Bonjour, ceci est ma première fanfiction (postée car j'en écris plein).
Comme vous l'avez deviné en cliquant dessus, c'est une histoire sur Peter Pan qui sort tout droit de ma tête.
Ce blabla avant de commencer est juste pour vous approter quelques petites infos:
- mon histoire est basée sur le film Disney mais j'ai pris quelques petits éléments du livre originale et du film de 2003 ;
- elle se passe entre les 2 films Disney avec un après le second film dans de prochains chapitres ;
- la fiction comportera environ 20 chapitres (je ne sais pas encore quelle sera le degré de publication
- je vous conseille en la lisant d'écouter en boucle la chanson "Vanilla Twilight" de Owl City, mon titre Rose Twilight en est un certain hommage car quand j'entends cette chanson, j'imagine tellement bien mon histoire ;
- j'espère réellement que mon histoire va vous plaire sans, je l'espère, vous choquer (ou alors dans le bon sens)
- n'hésitez pas à commenter pour que je puisse m'améliorer et vous donner du plaisir à lire mon histoire ;
- BONNE, JOYEUSE ET HEUREUSE LECTURE !
Chapitre 1 : Tous les changements
– Wendy Moira Angela Darling, dit-elle d'une voix faible.
– Non ! Non ! Et non ! Sois plus ferme dans tes paroles Wendy ! Tu es en train de te présenter ! Recommence !
– Wendy Moira Angela Darling, dit-elle toujours sans un très grand enthousiasme.
Vous ne rêvez pas. Cette jeune fille de seize ans qui peine à dire son nom est bel et bien la petite Wendy Darling qui a voyagé au pays imaginaire il y a cinq ans. Et en cinq ans, beaucoup de choses se sont produites.
En effet, depuis le retour de la jeune fille et de ses deux frères du pays où on ne grandit jamais, elle avait accepté de grandir, de devenir adulte… elle n'avait que douze ans et ne pensait pas regretter un jour ce choix.
Depuis le lendemain de l'escapade, George et Mary Darling avait fait appel à Gloria Jones, la sœur de Mary et donc la tante des enfants Darling. Les parents avaient demandé à Gloria de s'occuper de l'éducation de la jeune fille, afin qu'elle soit la plus parfaite possible.
Mais vous vous doutez que cette vie ne convenait en aucun cas à Wendy. Chaque jour depuis cinq ans, Gloria lui faisait prendre des cours en tout genre pour savoir s'exprimer, danser, chanter et jouer du piano. En tant que loisirs, elle adorait ça mais avec sa tante, c'était une toute autre affaire.
Wendy était devenue une belle jeune femme. Elle avait gardé l'habitude de coiffer ses cheveux châtains avec des anglaises, ses yeux étaient toujours du même bleu océan, et ses lèvres avaient la même couleur d'un bouton de rose. La seule chose qui indiquait qu'elle avait physiquement grandi, était les différentes formes apparues sur l'ensemble de son corps et le fait qu'elle soit légèrement plus grande que lorsqu'elle avait douze ans.
Dans quelques jours, Wendy allait avoir dix-sept ans, et elle quitterait définitivement « l'enfance » car sa famille pourra lui trouver un mari. Donc Gloria intensifie les cours extrêmes. Et Wendy les subit toujours. Elle n'a aucune envie d'être présentée à des dizaines de garçons et d'être obligée d'en choisir un sur un coup de tête… Parce qu'il y en a un qui hante ses pensées…
Peter Pan…
Oui. Depuis cinq ans, toutes les nuits, Wendy ne cesse de repenser à son aventure avec le garçon du Pays Imaginaire. Chaque nuit, elle ouvre la fenêtre espérant le voir rien qu'une fois. Chaque nuit, elle s'allonge sur son lit pleurant sans s'en rendre compte et elle rêve que Peter vient la chercher. Pourquoi ? Elle ne le sait même pas…car après tout…c'était son choix de vouloir grandir.
Elle aimerait tant en parler, mais qui l'écouterait ? Même si Jean et Michel se souviennent tout comme elle de leurs aventures, comprendraient-ils une « histoire de cœur d'une fille adolescente » ? Et ses parents ? Son père pragmatique : hors de question ! Sa mère ? Cette dame la plus parfaite qu'elle a toujours essayé d'imiter, elle n'a pas trouvé le moyen de se confier à elle.
Pourtant Mme Darling avait bien remarqué depuis toutes ces années le malaise de sa fille. Combien de fois avait-elle essayé de lui soutirer des réponses sans en obtenir ? Des milliers de fois…
– Voyons Wendy ! Souris ! lui cria Gloria. Comment veux-tu que ces messieurs tombent sous ton charme si tu ne souries pas ?!
Cela avait demandé un effort surhumain à la jeune fille, mais elle se força à sourire.
– Je m'appelle Wendy Moira Angela Darling.
Mais ce sourire n'avait pas convaincu Gloria.
– Franchement, je ne vois pas ce qui t'arrives. Petite tu étais si souriante ! Qu'est-ce qui s'est passé ?!
Ce jour-là, je l'ai rencontré, se dit-elle.
– Il va bientôt être l'heure du diner…Tu peux aller te reposer.
– Merci ma Tante.
Et elle partit sans aucun autre mot en haut des escaliers, dans sa chambre qui était en fait l'ancienne nurserie. C'était la seule chose qu'elle avait demandé à ses parents. Avoir sa chambre de « grande » dans l'ancienne nurserie. Ses parents avaient d'abord trouvé ça bizarre mais ils n'avaient demandé aucune explication. Il y avait une bonne raison pourtant : la fenêtre. Sa fenêtre…
Comme à son habitude, le visage de Wendy s'était de nouveau fermé et elle tomba sur son grand lit…beaucoup trop grand pour elle seule avec ses grands draps soyeux et tous ces coussins. Au bord de l'épuisement, elle finit par trouver le sommeil.
Quelques jours plus tard… Nous sommes en plein mois de décembre et la neige est bien tombée dans la nuit…
Dans deux jours, Wendy aura dix-sept ans. Le soleil était déjà haut dans le ciel mais Wendy venait à peine d'émerger de son sommeil. Elle se débarrassa de sa chemise de nuit blanche pour se revêtir d'une jolie et simple robe dans les tons verts qui couvrait ses bras. Elle descendit à la cuisine où elle trouva sa mère seulement.
– Bonjour chérie. Bien dormi ?
– Comme d'habitude…
Comme d'habitude, c'est-à-dire rêver de Peter Pan à en souffrir jusqu'au cœur. Tout, absolument tout, ce qu'elle faisait, disait ou pensait lui faisait penser sans arrêt au chef des Garçons Perdus…et elle ignore pourquoi.
Tout lui faisait penser à Peter. Le matin quand elle se préparait elle se demandait si Peter aimerait la voir habillée comme ci ou comme ça, coiffée de telle manière, …
Wendy s'assit à côté de sa mère et commença à manger une tranche de pain avec du beurre étalé dessus.
– Wendy ? Dit moi ce qu'il se passe.
– Mais rien du tout. Pourquoi se passerait-il quelque chose ?
– Je ne sais pas mais…tu es différente depuis quelques temps. Tu ne souries plus et parfois j'ai l'impression, en voyant tes yeux, de te perdre…
– Comment peux-tu penser une chose pareille ?
– Je ne fais que te dire ce que je vois. Tu ne vas pas bien.
– Je vais très bien !
Sitôt qu'elle avait élevé la voix, Wendy le regretta. Alors elle se renferma à nouveau sur elle-même, évitant de regarder sa mère dans les yeux.
– Mais enfin ! Pourquoi ne veux-tu rien me dire ?!
– C'est ma tête, mon cerveau, mon corps, mon cœur ! Personne à par moi ne peut savoir ce qui s'y passe !
Mais Wendy savait pertinemment qu'elle se mentait à elle-même. Elle ignorait totalement ce qui la rendait d'humeur exécrable depuis tout ce temps. Je vous rassure, elle est consciente que Peter est la source de ce mal-être…mais pourquoi lui ?
Et elle se rendit compte avec quelle froideur elle avait répondu à sa mère.
– Pardon maman. C'est juste que… je ne le sais pas moi-même. Alors comment est-ce que toi tu pourrais le savoir ? dit-elle, savant pertinemment qu'elle ne lui parlerait jamais du garçon.
– Essaye toujours, tenta Mary. Pose-toi deux minutes et dit moi ce que tu ressens.
Cela paraissait complètement bateau comme idée, mais en cinq ans, Wendy n'y avait jamais pensé. Elle ferma alors les yeux et se centra sur elle-même. Tous ses souvenirs du Pays imaginaire lui revinrent comme à leur habitude. Depuis le premier…
Sa première vue de Peter Pan :
– Surprise, répondit-elle en premier.
Quand il lui a pris la main pour l'emmener avec lui :
– Douceur, continua-t-elle.
Quand Clochette l'a empêché de l'embrasser alors qu'elle ne sait toujours pas pourquoi elle voulait le faire :
– Peur.
Quand il a appris à elle et ses frères à voler et qu'elle a survolé Londres en sa compagnie :
– Légèreté.
La première fois qu'elle a vu le Pays imaginaire :
– Agréable.
Quand Peter l'a sauvé de justesse de sa chute :
– Gêne.
Leur visite aux sirènes :
– Ridicule, dit-elle avec un léger rire en songeant aux sirènes la mouillant.
Lily la Tigresse embrassant Peter :
– Colère ! … Jalousie ?
Quand elle part avec les garçons perdus avant de se faire capturer par les pirates, sans même avoir revu Peter :
– Regret. Déception.
Si proche de la mort mais qu'encore une fois, il est venu à son secours :
– Joie. Réconfort.
Et quand il lui annonce qu'il les ramène à Londres en bateau volant :
– Soulagement, dit-elle en premier avant d'ajouter tout doucement : Tristesse ?
Les souvenirs s'arrêtant ici et plus rien ne venant à son esprit, Wendy rouvrit les yeux. D'ailleurs, Mary la regardait d'un drôle d'air avec un sourire en coin qui ne présageait rien de bon.
– C'est complètement ridicule ton truc.
– Au contraire, je crois que j'ai parfaitement compris ce que tu as.
– Eh bien, j'aimerais bien savoir puisque tu sais mieux que moi ce qui se passe dans tête, dit-elle en ironisant la situation.
– Oui mais, tu es…
– Laisse-moi deviner : je suis encore trop jeune pour comprendre. Mais maman, je suis presque une adulte. Alors je pense pouvoir tout à fait comprendre.
– Ce n'est pas une question que tu sois trop jeune. C'est juste que ces choses-là prennent du temps. Parfois quand on est plus vieux, ou plus jeune, … mais la moyenne de la découverte est à ton âge.
– Bon dit tout de suite ou j'appelle Gloria pour ma leçon de piano, dit Wendy alors qu'elle s'était levée de table et commençai à aller vers les grands escaliers. Elle entendit sa mère sur ses pas.
– Tu es amoureuse, Wendy.
Cela eut l'effet d'un électrochoc puissance dix mille dans le cœur de Wendy.
– C'est impossible !
– Mais si ma chérie. C'est tout nouveau pour toi, et c'est pour ça que tu n'arrives pas à comprendre.
– Et qu'est-ce qui te fait dire ça ?!
– Tout ce que tu ressens, c'est lorsque tu penses à lui.
Donc d'après sa mère, Wendy, se rappelant de chaque instant du Pays imaginaire avec Peter à longueur de temps, ressentirait toutes ces choses en même temps ?
– Qu'est-ce que tu veux dire ?
– La première fois que tu l'as rencontré, tu as été surprise. Vrai. La douceur, c'est certainement une fois où il t'a effleurée. Vrai et pas qu'effleurer, il l'a aussi portée dans ses bras. C'est aussi normal d'être gênée dans certaines circonstances, d'avoir peur du rejet… et d'être jalouse, ajouta-t-elle après quelques secondes.
– Je continue de croire que c'est faux, dit la jeune fille alors qu'elle était devant la porte de sa chambre.
– C'est ce Peter, n'est-ce pas ?
Wendy se stoppa net dans son élan pour ouvrir la porte, surprise des mots de sa mère.
– Comment ça ?!
– Les nuits où j'ai dû te consoler parce que tu criais et pleurais, tu hurlais son nom à t'en briser la voix. Je ne sais pas qui il est, mais…
– Je ne m'en souviens pas.
– Je te l'assure pourtant.
C'est vrai ça ? Wendy appelait Peter toutes les nuits ? Nouvelle du jour. Et encore la énième question mystérieuse : pourquoi…
– Et je t'assure aussi que je ne suis pas amoureuse de Peter !
Elle rentra dans sa chambre et claqua la porte qui se ferma vitesse grand V. Pourquoi sa mère insiste tant sur ce qui est pourtant faux ? D'accord, Wendy a toujours ressenti plus que de l'affection pour Peter Pan, mais de là à parler amour à douze ans ! C'est un peu poussé. Et pourtant, de nouvelles larmes inexpliquées arrivèrent sur ses joues. Elle fut tirée par un bruit de frappe à sa porte. Elle essuya vite ses larmes de ses yeux rouges avant de laisser entrer Mary. Toutes deux s'assaillirent sur le lit de Wendy.
– Je suis sincèrement désolée ma chérie. Je ne pensais pas…
– C'est bon maman. C'est normal que tu t'inquiètes pour moi, mais je t'assure que je vais bien. Pourtant à la suite de ces mots, Mary avait du mal à croire sa fille.
– D'accord. Excuse-moi. Mais avec ce que j'avais à te dire…c'est maintenant difficile.
– Et bien, dit toujours.
– Ne m'en veut surtout pas mais…tu te souviens d'Edward Beckett ?
– Je l'ai vu une fois à une de ces réceptions où m'a trainée Gloria. Pourquoi ?
– Parce que demain tu as rendez-vous avec lui.
– Pardon ?!
– Je suis désolée ma chérie mais c'est lui qui a insisté pour te revoir, et pas dans le cadre d'une rencontre avec toute votre famille autour. Il propose juste de t'emmener dîner demain soir, et il te ramènera. C'est tout.
C'est tout ? Cette phrase résonna un moment dans la tête de Wendy. Edward Beckett. Elle l'avait rencontré chez les Beckett parce que Gloria devait discuter avec Mme Beckett et elle a trouvé bon d'emmener Wendy pour qu'elle « s'exerce à ce qu'elle lui a appris ». Tout avait été une réussite et Wendy avait un peu sympathisé avec leur fils, Edward. Elle se souvient qu'il était assez beau garçon, gentil, avec un humour sans précédent. C'est tout !
Maintenant qu'elle s'était souvenue en partie d'Edward, Wendy prêta plus attention à ce que venait de lui dire Mary. Elle n'avait vraiment pas envie d'aller à un rendez-vous – son premier rendez-vous d'ailleurs – la veille de ses dix-sept ans alors que Peter occupe sans arrêt ses pensées. Mais d'un côté, elle souffrait trop, peut-être que sortir un soir l'aiderait un peu…
– Mais je vais appeler Edward pour annuler. Tu n'as pas l'air en état de…
– J'irai !
– Tu es sûre ?
– Oui. Il est temps que je me change les idées.
Voilà mon premier chapitre. Alors ? Qu'en pensez-vous ? Ecriture ? Façon dont l'histoire est tournée ? Une idée du contenu du prochain chapitre ?
D'ici le prochain, soyez heureux.
