Salut à tous, j'ai commencé à publier cette fiction sur un autre site mais j'ai depuis commencé à lire sur ce site que je trouve beaucoup mieux fait alors j'ai décidé de publier ici aussi à partir de maintenant. Vous aurez les 4 chapitres déjà publiés d'un coup puis la suite en même temps que sur l'autre site.

Il y a longtemps maintenant (il me semble que c'était l'année de mon bac, c'est à dire ... en 2010 :O ), j'avais lancé le challenge "Et si Voldemort n'avait pas existé". A l'époque, j'avais toujours voulu développer ce point mais n'avais jamais eu le courage de le faire.

Comme depuis peu, je me remets à lire des fanfics HP, je me suis dit que c'était l'occasion de m'y mettre. J'ai d'abord commencé à faire un plan et à écrire quelques chapitres puis, voyant que l'histoire semblait tenir debout, je me suis lancée et j'ai décidé de la publier.

Comme j'ai toujours été une accro aux Dramiones (mon côté fleurs bleues), je n'ai pas pu résister à faire tourner cette fic autour de leur relation. Mais j'ai également essayé de mettre en avant l'histoire principale pour ne pas partir dans un Dramione pur et dur à la huit clos.

Enfin bref, je crois que je parle beaucoup trop alors je vous laisse découvrir ma toute première fic aboutie : Un monde ou voldemort n'a jamais existé.

N'hésitez pas à me laisser vos impressions (bonnes ou mauvaises) dans une review !

Merci à tous et bonne lecture.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Chapitre 1 : La salle sur demande

HARRY

Harry Potter se glissait dans les couloirs en silence. Il n'avait aucune raison défendable pour se trouver là et il devait donc rester discret pour ne pas se faire attraper par les Carrow.

Il avait accepté de revenir à Poudlard au début de sa septième année uniquement dans le but d'en apprendre plus sur les autres Horcruxes de Voldemort. En effet, bien que Dumbledore ait disparu, il était persuadé que le vieil homme avait laissé quelque chose pour l'aider dans sa quête. Et si tel était le cas, le seul endroit où il pourrait le trouver, c'était à Poudlard. Malgré tout, il ne pouvait se défaire de cette impression comme quoi il perdait du temps. Cela faisait déjà un mois que les cours avaient repris et il n'avait quasiment pas avancé.

Le matin même, il avait cependant, avec l'aide d'Hermione, réussi à dégoter un livre à la Bibliothèque qui pourrait potentiellement les aider. A la bibliothèque, ou plutôt disons-le, à la réserve. Cela faisait longtemps qu'ils avaient compris qu'ils ne trouveraient rien d'intéressant dans les livres normaux. Hermione, qui était la plus petite d'entre eux mais aussi celle qui était le plus habituée à chercher dans les livres, s'était glissée dans la cape d'invisibilité afin de s'introduire discrètement dans la réserve. Elle avait ainsi rapporté 3 livres qui lui semblaient correspondre plus ou moins à leurs recherches : comment détruire un objet maléfique.

Ils étaient en effet tous tombés d'accord sur le fait qu'il ne servait à rien de se lancer à la recherche des Horcruxes s'ils n'avaient aucune idée de la façon dont ils pourraient les détruire.

C'est ainsi que Harry se retrouvait à déambuler dans les couloirs en pleine nuit, portant les livres en question qu'il comptait amener dans la salle sur demande pour les cacher. Il était bien trop dangereux de les conserver dans leurs dortoirs, car si un élève, ou pire, l'un des mangemorts qui contrôlaient désormais le château venaient à tomber dessus, alors Voldemort saurait immédiatement ce qu'ils préparaient.

Il arriva enfin dans le couloir dans lequel s'ouvrait la salle sur demande. Il savait exactement ce qu'il avait à faire. Il passa trois fois devant le mur lisse en pensant très fort « Je cherche un endroit pour cacher mes livres et que les mangemorts ne mettent pas la main dessus ! ». A peine eut-il fini son dernier passage qu'une grande porte apparut là où le mur se dessinait quelques instants auparavant. Sans réfléchir plus longtemps, Harry fit tourner la poignée et s'engouffra dans la salle sur demande.

Il se retrouva dans une salle à peine éclairée par quelques bougies magiques et où régnait un bazar sans nom. En effet, tout un tas d'objets avaient été entassés là, surement pendant des centaines d'années. On en trouvait de tous types : de la vaisselle ancienne aux robes de sorciers trouées en passant par des objets visiblement de valeurs dont Harry ne connaissait pas l'utilité. Les différentes montagnes d'objets avaient peu à peu dessiné des allées qui permettaient de déambuler dans la salle sans problème.

Le garçon s'avança donc au milieu de ces allées pour chercher un coin où il pourrait déposer ses livres mais où il leur serait facile de les retrouver par la suite, lorsqu'ils voudraient les consulter. Après avoir tourné quelques minutes dans la salle qui ne semblait pas avoir de fond, il tomba sur une grande commode poussiéreuse mais qui semblait encore tenir debout (ce qui n'était pas le cas de tous les meubles présents dans la pièce…). Il se décida donc à placer les livres dans le premier tiroir et, à l'aide de sa baguette magique, traça un petit « x » magique sur celui-ci. Bien que quasiment invisible par une personne qui ne serait pas au courant, cette marque permettrait à ses deux acolytes de retrouver précisément l'emplacement de sa cachette en lançant un sort de détection.

Satisfait, le jeune homme fit demi-tour et se dirigea vers la sortie. Alors qu'il était à peu près à mi-chemin, quelque chose attira son attention. Il se tourna vers l'allée qui s'ouvrait à sa droite et regarda plus précisément. Non, il n'avait pas rêvé. Immense et magnifique, dénotant complètement avec le reste des objets qui s'étalaient autour de lui, le Miroir du Rised se dressait devant lui.

Ce dernier en resta bouche-bée alors que des souvenirs de sa première année à Poudlard lui revinrent en mémoire.

Harry, alors âgé de 11 ans, n'avait jamais connu ses parents, ou du moins, il ne s'en souvenait pas. Sa tante, chez qui il avait grandis, avait pris grand soin de ne conserver aucune photo de sa sœur et de son mari si bien que le jeune garçon n'avait aucune idée d'à quoi ceux-ci pouvaient bien ressembler. Pourtant, il n'avait eu aucun doute. Quand il s'était retrouvé devant ce miroir et qu'il avait vu ces deux inconnus qui le fixaient avec un regard plein de tendresse et d'amour. Un regard que personne ne lui avait jamais jeté d'aussi loin qu'il s'en souvienne. Il avait alors su. Les deux amoureux qui se trouvaient devant lui n'étaient autre que sa mère et son père. Il avait alors passé des nuits entières à contempler ce miroir en rêvant de ce que sa vie aurait pu être si Voldemort n'avait pas existé, s'abandonnant à ses rêves, délaissant la vie réelle pour venir retrouver ses parents disparus. Puis un jour, Dumbledore l'avait surpris. Il lui avait expliqué pourquoi il n'était pas bon pour lui de se perdre dans ce monde imaginaire. Qu'il fallait qu'il vive sa vie au lieu de la passer ici, devant ce miroir. Le lendemain, le miroir avait été déplacé et Harry n'avait jamais su où il avait été envoyé. Il ne l'avait revu que brièvement dans son épopée pour empêcher Voldemort de s'emparer de la pierre Philosophale, mais avait ensuite supposé qu'il avait été envoyé très loin, voir été détruit, au vu des dangers qu'il représentait.

Mais il n'en était rien. Le miroir avait surement été conservé ici depuis 6 ans sans que personne n'y ait accès. Harry savait qu'il n'aurait pas dû, mais il ne put s'empêcher de s'approcher du miroir et de le contempler une nouvelle fois. A peine se fut-il posté devant que ses parents apparurent, toujours aussi magnifiques. Sans réfléchir, il s'assit alors devant le miroir et commença à leur parler de sa vie, de ces Horcruxes qu'il devait trouver, de Voldemort qu'il devait tuer pour ne pas être tué lui-même, qu'il devait tuer pour les venger, pour venger tous ces gens qui avaient souffert par sa faute.

- Ce que j'aimerais, dit-il alors, presque plus pour lui-même que pour ses parents qui le regardaient toujours d'un air attendris, c'est savoir ce qui se serait passé si Voldemort n'avait pas été Voldemort.

Que ce serait-il passé si Tom Jedusor s'était repentis ? S'il avait trouvé quelque chose qui l'aurait rendu plus humain, qui l'aurait empêché de tourner comme il avait tourné. Est-ce que Harry aurait été heureux ? Oui, surement. Il aurait grandis au milieu d'une famille de sorcier aimante. Il n'aurait pas vécu dans la peur constante de perdre ses proches, de ne pas être à la hauteur. N'aurait pas eu ce poids sur ces épaules, ce poids qu'il avait depuis qu'il avait entendu parler de la prophétie.

Harry secoua alors la tête pour reprendre ses esprits. Il avait grandis depuis sa première année et il se rendait compte que ce qu'il était en train de faire n'était pas bon, ni pour lui, ni pour la mission qu'il tentait de mener à bien. Ce qui était fait était fait, on ne pouvait pas revenir en arrière. Il ne servait donc à rien de perdre du temps à rêver.

Sur ce constat, le jeune homme se releva pour rejoindre la porte qui donnait sur le couloir de l'école. Mais alors qu'il prenait appuis sur son bras droit pour se mettre debout, il marcha sur le bas de sa robe de sorcier et trébucha. Il tomba en avant et s'étala sur le miroir qui vacilla avant de basculer en arrière. Harry tenta de le rattraper mais celui-ci était bien trop lourd et, dans un grand fracas, il se brisa en mille morceaux en touchant le sol.

Le garçon resta tout d'abord figé sur place devant l'étendue des dégâts. Puis d'un coup, il fut saisit d'une vision tellement forte qu'elle le fit retomber par terre.

-o-o-

Tom Jedusor avait 14 ans et marchait dans les couloirs de Poudlard. Il avait décidé que c'était le jour. Le jour qu'il avait attendu depuis des années. Il allait enfin pouvoir se venger de ces Sang-de-Bourbes qui lui avaient pourri la vie. De son moldu de père qui avait fait de lui un Sang Melé.

Il avait décidé que c'était le jour où il allait tuer.

Depuis quelques jours, il avait découvert l'entrée de la Chambre des Secrets. Il avait découvert qu'il était le digne héritier de Salazar Serpentard et qu'il allait accomplir sa destinée. Il s'était déjà entrainé à contrôler le Basilic qui habitait dans la chambre. Il avait fait des tests, s'était renseigné. S'il avait vu juste, un simple regard du serpent devrait suffire.

Il n'avait pas encore choisi sa cible, et pour tout dire, il s'en moquait. Ces sales Sang-de-Bourbes se valaient de toute façon. C'était comme exterminer de la vermine. Peu importe par où on commençait, il fallait de toute façon tous les éliminer pour ne pas qu'ils se reproduisent.

Tom se dirigeait vers les toilettes des filles, lieu où était située l'entrée de la chambre, quand il entendit un bruit de pas. Plutôt même un bruit de course mêlé à ce qui semblait être des sanglots.

« C'est bien ma veine, se dit-il, il fallait que ce soit maintenant qu'une fille vienne se réfugier dans les toilettes. »

Pourtant, il avait choisi son moment. La plupart des élèves étaient en cours et il avait trouvé une excuse pour s'éclipser de son cours de potion afin de pouvoir préparer le travail. Il comptait ensuite attendre la fin des cours 15 minutes plus tard pour s'attaquer à sa victime qui viendrait surement faire une pause technique avant d'aller déjeuner dans la Grande Salle.

Mais cette fille l'avait devancé. Elle passa à côté de lui dans un coup de vent, en pleurant et en l'ignorant totalement. Tom savait qu'il ne pourrait pas ouvrir la chambre des secrets si cette fille était dans les parages. Bien que sûr de ce qu'il comptait faire, il ne tenait pas encore à ce que tout le monde découvre qu'il était le coupable. Il voulait faire régner la terreur. Eliminer la vermine à petit feu, en lui laissant le temps de préparer ce qu'il avait toujours voulu : une façon de vaincre la mort. Une façon de devenir immortel. Il était encore loin d'y arriver et il savait qu'il n'y avait pas de lieu meilleur que Poudlard pour faire ses recherches. Il avait donc encore besoin de cette couverture pendant quelques années.

Mais il n'avait pas pour autant envie de reporter ce qu'il avait prévu de faire aujourd'hui.

Tom décida donc de s'avancer vers les toilettes pour parler avec la jeune fille, en espérant que son charme naturel – il avait toujours fait tomber les filles, même s'il ne s'y était jamais intéressé – jouerait en sa faveur pour la calmer et la faire décamper au plus vite.

- Salut, lança-t-il, tout va bien là-dedans ?

Il avait dit ça d'une voix suave, jouant son jeu à fond pour que les choses se règlent au plus vite.

- Dégage ! Fut la seule réponse qui lui parvint.

Interloqué, le garçon ne répondit pas tout de suite. En général, lorsqu'il demandait quelque chose, on lui répondait toujours gentiment. Surtout les filles qui n'auraient pas voulu rater une chance de parler avec lui. Mais cette fille-là, visiblement, s'en fichait. Peut-être ne l'avait-elle pas reconnu. Il faut dire qu'elle était passée près de lui si vite que lui-même n'avait pas pu identifier de qui il s'agissait.

Il tenta alors de clarifier les choses :

- C'est Tom. Tom Jedusor.

Il entendit alors un cliquetis qui indiqua que la fille ouvrait la porte des toilettes dans lesquelles elle s'était réfugiée. Le jeune homme la regarda sortir satisfait. Elle réagissait enfin normalement, c'était ça, elle n'avait pas dû le reconnaître la première fois.

- Et alors, qu'est-ce que ça peut me faire que tu sois Tom Jedusor ?! Lança-t-elle en hoquetant à moitié, ses sanglots s'étant calmés avec l'arrivée de la colère. Tu crois que parce que MONSIEUR Tom Jedusor me parle, il faut que je lui réponde ?! Parce que MONSIEUR est là, je devrais m'estimer heureuse et tomber dans ses bras ?!

Tom reconnu alors la jeune fille qui se trouvait devant elle. Il s'agissait de Myrthe Warren, que tout le monde appelait « Mimi ». Une Sang-de-Bourbe. Excédée par sa façon de lui parler, le garçon hésita à ouvrir tout de suite la chambre afin de s'occuper de cette petite impertinente. Mais il réalisa malheureusement qu'ils se trouvaient trop proche de l'entrée de la pièce et que l'heure avançait rapidement. Il n'était pas sûr d'avoir le temps de faire son affaire avant que d'autres élèves se ruent dans le couloir.

Il n'empêche que c'était la première fois que quelqu'un se permettait de lui répondre de cette façon. Il était à la fois terriblement énervé et très intrigué.

Voyant qu'il ne comptait pas lui répondre, la jeune fille attrapa ses affaires qu'elle avait posées par terre et, non sans avoir jeté un regard supérieur à Tom, sortit des toilettes et s'en alla.

« Bon débarra », pensa Tom, bien que toujours à cran après la scène qui venait de se dérouler.

Mais alors qu'il allait se diriger vers l'entrée de la chambre, la sonnerie retentit et des dizaines d'élèves se déversèrent dans les couloirs.

Le garçon se retint de frapper contre la porte des toilettes, agacé d'avoir raté l'occasion d'ouvrir la chambre des secrets. Cette Sang-de-Bourbe allait le regretter. Sur cette promesse, il retourna dans le couloir et retourna à ses occupations. Il reviendrait plus tard.

Mais l'occasion ne se représenta pas si rapidement…

-o-o-

La vision Harry se brouilla un instant. Puis de nouvelles images lui parvinrent, par flashs cette fois-ci.

-o-o-

Tom se trouvait à nouveau devant l'entrée de la chambre quand Mimi arriva et l'interrompit à nouveau. Elle lui parla, cette fois plus calmement. Lui, énervé, garda les lèvres serrées.

- Ce que je pense, c'est que tu te donnes un genre. Tu veux avoir l'air impressionnant, tu veux montrer que tu as du pouvoir sur les gens. Mais je suis sure qu'au fond tu n'es pas si méchant.

« Elle ne pouvait pas plus se tromper ! Elle ne sait pas à qui elle a à faire ! » Pensa-t-il. Car il était un mage noir en devenir. Un jour il règnerait sur le monde des sorciers. Et ce n'est pas une sale Sang-de-Bourbe comme elle qui allait l'en empêcher … Pas vrai ?

-o-o-

Tom se trouvait à la bibliothèque. Il était légèrement plus vieux, presque une année s'était écoulée depuis qu'il avait essayé d'ouvrir la chambre ses secrets. Et il n'avait toujours pas trouvé le moyen de lâcher le Basilic sans que personne ne s'en rende compte. Ce qui l'énervait fortement.

Il tournait machinalement les pages d'un livre à la recherche de quelque chose qui l'aiderait dans son projet de lutte contre la mort. C'était quelque chose qui l'obsédait. Qui l'avait toujours obsédé. Quand une main se posa sur son épaule…

- Salut Tom ! Dit Mimi. Tu lis quoi ?!

Surpris, le jeune homme ferma son livre d'un coup sec. Il ne voulait pas qu'elle réalise ce qu'il était en train de faire.

« Pourquoi, après-tout ? Je m'en fiche qu'elle me trouve dangereux. De toute façon, elle va mourir bientôt. Ce sera elle ma première victime ! »

Et à cette idée, quelque chose en lui se serra. C'était la première fois que quelqu'un passait au-dessus de son attitude toujours lointaine, de son regard noir qui, bien que séduisant, tenait à distance la plupart des gens. Il n'avait jamais vraiment eu d'amis et cela ne lui manquait pas. L'amitié rendait faible.

Et pourtant, savoir que quelqu'un prêtait attention à lui lui faisait quelque chose.

« Forcément, se dit-il, il faut que les gens m'admirent pour mieux pouvoir les contrôler ! »

Mais il y avait plus que ça, il le savait. Savoir que Mimi aimait venir le voir souvent lui faisait PLAISIR. Pourtant, c'était une Sang-de-Bourbe. Et les Sang-de-Bourbes devaient mourir, n'est-ce pas ?

-o-o-

6 mois de plus avaient passés et Tom se trouvait dans le jardin de l'école, près du lac, quand il entendit quelqu'un, une fille, crier. Il reconnut la voix de Mimi et se précipita pour voir ce qu'il se passait.

La jeune fille était en train de se faire emmerder par deux autres garçons qui s'amusaient à se rapprocher d'elle en lui suggérant des choses salaces.

Quand elle aperçut Tom, Mimi lui lança un regard suppliant pour qu'il vienne l'aider. Sans réfléchir, celui-ci se rua sur les deux garçons et leur lança son poing en pleine figure.

Alors que les deux acolytes partaient en courant, humiliés, Tom se figea. Qu'est-ce qui lui avait pris ? Pourquoi avait-il eut tellement envie d'aider Mimi ? Et surtout, pourquoi s'était-il battu à mains nues au lieu de se battre à la baguette, comme un vrai sorcier ?!

- Merci, murmura Mimi en le regardant dans les yeux

Les doutent du garçon disparurent immédiatement. Il ne savait pas ce qui lui arrivait. Il avait l'impression d'être … heureux.

-o-o-

Tom et Mimi étaient désormais en 6ème année. Ils se baladaient ensemble, main dans la main, autour du lac. Le garçon lança un regard à sa partenaire et souris.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda celle-ci ?

- Tu es belle ! Répondit-il sans hésitation.

-o-o-

C'était la fin de leur 7ème année. Tom et Mimi s'apprêtaient à quitter Poudlard pour la dernière fois. La jeune fille se tourna alors vers son compagnon pour lui dire au revoir et se jeta à son cou.

- Je t'aime, Tom.

Celui-ci la regarda dans les yeux et lui répondit :

- Je t'aime aussi, Mimi.

-o-o-

Harry revint à lui doucement, comme sortant d'un rêve. Alors qu'il émergeait, toujours allongé sur le sol, il se demandait ce qui avait bien pu se passer. Il avait vu. Il avait assisté à ce qui aurait pu être. A ce que Voldemort – ou plutôt Tom Jedusor - aurait pu devenir s'il avait trouvé l'amour. S'il était arrivé à peine plus tôt dans les toilettes ce jour-là et si, au lieu de tuer Mimi à l'aide du Basilic, il avait finalement appris à la connaître avant d'en tomber éperdument amoureux. Dumbledore l'avait toujours dit. C'était l'amour qui permettait aux gens de tenir. Et c'était ce qui avait toujours manqué à Voldemort.

Mais Harry se releva. Avec des « si » on pouvait refaire le monde. Mais des « si » resteront toujours des « si ». Le Miroir du Rised était désormais détruit et même s'il avait surement entrevu quelque chose à cause de sa destruction, ça ne serait jamais réel. Il valait mieux qu'il se concentre sur sa vraie mission : trouver les Horcruxes, trouver comment les détruire, et tuer Voldemort.

Sur cette réflexion, le jeune homme sortit de la salle sur demande et la porte disparut.

-o-o-

Pendant ce temps, derrière la porte invisible, un champ d'énergie incroyable commença à se créer. Le Miroir du Rised avait été fabriqué à partir d'un enchantement très puissant. Il ne pouvait pas être détruit par un simple bris de glace. Mais le pouvoir du miroir n'ayant plus de support auquel se rattaché, il tourbillonna un moment avant de se projeter sur le sol, créant, dans une explosion, un genre de portail, une brèche, qui s'ouvrait vers un autre monde. Un monde imaginaire qui n'était plus si imaginaire que cela.

Un monde où Voldemort n'a jamais existé.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Et voilà la fin de du premier chapitre de "Un monde où Voldemort n'a jamais existé" qui peut aussi être vu comme un prologue. Il est là pour expliquer comment on en est arrivé là. C'est le seul chapitre qui sera écrit du point de vue de Harry.

Comme dit tout en haut, je vous poste aujourd'hui 3 autres chapitres. Ensuite, j'essaierai de poster les chapitres au compte goute. D'abord pour me laisser le temps d'écrire la suite au fur et à mesure, et aussi parce que l'attente rend les choses meilleures ! (Comment ça je trouve des excuses bidons ?!)

Laissez-moi vos commentaires pour me dire ce que vous en avez pensé, ça me ferait super plaisir !