Note : Cette première fic du recueil à une suite qui viendra bah...Bientôt mais voilà xD Du coup les deux premiers chapitres de ce recueil sont deux même chapitres qui se suivent ! Mais pas le reste. Le chapitre 3 a rien à voir:p

Ils étaient en couple depuis peu. Entre deux attaques extraterrestres et une guerre civile, ils s'étaient trouvés suffisamment de points communs et avaient perdu trop d'espace personnel. Tony avait beau avoir son propre égo, il l'avait un peu piétiné pour n'être qu'avec Steve.
Steve qui l'avait accueilli contre lui, corps si fort et vaste à explorer, corps prompt à enlacer.

Leurs rendez-vous s'étaient pour le moment contentés d'être dirigés par Tony. A croire qu'il voulait que leur couple soit parfait, que Steve se sente au mieux, et que donc… Qui dit au mieux, selon Tony, dit posséder de l'argent et le moyen d'aller aux meilleurs endroits. Les plus luxueux, les plus délicieux, les plus prestigieux.

Sauf que Steve était du genre plus humble, du genre à vouloir de la simplicité. Alors que Tony avait voulu lui proposer un nouveau rendez-vous extravagant, il avait vite sauté sur l'occasion pour lui proposer un pique-nique.

- Un pique-nique ? avait répété Tony, plein d'incompréhension
- Un pique-nique, avait affirmé Steve avec un air déterminé.

Alors c'était prévu : ils iraient en pique-nique tous les deux, le lendemain. En espérant qu'entre, il n'y ait pas d'attaques.
Le lendemain, le monde allait toujours aussi bien – du moins, autant qu'il pouvait se porter -. Il faisait même beau.

Steve était si heureux, qu'il avait même mis un beau costume. Il était prévu que Tony soit occupé avant et qu'ils se rejoindraient, aussi Steve l'attendait-il, sur un banc. Il avait pris des sandwichs qu'il avait fait lui-même, sous le regard amusé de Wanda qui passait par là.

Il espérait que Tony apprécierait ceux-ci, et que tout se passerait pour le mieux.
Enfin, vers midi, il vit la silhouette brune de son nouveau petit ami arriver, et il s'approcha avec un grand sourire.
Avant de déchanter. Fronçant les sourcils.

Tony était suivi par une horde de robots – bon, pas tant, mais tout de même quelques robots – qui portaient avec eux des ustensiles

- Tony ! Qu'est-ce que c'est que tout ça ?
- C'est pour notre pique-nique ! déclara Tony, fier de lui : j'ai apporté la table, les chaises, le moyen d'éviter que des fourmis ne viennent se glisser dans nos assiettes, l'argenterie bien sûr, et le meilleur boulanger de New York.

Steve secoua la tête.
Peut-être que cette fois c'était la fois de trop. Que Tony qui voulait que tout soit parfait au point de se priver des petites contraintes, ça n'allait plus tant.
Il lâcha, un peu énervé :

- Non, on n'a pas besoin de tout ça.
- Pourquoi pas ? demanda Tony légèrement agacé
- Parce que, je te remercie d'avoir fait l'effort d'y penser, mais non. Un pique-nique est un pique-nique. Alors tu viens avec moi, et on va profiter tous les deux.

Lui attrapant la main, Steve partit avec, sous l'air neutre des robots que Tony fini par renvoyer malgré tout.
L'air médusé, il vit Steve installer une nappe bleue à pois, qu'il avait pris sur lui, et s'installer, là, au milieu de l'herbe.

Tony se rappela combien Steve pouvait être vieux jeu, mais… Peut-être qu'il avait raison. Qu'un pique-nique, c'était….Plus simple.
Etait-ce si mal ?
S'installant, guettant l'herbe en cas de fourmis, il laissa Steve distribuer les sandwichs. Et bien qu'il fût légèrement interrogateur quant à la qualité de ceux-ci, il ne lâcha aucun pique.
Pourtant Tony aurait pu.
Mais il ne voulait pas gâcher ce bon moment qu'il passait avec Steve. Goûtant aux sandwichs, il jugea ceux-ci bon, et ils purent enfin discuter plus tranquillement.

A la fin, Tony attrapa doucement le bras de Steve

- Hm…Steve ?
- Oui ?
- Ok, tu avais peut-être raison… Les piques niques, c'est simple, c'est bien. C'est tranquille.
- Et c'est pas cher.

Tony secoua la tête, l'air amusé.

- Soit. Tu as gagné, Cap', tu m'as montré que les choses de l'ancien temps et des gens moins riches, sont bien.

Il alla embrasser ses lèvres, avant de sortir quelque chose d'un sac qu'il avait avec lui :

- C'est l'occasion pour boire ce délicieux Bordeaux.

Steve vit la bouteille de vin. Bien sûr qu'il se doutait que la bouteille devait coûter un bras. Mais il eut un sourire.
Un peu de richesse, du moment que ça restait simple… Pourquoi pas ?

Quelques instants plus tard, ils trinquaient, et profitèrent du reste de l'après-midi en restant dans le parc. Un rendez-vous simple.
Exactement comme Steve les adoraient.

Fin