Donc voilà, une histoire de plus sur les maraudeurs ( la mienne ^^ ). Je tiens à préciser que je compte le moins possible modifier l'histoire de J. . Donc si vous voyez quoi que se soit qui ne colle pas avec le livre n'hésitez pas à me le faire remarquer !

Disclaimer : L'univers d'HP et une bonne partie des personnages ne m'appartiennent pas ( malheureusement je n'ai pas imaginé les maraudeurs avant J. ... )


La tringle qui maintenait le rideau lâcha lorsque Sirius Black claqua la porte de sa chambre. Et dans une rage folle, il fit voler et se fracasser tout ce qui lui tomba sur la main. Seule comptait sa rage, son besoin de se défouler, d'oublier. Oublier que les gens qui vivaient dans cette maison étaient de sa famille. Oublier qu'ici personne ne l'aimait et pire qu'il n'aimait personne. Malgré le fait qu'il était un Gryffondor, il était avant tout un Black par son sang. Et cette idée le répugnait au plus haut point.

Il se demandait encore comment ses parents avait pu ordonner un tel acte.

Lui annoncer sans plus de subtilité que sa cousine Bellatrix souhaitait lui présenter certaines personnes.

Sirius avait tout de suite compris que les personnes en question n'était qu'un groupe de mangemorts destinés à décider si, en tant que sang-pur étudiant à Gryffondor, il était apte ou non à entrer dans le cercle sélectif de ce nouveau mage noir qui se faisait appeler Voldemort..

Que ses parents puissent imaginer ainsi le livrer à un pareil psychopathe, l'avait empli d'une telle rage qu'il avait préféré fuir le salon afin de ne tuer personne. Mais sa tête continuait de tourner. Et tout à coup, il s'effondra sur son lit, incapable du moindre geste, épuisé, physiquement et psychologiquement.

Ecorché vif. Un sentiment qui dominait tous les autres.

Il ne voulait plus les voir. Son père, trop occupé pour faire attention à lui et qui, curieusement, s'était aperçut de l'existence de son fils ainé le jour où le Choixpeau l'avait envoyé a Gryffondor. Sa mère, superficielle, hypocrite, prétentieuse dont le seul soucis était de faire bonne impression auprès du beau monde. Pour elle, la noblesse est la plus belle chose qui soit. Quand à son frère, ils en avaient fait le petit sang-pur dont ils rêvaient : insensible comme son père, imbue de lui même comme sa mère. Où donc était passé le petit garçon qui cauchemardait la nuit et qui venait se réfugier dans le lit de son grand frère pour se sentir en sécurité.

Ils avaient eu Régulus mais ils ne l'auraient pas. Jamais.

Alors, puisant dans ses dernières ressources, il se releva et attrapa sa valise. Elle était encore à moitié pleine car il était en vacance depuis deux semaines et demi et il n'avait pas pris le temps de tout vidait. S'en suivit alors une demi-heure où il fit sa valise. Il tria d'abord les vêtements qu'il avait choisi lui-même et laissa ceux que sa mère avait introduit dans sa penderie. D'un autre côté qui donc avait besoin d'autant de vêtements ? Il décida donc de garder trois robe de sorcier, sa robe de soirée préférée et tous ses habits moldus. Il récupéra ensuite une partie de ses magazines. Mais, afin de ne pas s'encombrer, il ne prit que ceux qu'il n'avait pas encore lu et celui contenant la photo de la moto de ses rêves. Il tria ensuite toutes les photos de lui et ses amis et regretta à cet instant d'avoir jeté un sortilège de glu perpétuelle sur les murs de sa chambre. Enfin, il rajouta dans son sac tous les présents de ses amis ainsi que le cadeau de noël de Régulus lorsqu'ils avaient dix ans. Il mit ensuite sa cape et attrapa son balai.

Il sortit alors de sa chambre mais ne pu s'empêcher de se retourner. Cette pièce était à peu près le seul endroit où il se sentait chez lui. A partir de maintenant, il ne restait que Poudlard...

Il descendit rapidement les escaliers, pressé de quittait la demeure des Black. Mais une fois arrivée dans le hall, il aperçut son petit frère qui le fixait, impassible. Ou presque car sa voix trahit son émotion.

- Où vas-tu ?

- Loin. Dis aux parents que je ne rentrerais pas.

Sur ces paroles Sirius continua son chemin jusqu'à la porte d'entrée sans plus un regard pour celui qui avait été son frère. Malgré cela il ne pu qu'entendre celui-ci lui répondre :

- Tu fuis Sirius. Et la fuite n'est pas digne d'un Gryffondor.

Une fois passé le palier du 12 Square Grimmauld, l'ainé des Black se mit à courir sans se retourner vers le lieu où il avait passé toute son enfance.

Ce soir là il pleuvait, ce qui arrangea bien Sirius. Ainsi, personne ne pu voir sous cette pluie battante qu'un jeune homme pleurer...

Dans son esprit se répétaient en boucle les dernières paroles de son frère. « La fuite n'est pas digne d'un Gryffondor ».

Le magicobus déposa Sirius devant l'église. La petite ville de Godric's Hollow était très bien fleurie en été. Même de nuit, la ville était magnifique. Sirius s'engagea dans l'allée de gauche. Il se sentit tout de suite plus légé et se mit à courir. De plus en plus vite jusqu'à en attraper un point de côté. Enfin arrivé à destination il s'arrêta pour reprendre son souffle. La demeure de son ami était assez imposante tout en restant simple et rustique. Elle paressait très ancienne mais pourtant elle était en bon état.

La maison était composée de trois étages. La chambre de son meilleur ami était au premier. C'était déjà mieux que tout en haut. Après l'avoir contemplé. Sirius fit le tour de la demeure et chercha des yeux la fenêtre donnant accès à la chambre de James. Il laissa sa lourde valise en bas et se mit à grimper à l'arbre le plus proche, une fois arrivé en haut, il s'élança et se rattrapa de peu au rebord de la fenêtre qu'il ouvrit en silence. Une fois l'adrénaline emmagasinée relâchée, il se jeta sur le lit de son ami, endormit, qui sursauta.

- Ahrrgg !

- Excuse-moi de te déranger mon cher Cornedrue mais je dois t'annoncer que depuis ce soir je suis sans domicile fixe...

James ne sembla pas réaliser dans un premier temps. Mais voyant les yeux rougis de son ami qui contrastaient avec le ton enjoué qu'il avait employé, il lui répondit :

- Vu qu'il doit être entre deux et trois heures du matin, je te propose de t'allonger avec moi et de finir voir même de commencer ta nuit, et demain on reparle de tout cela. Ok ?

- Ok ...

Sirius apprécia que son meilleur ami ne lui demande pas de compte immédiatement il était bien trop fatigué pour se remémorer les évènements de la journée.

- Et James...

- Oui ?

- Merci

- De rien. Et dort maintenant.


Je prend tous les avis bons ou mauvais. Bisous à tous ! Et à dans une semaine.