Nouvelle fic... encore et toujours ! xD

Titre : Everworld
Rating : K+, j'espère que ça ne changera pas.
Persos : Ed, Al, Winry, Mustang, Hawekeye, Havoc, Hughes, les sept homonculus, les héros du roman Everworld et quelques dieux (vous comprendrez...)
Pairing : Ah, aucune idée pour le moment...
Disclaimer : C'est un crossover Everworld-fma, ceux-ci appartiennent respectivement à Katherine Applegate et Hiromu Arakawa.
Résumé : Un jour, brusquement, quatre militaires, trois adolescent et sept homonculus débarquent dans un monde bizarre créé par les dieux mythologiques. Son nom : Everworld.

Autre : J'ai décidé d'écrire comme l'auteur d'Everworld, qui change de point de vue à chaque petit livre... je changerai de point de vue à chaque chapitre, j'espère déjà en faire au minimum seize !


Je m'étirai paresseusement. Encore une nouvelle journée pourrie.

Je me jetai hors du lit… et m'étalais par terre. Ah oui, j'avais oublié. Winry réparait mes automails.

- ça va, Ed ?

- J'ai l'air d'aller bien, Alphonse ? Aide-moi à me lever, il y a tellement de poussière par terre que je risque d'éternuer.

Alphonse s'est baissé, produisant un affreux bruit de grincements et m'a aidé à me relever.

- Faudrait te huiler, tu grinces.

Alphonse. Mon petit frère. Une grande armure vide.

Je suis Edward Elric, un jeune homme ordinaire, de taille modeste, blond, yeux dorés. Je suis un alchimiste d'état, connu sous le nom de Fullmetal Alchemist.

Et ma vie a basculé ce jour-là, ce même jour où je me suis retrouvé le nez par terre, ce jour qui aurait dû être ordinaire.

Je suis descendu en bas, avec l'aide d'Alphonse. Allez-y pour descendre les escaliers avec un bras et une jambe en moins !

Dans la cuisine, en bas, il y avait Pinako et le chien, Den.

- Tiens, il émerge enfin, le petiot…

- JE NE SUIS PAS PETIT, ESPECE DE NAINE !

- AVORTON !

- VIEILL…

Je n'eus pas fini de répliquer que je me retrouvais par terre, une clef anglaise plantée dans le crâne. Bon, d'accord, on se dispute souvent, avec Mamie Pinako, mais tout de même… Ce n'est pas une raison pour que Winry me balance ses outils à la figure !

- Nii-san ! Ça va ?

- A peine levé et tu m déranges déjà en plein travail, Ed ! A ce rythme-là, ton automail sera prêt dans seulement une semaine !

- C'EST PAS UNE RAISON POUR ME BALANCER DES OUTILS À LA FIG…

Elle m'énerve, cette fille. Surtout quand elle m'en renvoie, des outils, à la gueule.

- Et ça, c'est parce que TU LES AS ENCORE BOUZILLES, MES BEAUX AUTOMAILS !

Et c'était reparti…

Il est vrai que mes automails, je les ai souvent cassés… c'est pas ma faute. Ça ne l'a jamais été, d'ailleurs ! Bon, c'est vrai que, des fois, j'avais provoqué des types sans trop de raisons, mais franchement, le plus souvent, c'était eux qui m'attaquaient sans raison et résultat… Mais le pire, c'est que même si je rentrais à moitié mort, Winry me frappait quand même ! Comme si c'était ma faute…

Malgré ses dires, elle avait fini mes automails en début d'après-midi et je courais déjà comme un dératé dans la campagne, Alphonse sur mes talons et Winry qui nous poursuivait, armée de sa clef anglaise.

Et puis, soudain, le paysage a semblé disparaître. Tout autour de nous devenait blanc.

Oh non. C'était comme cette nuit, la nuit où Al a perdu son corps.

La porte était là, face à nous.

Et à mes cotés, il y avait Alphonse, Winry, le colonel Mustang, le lieutenant Hawkeye et le sous-lieutenant Havoc. Mais que fichaient-ils là ?

C'est alors que j'ai aussi aperçu Wrath et Gluttony. Mais pourquoi on était tous là, merde ?

J'ai entendu Winry pousser un cri d'effroi. Moi aussi, j'ai dû crier.

Ma peau avait comme disparut, me laissant apercevoir mes muscles, mes veines, mes tendons, mes os. Seuls mes membres métalliques étaient restés comme avant.

Ensuite, la Porte s'est ouverte et des formes noires, indistinctes, sont apparues à nos cotés.

Lorsque j'ai rouvert les yeux, je n'étais plus à Resembool.

Nous étions devant une immense forteresse métallisée.

Et à ce que je pouvais voir, les sept homonculus étaient avec nous.

Et face à nous, il y avait quatre adolescents qui échangeaient des regards, interloqués. Trois hommes, une femme.

- Mais…c'est quoi ce délire, demandai-je, à la cantonade. On est où ? Qu'est-ce qu'on fait là ? Et… Pourquoi ces homonculus qui sont censés être morts sont là aussi ?

- C'est amusant, répondit Pride avec un sourire, je me posais les mêmes questions.

C'est normal, il lisait dans les pensées, ce type !

Les quatre autres échangèrent un regard entendu.

- Dis-moi, Jalil, commença l'un d'entre eux, s'adressant à un autre à la peau noire, rassure-moi… aux dernières nouvelles, les sorcières ne ressuscitent pas, hein ?

- Laissez-moi deviner, dit le troisième homme en s'adressant à nous, vous vous êtes tous retrouvés à un certain endroit sans savoir pourquoi vous y êtes allés et vous débarquer ici…

- Juste après avoir vu ce qu'il y avait sous votre peau, continua le premier.

- Christopher, dit la fille, épargne-nous les détails. J'essaie d'oublier ça.

- Bah, c'est bien ce qui nous est arrivé après que notre loup préféré, fils de notre pote Loki, avait enlevé la sorcière qui est responsable de …

- Veuillez l'excuser, dit le type qui s'était adressé à nous en premier, il passe son temps à raconter n'importe quoi…

- Les amis, dit l'homme à la peau noire, ça ne me plaît pas de dire ça, mais la magie est décidément imprévisible. A croire que les dieux n'y connaissent rien à la logique.

Le colonel a toussé bruyamment.

- Hum, désolé de vous interrompre, mais pourriez-vous nous expliquer ce qui nous arrive ?

- Ah, oui, commença l'homme noir, vous ne pouvez pas sav…

- Désolé de t'interrompre, Jalil, dit le premier, mais j'aurais juste une question… c'est courant, par chez vous, de s'étrangler mutuellement ?

Il montrait du doigt Envy et Greed qui s'entre-étranglaient.

- Envy, lâche Greed, dit Lust. Ça ne sert à rien, tu le sais bien.

- PAS AVANT QU'IL AIT LAISSE AU MOINS UNE VIE !

- Il faudrait peut-être les séparer, proposais-je. La dernière fois que j'ai vu Greed, il ne s'est pas régénéré…

- D'ailleurs, poursuivit le colonel, à ma connaissance, lui et Pride devraient être morts, non ?

- Lust et Sloth aussi, renchérit Alphonse.

- Et moi par la même occasion, à ce que je viens d'apprendre.

Nous, humains de chez nous, regardions avec ébahissement le lieutenant-colonel Hughes, qui se trouvait en face de nous.

- M…Maes ?

- Veuillez m'excuser d'interrompre vos retrouvailles, nous dit la fille, mais nous ferions mieux de retourner dans la cité des nains. L'endroit est plus sûr qu'ici.

- Ah oui, KarnAcier. Là où nos chers amis nous attendent. Génial.

- Tiens, tu as entendu, Fullmetal ? Il y a une ville avec des gens de ta taille.

- QUI TRAITEZ-VOUS DE NAIN, ESPECE DE…

- Euh, si j'étais vous, j'éviterais les blagues de ce genre. Les nains sont susceptibles, rapides et plutôt bien armés…

- Rancuniers, aussi, ajouta la jeune femme.

Apparemment, ils avaient déjà dû en faire l'expérience, car chacun des trois autres sembla accueillir cette remarque comme un reproche.

¤¤¤

Nous étions quatorze, arrivés d'Amestris. Sept humains, sept homonculus. Il y avait ce stupide colonel, le lieutenant Hawkeye, le sous-lieutenant Havoc et le défunt Hughes, qui pétait la forme, Winry, Alphonse et moi. Il y avait aussi tous les homonculus : Wrath et Gluttony, qui avaient disparu, Envy, qui était censé avoir traversé la porte et Sloth, Pride, Lust et Greed qui étaient censés être morts. Complètement illogique.

Et avec nous, dans cette pièce entièrement en métal, les quatre autres humains.

L'un d'entre eux, le chef, était assit face à moi. Il était vêtu de sortes de vêtements de fourrure et portait une épée à la ceinture et disait se prénommer David. A coté de lui, l'homme à la peau noire, un certain Jalil, vêtu presque de la même manière que lui, nous regardait, presque sans ciller.

Le troisième s'appelait Christopher. Lui était blond et avait tout de suite sympathisé avec l'un d'entre nous, mais l'un des moins fréquentables : Greed. Ils semblaient bien s'entendre, à boire de la bière entre eux.

La fille se nommait April. Elle était jeune, jolie et rousse. Elle écoutait, inflexible, ce stupide colonel lui parler de je ne sais quoi. Bientôt, elle rit et s'écria :

- Christopher ! J'ai trouvé un type qui te ressemble !

- Moi aussi, figure-toi, répondit-il, j'ai trouvé un mec qui me ressemble.

Je notais ça dans un coin de ma mémoire. Si ce type ressemblait à Greed, mieux valait vérifier que Winry ne s'en approche pas trop. Euh… Mais à quoi je pensais, là ?

C'est alors qu'un type de plus de deux mètres de hauts, baraqué comme deux commandants Armstrong, entièrement vêtu d'habits de fourrure, un glaive à la ceinture, borgne d'un œil, blond et barbu, entra dans la pièce.

- Nous sommes prêts à rejoindre notre armée, dit-il.

Et, le plus naturellement du monde, Christopher demanda au géant s'il avait envie d'une bière.

Je devais être en train de faire un cauchemar, j'en étais presque persuadé. Pourtant, quand je me suis pincé, ça m'a fait mal.

Jalil nous apprit que le grand type était un dieu (rien que ça !) du nom d'Odin. Si je ne rêvais pas, j'étais soit devenu fou, soit réellement là. Et franchement, j'aurais préféré savoir que j'étais fou.

- Ils ne m'ont pas l'air dangereux, dit David à Jalil en nous désignant d'un signe de tête. On pourrait prendre le risque de leur raconter ce qui nous est arrivé.

- Je pense que oui. Ça ne coûte rien, de toute façon.

- Tu penses tout le temps, Jalil. Tu ne leur donnes jamais de repos, à tes neurones ?

La vanne de Christopher n'atteignit personne. Le pire, c'est qu'il y semblait habitué.

- Bon, je commence, dit David en me regardant. Nous vivions auparavant dans l'« Ancien Monde », qui est notre monde réel. On était des ados comme les autres, qui regardaient la télévision, suivaient des cours, avaient un petit boulot. Et nous connaissions tous une fille qui s'appelait Senna.

- April était sa demi-sœur, Christopher son ex-petit ami, David son petit copain de l'époque et je la connaissais, pas plus.

- Un matin, reprit David, sans savoir pourquoi, nous sommes tous allés au lac qu'il y avait, pas loin de notre quartier. Et Senna était là. Nous avons alors vu un énorme loup l'enlever. C'était Fenrir, le fils de Loki, le dieu de la destruc…

Evidement, c'est le moment que choisit un deuxième type haut de plus de deux mètres, vêtu de fourrure, blond lui aussi mais d'aspect plus jeune, pour entrer. Il fronça les sourcils, nous regardant tour à tour.

- Qui sont ces créatures insignifiantes ?

Vu le terme qu'il employait pour nous désigner, c'était aussi un dieu.

- Il semblerait que le passage ait été ouvert à nouveau, dit Odin.

- C'est impossible. La sorcière est morte.

- Allons discuter de cela dehors. Ces humains sont occupés.

- Humains, humains… tu parles trop vite. Moi, le Changeur de Forme, je peux te dire que certains d'entre eux ne…

- Parlons de ça dehors, l'interrompit Odin, en fronçant les sourcils et en pressant soudain son « collègue ».

J'aperçu Envy, du coin de l'œil, qui échangeait un regard entendu avec Pride. Ils manigançaient encore quelque chose.

- Mes félicitations, s'exclama Christopher. Vous avez rencontré deux dieux depuis votre arrivée dans ce monde et aucun des deux n'a eu l'envie de vous tuer ! Les mecs, je crois qu'ils nous ont battus !

- La paix, Christopher. Bon, comme je le disais, Senna s'était fait enlever sous nos yeux par un loup géant – qui est le fils de Loki, que vous venez de voir – et nous nous sommes réveillés attachés aux remparts du château de son père.

- Abrège un peu, dit April, c'est long, comme histoire.

- Oui, bon… Ensuite, nous nous sommes retrouvés chez les Vikings.

- Avec qui nous avons sympathisé en nous faisant passer pour des ménestrels, ajouta Christopher.

- Après cela, continua Jalil, nous sommes partis avec eux affronter les Aztèques…

- Quelle bande d'abrutis on fait.

- Je disais donc, avant que Christopher ne m'interrompe, que nous étions partis chez les Aztèques. A l'époque, Loki retenait Odin prisonnier, et pour obtenir sa libération, les Vikings devaient lui apporter la tête de Huitzilopochtli, le dieu Aztèque dévoreur de cœurs. Et ils n'ont pas réussi. Ensuite, sans les détails, nous avons rencontré les deux sortes d'extraterrestres ayant été présentes par ici, les Coo-Hatch puis les Hetwans. Plus tard encore, nous avons fait la connaissance de Galaad, un chevalier dont David possède à présent l'épée…

- Il est mort, donc, remarqua le colonel.

- Oui.

- Et ensuite, commença April, nous sommes arrivés à la cité-harem…

Je ne sais pas pourquoi, mais cela ne m'a pas étonné que le colonel et Greed sursautent. Allez savoir.

- …De Hel, la fille de Loki. La Reine de la Terreur. Elle règne sur l'enfer nordique.

- J'espère pour vous que vous n'aurez pas l'occasion de la rencontrer, ajouta Jalil.

Un court silence s'installa.

- A la sortie de l'enfer, poursuivit David, nous sommes tombés sur Nidhoggr, entouré de son imposant trésor.

Il faudra qu'on m'explique un jour pourquoi Envy et Pride ont jeté un regard à Greed.

- Ensuite, pour éviter de… mourir, nous sommes partis pour lui en Féerie, là d'où provenaient des êtres qui lui avaient volé quatre objets. Et suite à un plan pour « racheter » April au roi et à la reine qui voulaient la vendre aux Hetwans, croyant qu'il s'agissait de la sorcière Senna, nous avons instauré le télégraphe dans ce pays en retard sur notre monde, niveau technologie.

Winry a serré sa clef anglaise dans sa main. Pas contente d'arriver là, apparemment.

- Et un peu plus tard, dit Christopher, nous avons rencontré ce bon Dionysos. Faudrait que je te le présente, ajouta-t-il à l'adresse de Greed, c'est un type cool…

- Vous étiez faits pour vous entendre, Dionysos et toi, c'est sûr, soupira Jalil. Le dieu grec de tous les plaisirs et ce cher alcoolique ne pouvaient que s'entendre !

Greed éclata de rire.

- Je sens que je vais me plaire, ici !

- Ne parlez pas trop vite, on ne sait jamais, prévint David. Donc, après avoir aidé Dionysos à échapper au dévoreur de dieux, Ka Anor, nous l'avons raccompagné jusqu'à l'Olympe…

- Où David est devenu Davidos, grand général d'Athéna, s'écria Christopher avant de partir d'un fou rire.

April leva les yeux au ciel.

- Christopher, tu es encore bourré.

- Je m'en fiche.

- Si Etain te voyait…

Christopher a soudain perdu son sourire. J'aurais juré avoir aperçu des larmes se former lorsqu'il a quitté la pièce. April soupira, comme si elle avait fait une bétise.

- Je disais donc, poursuivit David, nous étions arrivés à l'Olympe, le domaine des dieux grecs. L'Olympe a alors été attaqué par les Hetwans, à notre grande surprise aidés des Coo-Hatch qui, en excellent forgerons qu'ils sont, avaient fabriqué des canons. Ils nous ont alors dit qu'ils arrêteraient de se battre aux cotés des fidèles de Ka Anor – les Hetwans – si l'on les renvoyait dans leur monde. En gros, ils se rebellaient contre leurs dieux et voulaient retourner sur leur planète.

- Et pour les renvoyer chez eux, ajouta April, il fallait un passage comme Senna. Mais celle-ci plaidait que seule sa mère, qui vivait en Egypte aux cotés de la déesse Isis, pouvait ouvrir un passage aux Coo-Hatch.

- Et pour y aller, continua David, nous avons dû traverser la contrée Africaine. Nous nous sommes fait un tas d'ennemis, mais nous en sommes sortis vivant.

Jalil et April lui rendirent son regard de reproches. Vive l'entente.

- Arrivés en Egypte, nous nous sommes aperçu que les Amazones avaient envahi l'endroit et les dieux Egyptiens, les plus vieux dieux qu'il y a ici, sont figés comme des statues. Voilà pourquoi elles ont réussi à s'installer.

- Ensuite, poursuivit Jalil, nous avons fait connaissance avec Neptune, dieu latin de la mer et des séismes. Entre nous, ce type est taré. Et il se bat constamment avec Poséidon, dieu grec des mêmes fonctions.

- De toute façon, les dieux ne s'entendent jamais, dit April. Après notre rencontre avec Neptune, nous sommes arrivés sur les côtes de l'Irlande.

- C'est à ce moment-là que Senne est devenue plus forte que jamais et elle a ouvert le passage, amenant dans ce monde des types fous, qui lui étaient entièrement dévoués. Pire que cela, ils étaient armés d'armes à feu, qui n'existent pas ici.

- J'ai tué Senna, dit April d'une voix ne laissant passer aucune émotion, mais ses hommes sont toujours dans ce monde et ils sont toujours armés.

- Et ma fille a accepté d'épouser le roi Baldwin, pour que les nains acceptent d'oublier leur rancœur envers vous et qu'ils creusent une tunnel jusqu'au royaume de Hel afin que vous alliez libérer Thor et Balder. A présent, les nains ont rassemblé l'argent nécessaire pour que vous puissiez rassembler une armée en Féerie. Le Vikings vous suivront pour combattre aux cotés de leurs dieux et mériter le Walhalla. Et me voici maintenant arrivée, avec l'armée des elfes.

- Reine Goewynne !

Jalil nous expliqua que Goewynne était la reine d'Irlande. Du moins, elle l'était quand son royaume a été dévasté par cette Senna et ses admirateurs fous à lier.

Cette reine – qui, au passage, était une elfe –, entre nous, me faisait froid dans le dos. Et lorsque son regard est tombé sur les homonculus, elle a froncé les sourcils. Un de ces jours, ils vont nous attirer des ennuis, ceux-là.

- Il est temps de partir chercher les Vikings et les Fées.

- Oui. Et je crois que vous n'avez d'autre choix que de venir avec nous, dit David.

Génial. Sur ces paroles, nous nous levâmes et les suivirent.

- Au fait, demandai-je à Jalil, comment se nomme ce monde ?

- Vous êtes à Everworld. Le Monde d'Ailleurs.

A l'extérieur, dans une sorte de petite cour, des personnes semblaient nous attendre. Il y avait quatre types hauts de plus de deux mètres, tous les quatre vêtus de fourrure, trois d'entre eux portant des glaives à la ceinture, le quatrième un marteau. Tous avaient une chevelure d'un ton de blond différent et ils portaient tous une barbe. Je reconnu Loki à son regard froid et Odin, à son œil borgne. Je m'autorisais à avoir un peu peur : à coté d'eux, Armstrong aurait eu l'air d'un gringalet.

A leur coté se trouvait un homme plus petit que moi (COMMENT CA, PLUS PETIT QUE MOI CA N'EXISTE QU'A L'ECHELLE ATOMIQUE ?), sans doute un nain. Nous en avions croisé quelques uns dans les couloirs et je crois pouvoir dire que celui-ci était le plus grand d'entre eux.

En compagnie de ces dieux (j'ai vite apprit qu'un type immense et assez baraqué en était un) et de ce grand nain (NON, IL NE S'AGIT PAS DE MOI !), il y avait Christopher, qui regardait tristement une magnifique jeune fille. Probablement Etain, vu que la reine Goewynne la prit dans ses bras.

¤¤

Et maintenant, nous étions là, tous les quatorze, à suivre ces dieux, ces elfes, et David, Jalil, April et Christopher. Nous, Amestriens, nous partions avec eux pour tenter d'anéantir un dieu extraterrestre.

Réveillez-moi.


C'était le point de vue de notre cher Edward !

J'espère que cela vous a plu et je vous promets que cette fois, je vais les finir, mes fics XD