Bonjour à tous ! Alors voilà, il n'y a pas longtemps, je suis tombé sur cette fiction que j'ai bien aimé. Malheureusement elle est écrite en anglais, donc je me suis lancé dans sa traduction, pour vous permettre de la découvrir. Je tiens également à préciser qu'elle date de 2015 donc, si vous y trouvez des incohérences, cela peut être normal. J'essayerais de poster un chapitre par semaine, si jamais je suis dans incapacité de le faire vous en serez informé, et je pars sur le principe d'un chapitre tous les dimanches. Également, n'hésitez pas à me dire si certaines chose ne vont pas, ça ne pourra que m'aider à m'améliorer. Bon voilà, après les mentions habituelles, les personnages, le monde, et dans ce cas, l'histoire ne m'appartiennent pas. Ils sont de Georges R.R. Martins pour les deux premiers, et de Starkyd7 pour ce qui est de l'histoire. J'espère que cette traduction vous plaira, sur ceux je vous souhaite une bonne lecture.

Chapitre 1

Elle aurait souhaité avoir tuée la fille ailleurs que dans les cuisines.

Une goutte de sueur coula le long de sa tempe, pendant qu'elle était guidée, d'une main de fer, du donjon à la salle du trône. Deux immaculés en uniforme la tenait comme un animal, indépendamment des menottes à ses poignets, elle baissa la tête et les suivis sans faire d'histoire. Si ceci était arrivé il y a quelques années, l'indignité de la situation l'aurait dérangé – mais aujourd'hui, après de dures années de formation, qui dans bien des cas, lui avait ôté toute forme de respect pour soi, c'était à peine si elle y prêtait attention.

Elle resta silencieuse pendant qu'elle était menée à travers une foule qui c'était rassemblée pour une audience avec la Reine. Jetant un rapide coup d'œil sur les côtés, elle évalua les meilleurs moyens d'échapper à ses ravisseurs si besoin était. Yeux. Cou. Une lame dans l'un ou dans l'autre ferait l'affaire – et si je suis assez rapide, je peux m'occuper des deux avant qu'ils ne réalisent ce qui se passe. Ils lui avaient pris son épée courte qui pendait, habituellement, à sa ceinture et trouvés le couteau qu'elle avait sanglé sous sa tunique, mais ils n'avaient pas découvert les fines lames cachées, de façon experte, entre les coutures, intentionnellement décousues, de ses bottes. Ça aurait été plus facile si je pouvais me saisir des deux mais avec ces chaînes je vais devoir me contenter d'une seule. Vive – je vais devoir le faire plus rapidement que je ne l'ai jamais fait auparavant.

Elle fut brusquement arrêtée devant un homme qu'elle reconnut comme le commandant des immaculés de la Reine Daenerys. Les hommes, qui l'encadraient, parlaient calmement le Haut Valyrien d'un ton accusateur tandis que le commandant baissait la tête. Elle essaya de suivre leur conversation, mais ils parlaient tellement vite qu'elle ne comprit que quelque mots – meurtrier, attrapé, sentence, immédiate. Son front se plissa quand elle comprit qu'elle n'allait même pas avoir une occasion de sortir du donjon avant d'être jetée, directement, devant la Reine pour son jugement. Non, pas avec tous ces gens qui attendent – elle est fière d'être une reine qui traite également tous ses sujets. Les questions d'états sont plus importantes et les dieux savent combien il y en a à traiter. Avant ils iront sûrement –

"Viens," dit le garde à sa droite dans une langue commune approximatif. "Vous parlez maintenant, avant la mort."

Apparemment la reine, qui se targue de l'égalité de traitement de ses sujets, place ce qui parait être un assassinat de sang-froid, très haut dans la liste des priorités.

Elle fut traînée à travers un escalier et une paire de lourdes portes ornées. Elle eut à peine le temps de jeter un coup d'œil au Trône de Fer avant d'être jetée sur le sol en pierre, se coupant la lèvre sur ses chaînes en essayant d'amortir sa chute. Elle secoua la tête et se mis à genoux, ses yeux dardant rapidement les alentours, essayant d'évaluer son environnement. Une rangé complète de garde à droite et à gauche – douze. Douze de chaque côté. Les seules portes accessibles sont défendus – par ceux qui m'ont conduit ici. Les vitraux, ils sont trop haut et il n'y a rien qui me permette de les atteindre. Elle prit les temps d'un battement de cœur pour accepter son destin. Valar Morghulis.

Elle garda la tête baissée, comme le commandant de immaculés, pendant qu'elle gravissait les marches vers le trône. Le faible craquement de son cuir parvint à ses oreilles alors qu'elle saluait la Reine, attendant l'ordre, de celle-ci, de parler. Elle ne prendrait pas la peine d'essayer de se rattraper avec de quelconque mots cette fois ci ; il n'y en avait point. Elle était faite, elle avait fait son choix et cela allait seulement être une question de temps avant qu'elle ne le paye dans le sang. La seule question était combien de temps cela prendrait et quelle main serait tachée une fois qu'elle sera tombée. Avalant difficilement, elle c'était finalement permise de réfléchir et avait décidée de prendre une dernière chose, de cette vie, pour elle – un regard complète sur la légendaire Reine des Sept Courronnes, Daenerys Targaryen. La reine prêtait toute son attention à son commandant tandis que celui-ci décrivait ce que ses gardiens avaient rapportés, inconsciente du regard intense que lui portait le prisonnier en question. C'est bien. Elle avait voulu la liberté de la regarder autrement qu'avec de coups d'yeux furtifs, qu'elle avait volé dans les écuries au cours de la dernière saison. Sa peau de porcelaine, ses quelques mèches de cheveux qui se recourbaient sur ses épaules alors qu'elle était assise, la façon dont ses soies s'accrochaient à ses courbes, la profondeur des yeux violets de sa lignée – elle avait besoin de tout graver dans son esprit et son cœur avant sa rencontre avec le Dieu Multiface. Parce que s'il peut vous voir de la même façon que je vous vois, il comprendra. Il saura pourquoi j'ai dû trahir mon ordre. Même s'il ne me pardonnera pas, il comprendra.

Un brusque silence lui fit cligner des yeux et détourner le regard alors qu'elle finissait sa prière muette. Le commandant des immaculés se tenait maintenant au côté de la reine, ses yeux se rétrécissant presque imperceptiblement alors qu'elle observait le voyou agenouillé au sol. "Lève-toi" dit-elle avec une autorité royale, "et dis-moi qui tu es."

D'un pas traînant et dans un tintement de chaînes, le meurtrier se releva. "Votre Grâce" une révérence, "j'ai été appelé Cade."

La reine haussa un sourcil, captant le jeu de mots de la réponse. "Cade," répéta t-elle, sur le même ton. "J'ai demandé qui tu es, pas le nom que tu utilises pour te cacher sur mes terres." Une pause, puis "on me dit que tu as été trouvé tuant une de mes filles de cuisine."

L'instinct lui a mené un mensonge au bout de ses lèvres et elle dû se mordre, la langue, avant qu'il ne sorte. Maudit Jaqen, vous m'avez trop bien formé. Je ne sais même plus parler honnêtement. "Non Votre Grâce. Elle n'était pas votre fille de cuisine, et elle était morte avant que quelqu'un ne me trouve. Et la seule raison pour laquelle j'ai été découvert, est parce que j'ai mis trop de temps à la relever pour la jeter par la fenêtre."

Quelques halètements choqués remplir la salle, et même le calme de la Reine semblait faiblir.

Sept enfers. Ce… c'est sorti d'une très, très mauvaise façon. Cade poussa un soupir silencieux tout en secouant la tête, recadrant la frange qui lui tombait devant les yeux. "Ce que je veux dire Votre Grâce," les mots ont commencés à sortir rapidement, espérant atténuer un peu le traumatisme contondant de la vérité, "c'est que ce qui a été vu, n'était pas ce à quoi ça ressemblait. J'ai tué quelqu'un, mais ce n'était pas votre employé de cuisine -"

"Donc je dois t'excuser du meurtre parce que tu dis que ce n'était pas une fille de cuisine ?" coupa brusquement Daenerys.

"Non ! C'est que… elle allait vous tuer."

Il n'y a eu aucun adoucissement dans les yeux de la Reine. "Oui. Bien sûr. Une jeune fille de cuisine allait paralyser mes gardes avec un couteau à beurre et me tuer," a-t-elle répondu sarcastiquement, ses articulations blanchirent alors qu'elle saisissait l'acier déformé de son trône. "Tu me prends clairement pour une imbécile."

"Non, Votre Grâce," sa voix a chuté, "le problème, aujourd'hui, est que, vous ne savez pas à quoi vous avez affaire. Elle était seulement la deuxième qu'ils ont envoyés, mais il y en aura d'autres. Il y en a peut-être déjà un autre."

"Un autre quoi ?"

Il n'y a plus de retour arrière. Même si je ne vous révèle rien, j'ai déjà échoué, et ils le savent. Je ne pourrais jamais retourner à la Maison du Noir et du Blanc.

"Un autre quoi ? Je ne le redemanderais pas."

"Votre Grâce," une pause. "Celui qui maintenant est appelé Cade est un homme sans-visage de Braavos. Un contrat pour votre mort a été payé."

Les yeux de Daenerys s'élargir légèrement alors que le silence tombait dans la salle d'audience. La plupart avaient entendu parler des sans-visages, mais ils opéraient comme des fantômes. Si expert dans leur métier qu'énormément de leurs cibles étaient présumées mortes de façon naturelles ou accidentelles. Ils n'ont jamais été capturés. Ils ne se sont jamais révélés.

"Il y a près d'un an, ils m'ont envoyé vous tuer."