Nom de la fic :
Me niwa me o, ha niwa ha o
Couples
dépendra de vous
Disclaimer :
les personnages de yu-gi-oh ne seront jamais a moi !!
Notes de l'auteur :
c'est ma première fanfiction yu-gi-oh donc soyez indulgents, par contre ce ne sera pas ma première fiction yaoi donc si je me retiens d'en mettre tout de suite ça devrait aller .
Alors je ferai avancer ma fanfiction selon vos reviews, si vous voulez du yaoi, j'en mettrai, si vous voulez changer ou briser un couple (si vous voulez un BakuraXmalik par exemple) faut le dire dans une review !! donc je les attends avec impatience !
Chapitre IIl y a six mois de cela.
Le ciel était bleu (ooooooh quel début de fic intéressant et original !!), presque aucun nuage de se permettait d'apparaître à l'horizon, il faisait chaud… en fin, suffisamment pour rêver de s'échapper par la fenêtre et de s'envoler vers des lieux plus agréables que l'école de Domino.
Un garçon blond jouait à la game boy sous sa table, voisine du jeune homme aux cheveux blancs et aux yeux noisettes qui regardait par la fenêtre de la salle de classe en murmurant pour lui même les paroles d'une chanson parfaitement démodée.
Yugi suivait attentivement le cours de mathématiques, mais il devait être le seul car tous les autres élèves n'attendaient qu'une chose : la récréation. Le professeur se contentait de demander un silence total mais, comme en toute bonne fin d'année qu'ils étaient, il ne se faisait pas trop d'illusions.
- Bakura ? tu veux bien venir résoudre cet exercice s'il te plait ?
Le jeune homme aux cheveux blancs tourna son doux visage vers l'enseignant et opina simplement. Il se leva en regardant l'exercice dont il n'avait pas suivit un traître mot depuis le début du cours, Il n'était pas difficile évidemment, pas pour lui en tout cas, ce qui était difficile c'était surtout d'affronter le regard des autres… après ce qui s'était passé il y avait six mois de cela. Bien sur, personne d'autre que ses amis n'étaient au courant mais lorsqu'on le regardait, Bakura se sentait mal… il n'aimait pas sentir tous ces regards tournés vers lui.
L'envie de pleurer lui pris pendant qu'il inscrivait les réponses au tableau. Il trouva le courage de se retenir jusqu'à la fin de l'exercice puis, retourna à sa place presque au courant, croisa ses bras sur sa table pour soupirer de soulagement et commencer à pleurer silencieusement. Honda l'avait bien sur remarqué, il avait mal pour son ami et lança un regard noir à Jono-ushi qui s'apprêtait à taquiner Bakura, mais qui se ravisa.
Seto Kaiba avait également remarqué un changement d'attitude flagrant chez l'étudiant aux cheveux blancs, lui qui d'habitude était toujours le premier à participer en classe, plutôt bon élève, consciencieux, sérieux, était devenu distant, triste et semblait avoir peur de se montrer aux autres. Il l'avait souvent vu se mettre à pleurer sans raison apparente et aller se blottir dans les bras d'un de ses amis, ou bien passer une journée entière enfermé dans les toilettes et refusant de sortir. Le PDG de la Kaiba corporation avait toujours nourrit de la sympathie pour Bakura. Il ne la manifestait pas pour la simple, mais pas forcément bonne, raison qu'il était entouré sans cesse de sa bande d'amis crétin à savoir : Yugi, Jono-ushi, Honda et Anzu.
La sonnerie finit par retentir et le propriétaire de l'anneau du millénium se précipita dans le couloir pour se retrouver seul avec son double .
- Yami je n'en peux plus ! je veux rentrer à la maison !
- Un peu de courage que diable ! tu n'as plus que deux heures de cours !!
- Prends ma place, s'il te plait, je ne me sens pas bien… joue mon role pendant
quelques minutes… le temps que je pleure…
- Tu ne pourra pas toujours échapper à ta situation aussi facilement ! oublie moi un peu ! je suis pas ta boniche !
- je t'en supplie.. Yami… je suis à bout de force !
- NON !! démerde toi à la fin !
Yami Bakura rompit le contact télépathique et Bakura, le visage dans les mains, se mit à pleurer. D'habitude Yami Bakura était plutôt content de pouvoir prendre possession du corps de son hôte, mais depuis ces fameux six mois, où il avait tenté de tenir tête à Malik et qu'il avait perdu, laissant Bakura seul et sans défense, il rechignait à réapparaître. Il ne l'avait refait qu'une fois, lorsque son fameux Hôte avait faillit s'évanouir au cours d'un duel.
Kaiba sorti à son tour de la salle et vint rejoindre son camarade de classe dans le couloir.
- Ryô ? est ce que tout va bien ?
Bakura eut un hoquet de surprise, il fit un pas en arrière pour se retrouver contre le mur. Contre ledit mur se posèrent également les mains du brun, de chaque coté du visage de Bakura, qui empêchait ainsi son vis à vis de lui fausser compagnie.
- Pourquoi tu pleures ?
Désemparé, perdu, Bakura ne savait que lui répondre. Cette soudaine proximité le mettait mal à l'aise, il avait envie de s'enfuir mais Kaiba ne lui laissait aucune issue. Il se laissa tomber au sol, assis sur le carrelage il se mit à pleurer de plus belle.
Cela ne lui ressemblait pas, mais le PDG s'accroupit face à lui et lui releva le menton pour le forcer à le regarder. Les yeux de Bakura étaient vides, sans vies, il ne semblaient plus ni voir ni comprendre ce qui se passait autour de lui. Seto se retourna et rentra en classe, sans plus de cérémonie.
Bakura était seul, assis par terre, dans le couloir, laissé là tel une loque humaine, et il pleurait toute les larmes de son corps en silence jusqu'à ce que Anzu ne vienne le chercher.
La jeune fille avait toujours été très douce et le jeune homme au cheveux blancs l'appréciait pour cela, il se laissa ramener dans la salle de classe par le bras en évitant soigneusement le regards des élèves qui commentait ses yeux rouge et son air fatigué.
Ryô était à nouveau assis à sa place, regardant dans le vague, ses amis parlaient d'une sortie en vue pour le week-end, à la piscine municipale certainement, mais il n'en avait cure. Seul lui importait le comportement de Kaiba. Pourquoi c'était il soucié de sa personne ? pourquoi l'avait-il rejoint alors qu'il était seul ? Y avait-il une chance pour que lui et le PDG soit un jour ami ?
- Hey ! Bakura ! tu m'écoutes ? se plaignait Jono-ushi. Tu viens avec nous ou pas ?
Il n'avait aucune envie de venir avec eux, néanmoins, il lui accorda un joli sourire qui pouvait être pris pour un oui et retourna à sa contemplation du rien.
Les deux dernières heures se passèrent normalement, personne ne fut appelé au tableau et les élèves purent ranger leurs affaires et partir. Devant le lycée attentait la limousine noire de la Kaiba corporation, et adossé à une portière, regardant sa montre, Seto Kaiba attendait presque patiemment .
- Bakura ? je te raccompagne.
- Non merci Kaiba, c'est gentil mais je préfère rentrer à pieds, je ne suis pas loin et…
- Ce n'était pas une question, monte dans la voiture.
Le silence c'était fait autour d'eux, tout le monde les regardait. Evidemment Kaiba savait que Bakura serait mal à l'aise dans ces conditions, et il en avait joué. Le jeune homme aux cheveux blancs s'engouffra alors dans la voiture pour se soustraire aux regards des curieux, Seto vint l'y rejoindre une demi seconde après. La voiture démarra lentement dans un vrombissement sourd. Le silence qui régnait était oppressant Bakura sentait les larmes lui monter à nouveau aux yeux, il baissa la tête et renifla en fermant les yeux à s'en faire mal.
Seto ne montrait aucun signe de vie ou d'attention, il regardait par la vitre teintée de noir en silence, il réfléchissait à la façon dont il allait abordé le sujet avec le jeune homme assis à ses cotés. Il savait qu'il était sur le point de pleurer mais, ne sachant que faire, il ne faisait rien.
Les sanglots de Bakura finirent par se faire entendre, ils tentaient d'être discrets mais sans succès. Le PDG se souvint d'une chose, lorsque Mokuba, son petit frère, pleurait il venait se blottir dans ses bras et se calmait ainsi. Il se tourna vers Bakura. Devait-il le prendre dans ses bras ? il le détailla, son visage était crispé, ses yeux étaient toujours fermés, ses mains s'étaient refermés fermement sur le tissu de son pantalon de lycée taché de ces gouttes d'eau salée qui venait s'y écraser après avoir roulé sur ses joues.
Kaiba se rapprocha de son vis à vis et passa ses bras autour de ses épaules. Bakura le regarda avec des yeux ronds d'incompréhension, il répondit à sa question muette par un petit sourire. Le plus petit se blottit contre son aîné qui referma doucement son étreinte. Décidément aujourd'hui son soit disant ennemi se comportait de façon bien étrange, mais, loin de s'en plaindre, Bakura oublia un peu de penser et se trouva en bonne voie pour s'endormir. Il ne sentit pas la voiture s'arrêter et le moteur se stabiliser.
Seto ne dit rien, il attendait juste que son ami se rende compte qu'ils étaient arrivés devant l'immeuble dans lequel Bakura habitait avec sa mère. Le concerné finit par ouvrir les eux mais ne tenta pas de se défaire de l'enlacement de son aîné, au contraire il se lova encore un peu plus contre son torse musclé, il se sentait bien, il aurait juste voulu que ce moment dure éternellement.
Seto, lui commençait à sentir la chaleur monter en lui et se stabiliser au niveau de son bas ventre, il écarta doucement l'ange blotti contre lui, s'éclaircit la gorge et lui dit d'une voix grave et profonde avec un petit sourire :
- Sache que je suis là si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, ne serait ce que de parler.
Il lui tendit un papier, que Bakura rangea dans la poche de sa veste. L'ange sourit, et sortit de la voiture, pour regarder la voiture redémarrer et s'éloigner. Il ne put voir, à travers les vitres colorées, que Seto avait collé son visage à la fenêtre pour le regarder s'éloigner puis disparaître.
Bakura regarda enfin le papier qu'il lui avait donné, une adresse, celle de la demeure principale des Kaiba. Quelque chose, un tout petit objet tomba alors de sa main, un passe électronique.
- Je viendrai… c'est promis…
Il monta les quelques étages qui le séparait de son appartement. Il n'y avait personne chez lui, tant pis, tant mieux, il alla dans sa chambre pour s'allonger sur son lit.
- Heureusement que j'ai pas pris ta place t'aurait loupé ça !
- Tu as sans doute raison, murmura Bakura le sourire aux lèvres, merci… et désolé pour la scene que je t'ai faite tout à l'heure.
- RAAAAAH !! mais est ce qu'un jour tu vas cesser de t'excuser pour rien espèce de blondasse décérébrée !
- Ok !! Ok !! excuse moi !!
- Mais t'es vraiment une buse ! QU'EST CE QUE JE VIENS DE TE DIRE TRIPLE IDIOT ???? ARRETE DE T'EXCUSER ON DIRAIT UNE NANA !!
Même si c'était inutile, Bakura se boucha les oreilles pour atténuer les cris de son coté obscure dans sa tête. Il ne pouvait s'empêcher de sourire, il était infiniment heureux, mais n'en connaissant pas la raison exacte, il décida d'arrêter d'y penser et continua a se chamailler avec sa face sombre comme un gamin de six ans.
De son côté, Seto Kaiba souriait tendrement en se remémorant l'instant qu'ils avait passé ensemble et qui à première vue n'avait rien d'extraordinaire, son petit corps, frêle, blotti contre le sien, son sourire presque invisible sur ces lèvres délicate, son odeur si enivrante, son visage lorsqu'il s'était endormit, tout était magique à ces yeux.
La voiture se figea devant la demeure des Kaiba où Mokuba l'attendait assis sur les marches de marbre blanc.
- Seto ! qu'et ce qu'il y a ? c'est bien la première fois que je te vois sourire comme ça !! Seto !!
Le plus grand s'agenouilla pour prendre son petit frère dans les bras, il était d'excellente humeur il murmura qu'il n'avait jamais été aussi bien de sa vie, et sans plus d'explication, il monta les grands escaliers jusqu'à son bureau. Ignorant royalement les papiers qui trônaient sur ledit bureau, il s'assit dans son somptueux fauteuil de cuire et perdit son regard et le cours de ses pensées dans le ciel azuré de ce début de mois de juillet qui n'avait eut aucun défaut… ce fut la première fois que Seto Kaiba se faisait cette réflexion, mais aujourd'hui, il faisait magnifiquement beau !
C'est ainsi que les deux plus belles paires d'yeux du japon fixaient le ciel le ciel en espérant que le lendemain il ne se réveillerai pas en réalisant que tout ceci n'était qu'un rêve, si c'était le cas, ce rêve avait été beaucoup trop court, tout deux se rendormiraient.
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