bon je viens de me rendre compte que je n'avais pas présenté la fic. Donc cette fanfiction compte trois chapitres. Je l'avais commencé il y a des mois de cela et comme je suis une limace ( qui a dit feignasse?!) et bien elle ne sort que maintenant. Avec un peu de chance la suite arrivera dans deux à trois semaines. J'ai une bêta lectrice mais je fais tellement de faute que si une ou deux fautes lui ont échapper pardonnez là et prévenez moi que je corrige. Donc merci à ma bêta lectrice, à ma petite chacha qui m'a bien aidé pour les titres et un peu pour l'histoire. Aussi à ma petite (qui est plus grande que moi d'ailleurs) Sandra qui ma aidé quand j'ai du changé une bonne partie de l'histoire et que je séchais.

Pairing: HPDM(on ne change pas ce qui marche n'est ce pas?)

Auteur(autrice?): lilomanga

statut: en cours mais finie ( vous avez compris?)

Amnésia

-Oui, oui je veux t'épouser je t'aime, oh mon dieu comme je t'aime ! répondit-il en sautant au cou de son amoureux avant de l'embrasser fougueusement, comme si sa vie en dépendait.

Harry ouvrit brusquement les yeux avant de les refermer tout aussi brusquement à cause de la lumière aveuglante. Il essaya de se rappeler pourquoi il était une énième fois à l'infirmerie, mais abandonna rapidement quand il ressentit un mal de tête carabiné. Il étouffa un gémissement, porta une main à son front et rouvrit les yeux.

-Harry, tu es réveillé…Tu…Madame Pomfresh, Madame Pomfresh ! Il est réveillé ! hurla une voix qu'Harry reconnu immédiatement comme étant celle de sa Némésis. Il plissa les yeux encore désorienté.

-Malfoy, nom d'un sniffer ! grogna-t-il exaspéré. Arrête d'hurler, j'ai mal à la tête.

-Excuse-moi mon cœur, répondit le Serpentard les yeux brillant et le sourire aux lèvres.

-Mon cœur ?! s'écria Harry incrédule, est-ce que tu t'es cogné la tête?

-Harry, ça va ? demanda le Serpentard une lueur inquiète au fond des yeux.

-Oui, mais qu'est-ce que tu fais là d'abord, tu cherches un moyen de te moquer de moi ? interrogea-t-il, amer.

Draco écarquilla les yeux et ces derniers s'embuèrent rapidement. Son cœur se serra et manqua un battement.

-Harry, tu ne te souviens de rien ? demanda Draco complètement paniqué.

-Mais me souvenir de quoi Malfoy et pourquoi tu m'appelles Harry ? interrogea le Gryffondor en se demandant si le blond n'avait pas un problème.

- MAIS NON BORDEL, TU N'AS PAS LE DROIT ! NON HARRY TU M'AVAIS PROMIS QU'APRES CETTE FOUTUE BATAILLE ON SERAIT ENSEMBE ET QUE RIEN NE SE METTRAIT ENTRE NOUS ! hurla Draco, vert de rage. Mais excuse-moi, j'avais oublié que tu étais Monsieur Harry-je-suis-le-survivant-ET-je-ne-fais-rien-comme-les-autres, continua Draco d'un ton sarcastique avec un masque de froideur qui contrastait totalement avec son état d'esprit intérieur. C'est-à-dire, peine, tristesse, désespoir, colère et rage. Tu m'avais promis, bordel, finit-il dans un murmure.

Semi allongé dans son lit, Harry, qui pensait être dans une dimension parallèle, fixait son ennemi de toujours lui hurler dessus à s'en casser la voix.

-Monsieur Malfoy nous sommes dans une infirmerie ici, veuillez cesser de hurler immédiatement, s'exclama madame Pomfresh en faisant irruption dans la chambre de son patient. On n'a pas idée de crier ainsi dans un endroit rempli de malades, grommela-t-elle ensuite.

-Mais…Mais, madame il…

-J'ai dit silence, le coupa-t-elle. Bon, que se passe-t-il Monsieur Potter, comment vous sentez-vous ?

-J'ai mal à la tête et j'ai la nausée, récita-t-il. Quelqu'un peut-il m'expliquer ce qu'il se passe ici, et pourquoi, par Merlin, Malfoy est-il dans ma chambre ?

-Bien, quels sont vos dernier souvenirs ?

-J'étais, euh…il fronça les sourcils et se demanda quels étaient ses derniers souvenirs. En train de faire du Quidditch ?

-S'agit-il d'une question ou d'une affirmation ? lui demanda Mme Pomfresh en le fixant par-dessus ses lunettes.

-Hum…

-Bon, je vais vous faire une batterie de tests. Asseyez-vous, s'il vous plaît.

L'infirmière se leva, pointa sa baguette sur le haut du crâne du survivant et incanta tout en abaissant sa baguette jusqu'à ses pieds.

-Bon, à part une perte de poids dûe à votre coma, vos signes vitaux sont normaux…En quelle année sommes-nous monsieur Potter ?

-Bah, en 1996, répondit-il comme s'il parlait à une parfaite idiote.

Elle jeta un regard derrière son épaule à Draco, qui avait blêmit et reculait jusqu'au mur.

-Potter ! s'écria le blond, je te hais tellement, JE TE DETESTE ! cria le blond dont le cœur venait de se briser. Et il partit en claquant la porte, les poings serrés. Il sortit de l'infirmerie les larmes l'aveuglant et passa devant Ron et Hermione, qui allaient à l'infirmerie voir leur ami.

-Euh…j'ai loupé un épisode ? demanda Harry à l'infirmière qui regardait la porte d'un air désolé et attristé.

Celle-ci soupira et eu à peine le temps d'ouvrir la bouche qu'une tornade brune déboula dans la chambre les mains sur les hanches suivie de près par Ron qui essayait de calmer sa petite amie.

-HARRY JAMES POTTER ! Pourquoi, par Merlin, Draco est-il en train de pleurer et…

-Mademoiselle Granger ! Je vous préviens, la prochaine personne qui crie sera virée de l'infirmerie ! La coupa l'infirmière avec un air sévère sur le visage.

-Pardon, madame Pomfresh, s'excusa-t-elle l'air penaud.

-…'mione, ma puce, calme-toi, l'apaisa Ron en entourant sa taille de ses bras.

-Hey, vous êtes en couple et vous ne me l'avez même pas dit !

-Mec, on est en couple depuis onze mois et tu le sais très bien. C'est grâce à toi et Drake d'ailleurs.

-Oh, je comprends mieux pourquoi Drake était en larmes, murmura Hermione pour elle-même. Le pauvre, cette guerre lui aura vraiment tout pris.

-Drake ? demanda Harry, totalement perdu et en regardant ses deux meilleurs amis d'un air hagard.

-J'allais y venir avant l'intervention fracassante de la demoiselle, commença Mme Pmfresh d'un ton de reproche en regardant Hermione, qui eut la décence de rougir et d'aborder un air gêné. Monsieur Potter, vous faites une amnésie. Passagère j'espère, parce que…il vous manque deux ans et demi de votre mémoire et beaucoup de choses ont changé durant ce laps de temps.

-Une amnésie ? Et c'est quoi cette histoire avec Malfoy, Drake ou peu importe ?

-Tu es avec Draco, Harry, expliqua simplement Hermione.

-Attendez, comment ça je suis avec Malfoy ? Vous voulez dire qu'on…euh... sort ensemble, ou quelque chose du genre ? demanda-t-il incrédule.

-En fait, commença Ron en attrapant la main d'Harry pour lui montrer une bague en or blanc sur son annulaire gauche, vous vous êtes fiancés il y a une semaine, finit-il.

-PARDON ?! VOUS N'ETES PAS UN PEU MALADE ?! LA FOUINE ?! UN CONNARD DE SERPENTARD VICIEUX ET SOURNOIS ?! Explosa-t-il, les yeux écarquillés à l'extrême, avant de s'apercevoir que Draco se tenait à la porte et le regardait les yeux rouges.

-Pardon, je…j'avais juste oublié ma baguette sur la table de nuit, dit-il d'un ton froid et dénué de tout sentiment, en récupérant cette dernière.

-Drake, commença Hermione en le prenant dans ses bras, il ne le pense pas, il est…juste, je suis désolée, laisse-lui du temps.

-Mais qu'est-ce que je fais moi, sans lui ? dit-il en étouffant un sanglot dans le cou de la Gryffondor, laissant tomber par la même occasion son masque d'impassibilité, déjà bien fissuré.

-Allez, vieux, te rends pas malade, va te reposer et on te rapportera des nouvelles, ok ? demanda le rouquin.

-Oui, je vais y aller. Je me sens mal…murmura le blond.

- C'est vrai que vous êtes très pâle, affirma madame Pomfresh qui ne pouvait que compatir à la douleur de l'héritier Malfoy. Voulez-vous une potion revigorante ?

-Non, mais j'hallucine … Oui c'est ça je vais me réveiller. Je vais m'endormir et tout ce putain de cauchemar sera fini, expliqua Harry en se rallongeant.

L'amertume et la rancoeur s'infiltrèrent alors dans les veines de Draco qui releva la tête en fixant froidement Harry, qui se sentit soudainement mal à l'aise. Le visage crispé par le désespoir et la rage, le blond se dirigea rapidement vers Harry et lui assena une baffe monumentale qui laissa une marque rouge sur la joue du survivant, avant de repartir d'un pas rapide et digne, la tête haute et le menton relevé. Sous le choc, le Gryffondor porta une main à sa joue.

-Et vous ne lui dîtes rien ? demanda Harry en regardant les trois occupants de la pièce, immobiles comme des statues.

Hermione reprit contenance et voulu rattraper le Serpentard mais Ron l'en empêcha en l'attrapant par le bras.

-'Mione, il a besoin d'être seul, je pense, dit-il doucement.

-Je sais mais il a l'air…dévasté.

Harry se racla la gorge, attirant ainsi le regard de ses deux amis. Sentant une grande discussion arriver, l'infirmière se leva et quitta la pièce afin de les laisser seuls.

-Harry, tu vas m'écouter jusqu'au bout, d'accord ?

Hochement de tête du concerné.

-Bon, alors tout commence il y a deux ans, quand Draco est entré dans l'ordre du Phoenix. Evidemment, au début, et comme tu peux t'en douter, personne ne voulait l'accepter parce que…eh bien c'était un Malfoy, un sale fils de mangemort, un Serpentard... Et puis tu nous as dit qu'on devait rester soudés, que chaque aide était bonne à prendre et que surtout ce qui nous différenciait de ces foutus Mangemorts c'était la tolérance, que tout le monde méritait au moins une chance et qu'il ne fallait pas juger sur des apparences parce que sinon on ne vaudrait pas mieux qu'eux. Tu l'as pris sous ton aile et vous vous êtes rapprochés petit à petit, puis vous êtes devenus amis et enfin, il est rentré dans notre fameux « trio d'or » qui est devenu « le quatuor de platine ». Au final on s'entendait bien avec lui une fois que tous ses préjugés étaient mis au placard ce qu'il a fait, grâce à toi. Mais il y avait quelque chose de bizarre entre vous deux…un lien spécial. Vous vous regardiez tout le temps, quoique maintenant que j'y pense, "dévorer du regard" serait plus exact. Et puis aussi, tes réactions étaient bizarre, tu rougissais à chaque fois qu'il était trop près ou te regardais trop longtemps. Parfois vous disparaissiez durant des heures entières sans que personne ne sache où vous étiez même pas nous, vos meilleurs amis. Un jour avec Hermione, alors que l'on se baladait en amoureux, on vous a vu en train de euh…Ron s'interrompit, le rouge aux joues et regarda le sol.

-Oui ? demanda le brun absorbé par sa propre histoire et soudain très curieux.

-Il… te prenait…contre un mur dans un couloir désert, enfin il devait l'être en tout cas avant que nous n'arrivions et vous vous embrassiez, reprit Hermione voyant son amoureux gêné. Et c'était assez ... Passionnel d'après ce que…qu'on a pu voir...et entendre, mais surtout très amoureux. Et donc le lendemain, avec Ron, on vous a interrogé sur votre relation. Et vous nous avez dit que vous étiez ensemble mais que vous ne vouliez pas que cela s'ébruite, alors on a rien dit. De toute façon il faisait partie de notre groupe et on lui faisait confiance pour te rendre heureux. Tu sais, Harry je le considère aussi comme mon meilleur ami. Il a toujours été là pour toi, il t'a empêché de sombrer dans la dépression, il te faisait tout le temps rire, tu étais tellement heureux tu n'avais presque plus de cauchemar et le peu de fois où tu en avais, il était toujours là pour toi. Et finalement après huit mois de relation cachée, vous vous êtes déclarés en tant que couple officiel et avez commencé à agir en tant que tel. Puis, une semaine avant la bataille finale, il t'a demandé en mariage dans la grande salle et tu as accepté de l'épouser en lui roulant le patin du siècle, dit-elle en attrapant sa main avant de caresser la bague en or blanc incrustée d'une émeraude. Tu…tu ne te souviens vraiment de rien ?demanda-t-elle à la fin de son discours avec un air triste sur le visage.

-…Non…de rien du tout, répondit-il après un moment

-…

-Bon…vous pouvez lui demander de venir, tout a l'heure ? demanda-t-il.

Les deux Gryffondors échangèrent un regard lourd de sens qui n'échappa pas au malade qui se mordit la lèvre.

-S'il vous plaît ? demanda-t-il encore.

-…Très bien, répondit Hermione après un instant. Mais alors demain… de toute façon, je ne pense pas qu'on le reverra aujourd'hui. Enfin j'essaierai quand-même d'aller le voir plus tard, ajouta-t-elle pour elle-même.

-Merci, Hermione.

Le lendemain matin, c'est donc un Draco avec des cernes sous les yeux et une petite mine qui toqua à la porte de la chambre d'Harry.

-Ah, Draco, je t'attendais, dit Harry avec un petit sourire las.

Le Serpentard s'assis sur un des fauteuils et le regarda. Il avait les yeux rougit et d'énormes cernes.

-Malfoy…le blond tressaillit à l'entente de ce nom, ce qui n'échappa pas à Harry. Draco je voulais m'excuser pour hier. Ron m'a tout raconté et je comprends à quel point tu dois te sentir mal à propos de tout ça et je suis désolé…mais je…

-S'il te plaît Harry, je t'en supplie, ne m'oublie pas, t'as pas le droit, pas après tout ce qu'on a vécu. J'étais heureux pour la première fois de ma vie. Tu…tu ne peux pas me faire ça…s'il te plaît Harry, supplia-t-il, les yeux embués, en essayant vainement de retenir ses larmes.

-Ne pleure pas, je suis vraiment désolé. J'ai essayé mais je…madame Pomfresh a dit que ce serait sûrement temporaire.

-Donc je suppose qu'on ne peut plus être ensemble maintenant, n'est-ce pas?

-Je…suis désolé.

Draco lui sourit tendrement, au fond de lui il savait que le brun n'y était pour rien. Il s'approcha du lit et s'assit à côté d'Harry.

-Non, c'est moi qui m'excuse de t'avoir frappé, dit-il en caressant le bleu sur sa joue avec son pouce. Je suis désolé mais c'est juste qu'avec tout ce que tu m'as craché à la figure, j'ai eu l'impression d'avoir vécu une illusion. Quand je t'ai vu tomber après que tu ais vaincu Voldemort… et ne me regarde pas comme ça tu m'as saoulé pendant des mois jusqu'à ce que j'arrête de dire « Tu-sais-qui », dit-il en rigolant légèrement. Bref, tu m'as regardé dans les yeux au moment où j'allais te rejoindre, et là tu…tu es tombé comme une masse, alors je t'ai ramené ici au plus vite. J'étais complètement paniqué. Et…et quand tu te réveilles, tu me reparles comme il y a deux ans. C'était juste horrible, comme...un cauchemar. Si tu as besoin de temps je vais t'en donner, d'accord ? Mais je veux juste essayer quelque chose. Ne bouge pas, murmura-t-il.

Il se pencha sur Harry et déposa ses lèvres sur les siennes. Le brun répondit au baiser et s'accrocha à la chemise du blond, alors que des images de baisers plus enflammés les uns que les autres défilaient devant ses yeux. Le blond se détacha de lui, les laissant tous les deux haletant, le visage rouge et la peau frissonnante comme s'ils attendaient ce baiser depuis longtemps.

-Oh mon dieu, murmura le Gryffondor les yeux encore fermés.

-Oui, c'est ce que tu avais dit aussi la première fois, dit le blond en rigolant.

-Je…j'ai eu des flashs, je crois…le bureau de Dumbeldore ? Sérieusement ?demanda le brun, le rouge aux joues.

Le blond se contenta de rougir furieusement en hochant la tête.

-Bon je te laisse te reposer, dit-il finalement.

-Draco ? L'interpela Harry.

-Oui ?

-Je te promets de tout faire pour me rappeler de toi. Je crois que j'en ai besoin, jura-t-il avec un air déterminé sur le visage.

-Merci, Harry, lui répondit simplement le blond avant de partir le cœur plus léger.

Plusieurs semaines s'écoulèrent ainsi : Draco tentait de se rapprocher un peu d'Harry qui essayait de se montrer le plus conciliant possible. Evidemment il était déstabilisé par le coté surprotecteur de Draco à son égard. En effet, le blond, qui avait pris l'habitude d'accompagner Harry à ses cours et à son dortoir avant son amnésie, avait décidé de continuer. Evidemment Draco voulu lui laisser leur chambre et retourner dans le dortoir Serpentard. Mais Harry refusa en lui assurant que ce n'était pas nécessaire Et une sorte de routine s'installa entre eux. Le Serpentard essayait de faire plaisir au Gryffondor en lui offrant ses chocolats préférés, en l'aidant pour ses devoirs et petit à petit, une certaine complicité commençait à s'installer. Evidemment, Draco était content d'avoir Harry à ses côtés mais le fait de pouvoir le toucher quand il voulait, l'embrasser partout, le posséder… de se faire posséder, lui manquait terriblement. De son côté Harry aimait passer du temps avec Draco et son corps était très réceptif au blond. En fait son cœur battait souvent la chamade quand il était avec lui comme si son corps entier et son âme le reconnaissait et Harry essayait si fort de retrouver ses souvenirs. Il voulait tellement se souvenir de tous les détails de leur vie commune, il avait l'impression d'avoir un vide au fond de lui-même. Et il espérait vraiment pouvoir le combler.

Harry entra dans la grande salle et rejoignit sa table sous le regard des autres. Il remarqua immédiatement que Draco était assis à la table des Griffons entre Luna et Hermione, cette dernière en face de Ron. Il vit Luna se pencher vers Draco, déposer un bisou sur sa joue et lui frotter le dos. Il s'avança à pas rapide vers eux et tira délicatement sur le bras de Luna sans même sans rendre compte. Elle le regarda un instant et sourit.

-Je ne vous dérange pas, j'espère ?demanda Harry, froidement.

-Non, Harry elle…commença Draco, avant de se rappeler que ce n'était sûrement pas de la jalousie, vu qu'ils n'étaient plus vraiment ensemble.

-Ne sois pas jaloux ryry, il t'aime trop pour te tromper, dis Luna d'une voix rêveuse alors que Draco devenait aussi rouge qu'une tomate cerise.

-Je ne suis pas…il s'interrompit. S'il était aussi irrité alors qu'elle le réconfortait juste alors sûrement que oui, il l'était un peu.

-Oui, tu n'es pas quoi ? demanda Hermione un sourire goguenard aux lèvres.

-Oh la ferme, murmura Harry en boudant et en se préparant à partir.

-Harry, t'as même pas mangé, reste…s'il te plaît, demanda Draco.

-Pas faim…

-Mais, Harry…

-Laisse- moi tranquille Malfoy, t'es pas ma mère, d'accord ?!

-…Oui, excuse-moi, t'as raison je suis désolé, dit Draco d'une petite voix en se levant, les yeux embués et la tête baissé. Excusez-moi, je dois aller…à la bibliothèque. Au revoir.

-Non, mais Drake, attends tenta Hermione en tendant son bras vers lui dans une veine tentative de le retenir. Mais le blond partait déjà vers la grande porte rapidement.

Elle lança un regard si noir et glacial à Harry que celui-ci se ratatina sur place.

-Tu peux être tellement indélicat des fois, ce n'est pas croyable! Gronda-t-elle.

-Mais si je n'ai pas faim, je n'ai pas faim ! Ce n'est pas de ma faute tout de même, grommela-t-il.

-Il s'inquiète pour toi, et avec raison. Toi tu ne t'en rappelles pas mais lui crois-moi bien que si ! Pendant un long moment, tu avais des grosses périodes de jeûne où tu ne mangeais rien. S'il n'avait pas été là, ça aurait pu mal tourner et tu aurais sûrement fais de l'anorexie… Et ça a été très difficile et éprouvant pour lui de t'aider, alors oui il est inquiet ! hurla-t-elle presque, alors que les élèves de la grande salle arrêtèrent de parler pour écouter la dispute avec attention.

-Ah oui, il m'a aidé ? Et comment monsieur Malfoy a-t-il fait ça ? demanda-t-il un brin sarcastique.

-Il ne mangeait que si tu le faisais aussi. Tu te doutes que son corps n'a pas tenu longtemps avec si peu de nourriture dans le corps. Il devenait de plus en plus pâle mais tu te disais qu'il ne tiendrait pas. C'est seulement quand tu l'as vu tomber d'épuisement devant toi que tu as recommencé à te nourrir un minimum.

-Ah…répondit-il après un silence gênant, je devrais aller lui parler, ajouta-t-il ensuite mal à l'aise et aussi triste d'avoir blessé son blond.

-Non, tu crois ? Ironisa Hermione.

-Il est dans la cabane du saule cogneur, dit Luna d'une voix fluette en fixant Harry avec des yeux très sérieux qui le décontenancèrent.

-Mais, je croyais qu'il allait à la bibliothèque, marmonna-t-il avant de se lever.

-Abruti, marmonna Hermione un peu calmée, avant de soupirer en voyant Harry partir.

Harry arriva devant le saule cogneur environ dix minutes plus tard, il n'eût qu'un instant d'hésitation avant d'immobiliser l'arbre et de glisser par le trou pour accéder à la cabane. Il fut agréablement surpris en atterrissant sur un coussin moelleux, il s'attendait déjà à se détruire le fessier en arrivant. Il fut encore plus surpris en constatant que la cabane était entièrement rénovée. Le sol était propre et recouvert de parquet, les murs étaient d'un ton crème qui s'accordait parfaitement avec les meubles blancs et la décoration turquoise. Cependant il eût à peine le temps de s'extasier qu'une sorte de couinement attira son attention. Il suivi le bruit. Il poussa la porte de la chambre autrefois en piteux état et entra. Il scruta la pièce et reconnu Draco, prostré dans un fauteuil devant une cheminé, un petit chat sur ses genoux repliés qui léchait les larmes qui perlait sur ses joues. Le blond sanglotait presque silencieusement mais des petits hoquets lui échappaient de temps à autre, apparemment il ne l'avait pas entendu arriver. Harry senti son cœur se briser à la vue de son ange qui pleurait à cause de lui. Il s'approcha lentement du fauteuil et s'agenouilla en face de Draco qui sursauta en s'apercevant de sa présence.

-Ecoute Draco, je suis…

-Harry s'il te pait tais-toi, je ne veux pas de pitié. J'ai compris, d'accord ? Tu ne m'aimes plus. Tout ça n'était qu'une illusion, un rêve éphémère. Je me demande à quel point j'ai dû être horrible pour que le destin s'acharne comme ça sur moi. Je veux juste être seul s'il te plaît je veux juste…être seul. J'ai compris tu sais, je vais te laisser tranquille, d'accord. Tu n'auras qu'à faire comme si tu ne savais rien. Je crois que je préfère encore l'ignorance au mépris. Ca fait trop mal Harry tu comprends ? Juste laisse-moi être seul s'il te plaît.

-Draco…implora Harry, je suis désolé. C'est juste que je n'aie pas…plus l'habitude. Essaie de comprendre aussi, je…

-HARRY, JE COMPRENDS OK ? JE T'AIME, JE T'AIME A EN CREVER. ET TOI NON ! Je te laisse, je t'aime tellement que si tu me demandes de te laisser je le ferais, mais ne me laisse pas espérer pour finalement me…me briser le cœur. Demande le moi Harry…

-S'il te plaît, Draco…ne me laisse pas, retrouve-moi, bats-toi pour nous. Ne me laisse pas tout détruire s'il y a encore un espoir. Je sais que c'est difficile à comprendre mais tout mon être me crie que j'ai besoin de toi. Alors bats-toi, pitié ne me laisse pas dans le brouillard.

Draco le regardait les yeux écarquillés, s'attendant à tout sauf à ce qu'Harry lui interdise de l'abandonner.

-En tant que petit ami, je t'interdis de baisser les bras, je préfère que tu ne m'aimes pas assez pour me laisser partir plutôt que tu m'aimes trop pour me laisser partir. Est-ce que t'as compris ?! Demanda Harry tout en se sachant égoïste.

-Oui, murmura Draco d'une petite voix en essuyant ses larmes avec ses manches, ce qui le fit ressembler à un petit enfant.

-Merci.

-Tu sais pendant un moment, j'ai presque cru entendre mon Harry, dit le blond avec un sourire tendre ce qui fit rougir le principal concerné.

-Bref, et donc qui a aménagé l'endroit ? demanda Harry en jetant un mouvement circulaire à la chambre alors que son regard s'attarda sur le lit à baldaquin. Blanc cassé et turquoise.

-C'est nous, avec Hermione, Ron, Luna et Blaise. Il y a un an, nous avons chacun notre chambre et nous avons agrandit chaque pièce de 10 mètre carré avec la magie... Bon, alors je te le redemande officiellement, Harry Potter me feriez-vous l'immense honneur de sortir avec ma merveilleuse personne ? demanda Draco avec un sourire en coin.

-Oui, j'accepte, répondit Harry en souriant.

Il eut à peine le temps de comprendre ce qui se passait que Draco se pencha vers lui et l'embrassa. Les bras d'Harry glissèrent naturellement derrière le cou de Draco tandis que celui-ci le rapprocha de lui.

-Mmh…Draco, on doit retourner à…au château, déclara Harry entre deux baisers.

-…pas envie…dit Draco en faisant la moue.

Harry se mordit la lèvre pour se retenir de lui dire qu'il était trop mignon, mais Draco n'était pas dupe et le toisa un instant.

-Est-ce que…à tout hasard tu viens de penser que j'étais « trop mignon » ou « adorable » ? demanda Draco d'une voix qui promettait mille souffrances à Harry s'il répondait à l'affirmative.

-Euh…non…pas du tout, répondit Harry en regardant le sol et sapant ainsi toute sa crédibilité.

-Sache, Harry, qu'un Malfoy n'est pas mignon. Il s'approcha de son petit ami et le plaqua contre un mur. Celui-ci frissonnait, son regard vert assombrit par l'excitation. Un Malfoy est beau, un Malfoy est sexy mais jamais, ô grand jamais mignon. Il embrassa son cou et remonta jusqu'à atteindre son lobe d'oreille qu'il mordilla lentement. D'accord Potter ?

-Ou…oui, oh mon dieu Draco, arrête ça tu me tues.

-Et en quoi c'est sensé m'encourager à arrêter ? demanda Draco moqueur.

-Je…

-Draco, Harry ? Vous êtes là ? demanda la voix d'Hermione s'attirant deux grognements frustrés.

Elle entra dans la pièce et remarqua leur position.

-Ah…je dérange peut-être ? demanda-t-elle en rougissant mais avec un sourire en coin sur les lèvres.

-Oui, grogna Draco, alors qu'Harry cachait son visage dans son cou.

-Je voulais savoir si tout allait bien et apparemment c'est le cas ! Enfin euh…il commence à se faire tard donc…

-Oui on rentre, céda Draco en attrapant la main d'Harry avant de se diriger vers la sortie.

Deux semaines étaient passées depuis qu'Harry s'était remis avec Draco mais plus aucun souvenir ne lui étaient revenu. Il se sentait bien avec Draco, ce dernier était adorable, affectueux avec lui, s'occupait bien de lui et débordait de patience et d'amour. Mais paradoxalement le fait de savoir qu'il faisait du mal à Draco à cause de son amnésie le chagrinait.

Au bout de la cinquième semaine Harry s'agaça d'être si inutile et commença à éviter inconsciemment Draco. Il changeait de couloir quand il entendait sa voix résonner, partait tout de suite après les cours et quand ils étaient ensemble, il se refermait petit à petit.

Harry était encore plongé dans ses pensées sombres quand il sentit un bras le tirer dans un couloir isolé et le plaquer contre un mur. Il retint avec peine un gémissement et croisa un regard argenté.

-C'est quoi ton problème Potter?! Demanda Draco avec un regard colérique.

-De quoi tu parles? Dit Harry en ce mordant les lèvres.

-Pff, tu viens de trahir ! dit platement et avec un certain agacement le blond. Quand tu caches quelque chose tu te mords la lèvre inférieure, exactement comme tu le fais en ce moment, expliqua-t-il ensuite en embrassant Harry avant d'attraper sa lèvre inférieure avec ses dents et de la mordiller. Harry gémit et ses jambes se mirent à trembler. Il passa ses bras autour du cou de Draco.

-Je...mmh...arrêtes! Ce n'est pas juste, j'en ai marre, je veux me rappeler, je veux récupérer mes souvenirs ... nos souvenirs !

-Oh, Harry je...

-Je sais que tu souffres à cause de moi et je ne peux pas le supporter, d'accord ?

Draco eu un petit rire et colla une fois de plus Harry contre le mur pour murmurer à son oreille droite.

-Je ne souffre pas, enfin, disons que je suis juste un peu nostalgique. Evidemment je voudrais que tu te souviennes de tout, mais tu sais, me faire de nouveaux souvenirs ça compte aussi. Même si tu ne retrouves pas ta mémoire, on aura quand-même des souvenirs ensemble parce que tu es mon amoureux et que je t'aime et que le plus important c'est d'être à tes côtés. D'accord Harry ? On va refaire nos propres souvenirs, tu marches avec moi ? Demanda Draco en attrapant la main d'Harry.

Ce dernier qui pleurait maintenant à chaudes larmes serra ses doigts autour de la main de son petit copain.

-Je cours, dit-il d'une voix pleine de sanglots.

Il enfonça son visage dans le cou de Draco et sourit.

à suivre...

Sans vouloir jouer la mendiante, tout petite ou grande, gentille ou moins gentille reviews est acceptée avec beaucoup de joies et je réponds à toutes sans exceptions.

PS: Et merci à toutes celles qui ont déjà laissez des review et m'ont ajouter en alerte et\ou favorite ça m'a fait supeeeeer plaisir.