Traduction de la fic de rickmanfan1978.
Edit : Désolée pour le premier post ! Vous n'avez pas eu la version finale La voici ^^
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Ce qu'il advient des voyages en train
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Hermione fit passer son sac pour la nuit à son bras gauche alors qu'elle cherchait son siège dans le Poudlard Express de nuit en direction de Londres. Tout autour, des élèves plaçaient leurs bagages au-dessus de leurs têtes.
26A… 26A, ah, c'était le dernier fauteuil au fond du wagon. Elle pouvait voir le haut de la tête de la personne assise sur le siège d'à côté. Il ou elle avait des cheveux noirs. Hermione laissa échapper un soupir épuisé. Le dernier homme à s'être assis à côté d'elle était un vieux Cracmol qui rendait visite à un élève. Il puait et avait tendance à glisser occasionnellement sa main sur ses cuisses au beau milieu de la nuit.
Rien ne pouvait être pire que ça, pensa-t-elle en elle-même.
Elle atteignit son siège et vit ce qui était pire. C'était le Professeur Snape.
Severus Snape leva un regard désapprobateur sur Granger.
« Je vous en prie, dites-moi que vous ne faites que passer » dit-il d'une voix exagérément plaintive. .
Hermione lui montra son ticket pour la place côté fenêtre et il roula des yeux, ennuyés, pinçant ses lèvres fines.
« N'y a-t-il pas des wagons pour les professeurs ? » osa-t-elle demander.
« Non, Miss Granger, j'ai simplement l'envie indicible d'être assis à côté d'une je-sais-tout tout en me compressant dans un espace réduit »finit-il en désignant ses longues jambes croisées inconfortablement, ses genoux rencontrant parfois le siège face à lui.
Hermione évita délibérément de répondre à son commentaire sur la je-sais-tout. Sept années de sarcasmes venus du Maître des Potions lui permirent de le faire agréablement rouler sur elle, grâce à la pratique.
« Pourriez-vous m'aider avec mon sac ? » demanda-t-elle, voyant qu'elle ne pouvait atteindre le compartiment à bagages au-dessus de sa tête.
« Contrairement aux croyances, je ne suis pas un porteur. Il est quelque peu démoralisant de savoir que le Cerveau du Trio d'Or, en temps de paix, n'a même pas la présence d'esprit de lancer un simple sort de lévitation pour soulever son propre bagage.
Hermione le fixa un instant, se mordant la langue pour ne pas rétorquer à son tour. Oh, huit heures de voyage allaient sembler huit ans.
Boudant, elle s'assit près de lui en soufflant, fixant résolument le paysage par la fenêtre, avec l'intention de ne pas se tourner vers lui de tout le voyage.
« Granger. »
Elle l'ignora.
« Granger. » La voix s'était rapprochée, mais elle n'avait toujours aucune envie de répondre.
« Granger. » Ses lèvres étaient contre son oreille, son souffle la chatouillant. Elle frissonna et se tourna. Son visage était si proche qu'ils étaient nez à œil.
« Oui, Professeur ? »
Elle observa avec fascination ses fines lèvres énoncer chaque mot. Elle remarqua que celle du bas était légèrement charnue.
Il murmura.
« Virez. De. Mon. Manteau. »
Oh.
Hermione se leva rapidement alors que Snape tirait son manteau froissé loin d'elle.
'Quelle personne saine d'esprit porterait une cape en étant installé dans un train ?' pensa Hermione, irritée contre elle-même. 'Je vais dormir, plus vite ce voyage sera fini, mieux ce sera.'
Elle se réveilla une heure plus tard, les dents tremblantes. Il faisait incroyablement froid, ce fichu train n'avait-il pas de chauffage ? Les lumières du wagon avaient été diminuées et la plupart des passagers étaient endormis. Le seul son était la saccade du train sur les rails. Oh, non, il y avait autre chose, un doux ronflement. Hermione regarda à côté d'elle. Snape était voûté, profondément endormi, le visage partiellement couvert de ses longs cheveux. Ses mains étaient croisées devant lui. Même endormi, il avait l'air tendu et près à se battre.
Hermione frissonna à nouveau et fixa pensivement sa cape. Subrepticement, elle s'assit plus près et se glissa dessous, en enroulant la moitié autour d'elle. C'était délicieusement chaud, grâce à son corps, et elle soupira de délice.
'Il faudra juste que je me réveille avant lui demain' pensa-t-elle alors que le sommeil l'emportait.
Snape ouvrit les yeux. L'aube était presque là. Il grimaça tout en s'étirant. Quelqu'un était accroché à lui. Ses défenses se levèrent automatiquement. Il baissa les yeux sur son ennemi, près à lui jeter un sort. Quand il vit qu'il s'agissait de Granger, il se détendit et ses traits s'adoucirent.
La fille était calée contre lui et avait, d'une manière ou d'une autre, volé la moitié de sa cape, et s'était enveloppée dedans. Sa tête était déposée sur son avant-bras, où elle cultivait une flaque de salive sur sa manche. Peut-être l'avait-elle pris pour un oreiller noir, car elle avait un bras enroulé autour de sa taille et sa jambe était passée sur son genou. Le cœur de pierre gelée de Snape eut une embardée. Personne ne voulait jamais s'approcher de lui, et là, Granger était en train de le traiter comme un oreiller. Il devait admettre que la sensation n'était pas déplaisante. Quoi qu'il en soit, l'aube approchait et les premiers élèves n'allaient pas tarder à s'éveiller, il était donc préférable qu'elle se détache de lui.
Snape éclaircit sa gorge jusqu'à ce qu'elle remue.
« 'Elle heure ? » demanda-t-elle d'un ton endormi.
« Cinq heures.
-Laisse-moi dormir encore une heure » murmura-t-elle en se calant plus près encore de lui.
« Qu'est-ce que- » Elle était si proche de lui qu'il n'avait plus de place pour son bras gauche. Abandonnant, il le plaça autour d'elle en une parodie de câlin.
Une autre heure passa.
« Réveillez-vous, Granger, nous y sommes presque. »
Elle l'ignora et continua à dormir. Le train siffla à l'approche d'un tunnel. Tout devint parfaitement noir comme si quelqu'un avait jeté de la Poudre d'Obscurité Instantanée du Pérou dans les airs.
Quelqu'un la tenait par le menton et l'embrassait doucement, timidement, sur les lèvres, comme s'il n'était pas sûr de continuer. Elle ouvrit les yeux mais ne put rien voir. Qui qu'il soit, il embrassait bien. Ses lèvres légèrement gercées exploraient sa bouche pulpeuse, goûtant son baume à lèvres à la fraise. Elle sourit légèrement et l'embrassa en retour, étalant son baume sur sa lèvre inférieure. Elle sentit sa lèvre supérieure de tordre en un rictus et elle embrassa ce rictus, le caressant jusqu'à ce qu'il devienne un sourire de plaisir. Enhardi, il l'embrassa plus fort, exigeant d'elle une réponse, et elle ouvrit sa bouche, l'invitant à entrer. Leurs langues se rencontrèrent, se caressant comme de vieilles compagnes, la sienne allant et venant, alors que celle d'Hermione tournait autour d'elle, lui faisant échapper un gémissement de plaisir. Puis les ténèbres cédèrent, et le wagon se remplit lentement de lumière alors que le train sortait du tunnel.
Hermione pouvait à nouveau voir, mais l'embrasseur était parti et ses lèvres se sentaient étrangement seules. Snape regardait droit devant lui, le visage renfrogné. Ses lèvres serrées étaient légèrement brillantes et plus du tout gercées.
Hermione tenta de s'écarter de lui mais son bras autour de sa taille refusait de bouger. Il la tint ainsi encore un instant, refusant de la regarder, le visage indéchiffrable, alors que sa main, sous la cape, caressait ses côtes, son pouce passant occasionnellement juste sous son sein.
Alors que le train arrivait à la station de Londres, Snape la relâcha. Elle tendit la main vers lui et il tressaillit automatiquement, se dérobant. Tentant de se rattraper, il se força à rester immobile alors qu'Hermione ajustait son col qui s'était rabattu pendant la nuit.
Il la remercia d'un signe de tête et se leva. Hermione put entendre ses articulations craquer alors qu'il s'étirait et attrapait son bagage du compartiment du haut.
Puis, sans un mot, avec leurs deux sacs en main, il sortit du train.
« Monsieur ! » l'appela-t-elle, courant derrière lui, voulant récupérer ses affaires.
Snape se retourna, attendit qu'elle le rattrape puis il utilisa sa voix la plus autoritaire, celle à laquelle elle n'osait pas répondre non.
« Nous allons prendre le petit-déjeuner ensemble. »
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Note de Sevy4eveR : Cette fic vient à peine de commencer et je peux déjà dire que je suis fan... Ce premier chapitre est un vrai régal, je n'ai pas pu m'empêcher de m'esclaffer toute seule devant mon écran plus d'une fois... Aaah, ce que j'aime ce Severus autoritaire et sarcastique, et oui, c'est comme ça que je le préfère ^^ (on a finir par le savoir, hein?). Bref, tout ça pour dire, que ce début est très prometteur et que j'ai hâte de remettre le couvert avec le second... Merci Aë pour cette excellent moment ^^
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Aë : Merci ^^ je l'ai repérée il y a un moment, et la voilà ^^
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Note de Sockscranberries : Moooh une idylle dans le Poudlard Express. Si c'est pas mignon ça ^^
J'aime beaucoup ce début de fic :D
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Il puait et avait tendance à glisser occasionnellement sa main sur ses cuisses au beau milieu de la nuit. (Charmant. Il me fait penser à quelqu'un ^^)Aë : sérieuuuux ?
Elle atteignit son siège et vit ce qui était pire. C'était le Professeur Snape. (Oh ? Ben, ça alors XD)
« Je vous en prie, dites-moi que vous ne faites que passer » dit-il d'une voix exagérément plaintive. .(Oh ! commence pas tes jérémiades Sevy, je suis sûre qu'il va se passer tout un tas de trucs qui risque fort de te plaire ^^)
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« Non, Miss Granger, j'ai simplement l'envie indicible d'être assis à côté d'une je-sais-tout tout en me compressant dans un espace réduit » Pour info, j'suis écroulée, là XD)
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« Pourriez-vous m'aider avec mon sac ? » demanda-t-elle, voyant qu'elle ne pouvait atteindre le compartiment à bagages au-dessus de sa tête. (Tu espères là Hermione ^^)
« Contrairement aux croyances, je ne suis pas un porteur. Il est quelque peu démoralisant de savoir que le Cerveau du Trio d'Or, en temps de paix, n'a même pas la présence d'esprit de lancer un simple sort de lévitation pour soulever son propre bagage. (Je suis certaine que Severus, lui, il n'oublie jamais de se servir de sa ...'baguette' XD hum hum, n'y voyez aucun double sens bien sûr...) Aë : Sv4, te rends-tu compte que tu n'as plus AUCUNE crédibilité quand tu dis ce genre de choses ? XD
Hermione le fixa un instant, se mordant la langue pour ne pas rétorquer à son tour. Oh, huit heures de voyage allaient sembler huit ans. (Au moins !)
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Il murmura.
« Virez. De. Mon. Manteau. » (Allez, avouez que vous y avez toutes cru ^^)
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Sa tête était déposée sur son avant-bras, où elle cultivait une flaque de salive sur sa manche. Tant que c'est pas sur mon clavier XDAë : tu l'abîmes déjà assez par toi-même XD
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Snape regardait droit devant lui, le visage renfrogné. Ses lèvres serrées étaient légèrement brillantes et plus du tout gercées. (XD)
