Titre : Vendus
Rating : T/M
Disclaimer : Rien de tout l'univers ne m'appartient. OvO
Note d'auteur : Fic écrite en collaboration avec Grimmynette, visible sur son profil également, depuis un moment déjà. Bonne lecture !
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Cesare regardait d'un œil vide la grande ville de New York depuis son grand bureau situé au dernière étage du gratte-ciel d' Abstergo. Cela faisait maintenant quatre ans qu'il était le directeur de la boite, suite à la mort de son père Rodrigo en 2005.
D'un geste mou, il passa une main lasse dans ses cheveux bruns. Son entreprise marchait à merveille, toutes ses opérations se résolvaient par des succès, écrasant ainsi toute concurrence. Ses activités souterraines n'avaient jamais été découvertes, et pourtant il n'était pas toujours très discret. Il avait de l'argent à ne plus savoir qu'en faire, de bons contacts et une maison close à lui tout seul, et pourtant le Borgia ne se sentait aucunement satisfait. Il lui manquait quelque chose. Quelque chose comme une chaleur humaine... pas forcément de l'amour, mais une présence qui lui laisserait être lui-même et pas toujours la grande gueule qu'il était. En fait il ne savais pas trop ce qu'il cherchait mais... il savait qu'il y avait un manque depuis des années et même sa sœur n'avait jamais réussi à combler ce vide.
Soudain derrière lui il y eut de l'agitation. Un air renfrogné au visage, il se tourna vers la source du bruit. Il interdisait pourtant l'accès à son bureau aux gardiens, et même à Lucrezia. Surtout à Lucrezia en fait... L'unique porte en bois clair s'ouvrit avec fracas, révélant une blonde vêtue d'un ensemble rouge qui laissait outrageusement voir ses formes. Cesare soupira d'avance.
– Ne t'ai-je pas interdit d'entrer ici ? Que ce passe-t-il, pourquoi es-tu là ? demanda-t-il sur le bord de l'énervement.
La blonde l'observa en haussant le sourcil. Son frère ne put s'empêcher de s'émerveiller sur sa beauté, comme toujours d'ailleurs, mais cette fois il n'allait pas tenter de la séduire une fois de plus, loin d'être d'humeur. Elle lui répondit avec une moue accusatrice :
– J'ai le droit d'aller où bon me semble. Cela fait une semaine que tu restes planté là, le regard vide. Qu'est-ce que tu as ?
Cesare se planta en face de sa sœur, le regard méprisant. Il attendit quelques secondes en croisant les bras et la regarda droit dans les yeux. Les yeux de Lucrezia était d'un bleu magnifique mais depuis une semaine, comme l'avait-elle si bien annoncé, ces deux orbes ne signifiaient plus rien pour lui. Plus une once de plaisir ou de quoi que ce soit d'autre. Et finalement il lui annonça d'un ton cru :
– Premièrement, tu es libre d'aller où tu veux mais pas ici. Je crois te l'avoir déjà dit assez de fois. Deuxièmement. Si c'était pour me poser une question aussi débile, tu aurais pu te taire !
Sa sœur, loin de se laisser démonter par l'attitude furibonde de son frère, répliqua :
- J'ignore ce qui te passes par la tête en ce moment mon frère, mais tout le personnel parle de toi. Rien que ce fait, en temps normal, t'aurais fait sortir de tes gonds. Mais tu ne fais rien. Alors je ne sais pas, va te détendre, prends des vacances, mais arrêtes d'être aussi mou et inexpressif qu'une huître !
Lucrezia lui tourna ensuite le dos et repartit aussi vite qu'elle était venue, avec son déhanché habituel.
Il la regarda partir, presque heureux de la voir s'éloigner de lui. Mais peut-être avait-elle raison pour une fois. Il devait prendre des vacances. Il prit ses affaires, pris aussi ses dossiers importants pour les remettre à sa "chère" sœur et rentra chez lui après avoir fermé à double tours son bureau en lançant à Lucrezia un "merci" en lui remettant tous les papiers importants.
Lâchant un soupir en voyant le petit air satisfait de sa sœur, il enfonça ses mains dans ses poches de costumes et sortit de l'immense bâtiment, après avoir patienté du mieux qu'il le pouvait dans l'ascenseur. Le gardien de l'accueil faillit avoir une crise cardiaque en reconnaissant le directeur s'en aller d'un air nonchalant.
Cesare lâcha un soupir en sentant l'air nauséabond des grandes villes lui agresser le nez.
Il regarda son portable et y ouvrit l'agenda, question de savoir les options qui s'offraient à lui, étant donné qu'il n'avait aucune envie de rentrer aussi vite. Dix huit heures trente. Il était déjà tard, mais vu la note " nouvel arrivage " inscrite sur le jour qu'on était, ce serait un avantage. Marco lui avait téléphoné avant hier pour le prévenir qu'il ne serait pas déçu du nouveau lot de la maison. La perspective de voir de nouveaux visages, et surtout de nouveaux corps redonna un peu d'entrain au brun, qui se hâta d'appeler un taxi.
Le chauffeur, un homme enveloppé, le déposa dans un quartier mal famé, sans poser de questions. On connaissait la réputation sulfureuse du brun. Celui-ci paya son trajet et descendit sans attendre les ronchonnements du chauffeur qui attendait un pourboire. La ruelle mal éclairée qui s'offrait à lui présentait une enseigne défraîchie, complètement illisible. Mais l'homme ne s'attarda pas, il avança d'un pas sûr et ouvrit la porte en métal couverte de tags, comme la plupart des murs, et entra dans sa propre maison close, ou Marco l'attendait, tranquillement assis en charmante compagnie d'une jolie rousse, qu'il chassa néanmoins en voyant arriver le Borgia.
– Cesare ! Mon ami ! Comment vas-tu ? Suis-moi, nos recrues sont arrivée il y a même pas dix minutes. Tu vas m'en dire des nouvelles. D'ailleurs ils sont aussi appétissant que la rouquine avec qui j'étais, si ce n'est pas plus, dit-il en joie en lui tapant sur l'épaule.
Le brun l'écoutait avec un mince sourire. Ce qui était bien avec Marco c'est qu'il n'avait rien à lui dire pour que l'autre le comprenne. Et Cesare pouvait le laisser choisir, il avait quand même du goût cet homme sans en avoir l'air.
L'italien amena son ami à l'arrière de son bar et montra les jeunes hommes à l'espagnol. Il y avait un italien, un américain et trois jeunes hommes arabes dont deux était frères.
Cesare fit remarquer à Marco en lui murmurant à l'oreille qu'il manquait un bras à l'un d'eux. Marco sourit et le rassura que le bras manquant ne ferait pas fuir les hommes. Même avec un seul bras, ce jeune garçon était trop tentant pour ne pas être dévoré.
Ils baissaient tous les yeux. Leur peaux étaient marquées par quelques cicatrices qui disparaissaient sous un maquillage méticuleux des marchands. Ils n'avaient que pour unique vêtement un pantalon, ce qui laissait les clients apprécier les muscles parfaitement dessinés. Marco sourit devant l'œil calculateur mais satisfait de son client favori. Ce dernier se tourna vers lui, interrogateur.
– Ils parlent la langue j'espère ?
Marco rit de ce rire caractéristique de ceux qui n'ont pas de pitié pour la vie humaine.
– Pourquoi, tu comptais leur parler ? Ah ha ha, bien sûr qu'ils parlent la langue. Mais Cesare soupira. Marco était parfois exaspérant, mais il avait l'œil pour dénicher les plus belles créatures. Il tourna sa masse vers lui avec un sourire carnassier.
– Tu prends le lot?
– Oui et ton prix sera le mien. Mais fais gaffe, tu sais que je suis un peu radin, annonça le brun d'un air amusé tout en observant avec détails les merveilles qu'étaient ses garçons.
Oh oui, Marco le savait bien mais pouvait en profiter : Des bêtes pareilles valent de l'or. Il proposa un montant assez élevé qui offrit une grimace à Cesare. Ce dernier pesa le pour et le contre et finit par céder. Il pouvait mettre le prix, pour l'argent qu'il récoltera après.
Cesare fouilla dans sa veste et en retira son chéquier à contrecœur. Il y nota le montant désigné pendant que Marco appelait une camionnette pour reconduire le brun et son nouvel achat directement à Abstergo. Le fournisseur se frotta les mains et donna les clefs de la vieille camionnette à Cesare, comme d'habitude. Il fit monter les cinq hommes et entra se garer dans le parking souterrain d' Abstergo
La camionnette ne se fondait pas facilement dans cet endroit, où tout n'était que voitures de riches. Il rouvrit les portières de la vieille auto et fit sortir les hommes, qui le suivirent docilement. Les deux frères restaient en retrait et celui qui était estropié entourait son frère de son bras unique. Le troisième arabe semblait les surveiller du coin de l'œil, tandis que l'américain traînait. L'italien lui, marchait d'un pas fier, c'était celui qui se tenait le plus proche de Cesare. Celui le remarqua et eut un mauvais sourire. Il savait à qui s'attaquer en premier.. Ils prirent un cheminement de couloir indescriptibles, visiblement conçu pour que personne ne trouve sa sortie.
De longues minutes passèrent avant d'arriver dans une immense pièce tapissée par des couleurs chaudes mais sombres. Des lustres étaient présents mais n'éclairaient la salle que d'une lumière peu forte mais chaleureuse et les lampes murales faisaient le même effet. Cesare s'approcha du bar et appuya sur une sonnette comme s'il s'agissait d'un hôtel. Son cousin Juan arriva quelques secondes après avec un l'air jovial, comme à chaque fois que Cesare revenait avec de nouveaux "employés".
Cesare donna une liste avec des noms que Marco lui avait passé alors qu'il ne l'avait même pas lu. Heureusement, Juan avait pour habitude de faire l'appel pour avoir un nom à un visage. Donc l'américain s'appelait Desmond. L'arabe qui lui ressemblant s'appelait Altaïr. Le plus jeune des trois orientaux s'appelait Kadar, son frère au bras unique s'appelait Malik et l'italien s'appelait Ezio.
Ce dernier parlait doucement à Desmond, les grimaces qu'il faisait avait l'air de gêné l'américain qui essayait de le calmer. Cesare ne comprit pas pourquoi et s'approcha donc doucement d' Ezio pour se mettre dans son dos et entendre ses jérémiades. L'italien parlait donc du brun et se moquer de lui... Un idée pas très fine de sa part. L'espagnol toussa assez fort pour que le plus jeune sursaute et se retourne avec le sourire d'un enfant qui aurait été pris sur le fait.
Le dénommé Ezio semblait visiblement très satisfait d'être parvenu à attirer son attention. " Il est stupide ou ?.. " se demanda intérieurement Cesare alors qu'il fixait d'un air doucereux l'Italien, qui continuait de sourire de ce même air insolent. Desmond recula devant l'aura de malheur qui se dégageait du brun qui les avait acheté. Ezio devait être fou pour le défier ainsi. Sans lâcher l'italien du regard, Cesare déclara à l'adresse de son cousin : " Je me réserves celui-là pour ce soir ".
Juan n'avait pas remarqué la tension qui oppressait l'air. Il lâcha un " Okay " à l'adresse du brun, et emmena les " marchandises " restantes vers une autre porte. Lorsqu'il l'ouvrit pour laisser entrer les 4 jeunes hommes, des sons caractéristiques de ce genre de lieu propice à tous les délices emplirent la pièce. Kadar lâcha un glapissement en entrant, et Juan ferma la porte derrière eux.
Il retourna vers Cesare et observa rapidement celui qu'il avait décidé de tester en premier. Bien bâti, sans aucun doute Italien, et il gardait un rictus en coin. Juan haussa un sourcil face à tant de détachement : d'habitude les nouveaux arrivants, aussi bien que les anciens, étaient terrifiés. Il lâcha néanmoins : " Bonne soirée Cesare. Ne l'abîme pas trop, c'est un bon ".
Cesare regarda de haut en bas le corps du jeune garçon. Malgré ce corps bien bâti, l'italien avait l'air quand même assez jeune.
– Tu as quel âge ? demanda-t-il au tac-o-tac.
– 17 ans, répondit l'autre aussi brièvement que son opposant.
– Tu n'as pas peur de moi?
– Non. Je devrais ?
– Oui, un minimum.
– On est payé pour ce qu'on nous fait? lança Ezio. Cesare ne parut pas surprit de la question.
– Oui, je suis plus généreux avec ceux qui me rapportent de l'argent qu'avec ceux qui me fournissent la marchandise. Le ton employé était cru mais laissait Ezio indifférent.
– On est bien payé donc, conclu l'italien avec un mince sourire que le brun remarqua. Ce dernier eu un sourire carnassier vis-à-vis de cette phrase. Pour un immigré, il était quand même vif d'esprit ce gosse, pensa-t-il.
Cesare s'approcha dangereusement du jeune homme mais ce dernier ne réagit pas. Il regard seulement son propriétaire dans les yeux, amusé et tentant d'égaler l'homme du regard.
Ezio devait lever un peu les yeux pour voir le visage impassible de son vis-à-vis. Il savait ce qui allait se passer. Il en était très nerveux, mais n'en laissait rien paraître. Lors de sa capture, il ne pensait pas qu'il serait revendu dans la prostitution. Le brun avançait vers lui, imperturbable. Ils se retrouvèrent face à face, séparés par quelques centimètres seulement.
L'italien baissa malgré lui la tête. L'appréhension continuait de le gagner et ses mains commençaient à trembler. Il ferma les poings pour tenter de maîtriser le tremblement, et les serra encore plus fort lorsqu'il sentit son acheteur attraper son menton et le relever vers lui.
Il continuait de le défier du regard, Cesare ne voyait rien de la peur du jeune homme. L'italien secoua la tête pour tenter d'échapper au pouce et à l'index du brun qui le maintenait face à lui. Le Borgia appréciait la résistance de l'Italien, c'est pourquoi il le reprit immédiatement en main et l'embrassa, sans plus s'embarrasser.
Ezio lâcha un début de cri qui fut étouffé par les lèvres de Cesare. Profitant de la surprise de son captif, il put approfondir son baiser à tout aise. Le plus jeune se rappela soudain qu'il avait des mains et tenta de s'en servir pour repousser l'homme. Mais c'était peine perdue, Cesare avait anticipé et tenait ses deux poignet dans une seule de ses mains tandis qu'une autre maintenait sa nuque contre ses lèvres.
Ezio tenta de reculer mais le corps de son acheteur suivit le geste et en profita même pour faire reculer le plus jeune et le faire aller contre un mur. Un autre cri étouffé sortit quand il percuta la surface feutrée. Cesare avait coupé court au baiser pour placer les mains du jeune homme au dessus de sa tête et l'embrassa de nouveau mais de façon entre plus sauvage. Les cri qu' Ezio poussait par ses surprises excitaient de plus en plus l'espagnol. Son bassin était déjà collé à celui de l'autre. Malgré lui, Ezio commençait aussi à être excité.Cesare lui forçait presque le passage pour atteindre sa langue mais le contact non-voulu lui chauffé quand même l'entrejambe et sa respiration devenait de plus en plus saccadée. Il n'y avait pas à dire, même si on ne le voulait pas son propriétaire savait si prendre!
La main de Cesare qui tenait sa nuque descendit doucement sur le torse du jeune homme, profitant du touché, et descendit vers l'entrejambe. Au contact de la main du brun contre son sexe, Ezio ne put s'empêcher de gémir pendant le baiser langoureux. Son érection devenait de plus en plus importante, cet homme l'excitait comme pas possible. Sa tête tournait, ses mains tremblaient et son corps était tellement chaud...
Ce travail ne serait pas si pénible en fin de compte.. la chaleur commençait à enflammer son bas-ventre, et Cesare sut qu'il avait gagné lorsqu'il surprit son captif à durcir sous ses faveurs. Des images envahirent son esprit chauffé à blanc et il se sentit partir. Il lâcha les poignet de l'Italien, qui au lieu de prendre la fuite comme il le souhaitait au début, tira sur la cravate du Borgia pour l'attirer plus près encore, et par la même occasion, commencer à défaire la chemise aussi noire que ces yeux qui le fixait. Cesare poussa le vice jusqu'à caresser la virilité naissante de l'Italien à travers le pantalon de mauvaise facture.
Cesare quand à lui délaissa la bouche pourtant si tentatrice qui le réclamait pour s'attaquer au cou et au torse nus. Il se baissait de plus en plus, et sentait sa chemise s'en aller sous la main maladroite de son captif, qui, grisé par le feu de ses entrailles, gémissait de plus en plus fort.
Cesare avait commencé à lécher et à mordiller doucement les tétons eux aussi durcis du captif. Sa délectation devenait de plus en plus intense et il sentait bien l'érection d' Ezio, tout comme la sienne, se dresser de plus en plus. Les deux hommes étaient torse nu et commençaient vraiment à se sentir serrés. Cesare fit tomber Ezio sur la moquette noir et se mit à califourchon sur lui. Le désir se lisaient dans les yeux des deux mâles et Cesare enleva enfin sa ceinture et ouvrit son pantalon dans un râle de satisfaction tandis que le plus jeune essayait de faire passer le message qu'il avait lui aussi besoin d'être libéré.
- Supplie-moi ma salope, lui murmura-t-il tout en glissant sa main sous le pantalon. Ezio n'avait même pas de sous-vêtement, c'était encore mieux!
- je ... je t'en supplie... libère-moi, j'en peux plus, j'suis à bout ! avait-il dit avec les larmes aux yeux tellement il ne pouvait plus tenir.
Cesare entendit tout le désir qui était ressortit en même temps que la voix du plus jeune et ne pu s'empêcher de s'arrêter deux secondes pour pouvoir se concentrer sans venir à cause de quelques paroles. Il finit par enlever le pantalon miteux du plus jeune qui se mit à gémir de satisfaction. Il en profita aussi pour baisser son pantalon et son boxer et la coller à celle d' Ezio. Les deux hommes ne pouvait plus supporter autant de désir à cause des deux membres irrigués qui se frottaient.
Toute appréhension avait désormais quitté l'Italien, même si au milieu de cette tempête de désir il subsistait la crainte de ce qui allait forcément suivre. La moquette commençait à frotter contre son dos, mais une autre sorte de frottement le préoccupait. La main droite de son acheteur avait entamé ce mouvement si reconnaissable et universel de va et vient sur son membre. Ezio soupira d'aise en sentant le plaisir remplacer cette frustration précédente. Cesare de son côté implosait littéralement en voyant l'expression sur le visage du jeune homme. Il n'y tenait plus. De sa main valide, il caressa les cuisses de l'Italien, l'air de rien, afin de lui faire comprendre que l'échéance approchait.
Cette éventualité l'inquiétait un peu, mais Ezio faisait confiance à son "propriétaire" pour être doux avec lui. Du moins il l'espérait. Ses espoirs furent vite déçus lorsqu'il surprit le regard brûlant du Borgia sur lui et ce sourire perturbant. Mais il n'eut pas le temps de s'y attarder plus, les vagues de plaisir troublaient ses pensées, et bientôt il en eut envie. Presque comme un besoin.
Le brun se pencha sur Ezio pour l'embrasser et le retourna pour le mettre à quatre pattes. La main qui s'occupait du membre d' Ezio continuait activement sa tâche tandis que celle qui caressait ses cuisse remonta pour caressait l'intimité du plus jeune. Pendant qu'il massait l'anneau de chair de l'italien, il demanda :" Tu es encore vierge?". Ezio eu quelques difficultés pour répondre car les sensations était trop intenses mais réussit tout de même à dire: "O...Oui..Aaah, mon dieu. Je n'en peux plus".
Des pensées étranges venaient à l'italien à cet instant. Depuis le début il savait que ça finirait ainsi, et il s'y était préparé. Mais ces sensations étaient diablement agréables, surtout que le brun savait bien s'y prendre. Les va et vient de sa main changeaient régulièrement de rythme afin qu'il ne vienne pas trop rapidement au goût de son acheteur. La caresse lente mais précise que prodiguait Cesare en tentant de rester concentré lui faisait un bien fou. De drôles d'envies le prirent soudain, il avait envie que le brun se fasse plus insistant. Ce dernier sentit que Ezio appréciait la chose et se permit donc une première intrusion manuelle, accompagnée d'un long gémissement de plaisir. Sans cesser son investigation, le Borgia attira l'attention d' Ezio sur le rythme plus rapide du va et vient qui lui faisait perdre la tête. Déposant par moments des baisers sur le haut de son dos, il préparait son "achat" avec application, et commençait lui-même à se positionner bien à genoux, tandis qu'il finissait presque de le préparer.
L'italien était perdu dans ses fantasmes, il criait presque sous les faveurs des doigts qui massaient cet endroit si particulier et commençait à le réclamer. Il en mourrait d'envie, et la main avait cessé son mouvement pour attraper ses hanches, signalant qu'il allait bientôt le faire crier encore plus fort. Presque à bout, Cesare allait demander s'il pouvait y aller, mais il fut coupé par la voix méconnaissable d' Ezio : " Prends moi je n'en peux plus... s'il te plaît ".
Le Borgia ne se fit pas prier plus longtemps et s'exécuta, d'un geste brusque. Cette fois l'Italien eut vraiment mal, mais le brun se pencha sur lui, sans bouger et reprit un lent mouvement de va et vient de sa main, le temps qu'il s'habitue à sa présence. Contre toute attente, une vingtaine de secondes plus tard, ce fut Ezio lui-même qui s'empala sur lui. Le brun prit le relais, et ce fut par coups net, puissants et précis qu'il continua son œuvre. Les deux hommes gémirent ensembles de ces moment d'extase et ils finirent par éjaculer. Ils finirent par s'allonger l'un à côté de l'autre, essoufflés.
Aucun n'osait parler mais après plusieurs minutes Cesare finit par se lever à se rhabiller. Ezio le regarda faire, encore allongé sur le sol. Le brun lui tendit la main pour l'aider à se lever et le regarda s'habiller vu que lui était déjà près à partir. Un " je te ramène chez moi" cassa le silence que de courte durée et le plus jeune acquiesça de la tête. Avant de rentrer chez lui en compagnie de l'italien, Cesare laissa une note à l'intention de Juan pour Ezio et ... la moquette, avec un chèque.
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A suivre
