Titre : Commencer en queue de poisson

Auteur : DiBee

Résumé : Os Jarter, juste une absence de début de relation, et beaucoup de mauvaises coincidences Romance/Humour

Spoiler : None

Rating : K

Disclaimer : Pas à moi pas de sous

note : retrouvé dans un fond de tiroir, avec pour seul titre 'Jarter'... Ben voilà^^ Désolée pour les tentatives de drôlerie qui peuvent tomber à plat :s

Il y a des choses qu'on ne peut pas dire. D'autres qu'on ne peut pas écrire. Des choses qu'on n'a pas le droit de ressentir, et qui sont comme autant d'épines dans un futur coeur d'hérisson.

Une nouvelle épine venait de se planter dans le coeur de Samantha Carter alors qu'elle croisait à nouveau le regard de son supérieur. Il avait réuni toute leur 'fine équipe' au chalet, elle, Jackson, Teal'c, Janet et Cassie. Ils échangeaient ainsi des regards pleins de sens quand ils croyaient que les autres ne remarquaient pas qu'ils ne pouvaient se lâcher du regard. Des doigts s'étaient enlacés sous la table alors que Janet et Daniel échangeaient un regard eux aussi. A présent qu'ils avaient fini le jeu du chat et de la souris où tous d'eux s'étaient trouvés piégés et que Cassie les couvaient de son regard enjoué, ils se devaient d'aider leurs amis. Teal'c, quand à lui, échangeait des regards sceptiques avec le 'poisson' dans son assiette, à qui il aurait bien enlevé un s, faute de le dépouiller de son principal composant, les arêtes.

Une fois le plat fini, rendu ainsi un peu plus plat comme le nom l'indiquait -mal-, Sam se leva par automatisme, aidant Jack à ramener les assiettes (la dernière fois qu'il avait décliné leur aide, ils avaient entendu un grand bruit de vaisselle cassée suivi de près par un juron bien senti, depuis ils se relayaient pour l'aider à débarrasser.) Alors que Cassie allait lui emboîter le pas, sa mère la retint. Ces deux-là avaient besoin de temps, et de patience. Leur patience. Dieu que ça allait être long...

Jack venait de poser les assiettes sur le plan de travail et se retourna pour aider Sam avec la pile en état d'équilibre précaire dans ses mains. Il ne s'était pas rendue compte qu'elle était si proche, et seul un tas d'assiettes sales les séparait. Il y avait plus romantique comme situation. Faute de romantisme, il décida de tenter la carte de la gentlemanie, et la soulagea du tas d'assiettes qu'il posa dans l'évier dans un équilibre un peu moins précaire, mais néanmoins assez incertain.

Quand il se retourna une nouvelle fois, elle n'avait pas bougé, peut-être plus proche maintenant que le futur tas de miettes était à « l'abri ».

« Un problème, Carter » demanda-t-il, la bouche sèche. Fichu poisson, ça lui faisait le coup chaque fois.

Elle secoua vigoureusement la tête. Un jour, il faudrait qu'elle arrête de le fixer comme ça, il finirait par se rendre compte de quelque chose...