Bonjour à tous ! Me voici avec une nouvelle traduction de spanglemaker9 cette fois. Si vous êtes intéressé par l'originale le lien est dans mon profile. A l'origine cette histoire est un One shot mais il est très long, j'ai donc préféré le publier en 2 parties. La 1ère aujourd'hui et la seconde bah un peu plus tard quoi !
Pour les lecteurs de Dark side of the moon, je ne laisse pas tomber la publication continue toujours 1 fois par semaine.
The All American High School Prom Night
Ne vaut pas la peine d'attendre
10 choses que je déteste chez toi.
Elle est tout ça.
Toute ma vie j'avais souhaité être une de ces adolescentes, comme dans les films. Deux parents, ayant un emploi normal, de la classe moyenne en gros, un lycée ordinaire, occupée par des obligations d'adolescente ordinaire : amies, shopping, devoirs, potins, rendez-vous. Je voulais juste ça. Une existence banale, le genre que des millions d'autres adolescents vivent et prennent pour acquis, ou pire, s'en plaignent. Je voulais juste vivre cette expérience normale. Parce que mine de rien dans la mienne rien n'avait été normal.
J'ai commençais l'histoire avec deux parents complètement incompatibles qui communiquaient à peine sauf pour se disputer. Curieusement, je fus presque soulagée quand Renée jeta finalement l'éponge, quand j'eu onze ans et est finalement partie, m'emmenant avec elle. J'étais triste de quitter mon père, mais pas si triste de partir de la petite et humide Forks. Je commençais juste à réaliser que le monde était plus grand que ma minuscule ville natale, et partir avec ma mère me semblait être une grande aventure. Cette nouveauté se dissipa rapidement quand ma mère plongea dans sa vie toute neuve avec enthousiasme, avide de découverte, juste assez longtemps pour que ça devienne une folie, peu orthodoxe et inattendue. Elle me déscolarisa pour une année, voyageant sac au dos à travers le pays, disant qu'elle était « l'école à domicile ». Ouais, ce qui signifie que j'ai à peu près appris juste assez pour passer les examens d'état obligatoires. Après ça, j'ai fait avec les plans et les schémas fous de ma mère, bien qu'il fallut encore quelques années avant qu'ils m'incluent vraiment. Nous bougions constamment, toujours à la poursuite d'une grande idée, d'un projet qu'elle avait. Pour moi, tout ce que ça voulait dire c'est que je n'avais pas d'amis et la seule constante dans ma vie c'est que rien n'était constant.
Au moment où elle a rencontré et épousée Phil, je désespérais de pouvoir m'installer quelque part de façon permanente. Je voulais aller en classe et me lier avec des amies, je souhaitais juste être une adolescente normale, comme dans les films. C'est alors qu'ils ont commencé à parler de « prendre la route » à nouveau, et j'ai paniqué, m'imaginant passer mon année de terminale à l'arrière d'un fourgon ou quelque chose comme ça. Dans un excès de désespoir, j'appelais mon père et lui demandais de revenir chez lui. Il fut surpris mais heureux, et avant que ne je le réalise, j'étais de retour à Forks pour ma dernière année.
D'accord, alors Forks n'est pas la banlieue de Chicago que John Hughes a rendu célèbre. Ce n'est pas un endroit propre et ordonné avec goût, des quartiers de la classe supérieure, comme dans tous les films d'adolescents. Il y fait froid, humide et tout le monde porte des chemises à carreaux. Et mon statut de fille du chef de police n'était pas tout à fait propice à mon intégration dans le tissu social de l'école secondaire. Mais j'étais déterminé à faire de mon mieux. Je ne voulais pas nécessairement être populaire. J'étais beaucoup trop timide et studieuse pour que cela arrive réellement. Je voulais juste être normale et m'adapter. Et jusqu'ici tout allait bien. Je vivais dans une vrai maison, j'avais ma propre voiture (certes, une très vielle camionnette, rongée par la rouille, mais ici ça n'avait pas vraiment d'importance), et j'allais aux événements ordinaires de l'école. Habillée aux couleurs de l'école et avec une mascotte ! J'allais être une adolescente normale et avoir des expériences normales d'élèves de terminales et je ne me souciais pas de ce que je devais faire pour que cela arrive.
Je pris un bon départ. Alice Brandon avait été ma meilleure amie quand j'étais en primaire et elle vivait toujours à Forks. Encore mieux, elle était devenue cool et gentille. Elle se rappelait de moi et était très excitée de mon retour. Immédiatement meilleures amies. Une meilleure amie qui connaissait tout le monde – encore mieux. C'était un peu une impitoyable chipie, mais elle était sincère et amusante et après mes années d'errance, elle était exactement ce dont j'avais besoin.
La première partie de l'année se passa remarquablement bien. Le lycée de Forks était réellement petit, et tous étaient dans la même école depuis le départ, je fus donc un peu populaire à mon arrivée, simplement du au facteur « nouveauté ». J'étais avec Alice et je fus rapidement intégré à son petit cercle d'amis. Mes week-end étaient généralement occupés, je participais aux activités extrascolaires, et je dormais parfois chez d'autres filles. Mon expérience normale d'élève de terminale se passait sans anicroche.
La seule chose qui manquait vraiment était un petit-ami. Ce qu'il faut savoir c'est que dans une année de terminale tout le monde était déjà passé par la phase d'étourdissement hormonale, voir-l'autre-avec-des-yeux-nouveaux et était appareillé. Alice avait Jasper, Angela avait Ben, Jessica, Mike, Lauren, Tyler. Et le problème que je découvris au sujet des petites écoles c'est que les possibilités sont limitées. Sortit de mon petit groupe d'amis, il n'y avait pas d'autre garçons dans notre école qui vaillent la peine d'être regardé. Bon en fait, ce n'était pas entièrement vrai.
Il y avait Edward Cullen.
Il valait vraiment la peine d'être regardé. Et j'aurais pu beaucoup le regarder.
Il était mon partenaire de biologie, et le premier jour en m'asseyant à coté de lui, je me dis que je pourrais très bien tomber de mon tabouer à trop le regarder. Il était grand, je pouvais le dire rien qu'à sa façon de se pencher au dessus de la table. Il était beau, son visage ressemblait à une photo de magasine et ses cheveux était coiffé dans un désordre naturel, ébouriffé, brun-roux, une sorte de James Dean moderne. Il était froid, il portait une veste de cuire élimée qui suinté l'authenticité. Il était cultivé, il avait le nez plongé dans Finnegan's wake ce jour là, et je finirais par découvrir qu'il lisait toujours des livres intellectuels qui n'était pas sur la liste des lectures obligatoires.
Dès que je vis Alice au déjeuné ce jour là, j'insistais pour avoir des détails. Oui, il était aussi séduisant que je me l'étais imaginé, mais elle m'assura qu'il était inutile de penser à lui. Il avait une petite amie, et elle était actuellement à l'université ! Ok, à l'Institut de formation de Port Angeles pour être précise, mais elle était apparemment belle, sympa et plus âgée, ce qui ajouté au mythe Edward Cullen. Et il était définitivement mythique. Il vivait à Forks depuis environ un an et demi et il n'avait pas vraiment sympathisé avec quelqu'un dans notre école. Il trainait plutôt avec sa petite amie et ses amies de l'université de Port Angeles. Il était insondable pour tout le monde, alors les gens avaient tendance à le considérer comme intimidant. Et j'étais intimidé, aussi, au début. J'étais trop nerveuse pour juste lui parler, pendant des semaines. Et il ne fit rien pour casser ce silence, c'était comme si les deux mètres qui nous séparaient ressemblaient à deux kilomètres.
Finalement, les travaux pratiques ont commencé en classe et nous avons du parler, au moins suffisamment pour mener à bien les expériences. Il s'est avéré être gentil. Discret et pas vraiment bavard, assez serviable et pas du tout effrayant. Nous ne discutions de rien de personnel, bien sûr, ainsi je ne savais toujours rien de lui mais je pouvais lui demander de me passer une lamelle de microscope sans rougir, il y avait donc un certain progrès. J'entretenais un ridicule petit béguin pour lui, parce que, vraiment… Comment faire autrement ? Mais je ne le laissais pas devenir sérieux ou hors de control. Il avait une petite amie et même si il n'en avait pas eu, il était si… juste… il était d'une autre espèce. Pas pour les filles ordinaires de terminale. Cela semblait parfois ridicule de le voir s'assoir dans les mêmes classes que nous autres.
Tandis que l'année de terminale avancée, les candidatures pour l'université arrivèrent, et les lettres d'acceptation revinrent, et les projets pour l'année suivantes étaient fait. Edward et moi avons découvert que nous serions tout les deux à Boston à l'automne suivant. Alice m'avait accompagné à mon cours de biologie avant que la cloche ne sonne, nous bavardions sur le fait que Boston n'était pas très loin de New-York en train, où elle serait à l'université, n'était-il pas génial que nous puissions encore passer des week-ends ensemble ? J'avais commencé à en convenir, mais la sonnerie retentit et elle partit en courant vers son cours d'anglais. Je me souris à moi-même en rangeant ma lettre d'acceptation dans mon carnet.
« Tu vas à Boston ? »
La voix d'Edward me surprit, car il engageait rarement la conversation. J'ai regardé son visage ouvert, intéressé et ai tenté de rejeter les papillons qui se levèrent dans mon estomac comme toutes les fois où nous parlions. Honnêtement, j'étais vraiment une fille parfois.
«Euh, ouais, Je vais à Emerson. C'était mon premier choix. »
« Félicitations. C'est une bonne école. »
Je me sentais audacieuse, après m'être mordillé les lèvres une seconde, j'osais poser ma question. « Et toi ? Où vas-tu l'année prochaine ? » Nous avions été partenaires de laboratoire pendant quatre mois. Je pouvais demander ça ?
Il sourit, d'un sourire courbé et éclatant. « Conservatoire de musique de Boston. Nous allons être voisins. »
J'eu le souffle coupé. Edward Cullen dans la même ville que moi l'année prochaine. Ouais, Edward Cullen, moi et 600.000 autres personnes. Je secouais la tête pour redescendre sur terre et me focaliser sur le reste de sa réponse.
« Tu es musicien ? Je ne savais pas. »
Il hocha la tête, « Je suis spécialisé dans le piano et les compositions. »
« Waouh. Tu dois être réellement bon. »
Il haussa les épaules et se retourna vers ses livres. Je sentais que je ne devais pas pousser la conversation plus loin, puisque c'était déjà l'information la plus personnelle que nous avions jamais échangée et je ne voulais pas tenter ma chance.
Mais ce minuscule échange avait un peu ouvert une porte. Nous avons commencé à parler de choses en dehors des mutations cellulaires. Ce fut d'abord de petites choses que nous avions entendu à propos de Boston. Nous avons comparé des notes sur les domaines où nos écoles respectives étaient situées, sur le système de transport en commun, comment nous étions à la fois excité et un peu nerveux à l'idée de passer à une si grande ville. Un jour, il a glissé négligemment un guide de Boston sur notre table pour moi. Il dit qu'il l'avait trouvé utile et me demanda si je voulais l'emprunter. Je rougis de plaisir et je l'ai tenu contre ma poitrine toute la journée.
Et puis nous sommes passés aux livres. Il était toujours en train de lire et j'allais étudier la littérature, alors nous avions beaucoup en commun sur le sujet. Nous avions lu beaucoup de livres similaires, évidement comme tous les gars, il était un peu dédaigneux de mon amour pour Jane Austen et des sœur Brontë, et je pensais que les écrivains russes qu'il appréciait tant étaient déprimants. Cependant c'était agréable d'en parler avec lui. C'était agréable de discuter de tout avec lui, même si la moitié du temps j'étais agitée, nerveusement. Il ne sembla jamais le remarquer, où s'il le fit, il ne s'en préoccupa pas.
Cela rendait mon béguin un peu plus étincelant, mais une ou deux fois il mentionna le prénom de son universitaire de petite amie et ce qui me faisait toujours redescendre sur terre rapidement. Pas pour toi, me rappelais-je. Je me disais juste qu'il était un morceau de plus à mon expérience normale de lycée. Les béguins désespérés faisaient partie du rêve scolaire. Je doutais sérieusement d'être la seule à ressentir quelque chose pour lui. Je me disais qu'à ma réunion des 10 ans plus tard, toutes les filles riraient à propos du penchant de chacune pour le romantique Edward Cullen.
La dernière pièce majeure de mon plan de vie normale au lycée apparaissait indistinctement à l'horizon : le bal de promotion. Cela devait simplement se produire. Je voulais avoir la robe, le rendez-vous et le bouquet de fleur. Je ne me souciais pas de savoir si l'événement pouvait être ennuyeux et qu'il se tiendrait dans la salle des fêtes locale. On m'avait trop longtemps refusé les activités d'une adolescente normale et le bal de promo symbolisait tout ce qui était juste et classique d'avoir et je le voulais. Soit.
Alice était plus qu'heureuse de m'aider pour la partie de la robe et ensuite le destin c'est occupé du reste. Mike avait surpris Jessika en train d'embrasser Eric Yorkie dans le vestiaire des filles à la soirée de la Saint Valentin et depuis ils étaient en froid. Jessica passa une semaine à se lamenter, essayant de le faire revenir mais Mike resta ferme et ne pardonna pas. A ce moment là Alice lui indiqua négligemment que je n'avais toujours pas de cavalier pour le bal de promotion. Peut-être qu'il était réellement intéressé par moi. Après tout, il était uniquement sortit avec Jessica, alors il était certainement curieux de connaitre autre chose. Ou peut-être que me demander pour le bal était juste un moyen la rendre jalouse. Quoi qu'il en soit, nous avons tout les deux obtenu ce que nous voulions, et je n'hésitais que quelques seconde avant de dire oui. Certes Mike n'était pas exactement ce que j'avais imaginé pour le bal de mes rêves. Mais le Dieu de Biologie était à un million d'année de m'inviter et complètement indisponible, alors il n'y avait aucune raison de passer à coté de l'opportunité que Mike me présentait. Jess fut furieuse pendant une journée, alors Eric l'invita et tout sembla rentrer dans l'ordre.
Bon, j'avais un rendez-vous pour le bal de promo. Tout se déroulait selon Le Plan. Ma vie d'adolescente américaine normale était presque parfaite.
C'est alors que le bruit à courut à travers l'école qu'Edward avait rompu avec sa petite-amie. Il n'était ami avec personne dans notre lycée, donc personne ne pouvait le confirmer, mais ce que je voyais m'amener à penser que c'était vrai. Il était toujours calme, mais maintenant il semblait franchement renfermé. Et il était en train de lire le plus déprimant des romans russes, ce qui me fit dire qu'il était malheureux.
Il ne leva même pas le nez de Crime et châtiment quand je m'assis à notre table, Alice discutant avec moi de nos projets de shopping pour le week-end.
« Alors, Bella, il y a cette super boutique à Olympia, je pense que nous devons y aller avant d'arrêter notre choix. Je sais Olympia est loin, mais c'est le bal de promo ! Nous ne pouvons pas nous contenter d'une vielle robe de Port Angeles, non ? »
J'arrachais mes yeux du magnifique profile d'Edward pour lui répondre. « Quoi ? »
Elle me lança un regard ahuri. « Tu ne m'as pas écouté ? Olympia ? Samedi ? Achat de robe? T'en dis quoi? »
« Oh… oui. Ouais, ça parait super. »
« Ouais ! » Elle sauta un peu sur elle-même. « Oh, Mike a parlé avec Jasper de louer un limousine pour nous emmener ! Ca sera amusant ! »
J'ai souri et essayée de me sentir excité comme elle l'était manifestement. Et j'étais très enthousiaste. Vraiment. Ce serait amusant. Acheter une robe de bal. Génial.
La sonnette retentit prenant Alice par surprise comme ça se passait toujours, et elle s'enfuit de la salle en panique.
« Alors tu vas vraiment aller au bal avec Newton ? »
Je jetais un coup d'œil à Edward, qui avait levé le nez de son livre. Je ne m'étais pas rendu compte qu'il avait écouté notre conversation.
« Euh, ouais. Il me l'a demandé il y a quelques semaines. »
« Ouais. J'ai cru entendre ça. C'est juste que… »
Comme il ne continua pas, je l'encourageais, « Juste quoi? »
Il haussa les épaules avec désinvolture, gardant les yeux sur son livre. « Je ne pensais pas que le bal de promo était ton truc. Ca ne ressemble pas à quelque chose qui pourrait t'intéresser. »
Je regardais mes mains une seconde pendant que je réfléchissais à comment répondre à ça. « C'est… Je suppose que ça ne l'est pas. C'est juste… Je n'ai pas eu beaucoup d'expériences normales d'ado en grandissant. Je suis juste fatiguée de passer à coté de ce genre de chose. Même celle qui sont un peu ennuyeuse. » Je tressaillis en fermant les yeux d'embarra. « Ca semble vraiment stupide quand je le dis à haute voix. »
Je lui jetais un regard en coin. Un coté de sa bouche remonta en un doux sourire. « Non, ce n'est pas stupide. Je comprends. J'espère que tu passeras un bon moment. »
« Merci, » murmurais-je. « Mike est un chouette type. »
Edward a juste acquiescé, sans plus d'expression, et il retourna à son livre. Mais c'était la première fois en plusieurs semaines qu'il me parlait volontairement, alors je me sentis le droit d'insister un peu.
« Tu vas bien ? C'est qu'en ce moment tu semble vraiment… »
Il leva la tête pour me regarder et sa sombre expression m'incita à m'arrêter à la moitié de ma phrase. Sa bonne humeur de tout à l'heure avait brusquement disparu.
« Je vais bien, » dit-il, rapidement, ne semblant pas « aller bien du tout ». Je ne sais pas ce qui me prit de continuer, mais je le fis.
« Parce que j'ai entendu que toi et Heidi avaient des problèmes, et… »
Il eut un petit rire sans humour, en secouant la tête. « Tu as entendu ça, hein? Mais nous sommes loin de la phase « avoir des problèmes ». Nous avons rompu il y a un moment. »
Oh ! Il y a un moment. Cela semblait étrange que cela date et qu'il n'en parle que seulement maintenant. Bon, peut être qu'elle lui manquait.
« C'est juste que tu ne semble pas bien. Si… je ne sais pas… Je sais que nous ne sommes pas vraiment amis, mais si tu as besoin de quelque chose, juste… tu sais… » Je fis distraitement un geste de la main, désolée de ne pas savoir quoi dire. J'avais l'air d'une idiote.
La tête d'Edward se releva pour me regarder. « Je pense que nous sommes amis, » dit-il doucement.
Tout ce que je pu faire pendant une minute c'est le regarder, essayant de penser à des mots pouvant former une phrase cohérente. Comme je ne disais rien, il retourna à son livre et secoua la tête, murmurant presque pour lui-même, « Je pars à l'automne de toute façon. Ca se serait terminé comme ça de toute manière, je suppose. »
« Ce n'est pas toujours facile. » Voilà. Des mots… J'avais dit des mots. Et même qu'ils avaient un sens et qu'ils étaient appropriés. « Si tu veux parler ou autre chose, tu peux. »
Il me regarda encore un fois et finalement sourit, un peu tristement. « Merci. C'est vraiment gentil de ta part, Bella. »
Il avait dit mon nom. Edward Cullen avait dit mon nom. J'essayais d'ignorer le flash de chaleur dans ma poitrine quand il le fit. Stupide, idiote. Le fait qu'il soit séparé d'Heidi ne signifiait pas que j'avais une chance. C'était toujours Edward, et il était toujours hors de portée, plus qu'il ne l'avait jamais était, peu importait la façon dont il était gentil à moi.
Je me concentrais sur mon livre et tentais désespérément d'étouffer les papillons virevoltants dans mon estomac. Edward revint au sien et nous ne parlâmes plus ce jour-là.
Mais cet échange sembla débloquer un peu la situation et nos conversations habituelles reprirent après ça. Nous parlions plus de Boston et de nos projets pour l'automne. Nous ne laissions jamais entendre que nous nous verrions là-bas. L'idée semblait ridicule. Mais penser que je connaissais quelqu'un, même un tout petit peu, dans cette ville rendait cette perspective moins terrifiante.
Il s'ouvrit également un peu à propos d'Heidi. Je ne savais rien à son sujet, mais apparemment ils avaient commencés à sortir ensemble quand il avait emménagé à Forks et elle était en terminale à Port Angeles. Edward expliqua que les choses s'étaient compliquées quelques mois après qu'elle a commencée l'université. Il avait essayé d'être présent aussi souvent que possible, mais il était inévitable qu'elle commence à vivre une vie loin de lui et ils avaient évolué différemment. Il me dit qu'un jour il essayait d'arrangeait un de leur nombreux désaccord et que soudainement il s'était demandé pourquoi il s'en donnait la peine. Il constata qu'il ne se souciait plus de leur relation. Quelque part sur le chemin, il avait changé et ne l'avait pas réalisé. Il avait alors rompu et ils étaient partie chacun de leur coté.
Il semblait bien à son propos, réellement. Dans nos courtes conversations, il ne parût jamais amer ou blessé, donc je n'étais pas sûre d'où venait son humeur sombre. Parce qu'il n'y avait aucun doute là-dessus, il avait le cafard. Il semblait plus heureux lors de nos courts entretiens tandis que nous faisions nos travaux pratiques, mais quand je le voyais dans l'école, il était même plus renfermé que d'habitude. Je voulais lui en parler à l'extérieur de la classe de Biologie, mais d'une façon ou d'une autre, chaque fois que je le croisais j'étais entourée par d'autres personnes, ou pire encore, Mike me tournait autour. Je commençais d'ailleurs à m'inquiéter à propos de ce rendez-vous pour le bal de promo, parce qu'il semblait penser que cela signifiait plus que ce que je ne l'avais pensé.
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Le soir du bal de promo arriva enfin...
Désolée de vous laissez là mais il fallait bien s'arrêter quelque part non ?
Bon vous en pensez quoi ? Moi j'aime beaucoup cette Bella, pas vous? Et puis que va-t-il se passer à votre avis ? Enfin bref une petite review est la bienvenue pour avoir votre avis, histoire de savoir si vous avez aimé, si vous voulez la suite...
