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Yatta !
Me revoilààààààà !
Après plusieurs semaines de temps mort, j'ai retrouvé du boulot jusqu'à la fin de l'année (je suis secrétaire), et comme c'est les vacances de Noël pour pas mal de gens, je m'ennuie au boulot par moments, et je n'ai pas internet (c'est affreux, heureusement Dieu et Steve Jobs ont inventé le Smartphone xD ), donc je m'occupe comme je peux !
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Petits moments de vie et d'ennui entre les deux personnages composant mon couple fétiche d'écriture, j'ai nommé les rejetons Weasley-Granger et Malfoy !
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Enjoy !
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Chapitre Un : L'Ennui
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Pour la deux cent trente huitième fois de l'après-midi, Rose soupira.
La jeune fille se tourna sur le dos, contemplant à présent le haut plafond ouvragé de la salle commune de leurs appartements de Préfets-en-Chef, qu'elle partageait avec ses homologues des trois autres Maisons de l'École.
Mais depuis le début de ces vacances d'hiver, elle y vivait seule, supportant avec « agacement » la présence de son vis-à-vis Serpentard.
Malfoy. Évidemment.
La décision « intègre » des Professeurs de choisir les Préfets de chaque Maison en fonction de leurs notes et leur comportement n'avait pas été suivi à la lettre pour cette Septième année. De l'opinion de la jeune sang-mêlé, « Malfoy » et « Intègre » sonnaient aussi faux qu'un Veracrasse qui s'amuserait à sauter à pieds joints sur un piano. Et pour ce qui était de la bonne entente entre les Maisons, il faudrait repasser dans quelques siècles.
Son frère et ses cousins étaient rentrés au Terrier pour le reste des vacances et leur sœur et cousine avait préféré rester à Poudlard, plus confiante dans sa capacité de concentration à l'École, qu'au sein d'un foyer aimé et chaleureux mais désespérément bruyant et surpeuplé par sa pléiade de cousins.
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En grognant, la jeune fille se tourna une énième fois, se repositionnant sur le ventre. Affalée comme une loque sur le confortable canapé aux couleurs de sa Maison – la Salle Commune en possédait quatre, un pour chaque Préfets, à leurs couleurs évidemment – elle tendit les bras pour caresser du bout des doigts l'épaisse moquette grise qui recouvrait le sol, les yeux rivés sur le chaleureux feu de cheminée qui flambait face à elle, ses cheveux tous aussi flamboyant retombant en cascade autour de son visage.
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Elle avait tout essayé pour se sortir de son ennui. Ses devoirs promptement expédiés dès le troisième jour de vacances, ses leçons révisées encore et encore, ses livres lus et relus, sa chambre rangée... Elle avait pris sur soi de s'entraîner en métamorphose et même en potions, histoire de tuer le temps. Elle avait écumé les rayonnages de la bibliothèque, même si elle les connaissait par cœur. La jeune fille avait même congédié énergiquement les Elfes de Maison chargés du ménage des parties communes, juste pour avoir de quoi s'occuper en récurant de fond en combles la salle de bain immense dont les quatre Préfets avaient la jouissance.
Salle de bain que Malfoy avait pris consciencieusement soin de dégueulasser l'heure suivante avec un plaisir évident. Sale décoloré puéril et nauséabond. Elle revoyait encore son air narquois et amusé alors que la Rouge-et-Or était devenue folle de rage.
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Rose inspira profondément en vue d'émettre son deux cent trente neuvième soupir quand la voix traînante et ennuyée de son colocataire s'éleva dans l'air.
« Weasley, si tu soupires encore une fois, je t'étouffe entre deux coussins. »
Malfoy, car c'était lui, se trouvait confortablement à demi-allongé dans son propre canapé, calé dans une montagne de coussins, un livre à la main. Étonnant comme ils étaient parvenus à se supporter – ou à se tolérer, plutôt – depuis le début de l'après-midi, dans la même pièce.
La jeune fille se rassit.
« Je m'ennuie ! » Protesta-t-elle.
« Ce n'est pas une raison pour faire tourner les honnêtes gens en bourrique. » Répliqua le blond, les yeux toujours plongés dans son livre.
Rose fit mine de tourner la tête à droite, puis à gauche, comme à la recherche de quelqu'un.
« Hmmm... je suis désolée Malfoy, mais je ne vois personne d'honnête dans le coin... Je ne vois donc pas en quoi mon ennui peut faire tourner en bourrique qui que ce soit. »
« Je suis plié de rire, Weasley... Va faire tes devoirs. Ça t'occupera. »
« Déjà fait depuis une semaine ! » Affirma la jeune Lionne, fière d'elle.
« Va ranger ta chambre. »
« Déjà fait aussi maman ! » Le jeune homme grommela.
« Lis un livre ? »
« Tous lus... »
« Va te pendre alors. »
« N'y compte pas... ça te ferait trop plaisir. » ricana la rouquine.
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Le Serpentard daigna lever les yeux de sa lecture, plongeant ses iris d'un bleu très clair, presque gris, dans les prunelles azur de sa voisine. Imperturbable, il referma son livre et se redressa pour faire face à la jeune femme.
« Tu es détestablement agaçante Weasley. »
« Merci. Tout le plaisir est pour moi, et je te retourne le compliment. »
« C'est trop demander que d'avoir la paix un moment ? »
« Je m'ennuie ! »
« Alors tu as décidé que me faire chier pouvait constituer une occupation divertissante, c'est ça ? »
La jeune fille fit mine de réfléchir un instant.
« Je n'y avais pas pensé tiens... tu n'es pas aussi idiot que tu en a l'air après tout. Ça pourrait être amusant. »
« Ne pousse pas ma patience à bout, morue. Tu pourrais le regretter. »
« Morue ? Je te demande pardon ? » S'écria-t-elle, outrée. Le blond esquissa un fin sourire en haussant un sourcil.
« Tu préfères Weasmoche ? Moi qui m'applique à ne plus t'appeler comme ça pour prouver à tout le monde ma bonne foi, je peux reprendre cette habitude si ton nouveau surnom ne te conviens pas. J'aimais bien Weasmoche. Ça me vient de mon père. »
« Bien sûr qu'il ne me convient pas ! Ni celui-là, ni celui d'avant ! Je t'interdis de me traiter de morue ! »
« Sinon quoi ? » Demanda le blond, l'air amusé.
« Sinon je pourrais tester sur toi mes exercices de révision des ASPIC en métamorphoses... » Gronda la rousse, le menaçant subitement de sa baguette, le bras tendu et les yeux brillants.
Le jeune homme ne broncha pas, et se leva lentement tout en s'étirant, bras tendus.
« Tu oserais t'en prendre à un élève désarmé ? Ta conscience morale a fait un vertigineux bond en arrière depuis que tu me fréquentes. »
« Je ne te fréquente pas. »
« Futile divergence de vocabulaire, très chère. »
« Nous partageons les mêmes appartements. Parfois le même lit. Je ne te fréquente pas. » Répéta la rouquine, l'air agacée et fléchissant légèrement le bras.
« C'est marrant, depuis quelques semaines, c'est plus vraiment la conception que j'ai de notre... cohabitation... » Susurra Scorpius, s'approchant d'elle d'un pas assuré.
« Arrêtes toi tout de suite ou je te transforme en crotte de troll ! »
« Je te serais beaucoup moins utile en crotte de troll qu'en Scorpius Malfoy, ma p'tite Morue. »
« NE M'APPELLE PAS COMME ÇA ! » Cria Rose, furieuse, avant d'agiter sa baguette en direction du blond, franchement amusé.
Celui-ci, plus rapide, esquiva le sort d'un pas souple en activant d'un mouvement de la main qui tenait sa baguette un bouclier de protection, avisant sans surprise l'un des coussins de son canapé métamorphosé en petit tas brun fumant, exaltant une odeur putride. Scorpius fit volte-face, l'air outré.
« Tu l'as fait ! Tu n'as pas hésité ! »
« NE ME TRAITE PLUS JAMAIS DE MORUE ! »
« Morue ! » Lança Scorpius en ricanant.
La jeune fille poussa un cri de rage en lâchant sa baguette et se jeta sur le blond, les faisant basculer en arrière. Elle tomba sur lui et entreprit de l'étouffer dans les coussins qui recouvraient le canapé Poufsouffle sur lequel ils luttaient.
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Le jeune homme eut rapidement le dessus et la tenait collée à lui, les bras écartés, ses poignets fermement retenus entre ses doigts fins.
Elle, les cheveux en bataille et les joues rouges, l'arrosait d'insultes.
« Que de si vilains mots qui sortent de si jolies lèvres... c'est avec cette bouche que tu embrasses ta mère ? »
La lionne redoubla d'ardeur, se tortillant et vociférant, au plus grand plaisir de son adversaire qui tentait de la ceinturer alors qu'un bras lui avait échappé, dont elle se servait pour le bombarder de coups de poings dans la poitrine. Ils finirent par basculer sur le côté et ce fut Scorpius qui retomba de tout son poids sur sa colocataire, coincée entre le sol et le blond. A bout de souffle – et d'insultes – Rose se calma, la respiration hachée et les joues écarlates.
« C'est pas mal aussi quand tu te tais. » Affirma nonchalamment le blond.
« Espèce de sale décoloré de Serpent de... »
« Chut. » Exigea Scorpius en écrasant sa bouche sur la sienne.
La jeune fille se débattit vigoureusement pour lui échapper.
« Tu crois que je vais te laisser me baver dessus après ce que tu viens de me dire ? »
« Un Malfoy ne bave pas. Et je n'hésite pas à t'embrasser après tout ce que toi, tu viens de me dire. D'où tu sors toutes ces horreurs ? Dans le lot il y en a qui auraient fait rougir Voldemort. »
« Tu m'as traité de morue ! » Insista-t-elle, indignée.
« Oui. T'es ma p'tite morue à moi. » Insista le blond, narquois.
Il ne lui laissa pas le temps de protester qu'à nouveau sa bouche prenait possession de la sienne. Il la sentait moins agitée au fur et à mesure que le désir prenait le pas sur la colère, et il n'allait pas s'en plaindre.
« Sale fouine peroxydée. »
« Moi aussi je t'aime Morue. »
« Je m'ennuie ! »
« T'inquiète. J'ai une super occupation à te proposer qui va te tenir affairée pendant... plusieurs heures, au moins. »
La jeune femme rougit, puis éclata de rire.
« Espèce de prétentieux ! »
Malfoy bomba le torse.
« Eh... C'est moi. »
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Et voilà ! les prochains seront aléatoirement plus court ou plus long, j'en ai déjà écrit de quoi faire ' ou 5 petits chapitres (sans suite logique réelle, ce sont comme je l'ai dit des « instants de vie »), et je continue à en écrire un peu tous les jours, donc je pense sans mal arriver à une bonne dizaine de publications !
La suite demain ;)
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