Bonjour,
nous voici, pour une nouvelle fiction. Et oui, on ne change pas une équipe qui gagne. En tout cas, on espère qu'elle vous plaira.
Bonne lecture :-)
Prologue
Trois ans ! Trois ans plus tôt, j'étais revenue vivre sur le territoire d'Amérique, pour ne plus jamais en repartir. J'avais, par la même occasion, pu revoir mon père, ainsi que mes amis.
Tout quitter, alors que je venais d'avoir quatorze ans, n'était pas facile. Tout quitter et s'exiler seule, n'était pas très plaisant, mais j'y étais obligée. Je vivais l'enfer, j'ai vécu l'enfer, c'est pourquoi, j'ai dû quitter mon pays, mes amis et la seule personne qu'il me restait de ma famille. Cela n'avait pas été simple, mais c'était obligé pour assurer ma survie. Le plus dur, je crois, ce fut le fait, que mon entourage me manquait terriblement.
Avant ce drame, j'avais une vie, que tout enfant aurait aimé avoir : des parents aimants, une sœur, âgée d'un an et demi de plus que moi, ainsi que mes meilleurs amis. Nous habitions à Portland, dans une belle et grande maison des plus beaux quartiers. Nous n'étions pas riches, mais nous avions suffisamment de moyens, pour avoir une vie décente. Mais aujourd'hui...
Et puis, cela nous permettait de passer nos vacances dans différents endroits. Jusqu'à ce fameux jour, jusqu'à ce que ma vie s'écroule. J'ai dû me reconstruire une nouvelle vie, loin de mon père et de mes amis. Ces monstres m'avaient volé ma jeunesse, l'âge, où j'aurais dû connaître mes premiers baisers, les sorties entre amis... Cela n'était pas possible, car je devais rester distante et solitaire, parmi mon espèce. Durant mon exil, j'ai fait de nombreuses découvertes, j'ai tenté des tonnes de chose, mais presque toujours... seule.
Sans oublier, que je ne pouvais pas faire un pas dehors, sans avoir un ou deux gardes du corps avec moi. Les agents Sam et Alec avaient mis leurs vies entre parenthèses pour ma survie. J'avais, sans cesse, une épée de Damoclès au-dessus de ma tête.
Durant ces quatre longues années, j'ai dû m'adapter à d'autres pays, comme la France, l'Angleterre, l'Espagne et l'Italie... Je ne pouvais pas rester plus d'un an au même endroit, voilà pourquoi je changeais régulièrement d'adresse, et surtout en cours d'année scolaire. Je devais toujours effacer ma piste, faire comme si je n'existais pas. Croyez-moi, tout cela était pesant, mais je n'avais pas le choix. Les amis, c'était interdit ou déconseiller. Vous voyez un peu mieux ma vie, maintenant ?
Je faisais en sorte de passer inaperçue et de me fondre, parmi le monde qui m'entourait. J'étais devenue une personne solitaire, qui passait le reste du temps dans ses livres et ses cours.
Et pourquoi cela ? C'est simple. Mon père, employé par le gouvernement, travaillait pour le FBI. Il était sur une grosse affaire de traite de blanche, quand tout à basculer. Il était sur le point de réussir à démanteler tout le réseau, il ne lui manquait que le cerveau des cette organisation, pour que l'enquête soit bouclée. Il était le responsable de son unité, le chef Parker, mais tout a foiré.
De ce fait, Charlie avait fait infiltrer deux gars de son service, dans le réseau. Depuis quelques mois, ils agissaient incognitos, comme s'ils étaient l'un des leurs. Ce soir-là, mon père avait été appelé, car un de ses indics, l'avait informé qu'une livraison de filles allait arriver, sous peu.
Et il était prêt. Il allait tous les arrêter et libérer les jeunes filles, mais arrivé à 21 heures sur les lieux, mon père ne savait pas, qu'a plusieurs kilomètres de lui, se jouait un drame des plus macabres. Il ne savait pas, que c'était un piège. Il ignorait, que l'indic avait été forcé de mentir, afin de sauver sa peau, ainsi que celle de sa famille.
En entrant à l'endroit, où l'échange devant avoir lieu, mon père découvrit son indic, mort dans une pièce. Sur le corps se trouvait un mot, à l'attention de mon père. Depuis cette période, il avait fait un choix.
Flashback
Il avait tout organisé et pensé : il était à plus de deux heures de la maison, en conduisant au-dessus de la limitation de vitesse avec la sirène hurlante.
Quant à moi, j'étais restée manger chez les parents de Rosalie et Jasper Hall, mes meilleurs amis depuis l'école maternelle. Ils habitaient à une rue plus loin que chez nous. On était un vendredi soir et nous n'avions pas d'école le lendemain. Mes parents et la famille Hall étaient devenus amis et nous passions beaucoup de temps ensemble, jusqu'à partir en vacances tous ensembles.
Pourtant, ce jour-là, ayant des difficultés avec un exercice de maths, Jasper s'était proposé de m'expliquer. Il était tard, quand j'avais enfin compris et fini mes exercices. Carmen, la mère de mes amis, me proposait de rester dîner ce soir-là. Elle avait appelé ma mère, qui bien sûr, avait donné son accord.
Carmen ne savait pas, tout comme moi, à ce moment-là, que rester diner chez eux m'avait sauvé la vie. Elle me ramena pour vingt-deux heures à mon domicile, avant de rentrer chez elle. J'aperçus les lumières allumées, ce qui ne ressemblait pas du tout à ma mère. Elle ne supportait pas, que nous laissions ma sœur et moi, la lumière dans une pièce, où nous nous ne trouvions pas.
Je recherchais mes clefs dans mon sac, afin de pouvoir ouvrir la porte. Au moment, où je mis les clefs dans le verrou, je me suis rendis compte que la porte était restée entrouverte. J'appelais ma mère, pour lui signaler ma présence. Il n'y avait aucun bruit dans la maison, ce qui n'était pas normal. Je rentrais et aperçus une horreur : ma mère se trouvait étendue et nue sur le canapé, les yeux ouverts.
Je m'approchais d'elle et me rendis compte, qu'elle était vraiment morte. Elle portait des traces de coups et de strangulations. Mon père rentra au bout de quelques minutes, il m'avait retrouvée sur le corps de ma mère en hurlant. Il me prit dans ses bras, tentant de me calmer, avant de rechercher ma sœur aînée.
Quelques minutes plus tard, nous nous rendions dans sa chambre, devenue un véritable raz de marée. Un mot posé sur son lit trônait dans la pièce.
« Comme tu peux le constater, nous nous sommes amusés avec ta femme, avant de la tuer. Nous avons pris ta fille, qui se trouve être, fort jolie. Elle va pouvoir, de par son corps, me rendre l'argent que tu nous as fait perdre. Crois-moi, on va bien s'occuper d'elle. Elle va être une bonne fille de joie pour mes clients. Ils vont être à ses petits soins, comme elle sera à les leurs. Tu ne la retrouveras jamais. Estime-toi heureux, pour l'instant, d'avoir près de toi ton autre fille. Elle ne se trouvait pas à la maison, au moment, où nous étions présent, à assouvir nos besoins d'homme sur ta belle femme. On reviendra plus tard, te prendre ta précieuse Isabella. Profite de ce temps qui t'est compté avec elle.
Bien amicalement ton pire ennemi»
Charlie téléphona aussitôt aux Hall. Il ne voulait pas, que je ne reste seule à la maison. Il avait, d'ailleurs, mis ses meilleurs adjoints à la surveillance du domicile de nos amis. En arrivant là-bas, on ne m'avait pas laissé une seul seconde seule. Rosalie et Jasper étaient restés près de moi, nuits et jours, jusqu'à l'enterrement de ma mère. Après ce jour funeste, j'ai fait mes adieux à ma mère.
Je n'avais que quelques heures pour quitter tous ceux que j'aimais. J'étais partie le soir, après des adieux éprouvants de mes amis, ainsi que mon père. Le FBI m'avait mis sur protection de témoin rapproché. Ils avaient fait le nécessaire, pour que me changer d'identité.
J'étais, ainsi, devenue Marion Angelo, une adolescente qui suivait son père, Sam Angelo et son grand frère Alec. Ce dernier ne faisait pas son âge, on pouvait lui donner facilement plus. Alec, fils d'un des responsables de mon père, quant à lui, avait vingt-trois ans. C'était sa première mission et autant dire, il paniquait un peu.
Fin du Flashback
L'enquête avait pris quatre ans. Une vingtaine de personnes était impliquée dans cette affaire, dont douze en ont trouvé la mort. À cela, on pouvait ajouté le cerveau du réseau, monsieur Carter, qui s'était donné la mort avant d'être écroué. C'était un mania des finances, qui voulait toujours se faire un maximum d'argent, quitte à aller dans l'inégalité. Il avait, à ses bottes un procureur de Chicago, monsieur Jones, ainsi que la taupe, Gary Gerandy, qui travaillait au FBI. Mon père le connaissait très bien, ils étaient bons amis. Gary et Charlie se sont connus à ses débuts.
Pour en revenir à cette histoire, Gerandy avait donné comme explication, qu'il voulait avoir une petite fortune, afin de se payer une bonne retraite. Il ne voulait pas que les choses aillent si loin, mais avec le temps, il ne pouvait plus faire machine arrière. Quand ses acolytes du réseau avaient pris leur décision de s'attaquer à sa famille, ils n'avaient plus le choix que de suivre ses malfrats.
Quelques temps plus tard, mon père retrouva ma sœur, après les aveux de Gary. En échange, il devait s'arranger, pour que sa peine ne soit pas trop lourde. Charlie n'avait, bien sûr, pas accepté ce marché. Il avait fait tout son possible, fin que la peine de mort soit maintenue pour lui et ses associés. Il avait, aussitôt, craché le morceau au bout d'un moment, jusqu'à lui indiquer où se trouvait ma sœur.
J'étais revenue, suite à cela, et le procès avait eu lieu. Tous les trois étaient dans le couloir de la mort, à attendre leur injection, qui leur donnera une trop belle mort pour ma part. Ne pouvant pas le supporter, j'étais sortie et Charlie m'avait ramenée.
Après le procès, j'avais emménagé dans l'appartement à Seattle, que les parents de Rosalie et Jasper avait acheté, afin que l'on soit ensemble pour finir nos études. Nous étions devenus inséparables, depuis mon retour.
Et puis, il y avait aussi d'autres changements dans mon entourage familial. Mon père avait quitté sa place au FBI. Il avait accepté une place en tant que shérif à Forks. Notre maison était vendue, pour en acheter une plus petite, celle qu'il avait actuellement. Il était conscient, qu'il était impossible pour nous, de revivre dans celle de Los Angeles.
En quittant le FBI, il avait fait en sorte d'obtenir des scellées sur cette affaire, afin que personne n'apprenne la vérité. Dorénavant, nous n'étions plus les Parker, mais la famille Swan.
J'étais devenue Isabella Marie Swan, avec une famille, dont le destin n'a pas été pas glorieux. Nous disions, que notre mère était décédée, suite à un accident de voiture et une sœur, qui ne s'est jamais remise de l'accident, jusqu'à se renfermer dans le mutisme le plus total, depuis cette date.
Charlie, ne voulant plus être loin de moi, mais aussi pour pouvoir être plus présent pour Emma, ma sœur, gérait sa vie, en fonction de nous. Ma sœur, s'était renfermée et n'avait pas dit un mot, depuis qu'on l'avait retrouvée. Elle était placée dans une centre pour son addiction à la drogue et pour ses tentatives de suicide.
Les médecins faisaient leur possible et l'aider à s'en sortir. Emma, qui était une jeune fille pleine de vie, était devenue une coquille vide. Ils avaient détruit ma sœur et plusieurs filles, qui se trouvaient avec elle. C'est simple, toutes ces filles de ce réseau étaient soit mortes par overdose, soit dans le même état que ma sœur.
Toute cette période, n'a pas été des plus faciles, mais maintenant, tout allait bien. Je revivais enfin ! Aujourd'hui, était un jour spécial. Non seulement, je fêtais mes vingt-et-un ans, mais en plus, je venais d'avoir mon diplôme littéraire.
