Salut, me voilà avec une petite histoire qui j'espère vous plaira

C'est la première fois que j'écris dans l'univers de Sherlock, alors j'espère que je me suis pas trop mal débrouillé ^^

Je remercie grandement Erika Nathaniella qui m'as gentiment proposer d'être ma béta et qui à prit le temps de corriger mes horreurs pour vous donner un texte de meilleurs qualité. Un grand merci à toi ;)

Bonnes lecture


Si John avait cru au surnaturel, il aurait été sûr que des Leprechauns et autres farfadets étaient passés au 221b Baker Street. S'il avait cassé un miroir, il aurait accusé les 7 ans de malheur qui s'en suivent. S'il avait été paranoïaque, il aurait juré que quelqu'un était entré par effraction pour le voler. Car, oui, John assistait à un phénomène étrange où ses sous-vêtements disparaissaient. Il n'en restait plus qu'un dans son placard à vêtement et la lessive avait été faite il y a deux jours. Logiquement, il aurait dû être rempli. Ses slips avaient disparu. Il ne savait pas quand, mais les faits étaient là, ils disparaissaient une fois arrivés dans le panier de linge sale.

Il soupira. Il n'avait plus qu'à faire un saut dans une boutique pour se racheter de quoi mettre sur ses fesses. Il n'était pas vraiment addict du « pas de slip sous le pantalon ». Mais la question persistait : où passaient ses malheureux slips ? Il en venait même à se demander si Sherlock ne faisait pas encore une expérience louche, mais, en même temps, quelle expérience pourrait-on faire avec des sous-vêtements usagés ? Ça n'avait rien de logique.

Arrivant dans la cuisine, où régnait une odeur de souffre à cause de l'expérience qu'était en train de faire le brun, il se servit son thé et ,comme chaque matin quand il le pouvait, il s'appuya sur le rebord du plan de travail et observa Sherlock. Ce n'était pas souvent qu'il pouvait se le permettre, le détective étant généralement occupé à faire n'importe quoi d'autre que de rester tranquillement sur une chaise. Et il aimait bien ces moments là. Il avait compris, peu après sa rencontre avec Sherlock, qu'il était attiré par lui. Peut être plus qu'un simple ami, ou même qu'un simple meilleur ami. C'était comme ça. Après un temps à avoir bataillé contre son homosexualité sous-jacente, il avait fini par l'accepter. Après tout, sa sœur était lesbienne et il n'avait jamais vraiment imaginé avoir d'enfant alors être homosexuel ou hétéro ça n'avait plus tant d'importance. Enfin si, ça changeait beaucoup de choses, mais rien qu'il n'ait vraiment eu besoin de rencontrer jusqu'à aujourd'hui.

Le cœur de John se tordit dans sa poitrine, il avait beau être attiré par Sherlock, ça ne serait jamais réciproque. Et bien que le brun ait fait savoir qu'il était gay, il lui avait aussi bien précisé qu'il était marié à son travail et n'avait jusqu'alors pas eu de relations, même pas un coup d'un soir et il doutait même qu'il ait déjà eu une relation quelle qu'elle soit. En somme, Sherlock était une sorte d'asexué ou un intouchable. Et puis le blond ne se voilait pas la face. Il était loin d'avoir un physique aussi avantageux que le détective et bien que l'armée lui ait forgé un corps solide et musclé, il restait petit et légèrement tassé. Il n'avait pas non plus un esprit brillant qui saurait fasciner Sherlock, il arrivait tout au plus à être au dessus de la moyenne selon le brun, mais il était loin du compte.

En somme, il n'avait rien de bien intéressant. Seulement quelques petits trucs insignifiants, comme son autorisation à porter une arme à feu et le fait qu'il sache très bien s'en servir, ce qui les avaient aidés plus d'une fois au cours des enquêtes et le fait que Sherlock semblait lui avoir trouvé une utilité, sur les affaires où il ne voulait pas aller, pour ramener du lait, chercher des informations avec lui... enfin, ce genre de futilités.

Sherlock releva le regard et fixa un instant le blond qui passa, dans la micro seconde, du regard observateur au regard pensif, perdu dans le fond du salon. Décidant de mettre un terme à sa torture, il avala rapidement quelque chose et enfila son manteau.

« Tu pars quelque part ? Tu ne dois pourtant pas aller à l'hôpital ce matin, interrogea Sherlock.

Je vais faire une course rapide.

Prends du lait.

Va le chercher toi même. »

John descendit rapidement les escaliers et Sherlock garda la tête tourné vers lui jusqu'à ce qu'il entende la porte d'entrée claquer. Il sourit. Puis, tel un enfant qui va faire des bêtises, il se dirigea à pas de loup vers la salle de bain, bien qu'il n'y ait personne pour l'entendre, le surveiller ou le surprendre. Il tendit l'oreille pour être sûr que John ne revienne pas chercher quelque chose qu'il aurait oublié et rapidement plongea la main dans le panier de linge et attrapa l'objet qu'il convoitait, le glissant rapidement dans sa poche avant de se diriger dans sa chambre.

Sherlock était fou, n'était-ce pas normal qu'il fasse des trucs fous et qu'il ait des lubies totalement incongrues ? Pas sûr, mais le fait est que c'était comme ça. Sherlock faisait un fixation sur les sous-vêtements de John. Il l'avait découvert il y a quelques temps, après que John l'ait sauvé encore une fois d'un tueur fou en le plaquant au sol. La rencontre avec le sol n'avait pas été très agréable, mais celle avec John beaucoup plus. Au début il n'avait pas compris ce qu'il lui arrivait, jamais il n'aurait un jour imaginé être attiré par John. Il était gentil et attachant, mais il n'avait jamais eu de pensées plus ou moins sexuelles à son égard, d'ailleurs il n'en avait jamais. Mais le fait est, qu'après ce plaquage dans une ruelle sombre, il avait commencé à rêver. Puis les rêves s'étaient transformés en palpitations quand il voyait apparaître John, et les palpitations avaient laissé place à des envies, comme celle d'ouvrir un peu plus son peignoir lorsqu'il sortait de la douche, ou de lui donner des prétextes pour qu'il se change devant lui. Puis ses envies étaient montées crescendo. Il avait envie de le toucher, de l'admirer, et ça c'était transformé en désir quand un jour, alors que John cherchait un stylo qui était tombé, il avait profité de la vue tout à fait alléchante de son postérieur. Les rêves étaient revenus le soir même, beaucoup plus chauds, beaucoup plus érotiques et cruellement excitants.

C'était là que sa lubie avait commencé. Pour quelqu'un d'aussi peu habitué au sexe que lui, il ne savait pas trop comment se satisfaire, et pourtant ses rêves le rendait tellement excité et dur que ça en devenait même douloureux. Et même quand il se touchait, ça ne le soulageait pas. Il voulait John. Mais comment demander ou même dire à un pur hétéro qu'on souhaitait qu'il nous touche ? Là était le problème. John était intouchable, mais il avait quand même besoin de lui. Alors une idée lui était venue à l'esprit. S'il ne pouvait pas avoir John, il pourrait quand même avoir les vêtements qui avaient touchés John. C'était une idée folle, personne n'aurait osé.

Mais Sherlock n'était pas tout le monde et il passait, bien plus vite que tout le monde, les barrières interdites. Il avait donc attendu que le blond dorme et s'était faufilé jusqu'à la salle de bain, avait attrapé le premier vêtement qui lui était tombé sous la main et était repartit fissa fissa dans sa chambre. Rien que de savoir que ça appartenait à son blogueur l'avait excité, et quand il avait enfin commencé à se caresser, il avait ressenti du plaisir. D'abord, il s'était enivré de l'odeur du soldat. Et puis il avait utilisé le dit objet pour se caresser et ça avait été une expérience divine.

Depuis lors, il piquait régulièrement les sous-vêtements de John. Il se contentait de ça, comme maintenant alors qu'il gémissait dans ses draps recherchant le plaisir qui était devenu une drogue pour lui. John était une drogue qu'il avait envie de s'injecter dans les veines. Il savait qu'il ne pourrait plus jamais s'en passer.

!Pants!

Lorsque John était revenu, avec une réserve de sous-vêtements neufs prêts à être utilisés sur ses petites fesses musclées, Sherlock était tranquillement affalé sur le canapé, réfléchissant. Le téléphone sonnât. Une nouvelle affaire. Ce n'est pas aujourd'hui que John allait avoir droit à un jour de repos.

Quand, enfin, ils rentrèrent au 221B Baker Street après trois courses poursuites avec un carjacker qui ne s'attaquait qu'aux voitures familiales pour virer les parents et tuer les enfants ensuite, c'est éreinté que John s'affala sur le canapé. Il n'avait pas le courage de se faire à manger, ni même de prendre une douche et après avoir supporté dix minutes les grognements de Sherlock envers Lestrade qui, selon lui, était un abruti fini pour ne pas s'en sortir avec une affaire aussi simple, il partit se coucher. Il ne prit même pas la peine de se changer et s'aplatit sur son lit,s'écroulant dans les bras de Morphée très rapidement.

Quand Sherlock eut finit son monologue, il se demanda où était passé le blond. Il n'avait pas fait attention au fait qu'il était parti. Il s'assit sur le canapé, et lorsqu'il sentit l'odeur du soldat qui était restée un peu imprégnée, son excitation refit surface. Il avait beau s'être satisfait ce matin, il en avait encore envie, il en avait encore besoin comme un drogué qui a besoin d'une dose plus forte. Il se dirigea dans la salle de bain, mais les lessives ayant été faites récemment, il avait pris le seul slip de John qui avait atterri là depuis. Il aurait pu utiliser le même que ce matin, mais il avait envie de celui qu'avait porté John ce jour là.

Il se rendit donc jusqu'à la chambre du soldat. Il s'était sûrement changé là et son slip devait traîner quelque part sur le sol. Il entrouvrit la porte pour voir si John dormait bien, ce qui était le cas, mais il remarqua aussi qu'il était toujours habillé, donc pas de sous-vêtement perdu sur le sol à piquer. Il fit demi-tour. Il n'allait pas réveiller le soldat pour lui dire qu'il voulait à tout prix son slip.

De retour dans le salon, il attrapa rageusement son violon et se mit à jouer, frustré et énervé. Tant pis si ça réveillait John, c'était de sa faute.


On sait que Sherlock en à strictement rien à faire de déranger les gens donc ma fin est justifier et même s'il aime John ça ne l'empêche pas d'être lui même.

bon sinon est-ce que ça vous à plut ? à bientôt pour la suite ;)