Les divagations du passé

by Psychose

Et si, Sena n'était pas du tout l'adolescent naïf que ses coéquipiers connaissent? Si il possédait un passé beaucoup plus sombre que tout ce que vous pourriez imaginer, que son envie de vengeance soit ce qui le retient parmis nous... Sena part à la recherche d'un meurtrier, tandis que ses amis partent à la recherche du véritable Sena. Shonen ai/ Yaoi Yoichi/Sena

1. Chapter 1

Toute ma vie je n'ai fait que mentir. Mentir avant de les rencontrer eux puis de les quitter à cause du danger qui me suit. Eux sont des amis, ma famille ils m'ont recueillit lorsque j'avais dix ans. J'ai du les quitter trois années plus tard. Trois courtes années de bonheur. Puis j'ai passé le reste de ma scolarité de collégien, en menant une vie normale, de minable. J'étais détruit et je le suis toujours. Puis je suis rentré en 1ere année de lycée, à Deimon. On m'a entrainé de force dans ce qui serait un peu plus tard ma passion, le seul moyen de m'évader de ma triste dépression. Je suis devenu Running back, je suis devenu Eyeshield21, mais je suis toujours Sena Kobayakawa, ou plutôt je suis Gin. Car je suis l'argent du Roi, je suis la personne qu'il apprécie le plus. La personne à qui il aurait donné sa vie. La personne à qui j'aurais donné la mienne si j'avais pu. La personne que j'ai aimé le plus au monde…Mon Roi…Yuuri.

Une fine ombre se déplaçait dans cette nuit d'hiver, il était pratiquement minuit et les décorations de noël était les seuls points de lumière dans cette nuit noire. Les chants de noëls résonnaient dans l'air gelée, mais la personne qui marchait les mains dans les poches de son long manteau noir, qui lui arrivait au dessus des genoux, n'avait pas l'air de s'en faire outre-mesure. Elle ne s'occupait pas de la froideur glaciale qui régnait dans ces ruelles sombres et mal fréquenté, car la silhouette pleurait. L'homme qui marchait sans aucun but pleurait silencieusement, en prenant la route de chez lui. Quand je l'ai aperçu ce jour la, j'ai prié tout les Dieux du monde, pour que cette personne retrouve le sourire. Je ne suis qu'une simple enfant abandonnée mais à la vues de ses yeux chocolats noyer de larmes j'ai vu qu'il éprouvait bien plus de peine que je n'en ai jamais ressenti. Moi abriter sous ma maigre couverture trempée par les flocons de neige je priée pour le bonheur d'un jeune inconnu, âgé environ de quinze ans, un inconnu que je reverrai sans aucun doute, mon intuition me le faisait croire.

C'était un 2 décembre. Mais c'était également le début d'une longue route vers les enfers.