48H pour choisir

Bonjour à tous.

En faisant du rangement dans de vieux cartons, je suis tombée sur un livre datant de 1998, ne me souvenant plus de l'histoire je l'ai lu, et j'ai bien aimé. Je me suis rendue compte après coup que les personnages de Twilight pouvaient s'apparenter à ceux de l'histoire. J'ai donc décidé de conserver l'histoire et de me contenter de remplacer les noms. Je tenais vraiment à ce que d'autres personnes découvrent, prennent plaisir tout autant que moi en la lisant.

Je n'ai rien inventé, l'histoire appartient à Alexis Page et les personnages à Stephenie Meyer.

Tous les chapitres sont déjà écrits, les posts seront donc réguliers.

Bonne lecture !

Assya

Prologue :

- Je n'ai plus qu'à me jeter du haut des chutes ! A-je conclu tragiquement. Je ne vois pas d'autres solution.

Désespérée, je tournais en rond dans le petit bungalow de bois que je partageais avec Alice Brandon et Tanya Denali. Nous étions toutes les trois monitrices senior au camp d'été des chutes de Sénéca, au cœur d'une belle vallée de l'ouest de la Virginie.

Je me suis effondrée sur ma couchette, en me lamentant :

- Pourquoi est-ce que je me retrouve toujours dans des situations impossibles ?

Alice, mon amie d'enfance, m'observait avec un sourire moqueur.

- Allez Bella. Ce n'est pas si terrible.

- Ce n'est pas si terrible …. Tu as raison, rien ne peut m'arriver de pire ! En route pour les chutes !

Je me suis relevée d'un bond et j'ai tiré mon sac à dos rangé de sous le lit. J'ai commencé à y entasser pêle-mêle mes chaussettes, mes sous-vêtements, mon jean, mes tee-shirts.

- Je peux savoir ce que tu fais ? S'est inquiétée mon amie.

- Je pars !

Alice a éclaté de rire.

- Merci de ton aide Alice. Je suis dans un pétrin épouvantable et toi, tu trouves ça drôle. Vraiment, merci !

J'ai glissé mon journal intime dans la pochette avant.

- Bella, tu dois te calmer de toute urgence ! Ordonné Alice en me forçant à m'asseoir sur le lit. Explique-moi tout en détail.

Je ne savais pas par où commencer...

Emmet Swan, mon petit ami depuis deux ans, m'avait téléphoné la veille pour m'annoncer qu'il venait passer le week-end avec moi. Normalement, j'aurais dû être folle de joie, mais j'avais d'autres projets : Jasper Witlock, mon coup de foudre de l'été précédent,venait me rendre visite aussi... et j'avais prévu une soirée romantique avec Edward Cullen vendredi (Edward était mon nouveau coup de foudre).

- Alors raconte, s'est impatientée Alice en saisissant une barrette en bois posée sur le bureau.

Elle a rassemblé ses longues boucles brunes en arrière et les a attachées en un joli tortillon. Quelques mèches rebelles se sont échappées de son chignon improvisé.

- Bien, puisque tu ne veux pas partager tes secrets, je m en vais, a-t-elle déclaré en haussant les épaules.

Et elle est sortie d un pas décidé.

Je n'ai pas pu m empêcher de sourire. Alice arrivait toujours à garder son calme, alors que j avais tendance à m affoler pour un rien. Elle possédait un taux exceptionnellement élevé de calme. Dans mon journal, j avais rédigé une fiche sur chacune de mes amies; pour Alice, j avais écrit: « Qualité n°1, ne panique jamais, même dans les situations les plus critiques. »

Je me suis levée en soupirant. J étais sûre que Alice m attendait juste derrière la porte&

- Tu as de la chance que je ne sois pas encore partie, m a-telle grondée d un ton faussement sévère.

- S'il te plaît, j' ai besoin des conseils de Super-Alice, ai-je plaisanté en l'attirant à l intérieur.

Je me suis laissée tomber sur mon lit tandis que Alice s installait face à moi dans un vieux rocking-chair.

- Bon, allons-y pour la réunion de crise.

En me mordillant les lèvres, j ai commencé :

- La bonne nouvelle, c est que Edward veut être mon cavalier pour la soirée du 4 Juillet.

- Ha, ha ! Je me doutais que tu avais un faible pour lui ! S est-t-elle écriée, victorieuse.

- Mais il y a aussi une mauvaise nouvelle, ou plutôt deux.

- Quoi donc ? S est étonnée Alice.

- Emmet est, au moment même où nous parlons, en train de s approcher à très grande vitesse de Sénéca.

-Oh, Oh ! Les ennuis commencent.

- Et pour couronner le tout, j ai reçut une lettre de Jasper, qui arrive justement tout droit d Afrique ce week-end !

- Jasper Witlock ? S'est-elle esclaffée en exagérant son accent français, Jasper ? Le seul, le vrai, l'unique Jasper Witlock ? Jasper de l'été dernier ?

Le père de Jasper était d origine française. Même si sa famille vivait aux Etats-Unis depuis des générations, il se plaisait à penser qu il était européen. Comme il passait parfois ses vacances chez ses cousins , en France, il avait tendance à étaler ses talents dans la langue de Molière.

Alice et Jasper ne s'étaient pas du tout entendu lors du camp précédent. En fait, elle le trouvait ridicule. Alice étudiait le français et le parlait couramment; du coup, elle n était pas du tout impressionnée par ses grandes phrases et ses citations. Elle l avait affublé du sobriquet de « Monsieur Jasper », et s amusait sans cesse à changer son nom pour celui d autres vins français.

- Oui, le fameux Jasper, ai-je acquiescé tristement.

Je me sentais complètement dépassée par les événements.

- Trois garçons, une fille : mission impossible, ai-je conclu.

- Oui, tu es dans le pétrin, a approuvé Alice.

Je l ai dévisagée, incrédule.

-C est tout ce que tu trouves à me dire ? Pas de gentil conseil amical ? Pas de proverbe rassurant ? Pas même une bonne blague pour me changer les idées ?

Je me suis relevée et me suis à nouveau emparée de mon sac. J ai pris mon pyjama sous mon oreiller et je l ai fourré dedans.

- Tu vas t en sortir parce que, comme on dit : A cœur vaillant, rien d impossible et la nuit porte conseil a tenté Alice. Tu verras : Tout est bien qui finit bien et Advienne que pourra car Mieux vaut trop que pas assez &

J ai secoué la tête et je me suis effondrée sur mon lit :

- Les proverbes ne marchent pas. Essaie autre chose.

Alice a réfléchi quelques instants, puis elle a repris d une voix légère:

- Et bien, au moins, tu ne vas pas t ennuyer ce week-end !

- ça c est sûr ! Merci de ton aide, Alice.

Alice a grimacé :

- Et puis, tes petits-enfants riront bien quand tu leur raconteras les folles aventures de mamie Bella.

J ai empoigné ma trousse de toilette, puis j y ai jeté en vrac peigne, savon, brosse à dent et shampoing.

Alice s est levée pour se poster face à moi, les poings sur les hanches, et elle m a sermonnée:

- Tu es lâche ! Un petit problème surgit, et hop ! Tu prend la fuite ?

- Alice, ai-je riposté d une voix grave, dans la vie il y a les grands principes et la réalité. Et ce qui se passe là, c est la réalité. Alors moi, je préfère disparaître avant la catastrophe.

J ai enfilé les bretelles de mon sac à dos.

Alice a souri légèrement:

-Bella, tu ne peux pas t en aller, et tu le sais très bien?

J ai croisé les bras et j ai tapé du pied :

- Et pourquoi pas ?

- Parce que tu n arrangeras pas les choses en fuyant. Tu repousseras juste le problème à plus tard.

- Au contraire ! Tu diras à tout le monde que je ne suis pas là, Jasper et Emmet repartiront, et le tour sera joué. C est un plan génial.

- Bella, tu dois assumer tes responsabilités dans cette histoire. Tu ne peux pas filer sans aucune explication. C est injuste, surtout pour Emmet. Et les enfants ? Tu n as pas le droit de les abandonner, même pour un week-end. Ils comptent sur leur animatrice préférée !

En soupirant, j ai laissé retomber mon sac à terre. Alice avait raison, bien sûr. Fuir ne résoudrait rien. Je devais affronter la réalité. Je étais emmêlée dans mes histoires de cSur, et il fallait que j éclaircisse la situation.

J ai recommencé à arpenter la pièce en tous sens.

- Je ne sais pas quoi faire. Aide-moi, Alice ! Ai-je supplié en lui agrippant le bras.

- Et bien, il faut que tu choisisses le garçon auquel tu tiens vraiment, puis que tu te débarrasses des deux autres.

Alice m a prise par les épaules et a plongé ses yeux dans les miens.

- Écoute ton cœur, Bella, m a-t-elle conseillé.

J'ai réfléchi quelques instants.

Qui est l'élu de mon cœur ? Je ne sais pas, c'est si compliqué. Il faut que je me rappelle comment toute cette histoire commence.