Cette fanfic ne m'appartient pas. Son auteur est anglais et se nomme Vivian et je le remercie de tout mon cœur d'avoir accepté ma proposition de traduire cette fanfic avec autant d'enthousiasme. ( If you read it, thank you very much Vivian !).
Les personnages appartiennent au manga eyeshield 21 et les deux personnages inventés (qui viendront plus tard dans la fic) appartiennent à Vivian.
En espérant que vous apprécierez autant que moi cette fanfic que je trouve tout simplement incroyable.
Bonne lecture à tous !
Le mariage du Paradis et de l'Enfer.
Proposition.
C'était leur 1278ème rendez-vous. (le nombre est totalement pris au hasard)
« Hiruma-kun,» demanda Mamori curieusement « depuis combien de temps sommes-nous ensemble ? »
« 5 ans 7 mois 13 jours 8 heures 29 minutes et 46 secondes pour être exact. »
« Est-ce que tu as juste dis ça pour te faire bien voir ? » dit Mamori sceptiquement.
Hiruma haussa des épaules : « Tu as une fucking meilleure réponse ? »
« Je ne supporte tout simplement pas lorsque tu agis avec cette… cette façon qui t'es propre et que je trouve dure à décrire. »
« A chaque fois que tu t'en vas en disant des choses comme « J'en ai assez Hiruma-kun » ou « Si tu continues à faire ça, c'est fini ! », ça prouve que tu es une fucking menteuse. » Hiruma finit sa remarque avec un rictus.
Mamori fit une grimace : « Alors, mon retour constant auprès de toi fait de moi une femme ridicule ? »
« Comme si ça m'importait… » Hiruma regarda au loin, mais continua à tenir sa main.
« Bien. Malgré tout le temps qu'on passe ensemble, ce ne sera jamais assez… Tu te souviens de ce jour Hiruma-kun ? » Elle posa gentiment sa tête sur son épaule.
Hiruma resta silencieux pendant quelques secondes avant de dire : « Tu veux dire ce fucking stupide jour… »
FLASHBACK-
C'était leur dernier jour chez les Devils Bats. En ce temps, l'équipe avait finit la coupe du monde avec tous leurs rêves réalisés et c'était le temps pour les secondes années de quitter l'équipe.
Une soirée d'au revoir avait été organisée par Suzuna et Sena pour Hiruma, Musashi, Kurita, Yuki, l'invisible Ishimaru (désolé pour ça), et bien sûr, Mamori.
Le local était bruyant comme l'enfer lorsque les 3 frangins prirent trois pistolets à eau et tirèrent avec. Hiruma fut le seul à ne pas rejoindre cette partie. Il partit avant que quiconque l'ait remarqué.
Mais Mamori le vit partir et le suivit directement.
« Hiruma-kun, où vas-tu ? La fête n'est pas encore finie. »
« Fucking chewing-gum, j'en ai plus» répondit-il sans se retourner.
Mamori sourit et le rattrapa. « Tu sais quoi Hiruma-kun ? » Elle sortit un paquet de chewing-gum de sa poche. « Tiens. Et oui, ils sont sans sucre »
« Donc je pense que tu vas me demander une cargaison de fucking choux à la crème en retour ? »
« Tu ne peux pas dire « merci » au lieu de te moquer pour montrer ta gratitude ? »
Hiruma laissa juste apparaître un petit rictus.
Ils marchèrent vers le terrain de sport et s'assirent sur l'herbe côte à côte. La nuit était incroyablement claire et la lune était aussi belle que de coutume.
« Alors, qu'est-ce que tu penses de la fête Hiruma-kun ? »
« Bien, fucking bien »
« Je croyais que ta façon de dire était « Terrifiant ! », « Magnifique ! », « Fabuleux ! » »
« Si tu le dis »
« Suzuna et Sena ont vraiment essayé de rendre la fête amusante. Mais quelque soit la façon dont elle se déroule, lorsque la partie sera finie, il nous restera quand même à dire adieu à l'équipe. » Mamori soupira lorsque son nez commença à couler.
Hiruma ne dit rien jusqu'à ce que le son des pleurs de Mamori parvienne à ses oreilles aiguisées.
« Es-tu en train de fucking pleurer, fucking manager ? »
« Désolé, Hiruma-kun, vraiment désolé. » Mamori s'excusa pendant qu'elle séchait ses larmes. « Je n'ai pas pu m'en empêcher. J'ai déjà pleuré la nuit dernière en pensant que si ça devait encore m'arriver, ce ne serait pas ce soir. Mais… Je n'ai pas pu m'en empêcher. »
« Le fucking nabot prendra soin de l'équipe. Arrête de t'en faire. » Hiruma s'allongea dans l'herbe, regardant le ciel étoilé.
« Je ne m'inquiète pas au sujet de l'équipe, Hiruma-kun. Je ne peux juste pas m'imaginer ce que ce sera si je ne suis plus la manager et toi plus le quaterback. »
« Les choses fucking changent, Anezaki. »
« Je le sais. Oh, je suis si émotive ! » Mamori couvrit son visage avec ses deux mains et laissa échapper un rire « Comment est-ce que tu viens de m'appeler, Hiruma-kun ? »
« Anezaki. Quoi ? Tu viens juste de me dire que tu n'es plus la fucking manager. »
Mamori soupira. « Et bien, je crois que ce nom va me manquer… C'est drôle, n'est-ce pas ? J'étais si révoltée par ce nom mais maintenant, je le trouve un peu, un peu mignon… Mais tu ne m'appelleras plus jamais manager. A partir de demain, nous serons juste camarades de classe. Plus des coéquipiers. »
Les deux restèrent silencieux pendant un moment avant que Mamori se mette soudainement à fredonner un rythme doux en tapant l'herbe de ses doigts. Hiruma prit le chewing-gum qu'elle lui avait donné et se mit à le mâcher pendant que son autre main errait. Leurs deux mains se rencontrèrent. Le résultat était clair, ils pouvaient chacun sentir la chaleur de l'autre main.
Mais aucun des deux n'enleva sa main pendant que leurs doigts s'entrelaçaient lentement. Cela faisait un moment que les deux contenaient leurs sentiments. C'était étrange qu'ils ne se sentent pas du tout mal à l'aise.
-FIN DU FLASHBACK-
« Tu avais tort, Anezaki, » Hiruma sortit son fameux sourire, « nous n'étions pas que des fucking camarades de classe. »
« D'accord, j'admets. » Mamori sourit et mit sa tête sur son torse. « Je t'aime, Hiruma-kun .»
«Maintenant, c'est la fucking partie la plus stupide de la soirée. » remarqua Hiruma.
« Tu es un salaud à sang froid, Hiruma-kun. »
« On dirait que notre adorable prof Anezaki est en rogne. » Hiruma rit et l'approcha de son visage.
« Arrête ça, Hiruma-kun, je suis enseignante ! Qu'est-ce qu'il se passerait si un de mes élèves passe par là et me voit ainsi ? »
Hiruma fronça des sourcils : « Comme si j'en avais quelque chose à faire… » Et il l'embrassa. C'était leur 8459ème baiser.
Mamori fut complètement silencieuse durant le trajet du retour.
« Nous sommes ensemble depuis 5 ans 7 mois 13 jours 8 heures 29 minutes et 46 secondes plus les 15 minutes et 17 secondes que nous venons de passer, et tu me fais la tête pour t'avoir embrassée dans cette fucking rue ? »
Mamori ne répondit pas.
Hiruma la regarda. « Anezaki » appela-t-il, « veux-tu fucking m'épouser ? »
Mamori tourna directement la tête vers lui et le dévisagea sous le choc. « Est-ce que tu viens juste de… me demander en mariage ? »
« Es-tu fucking sourde ? »
« Non ! »
« Alors, tu n'as qu'à me donner ta fucking réponse ! »
« Pourquoi dois-tu utiliser le mot f- dans chaque phrase que tu dis ? Si tu veux que je t'épouse, essaye d'utiliser un langage correct au moins une fois dans ta vie ! »
« Si tu veux un langage correct, tu n'as qu'à te marier avec un fucking professeur de littérature ! Dis-moi simplement que je suis le seul homme de la Terre que tu voudrais épouser. »
Mamori se mit immédiatement en colère. « Tu n'es pas capable de me demander poliment alors que je suis la seule femme dans le monde qui, actuellement, veut épouser un homme comme toi ! »
« Tu viens juste de dire fucking oui. » Hiruma sourit, amusé par la simplicité de sa victoire.
« J'ai quoi ? » Mamori souffla, puis elle enfouit sa tête dans ses bras. « C'est ta victoire, Hiruma-kun. »
Et c'est ainsi qu'un ange accepta d'épouser un démon.
-Omake 1- Comment les autres hommes ont fait leur proposition.
Koutarou et Julie :
Julie décrocha sur son portable : « Allô ? »
« Regarde par la fenêtre Ju ! »
« Est-ce que c'est toi Koutarou ? » Julie mit sa main sur sa hanche.
« Soulève juste tes rideaux ! » la pressa-t-il.
« Comment sais-tu que mes rideaux sont… » Dès la seconde où elle souleva les rideaux, un ballon de football passa par sa fenêtre avec une bannière disant : « Epouse MOI, Ju ! ».
« C'est incroyablement élégant, n'est-ce pas ? » s'exclama-t-il tout excité.
Julie resta silencieuse pendant un moment avant de crier au téléphone, « Arrête de faire des choses stupides, imbécile ! »
« Je prends ça pour un oui, Ju ! » Ignorant complétement ses reproches, il s'écria encore une fois « C'était élégant ! ».
Et il avait raison.
Rui et Megu :
Megu sortit de son immeuble et trouva une bande de motards qui lui bloquait le chemin. Elle savait à quelle bande appartenait les motards. Il semblerait que Rui ait planifié quelque chose.
Juste à ce moment-là, une voiture de course de couleur vive se stoppa devant elle.
« A quoi sert tout ça ? » demanda Megu.
« Tu aimes la voiture ? » demanda à son tour Rui, à l'intérieur de la voiture.
« Elle est plutôt chaude ». (belle quoi…)
« Bien. Tu la veux ? » la tenta-t-il.
« Tu veux me corrompre dans une affaire ? » Megu avait senti le ton inhabituel qu'abritait sa voix.
Rui rit. « Je ne peux vraiment rien te cacher, n'est-ce pas ? Bon ben, tu sais ce que tu dois dire si tu veux réellement ce bébé. »
« Alors je suis supposée dire « Oui, je veux épouser cette voiture » ? »
« J'ai mon oui »
Ils se marièrent directement dans la voiture. Il n'y eut jamais de vrai mariage.
Marco et Maria :
Les deux étaient dans leur source privée, profitant de la chaleur.
« Tu vas essayer mon nouveau cola maison, n'est-ce pas, Maria ? »
« Tu veux me faire faire une crise cardiaque ? » Elle le regarda froidement.
Marco éclata de rire : « Ne me regarde pas comme ça, beauté. Essaye-le simplement. »
« Dieu sait ce que tu es capable de… » Elle ouvrit la bouteille qu'il lui tendait et commença à boire. « Je ne trouve aucune différence… »
« Bois-le juste doucement »
C'est à ce moment que Maria sentit un glaçon entrer dans sa bouche, glaçant sa langue.
« N'avale pas le glaçon, suce-le avec ta langue. »
Maria lécha le cube dans sa bouche de nombreuses fois et sentit quelque chose de froid à la forme d'une bague qui ne fondait pas. Elle la sortit de sa bouche. C'était effectivement une bague avec un diamant.
« Epouse-moi, Maria. »
Comment une fille pourrait-elle refuser une proposition si romantique ?
Taka et Karin :
Les deux étaient en train de marcher le long de la rivière lorsque Taka demanda soudainement : « Est-ce que j'ai déjà loupé une balle que tu m'as lancée ? »
« Je ne crois pas » répondit Karin.
« Alors, si je te lance quelque chose, est-ce que tu vas le rattraper ? »
Karin était perplexe mais acquiesça tout de même. « Pourquoi ? J'essaierai. Mais je ne sais pas si j'y arriverai. J'espère que ce n'est pas quelque chose qui coûte cher.»
« Ne t'en fais pas, Karin. » la rassura-t-il avant de courir environ 20 mètres plus loin.
« C'est parti ! » cria-t-il quand un petit objet s'envola de sa main.
Karin n'était absolument pas prête pour ça mais sauta rapidement et L'ATTRAPA !
C'était une petite boîte noire avec des rubans d'argent vers l'extérieur.
« Regarde à l'intérieur ! » Taka revenait en courant.
Karin ouvrit la boîte et, devinez quoi, il y avait une bague luisante à l'intérieur.
Sena et Suzuna :
C'était la première fois que Sena invitait Suzuna à un restaurant aussi raffiné.
« Ce n'est même pas mon anniversaire aujourd'hui, Sena ! » fit-elle surprise.
« Je sais, je sais. Je pensais juste que nous pourrions profiter d'un peu de romance de temps en temps. »
« Mais tu n'étais pas obligé de m'amener ici ! Dieu, ça doit être le plus cher restaurant de Tokyo ! » Suzuna ne put que s'émerveiller de toutes les décorations luxueuses qui se trouvaient autour d'elle.
Sena se mordit la lèvre, se souvenant de la prochaine étape. « Est-ce que, Est-ce que tu aimerais un peu de musique, Suzuna ? »
« Bien sûr » répondit-elle, toujours perdue dans ces merveilles.
Mais une fois que le violoniste se tint à côté de leur table, Sena oublia encore une fois la prochaine étape.
« Pourquoi as-tu l'air si sérieux, Sena ? As-tu pris froid ? »
Sena secoua la tête, souriant froidement.
« Mais tu n'as pas l'air bien. Tu veux partir ? »
« Non, non, Suzuna… C'est juste… » Il alla directement à la dernière étape, abandonnant les autres se trouvant entre, surtout qu'il en avait oublié pas mal. « Est-ce que… Est-ce que tu veux m'épouser, Suzuna ? »
J'aurai dû savoir que tous ces trucs romantiques étaient une mauvaise idée… pensa Sena.
Suzuna était sous le choc. « Qu'est-ce que tu viens de dire, Sena ? »
« Il vient de demander si vous vouliez l'épouser. » répondit le violoniste. « Je n'ai jamais vu quelqu'un aussi nerveux que lui. »
Suzuna dit finalement oui, après plusieurs minutes de cris de joie, ce qui n'avait pas du tout été prévu par Sena.
« Je méritais une meilleure proposition.» Mamori soupira en se rappelant de quelles manières les autres gars avaient fait leurs demandes. « C'est comme si tu m'avais demandé de t'épouser sur le coup, sans réfléchir. Tu n'as rien prévu du tout ! »
« J'étais juste intéressé pas le fucking résultat. »
Il avait raison. Elle n'avait rien à dire puisqu'elle avait déjà dit oui.
« Tu es un homme horrible ! » grommela-t-elle. Mais secrètement, elle sourit de soulagement.
J'espère que ce début d'histoire vous a plu et aussi que ma traduction est compréhensible! J'avoue qu'en anglais, les fucking d'Hiruma sont beaucoup plus facile à caser qu'en Français d'où les expressions parfois bizarres... Je m'en excuse mais je veux garder le nombre de fucking que Vivian a mis.
J'aimerais de nombreux commentaires, non pas pour moi qui n'ai aucun mérite, mais pour le petit génie qui a créé cette fic (Vous le verrez plus tard ce n'est que le début!).
Merci d'avoir lu cette fic! A très bientôt j'espère!
