Bien le bonsoir, je me lance dans ce recueil d'OS où vous trouverez des scènes inédites de nos couples préférés (et peut-être moins). Comme l'indique le rating, ça sera toujours classé M et par pour rien. Je ne sais pas si tous seront tous citronnés de la même manière, mais il n'est pas là par hasard.

Tout appartient comme d'habitude à JKR si ce n'est le contenu de l'histoire.

N'hésitez pas à mettre une review et même à proposer un couple ainsi que le contexte, c'est toujours amusant de répondre à quelques défis.

Je vous laisse à votre lecture.

M.


OS1HG/RW

Un petit cottage anglais à l'apparence coquette trônait sur la douce pleine. Une légère brise s'engouffrait avec délicatesse entre les branches des arbres caduques. Sa douce étreinte faisait s'envoler quelques feuilles aux couleurs chatoyantes. Un joli soleil d'automne rougeoyant caressait les tuiles de la battisse. Les soleil commençait à décliner à l'horizon. L'arrière saison était encore chaude. Le réchauffement climatique comme aimait le rappeler Mme Weasley à son mari avec son air de savant parlant à un sombre crétin d'idiot. Air qui avait le don de le mettre dans tous ses états : colère, rage, exaspération, incompréhension et même extrême excitation, et ce surtout quand elle y ajoutait un peu de son côté dominatrice coquine. Oui, Hermione Weasley cachait bien son jeu derrière ses apparences de femme stricte et rigide. « Ça oui, elle savait le mettre rigide » était la petite boutade favorite du dernier des Weasley quand on y faisait d'ailleurs allusion. Ou qu'elle le menait à la baguette. Mais ça, tout le monde le savait, seuls quelques privilégiés en revanche avaient connaissance de quelle baguette il était question. Le doux tableau offert par cet après-midi automnal fut rompu par le bruit caractéristique d'une vitre brisée.

« - Encore Coq ? Bon sang, c'est pas pour rien qu'on laisse les fenêtres ouvertes ! Par le caleçon de Merlin, même un scrout avec une cervelle de crapaud marinée dans un bocal aurait plus de jugeote ! »

La grande main du rouquin s'abattit sur le pauvre animal désorienté et il fut englouti entre les doigts longs et forts. La chouette – ou la sous-chouette, on pouvait décemment se poser la question – battait frénétiquement des ailes et Ron dû faire appel à une ruse infaillible. Il lui colla de force du Miamhibou dans le bec. Coq cessa alors tout mouvement, ce qui permit à son maître et bourreau de retirer la courte missive accrochée à sa patte. Enfin libéré, il s'ébroua et repartit à l'extérieur, voletant dangereuse près des figurines sur la cheminée. Si au moins il avait l'intelligence de foncer droit dans l'énorme matou orange et lui crever un œil, Ron serait satisfait de quelque chose. Mais il soupçonnait la bête d'être encore plus effrayé par le félin que par lui. Où aller donc le monde ? Il jeta alors un regard mauvais à Pattenrond qui dormait en boule son fauteuil à lui. Ce chat était pernicieux. Il en était certain. Ron prit alors la sage décision d'arrêter de se créer un ulcère et ouvrit le parchemin.

« Ron,

Le-dit Ron grimaça à lecture simple de son prénom, ce n'était jamais bon signe.

Je ne vais pas pouvoir aller chercher les enfants chez ta tante. Réunion de dernière minute. Malefoy fils est de la partie. Enfin, c'est l'autre partie. Tracey m'a d'ailleurs demandé de lui raconter tout en détail. Enfin, les détails physiques. Je ne vois pas ce qu'elle lui trouve à ce bellâtre. Heureusement pour lui qu'il a un joli derrière musclé par son balais de Quidditch. Tu vois que finalement j'y trouve un certain intérêt à ce sport à la noix.

Je laisse les affaires de danse de Victoire à Stacey. Tu devras l'amener.

Et s'il te plait, sois mature et n'essaye pas de nous déranger. Je te connais.

H. »

Ron Weasley était fou de rage. Il lui en fallait peu. Ça se savait. Il écumait. Les jouent rouge brique, les yeux lançant des éclairs. Même ses cheveux ardents semblaient subir une attraction lunaire à mesure qu'elle pointait. Il faisait les cent pas, maugréant dans sa barbe, dont l'insulte la plus douce était faite au caleçon de Merlin. Ce résidu de bouse de Dragon. Cette folle harpie de tante Murielle. Ce moldu de monde moldu. Elle lui faisait vraiment un sale coup cette petite peste. Tout ce qu'il détestait. Et en plus, le pire, c'est qu'elle le prenait de haut. « S'il te plait, sois mature et n'essaye pas de nous déranger. » Il n'en avait pas du tout eu l'intention – ou à peine. Mais il se serait retenu, aurait juste fait un petit clin d'oeil à Stacey pour qu'elle lui raconte tout la prochaine fois. Ou aurait ouvert la porte par légère inadvertance, histoire d'y jeter un œil à rallonge, nouvelle invention de la célèbre boutique de farce et attrape. Et elle osait ajouter que le merveilleux sport qu'est le Quidditch avait le mérite de muscle le postérieur graisseux de cette sale fouine de feu-mangemort doté de cheveux finis à la pisse strangulot. Jamais elle ne lui avait fait un tel compliment. Bon, certes ce n'était pas sa bouche qui le complimentait là-dessus mais d'autres parties de son corps, mais tout de même ! Soudain, il eut une vision de l'arrière train ce fils de dégénéré cajolé par sa douce et tendre tortionnaire manipulatrice. Son sang déjà bien chaud ne fit qu'un tour. Et il transplanna dans la seconde.


Tracey D. le vit entrer comme une furie dans les bureaux du département de la justice magique. Elle n'eut pas le temps de lui faire une petite remarque sarcastique qu'il avait déjà claqué la porte du bureau de sa femme derrière lui. Elle eut un petit sourire en coin. Elle venait de gagner 5 gallions. Il avait été plus rapide – beaucoup plus même – que prévu. Elle se leva de son poste et alla dans la pièce adjacente. Il était bien l'heure de profiter du tee-time.


La porte s'ouvrit à la volée sur un Ron Weasley bouillonnant. Hermione Granger maintenant Weasley s'en mordit les lèvres d'impatience.

« - Où est-il ? » Éructa-t-il.

Il regardait tout autour de lui tel un chien fou, la chemise à moitié sortie du pantalon avec samedi boutonné à dimanche et les cheveux hirsutes. Il était terriblement sexy. Hermione posa les mains bien à plat sur son bureau, anticipant déjà ce qui allait suivre. Elle s'humecta discrètement la lèvre inférieure. Puis, elle croisa les jambes et s'appuya plus confortablement dans son fauteuil, les mains croisées.

« - De qui parles-tu ? »

Sa voix était des plus innocente. Trop innocente peut-être pour paraître sincère. Un léger sourire flottant sur ses lèvres. Elle vit son mari inspirer plus fort et plus longtemps. Le sang battait à sa jugulaire et il serrait les poings. Des papillons d'excitation naquirent au creux de son ventre en sentant pulser son aura de colère.

« - Ne me prends pas pour un stupide Poufsouffle Hermione ! Où est ce crétin de consanguin ?! »

Il s'était avancé jusqu'à son bureau et y avait posé les poings. Les manches négligemment relevées sur ses avant-bras dévoilaient ses muscles crispés. Le regard d'Hermione glissa de ses yeux azurs électrisants à son torse plus fort qu'à leurs adolescences et termina par ses grandes mains d'homme qui allaient l'amener – elle en était sûre – très loin de ce bureau. Elle s'accouda à son bureau, la poitrine penchée en avant, l'exposant ainsi délibérément aux yeux qui lui faisaient face. Ils s'y perdirent d'ailleurs quelques secondes avant de revenir plus haut.

« - Ah, tu veux parler de Malfoy ?

- A ton avis ?

- Et bien ... »

Elle se pencha un peu plus vers lui comme pour lui confier un secret. Automatiquement, Ron s'avança vers elle et laissa clairement ses yeux trainer dans le décolleté de sa femme. Il put y apercevoir un fin liseré en dentelle d'un violet foncé enserrer le galbe d'un sein qu'il savait rond et ferme comme doux et chaud au touché. L'habituel élancement à l'aine se fit sentir et il dut se rappeler qu'il était en colère contre elle pour ne pas y plonger la main et l'attirer plus près de lui. C'est alors qu'il sentit l'haleine tiède de la jeune femme dans son cou remonter vers son oreille. Hermione entendit Ron avaler sa salive un peu trop vite et y murmura tout au creux : « Il n'en a jamais été question ». Le temps que le rouquin comprenne de quoi il était question ou pas, elle avait saisi de ses dents le petit lobe, l'aspirant doucement. Tout le sang qui irriguait son cerveau pour essayer comprendre ce qu'il se passait ici déserta et se rendit plus au sud. « Tu as même été plus rapide que ce que je ne pensais. »

L'instinct primaire opéra : Ron passa pardessus le bureau trop encombrant, envoyant valser ce qui trainait trop près de son corps et plaqua rudement sa femme contre le mur. Sa bouche contre la sienne, il plaça directement sa main experte entre ses cuisses brulantes. Un petit gémissement mourut étouffé par le baiser. La jupe tube était souple, Ron commença alors un léger mouvement de friction, sa paume épousant puissamment son pubis alors que ses doigts frôlaient légèrement plus bas, évitant cependant de trop la toucher. Hermione poussa alors son bassin plus en avant, à la recherche de plus de contact, une main perdue dans ses cheveux soyeux, l'autre sur une fesse musclée. Comme répartie, Ron empoigna l'intimité de sa femme pour la pousser plus vers le mur. Elle était figée au mur par une main de fer dans une gant de velours. Seul son index passait et repassait dans une très lente torture sur son sexe fébrile. Il savait qu'il la dominait parfaitement ainsi, soumise au moindre changement de rythme. Il allait l'attiser, tout doucement, puis lui faire l'amour, fort, là, à même le sol, ou contre le mur, ou encore sur son bureau, ou peut-être même bien sur les trois. Il n'avait pas encore décidé. Il se mit à picorer la peau tendre de son cou et défit les premiers boutons de son chemisier et en écarta tendrement les pans. Le cœur d'Hermione battait vite. Il pris soin de regarder la poitrine déjà haletante de sa femme : si harmonieuse et si excitante. Il posa sa grande main sur le sein gauche pour y sentir pulser l'organe et le pressa doucement. Hermione gémit tout bas. Ses deux cœurs battaient à l'unisson. Elle était dans l'expectative. Elle savait qu'il allait attendre, la pousser dans ses retranchements et en avoir pleinement conscience l'excitait au plus haut point. Elle lui restait totalement et consciemment soumise.

Ron essayait d'oublier sa propre envie de la prendre là maintenant tout de suite, sauvagement, de la faire crier. Il savait qu'elle l'avait roulé. Et elle allait avoir ce qu'elle était venue chercher. Et même plus. Il fit glisser un doigt dans le balconnet et titilla la pointe rosée. Déjà tendue, elle accueillit la caresse par un doux murmure. Ron la regardait fermer les yeux et basculer la tête en arrière. Il fit plus pression sur son sexe, appuya plus fortement sa main alors qu'elle accompagnait ses mouvements de légers coups de bassin et faisant mine d'introduire un doigt à travers le tissus. Hermione écarta plus encore les cuisses, se sentant de plus en plus humide, afin de le sentir plus en elle. Il lui malaxait plus fort le sein, pinçant, titillant, accélérant le mouvement de son autre main.

« - Ron ... » Pria Hermione, demande implicite de plus.

Ron se pencha alors à son oreille comme elle l'avait fait plus tôt et lui dit : « Alors comme ça il n'a jamais été question d'une quelconque réunion ?» Elle lui fit non de la tête et essaya de sortir de sa poigne, ne voulant pas jouir sous juste quelques caresses. Cependant, il n'était pas du même avis et renforça sa poigne. Résignée, elle délaissa son torse et défit ceinture et braguette et glissa prestement sa petite main vers l'objet de ses désirs. Elle se saisit du sexe dur et toucha maladroitement, la tête embrumée, sa partie la plus douce. « C'était très vilain de ta part. » répondit-il d'une voix rauque. Elle était sur le point de partir, juste pour si peu. Ron, pris d'une bouffée de fierté et de perversité retira ses deux mains pour coller celle de son amante au mur glacé. L'arrêt de tout attouchement fit couiner Hermione d'indignation. Indécemment, elle le regarda dans les yeux, nuageux de désir, et enroula une jambe sur la taille de son homme. La jupe roulée bien haut, elle commença de lents va-et-viens, frottant son sexe trempé à la hampe dure tendue entre ses cuisses. Ron attrapa sa cuisse, là où la peau était laissée nue par le bas, et la rapprocha plus étroitement contre lui. Sa main glissa vers l'intérieur de sa cuisse et taquina son entrée, sans en passer la porte. Une plainte de frustration échappa à Hermione et elle eut écho entre les reins brulants de son tortionnaire. « Embrasse-moi ! » D'une poigne dans ses cheveux roux, elle amena ses lèvres chaudes sur les siennes et d'une langue aiguisée elle engagea bataille. Le gland dur effleurait toujours méticuleusement son clitoris. L'index titillait toujours son entrée à travers son sous-vêtement. Si il ne la prenait pas maintenant, elle allait mourir de frustration.

Ron, à la respiration de plus en plus chaotique de sa moitié, à la pression plus dure de ses tétons sur son torse, la sentait venir. Il décida de se faire violence pour la faire jouir comme elle le méritait : très lentement, à la limite de la privation. Il maintint sa cuisse, l'index toujours en action, et s'accroupit devant elle, baisant chaque partie dénudée qui lui était offerte. Hermione écarquilla les yeux quand il écarta le tissus gênant et se pencha, langue en avant, vers son gouffre palpitant. Soudain elle se crispa : « Ron... » Ron enfonça un peu plus son index. « … la porte ... » Il lui sourit plus largement en calant bien son épaule sous sa cuisse. « … sort d'insonorisation ... » Pour toute réponse, il lapa rapidement son clitoris, ramassant un peu de cyprine au passage. Un cri échappa à Hermione. Un sourire goguenard : « Tu devras te faire silencieuse Chat », et il se mit à la tache. Il lécha, aspira le petit bout gonflé, le fit roulé, sans jamais la pénétrer une seule fois. Hermione croyait défaillir. Elle se reposait de tout son poids sur son épaule, une main agrippant férocement la tignasse rousse alors qu'elle se mordait l'autre pour s'empêcher de crier. Des halètements de plus en plus plaintifs se succédèrent et elle partit. Se fut l'explosion. Teintée d'une légère sensation de vide en son antre.

Ron ne tenait plus, il en avait mal. Quand il sentit Hermione presque redescendue, il se releva, la souleva et à peine l'eut-il posée sur le bord du bureau qu'il était déjà en elle. Enfin comblée, Hermione suivit le rythme déjà endiablé de son mari. Elle enroula ses jambes autour de son bassin pour le sentir plus profondément. Pour Ron, c'était la délivrance, le paradis : un cocon de chaleur qui l'accueillait d'un doux nectar. Il captura brutalement les lèvres de sa compagne et accéléra puissamment la cadence. Hermione s'agrippa à ses épaule pour ne pas tomber pendant que leurs peaux nues et humides claquaient l'une contre l'autre. Elle sentit monter une vague de plaisir de plus loin que de coutume, plus chaude, plus dangereuse. Et elle s'imposa. Hermione mordit si fort l'épaule de Ron pour étouffer son cri qu'il en grogna de douleur. Tout son être se contracta, de ses orteils à sa main sur le postérieur musclé de l'homme en passant par ses parois les plus intimes. Ces contractions eurent raison de Ron qui lui même se délivra de toute cette pression en son sein.

Le souffle court, ils restèrent quelques instants entremêlés. Tendrement, Ron se détacha, reboutonna sa chemise, remit correctement son pantalon et embrassa chastement la bouche de sa femme. Hermione le regardait faire, apathique, encore amorphe. Ron la contourna, elle et le bureau, lui fit un clin d'oeil et dit en passant la porte : « À ce soir amour, passe une bonne fin de journée ! » Un grand sourire aux lèvres, les joues encore rougies et les lèvres gonflées, il avisa la pancarte sur le bureau de Stacey : En réunion, ne pas déranger, contacter ma secrétaire en salle A208.


Une heure plus tard, au domicile des Weasley :

Ne t'inquiète pas pour les enfants, je m'en charge.

PS : Envoie 5 gallions de ma part à Stacey : J'aiperdu, tu as été plus rapide que je ne le pensais toi de voir en quoi. Sinon, on peut en rediscuter ce soir)

Chat.