Salut, bienvenu sur la fanfic Qui suis-je ?un OC dans les Avengers. Il y aura PEUT-ÊTRE du Stony OU Stucky (mais la deuxième option sera probablement choisie, vous comprendrez plus tard.)
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Un
La lumière de cette grande bâtisse, sûrement un restaurant, m'éclaire à moitié depuis une vingtaine de minutes. Où est-ce que je suis ? Je l'ignore. Qui suis-je ? Pas de réponse non plus. Juste cet immense sentiment de m'être perdue, sans pour autant m'être déjà trouvée.
Je rabats mon capuchon noir sur ma tête, camouflant mes oreilles pointues qui bougent selon mon humeur. Je me suis réveillée dans ces vêtements: un pantalon en soie noire moulante accompagné de bottes à lacets aussi foncées, une cape noire avec un capuchon qui m'arrivait aux mollets recouvrait mes épaules, un corset noir et argenté surmontait un chandail moulant à manches longues du même tissu que les pantalons, des gants de cuir noirs qui remontent jusqu'à mes coudes, protégeant mes avant-bras, un foulard de la même couleur couvrait mon visage, ne dégageant que mes yeux bicolores. Le droit était bleu comme ciel d'été à la pupille verticale et l'autre vert fluo à la pupille rouge ronde. Bien évidemment, comme si les oreilles et les yeux ne suffisaient pas, j'ai un odorat et une ouïe très sensible. Mes cheveux noirs comme la suie aux pointe argentées étaient coiffés dans une longue tresse serrée m'arrivant à la taille qui me retombait sur l'épaule droite, cachée dans ma cape.
Ça faisait des heures je marchais et je ne ressentait pourtant aucune fatigue, seul un grand vide m'habitait depuis que je m'était réveillé dans cet entrepôt crasseux. Je ne connais personne, j'ignore totalement qui je suis, mais je ressens cet envie, tel un besoins primitif comme la soif ou la faim, de protéger les gens.
Un cri retentit. Un cri aigu, un cri de détresse, un cri de peur. Un cri qui écorche mes oreilles trop sensibles. Je ne réfléchis pas plus longtemps et m'élance dans la direction du son assourdissant pour moi. Un homme qui empeste l'alcool, du moins selon mon nez sensible, avait plaqué une adolescente sur un mur de briques et couvrait sa bouche de sa main sale. L'instinct de protection en moi prit le dessus et je frappe l'homme d'une bonne droite. Il m'attaque à son tour et je lui donne un grand coup de pied, l'envoyant valser dans la rue principale. L'homme n'est qu'un civil, mais je m'en moque. Ce besoins de protéger était plus fort que tout et cet idiot avait attaqué une adolescente innocente. Je voulais le tuer, finir ma mission. Je le frappe encore et encore, le plaquant contre les murs des bâtiments de la rue, le blessant sévèrement.
Un inconnu habillé de noir saute soudainement du toit et se met face à moi, semblant protéger le criminel. Il avait les cheveux bruns coupés aux épaules et un regard de glace. Rien ne me séparera de mon but, de ma mission, alors j'attaque le nouveau venu. Je ne lui veux rien, il s'est juste interposé entre moi et ma cible, alors il allait payer. Étonnamment, il bloque tout mes coups, comme s'il les devinait avant même que je ne les commette. Je réussis finalement à le faire tomber et disparais dans la noirceur de la nuit grâce à mes vêtement et ma discrétion naturelle. De toute façon, l'agresseur avait disparu et ce brun était trop fort dans le domaine du combat rapproché. Heureusement pour moi, mon foulard était resté en place mais cet homme avait vu mes yeux bicolores.
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Je soupire. Ça fais une journée que je suis dans cette forêt. Je mît suis engouffrée lorsque le soleil s'était levé, échappant ainsi aux regards curieux et indésirables. J'attends que la nuit retombe et me faufile à nouveau sur la route de terre. J'entends soudainement des cris et des pleurs venant de la ferme au bout du chemin. Je pars à la course, ma démarche féline toujours aussi silencieuse, vers la petite maison et y découvre des hommes en habits noirs attaquant un homme, une femme et trois enfants. Celui qui semblait être le père se battait au corps à corps avec l'un d'entre eux tandis que la mère tentait de les empêcher de s'approcher des trois gamins. L'un des hommes attrapa le garçon qui semblait le plus âgé des enfants et pointa son arme contre sa tempe. Le père fut poussé violemment contre le mur de la maison, aux côtés de la femme.
-Rendez-vous, ou je tire. Ordonne l'homme qui tenait le jeune.
-Cooper !! Clint, fait quelque chose, s'il te plaît !! Supplie la mère, le père levant les bras pour montrer sa soumission.
Je n'attends pas plus longtemps dans l'ombre et m'élance vers l'agresseur, mon instinct de protection élevé au maximum. Je lève le pistolet et tire l'homme vers l'arrière, le détachant ainsi du jeune garçon. Un combat au corps à corps débute, mon visage toujours caché derrière le foulard. Le père reprend le combat à son tour et la mère protège les enfants en les mettant derrière son dos, la petite fille ayant le bébé dans ses bras, elle-même cachée derrière le jeune nommé Cooper. L'homme que j'affrontais se retrouve rapidement avec le poignet brisé, de nombreuses contusions parcourant son corps, courant pour s'enfuir. Un autre me saute dessus et subit le même sort. Alors que je croyais que moi et le père de famille, qui s'appelle Clint si j'ai bien compris, avions mit les quatre agresseurs hors d'état de nuire, l'un d'entre eux qui n'avait que des égratignures sur les bras et les jambes se retourna et attrapa un morceau de métal rouillé au sol. Il s'élance en courant vers le père et allait le lui planter dans une jambe, profitant du fait que Clint était de dos à lui entrain de s'assurer qu'aucun des membres de sa famille n'ait été blessé, quand je me mets entre les deux hommes. Le métal me tranche profondément la peau de ma cuisse gauche, déployant une grande douleur dans tout mon corps, me faisant perdre l'équilibre. Je tombe au sol sans un bruit, le sang coulant à flot. Clint se retourne sous un cri de sa femme et attaque l'agresseur, qui s'enfuit à son tour. Il se penche rapidement à mes côtés pour évaluer les dégâts.
-On doit soigner ça au plus vite, sinon ça risque de s'infecter. Laura, va faire tes bagages avec les enfants, je vous emmène au QG. Vous serez en sécurité là bas. Déclare-t-il en retirant sa chemise déchirée pour m'en faire un garrot. Comment tu t'appelles ?
Je ne lui réponds pas, baissant les yeux. Il semble comprendre et n'insiste pas plus. Il attache solidement le tissu qui commençait à s'imprégner de mon sang et me prend dans ses bras.
-Tu permets que je retire ton foulard ? J'aimerais bien connaître au moins le visage du sauveur de mon fils.
Je retire moi-même le tissu qui dissimulait mon visage. Il hausse un sourcil face à mes yeux peu communs, mais ne fait aucun commentaire. Il me dépose rapidement dans une camionnette.
-Je reviens.
J'hoche la tête, serrant les dents face à la douleur de ma jambe. La petite famille revint rapidement, les deux adultes et le bébé sur la banquette avant et Cooper et sa sœur à l'arrière, à côté de moi. J'entends Clint mettre les valises dans la boîte du camion et il embarque, démarrant la voiture. Le début du voyage se fait dans le silence, je me tiens la jambe, ayant l'impression qu'on voulait me l'arracher. Cooper prit soudain la parole, comme s'il n'en pouvait plus d'attendre.
-Merci de m'avoir libéré de cet homme. Murmure-t-il en levant les yeux vers moi.
Je lui lance un petit sourire douloureux et gémit légèrement quand la fourgonnette eu un soubresaut, ma jambe frappant légèrement la banquette avant. Je sentis mes oreilles se collées contre mon crâne sous ma capuche, réaction dût à la douleur.
-Ça fait mal ? Demande sa petite sœur.
J'eu la brusque envie de rire jaune mais me retint. Cette gamine venait de risqué de se faire tuer par ces hommes, et puis les gosses sont si innocents à cet âge. J'hoche simplement la tête. Je n'aime pas parler, je ne veux pas m'attacher à ces enfants, à Clint ou à Laura. Dès que ma jambe sera guérite, je repartirai et chercherai des indices sur mon passé.
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Votre avis ? J'aime bien mon OC. Son nom ne sera révélé que plus tard, pour faire durer le suspense. Laisser une petite review en passant, ça fait pas mal et ça encourage les auteurs.
Valda1