Bonjour/ Bonsoir,

Les personnages de Harry Potter, les musiques, et autres références que je vais citer ne m'appartiennent pas. Et puis, je m'inspire du merveilleux webtoon "Killing Stalking", du film Paranoiak que j'ai même pas vu en entier, et du livre "La fille du train". Comme d'habitude, je pose une ambiance musicale

Bon, rien qu'au titre, tu sais que ça va pas être joyeux comme histoire x) Donc, TW : harcèlement (mais ça va), violence, romance tordue, BDSM, voyeurisme et sans doute d'autres trucs qui vont se rajouter. Niveau genre, je crois bien que c'est du romance/angst/horror/drama (si j'arrive placer mon humour bizarre là-dedans, je me couronne reine du drarry) Puis je mets un M parce que ça risque d'empirer haha, pas parce qu'il y aura du sexe (quoique...), perverse. Et c'est un drarry bien entendu. Sur ce, bonne lecture !


Prologue


Video games, de Lana Del Rey

Comme tous les soirs, Harry devait accomplir son rituel s'il voulait s'endormir l'esprit tranquille. A savoir, se connecter sur facebook. Dans la barre de recherche, il tapa « Ginny Weasley » et éplucha le profil de sa bien-aimée, qu'il connaissait déjà par cœur. Il avait enregistré toutes ses photos, savait évidemment sa biographie sur le bout des doigts, était dans les groupe où elle se trouvait, suivait les pages qu'elle aimait. Rien de bien intéressant depuis la veille sauf une nouvelle publication datant d'il y a deux heures, avec plusieurs personnes identifiées sur le post : « Demain, à 15h30, rendez-vous avec Domhnall Gleeson ! » Harry nota l'information, il y serait.

Le lendemain, des papillons dans le ventre, une casquette sur la tête et des lunettes de soleil vissées sur ses yeux malgré le temps nuageux, il se rendit au rendez-vous. Au loin, il vit Ginny avec ses amies il connaissait déjà Hermione, Luna et Cho puis il vit arriver une autre fille qu'il n'avait vu. Il faudrait qu'il mène l'enquête pour découvrir d'où Ginny la connaissait et qui elle était. Il resta en retrait et suivit les filles au cinéma. Il préféra les laisser prendre de la distance entre elles et lui, il ne se sentait pas à l'aise avec cette fille qu'il n'avait jamais vu.

Ginny prit une place pour le film Ex Machina – Harry s'y attendait –, un grand pop-corn sucré ainsi qu'un coca XXL. Harry grimaça devant tout ce sucre, mais prit néanmoins la même chose qu'elle. Heureusement, les séances à la salle de sport ainsi que les joggings quotidiens de Ginny permettaient d'entretenir son corps de rêve, Harry le faisait avec elle, c'est d'ailleurs grâce à elle qu'il s'était mis au sport néanmoins il n'arrivait pas à prendre de la masse musculaire. Il s'installa près de Ginny et entama son pop-corn en même qu'elle.

« C'était dingue ce film, je m'attendais pas du tout à ça ! Le début nous trompe trop ! » s'exclama Ginny en sortant, le film fini.

Harry hocha la tête en souriant, du peu qu'il en avait vu, il en pensait la même chose. En vérité, il avait été trop occupé à dévorer sa bien-aimée du regard. Elle était si belle aujourd'hui... Incontestablement, elle était la reine de l'eyeliner bleu et sa jolie robe noire donnait envie à Harry de la demander en mariage, tant il la trouvait magnifique dedans.

Vint le moment de se quitter, Harry, le cœur déchiré, souhaita qu'elle l'embrasse à lui en premier plutôt que de faire la bise à ses amies. Sous le coup de l'émotion, pour mieux la voir, il enleva ses lunettes de soleil. Grossière erreur : Ginny tourna les yeux vers lui et fronça les sourcils. Paniqué, il remit son accessoire et se dirigea à pas pressés vers la bouche à de métro juste à côté, sans lui dire au revoir, s'attendant à tout moment qu'elle le hèle ou le rattrape. Il n'en fut rien. Soulagé, il regagna son domicile. Quand ses parents le virent, ils le questionnèrent sur son accoutrement – il était vrai que ses rendez-vous étaient un peu spéciaux.

Néanmoins, le lendemain, Harry se rendit avec une boule au ventre à la fac. Il était terrifié à propos de l'incident de la veille et redoutait une explication, ou que Ginny fasse un scandale devant tout le monde. Sa peur ne cessa de croître puis explosa quand, déjà installé dans la salle, il vit Ginny entrer, l'air s'ombre et lui jeter un regard inquisiteur. Merde. Pour la première fois depuis le début de l'année, elle s'assit loin de lui et disposa ses affaires sur la table avec colère, Harry sursautait et se ratatinait sur lui-même à chaque bruit. Indéniablement, elle était furieuse. Il avait merdé.

Les vacances entre les deux semestres furent une torture pour Harry ; ne pas voir Ginny, partie en vacances à Toulouse, dans le sud de la France, était horrible. Cela devenait chaque jour plus dur. Enfin la délivrance arriva : les cours reprirent, il la verrait tous les jours à présent.

Par un coup de chance, son emploi du temps du premier semestre comportait une majorité de ses cours avec celle qu'il aimait, cependant il n'en avait que deux pour celui du deuxième semestre. Tant bien que mal, il se renseigna sur son emploi du temps et, au secrétariat, il demanda à changer intégralement pour faire correspondre ses horaires avec Ginny. Il réussit, et c'est euphorique qu'il attaqua sa deuxième semaine de cours.

Cependant, une massue de désespoir s'abattait sur lui chaque fois qu'elle lui lançait des regards noirs.

A la fin du premier mois de cours, Harry franchit une étape, il décida de la raccompagner jusqu'à chez elle. La nuit tombait tôt, elle marchait vite dans les rues désertes, comme si elle avait peur qu'on la suive. Au bout d'un quart d'heure de zigzag entre les rues, elle s'arrêta devant une résidence, composa le code d'entrée et l'abandonna dans la nuit pour s'engouffrer dans le hall, sans un regard vers lui.

Quelques semaines plus tard, il la raccompagna aussi chez elle. Et cette fois-ci, il s'était fait beau : il allait enfin lui parler et lui dévoiler tout ce qu'il avait sur le cœur, ses sentiments. Dans son sac à dos, des fleurs et une longue lettre de six pages recto verso où il s'expliquait, au cas où son discours ne serait pas assez explicite. Ginny devait savoir ! Elle était dans le flou et cette situation l'agaçait, d'où ses regards mauvais, Harry le savait.

Elle marchait très vite, comme la dernière fois, semait sur son sillage un parfum de vanille, dont Harry était fou. Arrivée devant sa résidence, il eut le courage de la héler...

… Puis une lumière se braqua sur son visage et l'aveugla.

« Harry Potter, vous êtes en état d'arrestation pour harcèlement. »

Ce qui suivit fut un long cauchemar, un policier au nez crochu et aux cheveux gras l'interrogea, le bombarda de questions, le poussa dans ses retranchements et lui dit des choses horribles. Ils savaient que Harry suivait Ginny partout ; ils avaient des photos, des vidéos de lui l'épiant, ils avaient saisis son ordinateur et trouvé tous les poèmes que Harry lui destinait, avait trouvé des photos d'elle prises à son insu et celles récupérées sur ses réseaux sociaux. Sa famille le regardait comme un pestiféré, les policiers le traitaient avec mépris et riaient ouvertement de lui. C'était un cauchemar, ils se trompaient tous ! Non, il n'aurait jamais fait de mal à Ginny, non, il ne la suivait pas le soir pour la violer !

Le verdict tomba comme un couperet : elle porta plainte, demanda une ordonnance restrictive et qu'il change tous ses cours pour qu'aucun ne corresponde aux siens, à défaut de changer de cursus. Et ils le prévinrent : il recommençait une seule fois, il irait en prison.

Harry crut mourir de douleur mais se tint tranquille. Il y avait forcément une erreur ! Il n'avait pas eu le temps de parler à Ginny, elle ne savait pas l'amour qu'il lui portait. Quand il le lui dirait, elle changerait forcement d'avis. Alors, une nouvelle fois, après plus de deux mois d'attente, Harry suivit Ginny jusqu'à chez elle. Cette dernière semblait plus tranquille, elle ne regardait plus autour d'elle comme elle le faisait avant, peut-être parce qu'elle était au téléphone. Harry lui parlerait dès que sa conversation serait finie et dès qu'elle serait devant chez elle, cependant, la jeune fille prit un chemin différent et marcha durant plus d'une heure, toujours au téléphone. Harry s'impatientait mais il ne tenta rien et surtout, il ne ferait surtout pas de mal à Ginny ! Il préférait se tuer que de lui arracher un cheveu !

Une heure et demie plus tard, elle s'arrêta finalement devant un entrepôt abandonné. Alors qu'il s'avançait vers elle, ému, un coup à l'arrière de ses genoux le projeta au sol. En se retournant, il découvrit deux jeunes hommes, un roux et un brun aux grandes dents, qui le toisaient. Il voulut dire quelque chose, dire que ce n'était pas ce qu'ils pensaient il était terrifié à l'idée qu'ils soient des policiers en civils. Quand le premier coup parti, il se rendit à l'évidence, ils n'étaient pas des représentants de la loi et se méprenaient sur ses intentions. Il le laissèrent tranquille une fois qu'il les supplia et leur demanda pardon.

« Que ça te serve de leçon, » cracha le rouquin en le balançant un coup de pied dans les côtés en partant.

Mal en point, Harry dut appeler le SAMU pour qu'ils le récupèrent, et incapable d'expliquer la véritable raison de ses côtes et sa jambe cassée, il inventa une rixe entre deux groupes de dealers et dit qu'il s'était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment.

C'est ainsi que Harry se retrouva bien malgré lui assigné à résidence, obligé de suivre les cours à domicile, avec une haine brûlant à l'intérieur de son ventre pour Ginny Weasley.


Avoue, tu t'y attendais pas ! Et pour la petite anecdote, avant de jouer dans Ex Machina, Domhall Gleeson a joué Bill Weasley. Et t'inquiètes pas, c'est vraiment un drarry même si on dirait pas.

On se retrouve dans une éternité pour la suite, des bisous, Mello