Bonsoir tout le monde :)
Pour commencer et comme le mois n'est pas terminé, je vous souhaite à tous et toutes une très bonne année, qu'elle vous soit favorable et agréable et surtout pour rester dans le cliché (important selon moi) je vous souhaite une bonne santé.
Je suis sincèrement heureuse de vous retrouver et de vous faire profiter de ce texte qui traîne dans le disque dur de mon pc depuis pas mal de temps.
Donc je vous présente une toute nouvelle fiction qui comprendra quinze chapitres en plus d'un prologue et d'un épilogue.
C'est une petite histoire que j'ai écrite il y a un plus d'un an et que j'avais laissée de côté, mais ayant retrouvé ma correctrice, je me suis dit pourquoi ne pas vous la poster.
J'ai quelques chapitres de corrigés et elle est entièrement terminée. Je pense publier à hauteur d'un chapitre toutes les deux semaines environ, ne pouvant pas faire mieux. (Le temps ne me le permettant pas.)
Donc un grand merci à Perrine pour ses précieux conseils qui permettent à ce texte d'être de meilleure qualité.
Et je vous souhaite une bonne lecture.
Prologue.
Peter et Charlotte étaient tous deux sous la tonnelle de la maison abandonnée qu'ils avaient trouvée aux abords de Philadelphie. Le ciel venait de se couvrir, mais le soleil leur avait prodigué ses bienfaits durant quasiment toute l'après midi. Ils avaient bien profité de ce moment de sérénité pour leur couple que l'absence du Major leur octroyait. Cependant cela ne dura pas :
-Qu'est ce qu'il y a mon amour?
-Je sais pas un mauvais pressentiment, lui répondit Peter soudain très soucieux.
-Sur quoi?
-Le Major, répondit-il encore une fois.
-Il va bien? Le questionna-t-elle aussi anxieuse que lui à présent.
-Oui je crois. Je sens que les choses changent.
-Tu penses qu'il va lui arriver quelque chose de grave ?
-Non je ne pense pas. J'ai la sensation qu'il va nous quitter et que cela ne se passera pas très bien.
-Oh! S'exclama-t-elle. Sommes-nous en danger? Elle connaissait le Major, avec lui c'était soit noir, soit blanc. Et malheureusement si les choses ne se passaient pas bien ce serait noir.
-Je ne sais pas ma chérie. Je ne sais pas. Nous devrons l'attendre pour le savoir.
-Tu penses vraiment qu'il faille l'attendre?
-C'est le Major, c'est un ami. Même si apparemment nos chemins vont se séparer je ne pense pas que prendre la fuite soit la bonne solution. Et puis tu sais bien que cette chose que tu appelles un don, n'est pas très précise. Il se peut que la fuite que tu nous proposes soit justement l'acte qui nous pousserait au conflit. Essaya-t-il de se convaincre.
Mais il savait que son don, bien qu'imprécis comme il l'avait si justement signifié, s'était toujours avéré juste. ? Ses intuitions s'étaient toujours révélées exactes. C'est ce qui leur avait sauvé la vie durant l'époque de Maria.
-De toute façon, tu es le plus à même de savoir ce que nous devons faire. Je te fais confiance mon amour, même si je nourris quelques craintes.
-Oui je te comprends, rien n'est jamais simple avec le Major. Cela aussi était une certitude.
-Va-t-il bientôt rentrer?
-Dans une poignée d'heures. Répondit-il essayant de chercher ce qu'il pourrait bien leur arriver et qui concernait le Major.
Ils étaient en l'an de grâce 1948 et cela faisait quatre vingts ans environ qu'ils avaient fui Maria et son armée sous la protection du Major. Ce dernier les avait rejoints environ cinq ans plus tard. Lorsque Peter était retourné le chercher afin de lui témoigner que le monde n'était pas tel qu'il pensait le connaître. La vie n'était pas que destruction, désolation et tueries. Il leur était possible, en tant que vampire, de vivre une vie sereine. Une vie sans guerres, sans batailles et surtout sans haine, rage et autres émotions du genre qui rongeaient le Major de l'intérieur. Peter connaissait la souffrance de son ami, même sans que ce dernier lui avoue quoi que ce soit. Comment pourrait-il en être autrement pour un empathe ?
Cette espèce de frisson qui l'étreignait et lui remontait le long de l'échine lorsqu'un de ses pressentiments le prenait, se fit ressentir. Il se saisit d'appréhension et se raidit. Aucun doute possible, c'était le Major et il y aurait bel et bien un conflit. Il le savait car ce frisson précédait généralement la pensée qui venait juste après. C'était un ensemble. Il ressentait physiquement le pressentiment et la cause ou l'explication s'imposait à son esprit tout de suite après ou en même temps. Mais quoi qu'il arrive, ces manifestations allaient toujours de pair.
Sa compagne d'éternité le sentit et elle se raidit à son tour. Leurs prunelles rouges fixaient un point à l'orée de la foret qui séparait la route de leur havre de paix.
Quelques instants plus tard, deux silhouettes émergèrent du couvert de la foret de chênes, de peupliers et de Frênes si caractéristiques à cette région. La première leur était familière. Grande, athlétique, avec de longs cheveux blonds ondulés tombant sur les épaules. Une démarche assurée presque féline malgré l'affaissement, devenu habituel, de ses épaules. Bien que ce dernier constat ne se remarqua pas à cet instant et cela alerta aussi bien Charlotte que Peter. À ses côtés, une petite silhouette frêle et gracile, avec une démarche plus vive, plus guillerette. Cette femelle puisqu'il s'agissait bel et bien d'une femelle, avait les cheveux noirs et courts, ils n'avaient pas d'ordre ni de sens. Ce qui en cette époque était un signe d'excentricité extrême. Les femmes étaient soignées et avaient, pour la majeure partie d'entre elles au moins, de longs cheveux disciplinés et soignés.
Ils approchèrent tous deux à allure humaine et fait invraisemblable, le Major, tenait la main de la jeune vampire, arborant un sourire qu'aucun de ses deux amis n'avait encore jamais vu sur lui. À cette constatation, Charlotte se détendit. Elle en alla même de son petit commentaire, avec un sourire tendre:
-Nous nous sommes inquiétés pour rien il semblerait.
-Je n'en suis pas certain, ma chérie. Attendons encore avant de nous réjouir.
Ce qui eut pour effet d'effacer le sourire et le sentiment de joie qu'elle éprouvait pour celui qui leur avait permis de s'aimer et de s'enfuir.
Les deux arrivants se présentèrent devant Peter et Charlotte. Le sourire du Major comme celui de la compagne de Peter s'effaça. Jasper était contrarié car il ressentait les émotions de ses amis et il n'aimait pas ce qu'il interprétait.
-Peter, Charlotte, je vous présente Alice. S'exclama-t-il en s'écartant légèrement de la brunette qui l'accompagnait.
Celle-ci leur offrit un sourire contrit car elle aussi savait que cet échange n'allait pas très bien se dérouler. Et malgré l'affection qu'elle ressentait déjà pour Jasper, car pour elle il était Jasper et non le Major, elle ne voulait pas se forcer à faire bonne figure ou à se laisser aller à des complaisances qu'elle ne pensait pas ni même ne ressentait d'ailleurs. Ils avaient les yeux rouges et en plus ils allaient essayer de semer la confusion dans l'esprit de celui qu'elle considérait déjà comme son compagnon. Elle s'était préparée à cela et savait aussi comment allait se terminer ce moment désagréable. La seule ombre au tableau de cette magnifique journée, selon elle.
-Alice, ce sont mes amis, Peter et Charlotte. Malgré ses appréhensions et sa position déjà ferme quelle avait adopté les concernant, la jeune vampire déclara:
-Je suis heureuse de vous rencontrer. Je souhaite vous remercier, d'avoir pris soin de mon compagnon en attendant mon arrivée.
Elle savait que cette phrase allait mettre le feu aux poudres. Tout comme elle savait que pour l'avenir de leur couple, les amis de Jasper devaient prendre du recul, beaucoup de recul. Avec ces deux là dans l'équation, Jasper n'arriverait jamais à s'adapter à la vie qu'elle avait vue et commencéà organiser pour eux. Elle n'avait rien contre eux, hormis le fait que ce Peter, allait remettre en question le lien qui l'unissait à Jasper et que cela allait fortement perturber le bon déroulement de leur vie de couple. Elle avait un programme, tout était déjà orchestré dans sa tête pour que leur avenir s'annonce sous les meilleurs auspices. Elle ne laisserait pas un grain de sable venir troubler le rouage de cette belle machine qui prenait vie.
-Nous avons seulement fait ce qu'il fallait pour notre ami. Répondit-il avec plus d'animosité qu'il ne le souhaitait.
Mais l'entendre affirmer qu'elle était la compagne du Major était pour lui un affreux mensonge. Il ne savait pas comment l'expliquer, mais il savait, non il avait la certitude que ce n'était pas le cas.
-Peter, c'est quoi ces émotions ? S'interposa Jasper, sentant la colère et l'animosité de son ami envers la jeune fille qu'il venait de rencontrer et qui lui promettait un avenir lumineux auquel il voulait croire.
-Major, tu me connais depuis assez longtemps pour savoir que je ne suis pas homme à tout prendre à la légère. Je ne me mêle jamais de ce qui ne me regarde pas, sauf si l'on me demande mon avis. Mais si j'ai une certitude, là, aujourd'hui : c'est qu'elle n'est en aucun cas ta compagne. En tout cas pas ta compagne d'éternité. C'est une certitude pour moi.
-Je te l'avais dit Jasper qu'il ne comprendrait pas. Se lamenta Alice.
-Effectivement tu m'avais averti et j'avais espéré que tu te trompais, car il est mon ami. Peter, je suis désolé que tu le prennes ainsi mais j'éprouve des sentiments pour Alice, sans parler du fait qu'elle me promet un avenir plus serein. Un avenir où je ne souffrirais plus autant de mon empathie.
-Comment peut-elle te promettre ce miracle? Peut-elle annihiler ton empathie? Peut-elle te la retirer? Ou peut-être souhaite-t-elle t'isoler du reste du monde? Car je ne vois pas d'autres solutions pour contrarier ton don.
-Je suis voyante! Répondit-elle sur le même ton que Peter. Et non je n'ai pas les pouvoirs que tu me prêtes. Cependant je connais la souffrance de Jasper et je sais qu'il souffre de son alimentation entre autre. J'ai une alternative à lui proposer, mais pour cela il nous faut de l'aide. Une aide que tu n'es pas en mesure de lui fournir puisque tu seras hostile à cette solution
-A quelle solution ?
-Le végétarisme. C'est la seule option acceptable pour Jasper.
-C'est une plaisanterie ?! Et comment devient-on végétarien en tant que vampire ? Lança-t-il mi incrédule et mi moqueur.
-En se nourrissant d'animaux. On peut éviter de tuer les humains pour se nourrir. Nous ne sommes pas forcément des monstres, on peut changer, on peut devenir meilleurs. Et il ne se sentira plus seul non plus.
-Il n'est pas seul, s'indigna Charlotte. Nous sommes ses amis.
-Moi je lui offre une famille, de l'amour, du soutien. Répliqua la voyante avec autosuffisance.
-Ça suffit! S'interposa Jasper alors que Peter commençait à céder à sa colère.
Il s'approcha d'elle menaçant et malgré la taille imposante de Peter, Alice ne cilla pas une seconde.
Charlotte s'était elle aussi rapprochée davantage mais plus pour tenter de s'interposer, connaissant le tempérament impulsif de son compagnon, que pour prendre partie dans la joute verbale qui s'était engagée entre eux. Elle ne comprenait pas pourquoi Peter se mettait dans cet état. Si le Major se pensait amoureux, pourquoi ne pas s'en réjouir ? Et si effectivement ils n'étaient pas des compagnons d'âmes, il reviendrait tout seul vers eux lorsque son aventure avec la voyante le lasserait.
Mais pour Peter c'était autre chose. Pour lui cette femelle, s'immisçait dans leur amitié afin de la briser. Il sentait qu'elle souhaitait les éloigner l'un de l' autre, il le savait, il le sentait mais il était incapable de réagir autrement face à ce bout de femme qui le prenait de haut et qu'il jugeait hautaine.
Pour qui se prenait-elle? Pensa-t-il. Qui était-elle pour penser qu'ils ne lui apportaient pas ce qu'il faudrait au Major. Bien évidemment, concernant l'aspect charnel il ne pouvait rien pour lui. Mais en venir à les séparer, c'était tout de même un monde.
-Peter, tu es mon ami et tu le sais, mais je souffre d'être ce que je suis. Si je peux essayer de changer, d'être quelqu'un d'autre, laisse moi tenter ma chance.
-Qu'est-ce que tu sous entends par là? Tu es le vampire le plus courageux que je connaisse, le plus fort et le plus déterminé. Ton don est effectivement un fardeau, mais tu le maîtrises maintenant et tu sais te contrôler également.
-Je suis un monstre Peter. Je perçois tout ce que mes victimes ressentent lorsque je dois me nourrir et je n'en peux plus de souffrir comme ça. Je veux essayer. L'idée que je puisse avoir une vie plus sereine me plait.
-Si tu veux partir, tu en as parfaitement le droit. Mais ne le fais pas en nous tournant le dos, pas après tout ce que nous avons traversé.
-C'est toi qui réagit mal, Peter.
-Je réagis mal parce que je sais que lorsque tu vas partir elle va te tourner la tête. Tout comme je sais qu'elle n'est pas ta compagne d'éternité. Tu me connais Major, tu sais que je ne suis pas du genre à parler pour ne rien dire et que si j'affirme quelque chose c'est parce que je le sais.
-Toi même tu doutes de tes aptitudes. Comment veux-tu que j'en sois totalement convaincu moi même?
-Parce que l'on se fait confiance. Parce qu'il t'a fait confiance par le passé alors que notre amitié n'était pas aussi forte que maintenant. Il t'a confié sa vie ainsi que la mienne, ce n'est pas rien. C'est son don qui lui a permis de te faire confiance, c'est aussi grâce à celui-ci qu'il a su quand venir te chercher. Plaida Charlotte en faveur de son compagnon.
-Je le sais Charlotte. Comme je sais que tu n'es pas convaincue non plus de l'attitude à tenir vis à vis de cette situation et du comportement de ton compagnon.
-Non je ne comprends pas tout effectivement, mais je sais que s'il avance quelque chose c'est forcément vrai. Sans vouloir t'offenser ni toi, ni ton amie, je me sens tout de même déçue que tu puisses remettre le jugement de Peter en doute pour une femelle que tu connais depuis à peine quelques heures. Aussi sincère puisse-t-elle être. Malheureusement je ne peux pas être certaine de sa sincérité.
-Moi je le peux. Répondit-il blessé également.
Pourquoi réagissaient-ils aussi mal ? Des amis ne devraient-ils pas se réjouir pour soi lorsque l'on a l'opportunité de goûter au bonheur. Elle lui avait certifié qu'il serait heureux avec elle et ce clan qu'elle avait vu en vision. Elle ne lui avait pas menti, il le savait. Il était bien placé pour le savoir, c'était lui l'empathe,
-Soit Major. Répondit Peter en baissant les armes. Fais ce que tu penses devoir faire. Ceci dit, le jour où tu te rendras compte que tu t'es trompé, nous serons là pour toi. Ajouta-t-il sentant que de toute façon cette confrontation ne mènerait nulle part.
Il sentait que cette femelle l'avait déjà emmailloté dans ses filets. Il espérait cependant que le Major, s'en rendrait compte un jour ou l'autre. Donc il lui laissait cette dernière échappatoire pour le jour où il en viendrait à cette conclusion, bien qu'il ne savait pas quand cela se produirait
.
-Il ne se trompe pas, parce que je ne me trompe jamais, déclara Alice sûre d'elle.
Jasper jeta un regard peiné à ses amis, avant de leur tourner le dos. Lui aussi sentait que c'était sans doute la dernière conversation qu'ils auraient avant un bon moment. Il leur laisserait le temps de se faire à l'idée qu'Alice, contrairement à ce qu'ils pouvaient penser, ne voulait que son bien. Il le savait, elle était honnête malgré son manque de discernement concernant ses amis. Cependant il se devait de faire un choix. Ce choix il l'avait fait lorsqu'elle lui avait expliqué ce que serait leur vie à tous les deux lorsqu'il rejoindrait ce clan Cullen, dont le régime bien que peu conventionnel lui offrirait la paix qu'il recherchait tant.
Ils partirent plus rapidement qu'ils n'étaient arrivés. Alice, elle, était pressée de rejoindre les Cullen. Quant à Jasper, il souhaitait mettre le plus de distance possible et surtout le plus vite possible entre ses amis et cette jeune femme qui avait réussi à le réanimer et à le sortir de sa torpeur. Elle avait réussi à lui remettre du baume au cœur à lui redonner un peu d'espoir. Et malgré ce que cela lui coutait, il ne voulait rien d'autre que se laisser bercer par ces sentiments nouveaux.
C'est tout de même le cœur serré qu'il s'en allait mais il n'avait pas le choix. Rester plus longtemps pour essayer de faire entendre raison à Peter, aurait exposé davantage Alice et il ne voulait pas recourir à la soumission contre son ami.
De son côté Charlotte, sentant la tension de son compagnon, alla se réfugier dans ses bras. Elle ne comprenait pas comment cette discussion avait pu prendre ce tournant là. Pourquoi Peter s'était montré aussi revêche devant cette femelle, qui dans d'autres circonstances aurait pu être plaisante?
-Qu'est ce qu'il s'est passé? Osa demander Charlotte à son compagnon.
-Il s'est passé qu'on a perdu notre seul et unique ami, lui répondit Peter, sa colère diminuant pour laisser place à une certaine nostalgie et à de la déception.
-Pourquoi?
-Nous ne le reverrons plus, déclara-t-il soudain plus attristé.
-Elle ne sera pas forcément une mauvaise chose pour lui. Elle va peut être le rendre heureux, nous n'en savons rien.
-Il ne le sera pas.
-Comment peux-tu affirmer cela?
-C'est comme pour tout, j'en ai aucune certitude mais je le sais. Vois comme elle est arrivée à le retourner après seulement quelques heures avec lui. À ton avis comment cela risque-t-il de se passer après plusieurs années?
-Sans doute, mais il est empathe. Il le saura lorsqu'elle lui mentira ou tentera quelque chose qui ne va pas dans son intérêt.
-Je ne pense pas. Elle a utilisé sa faiblesse contre nous et contre lui. Elle va lui offrir la sécurité qu'il recherche, l'épaule sur laquelle se reposer et je ne doute pas qu'elle saura le faire avec précaution.
-Que comptes-tu faire?
-Pour l'instant rien. Il n'y a rien que je puisse faire pour le moment. Mais le jour où il sera temps d'agir, je le saurais et je ferai ce qu'il faut.
-Tu n'as pas l'intention d'abandonner, n'est ce pas ? Questionna-t-elle soucieuse.
-Non, certainement pas. Je ne laisserai pas cette manipulatrice s'en sortir à si bon compte. Nous devons notre liberté et notre bonheur au Major. Il est le seul ami que j'ai et en qui j'ai entièrement confiance. Je ne peux pas le laisser être malheureux, parce qu'il le sera, c'est une certitude. Lui répondit-il avec toute la conviction et la sincérité qui l'animaient.
Il lui déposa un tendre baiser sur les lèvres de sa compagne pour clôturer cette conversation qui le rendait amer avant de retourner tous les deux dans leur maison, en attendant se savoir ce qu'ils devraient faire pour rétablir ce que Peter pensait être la vérité.
Voilà pour le prologue, j'espère qu'il vous mettra en appétit.
Je n'ai pas su résister à l'envie de tomber dans le cliché fanfictionnesque de donner à Peter le don d'intuition :/
Je ne suis généralement pas ce genre de mouvement, mais j'ai trouvé plutôt sympa cette idée pour cette histoire. Donc j'espère que ça vous plaira.
Je vous dis donc à bientôt et merci d'être passé par là :)
Betifi.
