Joshua Cash.
« De quel droit pouvez vous dire ça ? demanda-t-il sèchement sans les regarder. C'est votre ami à ce que je sais.
C'est vrai mais… écoute Moony, je l'ai vu. Dit James, désolé, en se rasseyant à côté de son ami. Il m'a foutu les ch'tons, bien plus que pour l'épisode de la volière, crois-moi ! Il… il a perforé… oh, encore aujourd'hui je me demande comment il a pu faire ça ! Il a perforé parfaitement le bras de Malfoy !
Hein ?! S'écria Remus avec horreur en se retournant vers James, oubliant sa colère d'un coup.
Il l'a fait Remus, et en riant sur le marché. Lui apprit le brun, de plus en plus gêné et désolé. Je ne l'ai jamais vu aussi… joyeux, d'ailleurs. C'était étrange. On aurait dit que seul cet acte pouvait lui faire du bien, comme si il ne s'était retenu que dans ce seul but. Un bonheur parfaitement morbide… il paraissait si imposant, si puissant, si… effrayant !
Il n'a pas été moins effrayant quand il a détruit cette chaise à mains nues, dans la salle principale, et qu'il a traversé comme si de rien n'était le champ de bataille pour planter son pieux dans le dos de Voldemort ! Poursuivis Sirius. Là aussi il riait, enfin, il riait et pleurait à la fois… Peut-être l'aurait-il tué si Dumbledor n'était pas intervenu, même si j'en doute… pourtant je me demande toujours pourquoi il s'est interposé. Mais il était effrayant aussi, et Dumbledor semblait très inquiet quand il l'a convoqué deux jours plus tard dans son bureau. Joshua en est ressortit dépité, tu te souviens ? »
Remus hocha péniblement la tête, abattu.
« Joshua est notre ami, Remus, mais cela n'empêche rien. Conclut James. Il est fou. Et un fou ne peut pas soigner la folie des autres.
Parce que tu crois, James, que je ne le sais pas ? » Demanda une voix légèrement amusée dans le couloir en face de lui.
Joshua alla s'asseoir en face d'eux comme si de rien n'était.
« Et bien… je… bredouilla James, vraiment mal.
Je suis fou. Admit Joshua avec un mini sourire d'indulgence. J'ai fini pas l'accepter tu sais ! Mais crois-tu vraiment que mes instructeurs seront stupides au point de me livrer mon diplôme comme ça ? Je vais devoir suivre une thérapie en même temps que mes études. Tant que les résultats de l'un comme de l'autre ne seront pas satisfaisants, je n'aurais pas mon précieux bout de papier, donc pas de job. Ca peut prendre longtemps, plusieurs mois voir plusieurs années, mais je m'y conformerais. Rassuré ?
Assez je dois dire… marmonna l'animagus avec une moue d'excuse.
Alors… tu me le passes ton baveur ? » Demanda le rouquin en croisant les bras.
Les trois amis rirent en chœur tandis que le petit Harry passait dans les grands bras de Joshua, qui se fit un plaisir de dire à Remus, d'une voix qui manquait de conviction et sans lâcher son précieux fardeau des yeux, qu'il n'était pas si mignon que ça et que lui valait bien mieux que ce gazouilleur professionnel. Ce à quoi Remus répondit à l'affirmative, trèès amusé.
