Bonsoir,

Bon 1er avril j'espère que vous allez bien vous amuser aujourd'hui. Sinon je vous présente un nouveau projet en 10 chapitres que je vais publier tous les premier du mois. Bonne lecture Biz Peacecraft.

Un anniversaire qui peut tout changer.

Chapitre 1 : Petite soirée entre amis.

Londres 1888. La ville était une fois de plus sous la pluie comme tous les automnes dans ce pays. Elle cesserait sûrement aux premières neiges de décembre. Mais en ce samedi soir du six octobre, un groupe d'amis s'était retrouvé dans l'immeuble particulier de l'un d'eux. Le bâtiment avait une centaine d'années mais était bien entretenu. En temps normal il aurait abrité une dizaine d'appartements composés de familles plus ou moins nombreuses, mais la famille de l'actuel propriétaire l'avait racheté afin d'en faire une résidence principale. Le trentenaire, orphelin depuis quelques années maintenant, habitait seul cette grande demeure, exception faite d'un domestique. Les cinq camarades de famille riche -étant eux-mêmes sur la voie d'une carrière fortunée- s'étaient rassemblés pour l'anniversaire de l'un d'entre eux. C'était en effet le vingt-sixième anniversaire du docteur Trafalgar Law. Pour cette occasion son collègue Shun, membre éminent de la noblesse anglaise, avait organisé une fête surprise pour lui. Il était heureux d'avoir pu réunir leur groupe pour cette occasion étant donné que chacun d'entre eux était très occupé. Il s'amusa à les détailler en les comparant d'abord à lui : mesurant un bon mètre quatre-vingt-quatorze, il était le plus grand du groupe, brun aux yeux noir et finement musclé. Puis venait l'invité d'honneur atteignant les un mètre quatre-vingt-onze et de fine corpulence. Ses cheveux étaient d'un noir corbeau et ses yeux étaient de couleur gris acier. Après venait Hisoka, né d'une famille marchande fortunée qui avait su s'implanter dans tout le vieux continent et les Indes. Le maître de maison estimait sa taille à un mètre quatre-vingt-sept. Âgé de vingt-huit ans, avec une couleur de cheveux bien à lui, rouge orangé, et des yeux jaune. Shun posa ensuite son regard sur l'homme qui partageait quelques-unes de ses nuits. Tout vêtu de noir comme ses cheveux et ses yeux. Malgré son jeune âge –vingt-deux ans- il paraissait le plus mûr d'entre eux. Mesurant un mètre quatre-vingt-six, il se nommait Kurodo Akabane, médecin tout comme Law et lui. C'était le protégé des deux hommes, étant doué avec un scalpel on le surnommait « Docteur Jackals ». Avec le temps il était passé d'apprentis à amant pour l'hôte du jour. Ensuite il détailla Irumi Zoldik né de famille aisée tout comme son meilleur ami et parfois flirt Hisoka. Lui appréciait le un mètre quatre-vingt-cinq et était brun aux yeux noir. Cela le fit penser à son majordome Sébastian, qui était de même hauteur et corpulence. De plus, lui aussi possédait des cheveux noirs, seul ses yeux rouges différaient. Son serviteur qu'il affectionnait plus comme un ami et pour lequel il avait un énorme respect, était âgé de vingt-huit ans. Pour finir il se contempla dans le miroir et reconnu qu'il ressemblait assez à la plus part d'entre eux pour ses cheveux et yeux noirs. Mais lui était leur aîné du haut de ses trente-deux ans. Un bruit attira son attention, une porte s'ouvrait dans son dos. Un homme très bien habillé fut son apparition.

- Messieurs puis-je vous servir quelque chose à boire ?

- Oh ! Sébastian tu étais là. Moi je veux bien que tu…

- Fini cette phrase et je t'enlève ce sourire lubrique à l'aide d'un bistouri.

- Oh ! Et tu demanderas de l'aide à ton protégé ?

- Hisoka, saches que je n'ai besoin ni de Kurodo ni de personne pour te remettre les idées en place et me servir d'une lame tranchante. Tout doué que soit mon élève, je le surpasse encore.

- Houlà, je vais me calmer alors. Je ne voudrai pas laisser l'héritage de mes parents sans héritier. Qui leur succédera pour diriger l'entreprise familiale ?

- Depuis quand tu penses à ça toi ? ironisa Irumi à ses cotés.

- Ce matin, quand mon père m'a encore fait la morale sur mes mœurs légères et mes amis sans avenir.

- Tu le remercieras pour nous, fit une voix provenant de derrière un gros manuel de médecine.

- Je le ferais promis, s'amusa le rouge orangé. Dis-moi c'est ton anniversaire et tu es encore derrière tes bouquins ? Tu ne peux pas arrêter cinq minutes ?

- T'occupe pas de moi. Et j'ai jamais demandé à vous voir pour mon anniversaire. De plus je n'ai pas encore pu me procurer cette encyclopédie, on ne la trouve que chez Shun.

- Ouais…commença Hisoka avant d'être coupé.

- Ca suffit… vous êtes vraiment des gamins. Comment une simple question peux amener à une telle discutions ? De plus je crois que le majordome de notre hôte nous a posé une question, intervint Kurodo.

- Viens ici Sébastian ! ordonna Shun

- Yes my lord ! affirma dans une courbette de respect l'homme interpellé.

Les quatre hommes étaient toujours impressionnés par la déférence dont faisait preuve le majordome envers son maître. Surtout que tous savaient pertinemment que Shun avait tout fait pour éviter ce genre de relation qui c'était créé entre eux quand il avait recueilli le presque trentenaire quelques années plus tôt. Tous se souvinrent comment cela c'était passé, sauf Kurodo –pas encore dans le groupe- à qui on avait raconté l'histoire.

C'était il y a maintenant quatre ans, un onze février, et leur hôte les avaient invités à fêter ses vingt-huit ans. A cette époque il vivait réellement seul et était sorti acheter ce qui lui manquait pour terminer son repas. A cause de la neige il avait dû aller chercher les derniers ingrédients dans un quartier mal famé et était revenu par un quartier plus riche mais pas non plus très prisé. Le jeune noble avait alors entendu des cris étouffés et une bagarre.

- Ne reviens plus ici ! Notre maître ne veux plus de toi, tu es incompétent et ne sert plus à rien, ! criait un homme en frappant celui à terre.

Shun vit que d'autres hommes entouraient le pauvre malheureux allongé dans la neige et baignant dans son sang. Chacun d'eux rigolaient et frappaient sur la carcasse à leur pied.

- Hey ! Je crois qu'il a compris le message, hurla Shun. De toutes façons, que votre maître se rassure, je le prends sous mon aile. Il n'entendra plus parler de lui.

- Que ? Qui êtes-vous ? s'insurgea le chef de meute, furieux d'être interrompu.

Le brun ne répondit rien et montra l'écusson brodé sur son manteau qui prouvait sa haute lignée de sang. Même des êtres aussi peu recommandable que ces hommes le reconnaissaient. Ils s'excusèrent alors pour leurs mauvaises manières et partirent en courant chez leur maître avant d'avoir de plus sérieux problèmes. Puis en tout bon médecin qui se respecte il était allé ausculter le blessé. Au vu des marques qu'il apercevait sur son corps il en établit un premier diagnostic. Mâchoire déplacée, côte fêlée et tout un tas de bleus et d'écorchures, sur les bras et les jambes. Il avait dû être roué de coup bien avant ce passage à tabac car certaine paraissaient très anciennes.

- Viens, je n'habite pas loin. Ne parle pas ou tu auras très mal. Je vais m'occuper de toi.

L'homme hésita puis se leva difficilement et pris appuis sur son sauveur. Ils avancèrent doucement sans un bruit jusque chez le plus vieux des deux. Sur le perron de l'immeuble se trouvait déjà Law. Il attrapa la personne que ramenait son mentor – à vingt-deux ans à l'époque et débutant le métier de médecin - afin de laisser celui-ci ouvrir sa demeure. Les trois hommes entrèrent, l'hôte fit signe à son cadet de l'aider à monter les escaliers avec leur patient. Puis ils l'assirent sur le lit de Shun. Trafalgar comprit d'un regard de reculer pour laisser à son supérieur hiérarchique tout l'espace nécessaire afin de soigner l'accidenté.

- Je vais remettre ta mandibule inférieure en place, expliqua-t-il à son malade tout en lui montrant du doigt sa bouche. Docteur Law vous y voyez d'où vous êtes ?

- Oui.

- Excuse-moi mais je le forme, alors dès que j'ai un client j'en profite. Cela ne te dérange pas j'espère ?

Le brun lui fit non de la main ne pouvant parler ni bouger la tête sans avoir des vertiges et une atroce douleur.

- Tu vas avoir mal mais ça passera dans quelques minutes, elle n'est pas cassée, juste déplacée.

Puis après avoir pris en compte le clignement d'œil pour un oui, Shun s'affaira à remettre en place le maxillaire inférieur tout en expliquant à son élève.

- Gnap ! Whooooooah ! s'écria l'homme.

- Du calme, ça va passer, s'exprima calmement le soigneur en massant la mâchoire du blessé et en la faisant bouger de droite à gauche pour vérifier sa fonctionnalité.

Après quelques minutes, l'individu essaya de parler. Les deux praticiens le regardèrent émettre des onomatopées.

- Bonjour je m'appelle Shun et lui c'est Trafalgar Law et toi ?

- Je… m'a…pe…lle… Sé…ba…s…ti…an.

- Sébastian c'est bien ça.

- Oui.

- Et bien bonjour Sébastian quel âge as-tu ? Questionna encore le médecin.

- V…Vingt-qua... tre… ans.

- Bien. Pourquoi ton maître t'a rejeté ?

Sébastian baissa la tête et se mura dans le silence.

- Tu n'es pas obligé de répondre de suite. Bon, maintenant il faut te déshabiller.

A cette phrase le jeune homme se recula vivement sur le lit et mit un bras en avant en système de défense, tout en essayant de se recroqueviller sur lui-même.

- N'ai pas peur, je veux voir tes plaies et te soigner ainsi que te faire prendre un bon bain chaud. Cela doit faire un moment que tu n'en as pas pris non ? Je peux faire sortir Law si tu veux ?

L'homme bougea en faisant 'non' de la tête à la dernière question. Se relevant difficilement, les deux docteurs l'aidèrent à se maintenir debout tant bien que mal. Puis il commença à s'enlever le haut puis le bas, faisant un strip-tease aux hommes devant lui. Shun, ayant compris aux vues de ses gestes à quoi il devait servir à son ancien maître, lui dit :

- Tu n'es pas obligé. Effectivement, on aime bien les hommes au lit, mais là tu es notre patient et on ne veut pas de toi comme amant.

- Je suis bien d'accord, confirma le second médecin.

Cela rassura Sébastian qui finit de se déshabiller normalement. Puis il s'avança vers son bienfaiteur qui lui indiqua la salle d'eau. Dedans ils firent couler l'eau chaude et Shun examina les plaies qu'il désinfecta, puis il expliqua qu'après le bain il lui banderait les côtes afin de les laisser se remettre en place seules et qu'il ne devrait pas trop bouger. Sébastian l'écouta attentivement et il pénétra dans le bain. S'allongeant pour profiter du bien-être que lui procurait le liquide il regarda autour de lui. Son soigneur qui s'occupait de lui était jeune et très beau. Il avait l'air froid et peu commode alors qu'en fait il était très gentil et attentionné. Son ami était pareil, il le voyait, adossé au chambranle de la porte donnant sur la chambre. Sébastian trouvait qu'il donnait l'impression de le protéger faisant barrière de son corps avec un quelconques intrus. Il en fut si surprit, touché et rassuré qu'il en pleura. Il se mit à pleurer comme jamais dans sa vie il n'avait pleuré, même les jours ou son ancien maître le faisait souffrir. Alors il murmura :

- J'étais trop vieux.

- Trop vieux ? questionna Law.

- Oui, trop vieux pour lui.

L'incompréhension se lisait dans les yeux du jeune chirurgien. Alors Shun expliqua :

- Il veut dire que son ancien maître aime coucher avec des enfants et que lui est trop vieux pour cela. Si je ne me trompe pas tu ne servais qu'à cela jusqu'à maintenant, il ne t'a rien appris d'autre. Juste à parler et lui servir de jouet sexuel.

Le brun dans le bain fit 'oui' de la tête.

- Tu n'es pas trop vieux pour ces choses-là, au contraire tu as l'âge parfait. C'est avant que tu étais trop jeune pour ce genre de choses, continua Shun.

Là c'est Law qui fit 'oui' de la tête.

- Alors tant que tu seras ici personne ne te touchera sans ton consentement. Tu es le seul maître de ton corps.

Sébastian renifla plus fort et demanda inquiet :

- Et après mon rétablissement ou devrais-je aller ?

Shun s'avança silencieusement vers la baignoire. S'agenouilla devant le jeune homme, passa ses bras autour de ses épaules dans une accolade fraternelle, puis l'embrassa sur le haut de la tête. Sébastian rougit à ce geste et baissa la tête pour se cacher. Alors d'une main ferme mais douce, Shun attrapa la mâchoire de l'être dans ses bras et ramena son visage face au sien. Et il put apercevoir la couleur rouge sang des pupilles de son vis-à-vis. Il fut subjugué par leur beauté et leur éclat. Il planta alors ses yeux dans ceux de l'autre et de son air le plus sérieux et d'une voix ferme il énonça une vérité, sa vérité :

- Pardon je me suis mal exprimé. Aujourd'hui c'est mon anniversaire et j'ai la chance d'avoir eu le plus beau cadeau qui soit. Un nouvel ami en ta personne. Alors saches que tu ne quitteras plus jamais cette maison si tu ne le désire pas. De plus, personne ne te toucheras sans ton consentement moi y compris.

L'homme dans le bain hésita ne comprenant pas pourquoi la personne face à lui faisait cela, quand il entendit un rire dans son dos :

- Haha ! saches mon grand que quand Maître Shun prend une décision il s'y tient et celle-là est très dure à prendre et importante.

- Law ! s'exclama l'aîné.

- Quoi ? il doit savoir quand même. Non ?

- Ok, Sébastian j'ai une sorte de maladie ou tare génétique. Je suis ce qu'on pourrait appeler un incube, je me nourris de sexe. Mais je ne te toucherais jamais sans ton accord, même en état de manque.

- Ça c'est de la déclaration ou je ne m'y connaît pas, s'esclaffa un nouveau venu.

- Hisoka ! s'écria Shun mécontent.

- Moi par contre je te toucherais bien sans ton consentement, continua ledit Hisoka tout en avançant vers le bain.

- TOUCHES LE ET TU FINIS NOYE DANS CE BAIN, s'écrièrent trois voix.

Hisoka regarda tour à tour Shun, Law et Irumi qui venait de les rejoindre.

Après cela Sébastian était devenu un résident permanent de la demeure du noble. Etant très doué, il avait vite appris à lire et à écrire. Shun le considérait comme un frère mais le jeune convalescent, pensant toujours devoir quelque chose à son mécène, mettait une barrière entre eux. Avec le temps chacun avait pris sa place comme maître et serviteur docile, mais qui savait répondre quand il le fallait. Le docteur avait tenu sa promesse, et même si Hisoka faisait des blagues salaces à son encontre, il n'avait jamais essayé de le toucher. Du statut de patient il était devenu majordome de son sauveur, cela suffisait à faire le bonheur de Sébastian et tout le monde l'acceptait, même Shun.

Tous les hommes sortirent de leurs pensées et reportèrent leur regard sur les deux hommes. Shun attrapa la main gantée de Sébastian et s'exprima :

- Hisoka cesse de l'embêter, de plus il préfère les chats.

- Quoi ? Tu es Zoophile ? s'écria le rouge orangé.

- Non, maître Shun qu'insinuez-vous ? s'insurgea le brun aux yeux rouge.

- Qu'il y a encore des chats dans ta chambre.

- Heu !...

- Ne nie pas je les ai entendu ! s'exclama d'une voix ferme le maître.

- Mais il pleut et ils sont si petits, je n'allais pas les laisser mourir de froid dehors, s'expliqua le majordome.

- Alors prépare leur un couffin dans la cuisine prêt de l'âtre mais pas dans ton lit bordel, s'énerva le noble. Ils peuvent avoir des puces ou des maladies, en tant que médecin je ne peux accepter cela. Je ne t'interdis pas de t'en occuper mais il y a des lieux pour le faire. Compris !

- Yes my lord, répondit doucement l'homme en baissant la tête comme une enfant prit en faute que l'on grondait avec gentillesse et amour mais un brin de sévérité pour faire passer le message.

Shun caressa sa main et le maître d'hôtel releva la tête vers son aîné et attendit la suite en contemplant le sourire radieux de son maître.

- Peux-tu faire venir une voiture et préparer des parapluies ? Nous sortons, nous boirons donc ailleurs.

Sébastian fila après un hochement de tête affirmatif afin de répondre aux attentes de son supérieur.

- On sort ?

- Oui nous allons fêter dignement ton anniversaire. Et pas de discussion.

- Mais…

- Au fait j'y pense vous avez entendu parler de cette affaire celle sur les meurtres des prostitués. Ils ont surnommé le meurtrier Jack l'éventreur, questionna Irumi afin de détourner la discussion.

- Oui, j'ai lu un article dessus ce matin, répondit Kurodo. A ce jour il y a eu quatre meurtres dont deux la même nuit il y a une semaine si je me souviens bien.

- J'ai pensé à toi justement Kurodo, ricana Hisoka.

- A moi ? Questionna Akabane.

- Oui tu es bien le 'docteur Jackal' maître des scalpels comme ce Jack, et en plus vos deux surnoms commencent par 'Jack'. Et on ne t'as pas vu ces jours-là.

- Pff… c'est donc ça tes arguments. Sans vouloir te vexer, si on oublie le surnom 'Jack' qu'on partage, il y a ici deux meilleurs maîtres du bistouri. Et on ne s'est pas rassemblés ces jours-là, donc tu n'as vu aucun d'entre nous, comme aucun de nous ne t'as vu non plus. Cela pourrait tout autant être toi ou n'importe qui d'autre ici.

- Touché ! Confirma le rouge orangé.

- Personnellement, je ne vois pas l'intérêt de tuer et découper des prostituées. De plus j'ai assez de patients pour m'entraîner, expliqua Law.

- Pour ma part, avec ma maladie, les prostitués femmes ou hommes me servent bien plus vivants que morts.

- Il ne reste donc que vous deux, s'amusa Akabane, après les arguments plus que convainquant de ses supérieurs hiérarchiques.

- Tu crois ? Questionna Hisoka.

- Oui, vous êtes deux psychopathes, affirma Law. On ne sait jamais quel genre de nouveau passe-temps vous avez trouvé pour agrémenter vos petits jeux.

- En tout cas pas celui-là, confirma Irumi.

- Mais ? Questionna Shun.

- Mais le traquer pourrait être amusant, s'exclama Hisoka avec l'assentiment d'Irumi.

- Messieurs, la voiture sera là dans quelques minutes.

- Et toi Sébastian ? Qui penses-tu qui pourrais être Jack L'éventreur parmi nous, questionna Irumi.

- Aucun d'entre vous répondit du tac au tac l'interpellé avec un grand sourire. Même si parfois vous pouvez paraître sans cœurs, je vous connais assez pour avoir du mal à vous imaginer faire ces horreurs.

- Haha ! je l'adore, mais en fait c'est peut être lui Jack l'éventreur, c'est pour cela qu'il est si sûr de lui, rigola à gorge déployé Hisoka.

- Pff… ne l'écoute pas mon grand, fit Shun en se levant.

Il congratula d'une tape sur l'épaule son maître de maison et lui sourit afin de le remercier pour tout. Après il descendit enfiler son manteau suivi des autres. Sébastian leur confia un parapluie à chacun et les accompagna jusqu'au véhicule.

- Prend soin de la maison, sourit Shun.

- Et vous de vous Maître.

Shun re-sourit tout en montant dans l'habitacle du moyen de locomotion qui allait les amener vers leurs destinations de rêves. Les cinq hommes prirent place et Shun indiqua au conducteur où les déposer.

- Il avait l'air triste, chuchota un homme à son oreille.

- Qui ? Questionna Shun intrigué.

- Sébastian.

- Tu t'intéresses à cela ?

- Non mais je l'aime bien, toi aussi non ?

- Si bien sûr mais…

- Je sais il a fait le choix de rester dans ton ombre et te servir en tant que majordome, mais il est triste à chaque fois que tu sors et que tu le laisse derrière.

- Dis, tu le regarde tant que ça ? Il te plaît en fait ?

- Qui sait ?

- De quoi vous parlez tous les deux ? questionna Hisoka. Je hais les messes basses.

- De rien et puis si tu ne racontais pas tout à tout le monde, on ne serait pas obligé de faire des messes basses.

- Quoi ? s'insurgea le rouge orangé.

- Du calme s'il vous plaît, tempéra Kurodo.

- C'est facile pour toi de dire ça, c'est toi qui a débuté les cachotteries.

- J'aimerais que vous ne vous disputiez pas pour mon anniversaire ce serait le plus beau cadeau que vous puissiez me faire, exprima d'une voix forte Law.

Tout le monde acquiesça et le chemin se passa alors dans la bonne humeur.