Bonjour tout le monde! Il y avait bien longtemps que je ne m'étais retrouvée ici, parmi vous. Vous devez ce retour à Hinata-Lou. Bonne ou mauvaise chose ce sera à vous de juger!

Me voici donc avec ce défi lancé par cette charmante demoiselle qui voulait lire la suite de La Dernière Fantaisie, une nouvelle génération, et comme je l'avais annoncé, cette suite n'existera pas. Alors pour me faire pardonner j'ai relevé le défi d'écrire une histoire, avec pour thème les GLADIATEURS. Je ne vous en dis pas plus sur les couples exigés et les autres contraintes.

Pour information: Un Ludus est une école de Gladiateur, elle est tenue par un Laniste, c'est un homme Libre, qui nomme un entraîneur que l'on appelle un Doctore qui lui est un esclave( à prononcer Doctoré). Les esclaves appellent le Laniste Dominus, comme marque de respect et d'appartenance.

Je pense avoir tout dit! Je vous laisse avec cette petite histoire qui je l'espère vous plaira!


Once I Had A Dream...

...And This Is It:


Lust For Blood

Chapitre 1: La Sable de L'arène

La foule scandait son nom, pourtant il ne l'entendait pas, il ne la voyait pas non plus. Malgré cela il devait se forcer à ouvrir les yeux et affronter la réalité en face. Mais la chaleur, la douleur et la peur le tenaient au corps et rendaient impossible l'effort mécanique qui lui permettrait de rouvrir les yeux et se reconnecter à la réalité.

Ce fut un cri, celui de son ami, son frère d'arme qui le poussa à se relever.

Et tout revint, les acclamations de la foule reprirent de plus belle, le sang se rependait sur le sable à ses pieds depuis son glaive fraichement retiré du corps sans vie de son adversaire. Il se retourna vers la personne qu'il avait entendu crier et se précipita vers lui à toute vitesse, se séparant des gêneurs qui se trouvaient sur sa route. De justesse, il empêcha l'assaillant de son ami de lui ôter la vie.

La satisfaction morbide qu'il ressentit au moment où sa lame brisa la nuque de cet homme, parfait inconnu avec qui il n'avait jamais rien échangé de plus que quelques coups d'épées, le réjouit néanmoins. L'homme s'écroula et laissa apparaître son coéquipier. Il lui tendit la main pour l'aider à se relever et venir en aide aux autres mais ils se rendirent compte qu'ils n'étaient plus que tous les deux.

Dans les gradins, Eraqus était debout, applaudissant, heureux du résultat de ce combat. La foule autour de lui scandait leur nom et l'Empereur, au Balcon du Pulvinus, resta assis, las, indécis. Une personne près de lui se pencha et murmura quelque chose à son oreille, puis il se leva et tendit son bras devant lui. Son verdict serait sans appel :

Le pouce vers le haut, ils survivraient tous les deux. Le pouce vers le bas, ils devraient s'entretuer.

Son partenaire tremblait, il n'avait pas besoin de le regarder pour le savoir. Il sentait sa peur sortir hors de son corps et se propagée jusqu'à lui sans pour autant le saisir de la même frayeur.

Lui savait. Il ne se passerait rien. L'Empereur n'irait pas contre la volonté de la foule, ni contre les recommandations de la personne à ses côtés. Mais il n'était pas impossible qu'il soit dans une mauvaise journée, qu'il les condamne injustement. C'était déjà arrivé. Le besoin de plaire à la foule n'était pas présent chez l'Empereur, Saïx. Il avait fait ses preuves à la guerre, en tant que gouverneur, que politicien, époux, père et juge. Aller à l'encontre de la foule ne l'inquiétait pas plus que ça. Il saurait punir ceux qui oseraient protester.

Face à la mort, le peuple était souvent bien plus docile.

Pourtant, lui savait qu'ils seraient épargnés. Ils avaient combattu avec loyauté, force et courage. Ils avaient maintenu le spectacle jusqu'à la dernière minute, inversé la situation en reprenant le dessus sur leurs opposants, alors que ce n'était pas gagné au départ. Le divertissement avait été de qualité et même avec l'ennuie profond que ressentait l'Empereur depuis son retour du front, ils avaient été à la hauteur.

La foule était toujours aussi folle et criait, se levait, stoppait son activité momentanée pour influencer le verdict qui permettrait aux esclaves qu'ils étaient de vivre ou de mourir dans l'arène.

L'autre tremblait toujours. Parce qu'il savait que si un combat devrait éclater entre eux, il serait perdant. Ils en étaient tous les deux conscients.

Le pouce de Saïx se décolla de ses autres doigts, toujours à l'horizontale, puis il alla pivoter vers le haut.

Saïx n'avait même pas réfléchit, cet instant n'avait duré que cinq seconde, le temps de se lever, les jauger très brièvement et lever son pouce en leur faveur.

Les deux combattants s'inclinèrent, remerciant le souverain de les avoir épargnés et implicitement, l'ombre qui lui donnait conseil. Ils se tournèrent, levèrent les bras pour profiter du court instant de répit et de gloire que la foule leur accordait puis ils sortirent de l'arène et rejoignirent les vestiaires.

Les ténèbres les encerclèrent en pénétrant dans les entrailles du colisée, humides et fraiches, en contradiction avec la chaleur moite et accablante de l'arène. Quand la grille se referma derrière eux, le plus jeune s'effondra, extériorisant la peur qui l'avait fait trembler devant le verdict de l'Empereur. Il comprit à ce moment-là que les frères d'armes qui étaient restés dans l'arène ne reviendraient pas avec eux au Ludus.

Le Doctore s'avança vers eux et celui toujours debout lui fit signe que ça allait, il se tourna donc vers le second.

- Sora, lève-toi !

-Ils… Ils sont …

-Ils sont morts mais toi tu es encore vivant ! Rajouta le Doctore.

-Ils sont morts parce qu'ils étaient faibles ! Ajouta l'autre en s'en allant vers les douches.

-Pourquoi il est si cruel ? demanda Sora à son entraineur.

-Ce ne sont pas les premiers à tomber à ses côtés et il a conscience qu'ils ne sont pas les derniers. Et tu devrais en faire autant.


Ses muscles se détendirent au contact de l'eau et se recontactèrent instantanément quand les plaies étaient rincées par le liquide. A l'aide d'une cruche, il se rinça la tête, faisant disparaître le sang qui s'était incrusté dans ses cheveux, se débarrassant du sable, de la sueur et du doux frisson que procurait l'adrénaline de la peur.

Il faisait de son mieux pour ne pas la montrer mais elle était là, presque amicale, comme une vieille connaissance, ni malsaine, ni effrayante, juste habituelle. Une main tendue qui était là pour lui rappeler d'aller de l'avant. Une rivale qu'il devait écraser et qui le motivait tout autant.

La main de Sora vint se poser sur son épaule, près d'une plaie encore ouverte sur laquelle il posa ses doigts.

-Il ne t'a pas raté.

-Moi non plus. Ajouta-t-il. Ironique.

Sora attrapa un chiffon et le trempa dans l'eau pour faire disparaître le sang de la plaie afin qu'elle ne s'infecte pas avec la crasse qui s'était accumulée dans son dos et qu'il ne pourrait pas faire disparaître seul. Il entama la toilette de son coéquipier et sauveur.

Il y avait un malaise. Sora était toujours attristé par les récentes pertes, tandis que lui, semblait ne pas être affecté.

-Les combats ont repris ? demanda-t-il.

-Il n'y a donc rien d'autre qui t'intéresse ?

-Vu comment les gladiateurs disparaissent ces derniers temps, il vaudrait mieux observer les techniques de combats des vainqueurs. Ils deviendront bientôt nos adversaires. Et si tu ne veux pas finir comme les autres, plus tu regarderas de combats plus tu auras de chances de t'en sortir.

Il se leva, faisant retomber le chiffon qu'utilisait Sora, laissant l'eau couler le long de sa colonne vertébrale. La lumière des flambeaux illuminaient quelques parcelles de son corps pas tout à fait propre, faisant ressortir encore plus ses muscles, sculptés par le combat.

Sora baissa les yeux, son ami avait changé ces derniers temps et il s'en inquiétait.

-Sora. Tu t'en fais pour rien.

Il attrapa son subligaculum, s'attacha les cheveux comme à son habitude et s'essuya brièvement. Une fois habillé il s'apprêta à sortir quand :

-Riku ! Apprend moi à ne plus avoir peur !

-Je ne peux t'apprendre à ignorer celle qui te permet de rester en vie Sora. Maitrise là, devient son ami, fait-en une alliée. Mais l'éradiquer est impossible.

L'argenté sortit de la salle d'eau sombre et retourna près des grilles et de Doctore, laissant Sora seul avec ses inquiétudes et ses démons.


-Où en sont-ils ? demanda Riku au Doctore en arrivant devant la grille par laquelle il était entré dans l'arène.

-Il ne reste plus que Tidus et Wakka.

-Comment veux-tu survive face à Lexaeus ? Ils vont se faire massacrer. Comme nous dans quelques temps. Il est loin le temps où participer au Primus était synonyme de gloire et d'honneur.

-Riku, Terra vous voilà.

-Dominus.

-Dominus.

Dirent les deux esclaves en voyant Eraqus venir vers eux, s'inclinant légèrement.

-Ils vont se faire massacrer. Laissa échapper le Laniste en regardant les combattants dans l'arène.

-Et la prochaine fois ce sera nous. Répondit Riku en partant. Personne ne rajouta quoi que ce soit. Eraqus savait qu'il avait raison.

Depuis que l'empereur était revenu du front, il avait un besoin d'action, de sang et de cruauté gratuite. C'est pourquoi il avait fait ouvrir son propre Ludus, avec son propre Doctore mais plutôt que de se fatiguer à former des gladiateurs novices, il avait préféré racheter les champions des quatre maisons d'apprentissages à la gladiature.

Les quatre principaux Ludi étaient ceux d'Eraqus, Yen Sid, Ansem et Xehanort, Lanistes de leur époque. Mais depuis la création du Ludus de l'Empereur et la désertion de champions, les quatre Lanistes avaient bien du mal à prospérer, bien que rémunérés pour la perte de leur leader, leurs gladiateurs se faisaient éliminer les uns après les autres.

Autrefois, participer au Primus, le combat le plus important pouvant se dérouler dans un Colysée entre Gladiateurs, était un honneur, le moment pour faire ses preuves, le combat qui voyaient s'opposer les champions des Ludi pour savoir qui était le meilleur.

Mais aujourd'hui, comme les quatre champions des écoles de la ville étaient tous dans la même équipe, leurs adversaires étaient des gladiateurs peu expérimentés que l'on envoyait à l'abattoir et ceux qui arrivaient à survivre à la fin d'un combat étaient parfois enrôlés dans l'équipe de l'Empereur.

D'autres Lanistes venaient de temps à autres des villes alentours pour faire s'affronter leurs gladiateurs aux champions de Saïx. Mais pour ce qui était des Combattants des autres Ludi, ils tombaient tous les uns après les autres, priant les Dieux pour être épargnés. Leur présence faisait en sorte que l'arène ne soit jamais vide.

Un vrai gladiateur n'avait pas peur de mourir au combat, il aurait au contraire été fière et honoré de mourir dans l'arène. Mais là, il s'agissait d'une mise à mort, dans la fausse aux lions, sans armes, les pieds et les mains liés, les yeux bandés. Apprendre aux côtés de champions était une chose formidable, capable de faire passer le premier esclave venu en un véritable soldat.

Les Lanistes avaient envoyé les Doctore se battre eux aussi, laissant les Ludus sans entraineurs dignes de ce nom et donc plus personne pour entrainer les gladiateurs. Les « champions » des écoles restantes devinrent les Doctore, dans l'incapacité de se battre lors des combats dans l'arène.

L'un des Ludus avait même fermé ses portes, laissant le Laniste Ansem, toute sa famille et ses esclaves sur la paille, incapable de rembourser quoi que ce soit ni de se payer de nouveaux gladiateurs et aucunes inscriptions pour les combats de l'arène.

Aujourd'hui ne restaient plus que trois Lanistes en ville sans compter Saïx. Xehanort et ses quatre Gladiateurs faisaient la loi parmi les trois dernières écoles, Yen Sid entrainait lui aussi une petite poignée de gladiateurs, ceux présentement de l'arène, dont les deux derniers survivants se tenaient là, en piètre état et Eraqus ne possédait en cet instant plus que 4 Gladiateurs. Sora, Roxas, Ventus et Riku, son Champion. Ces quatre combattants étaient entrainés pas Terra, un ancien gladiateur qui avait dû remplacer son propre Doctore au pied levé après une défaite dans l'arène face à l'un des quatre grands Champions de Saïx.

De retour au Ludus, Riku partit s'enfermer dans la cellule qui lui servait de chambre, privilège accordé au champion. Sora alla retrouver ses deux frères d'armes qui n'avaient pas participés au combat d'aujourd'hui, dans les sous-sols de la maison d'Eraqus.

-Sora ! Où sont les autres ?

-Il n'y a que moi. Marmonna-t-il.

-Et Riku ?

-Il est allé s'enfermer dans sa chambre.

-Il faudrait vraiment qu'il redescende sur Terre celui-là…

- Calme-toi Ven, je suis certain qu'il est touché par la situation.

-Mais tu t'entends Roxas ? Touché par la situation ? On parle de Riku. Ce type, rien ne le touche à part l'acier et le sang de ses victimes. Il s'en fout ! Tout ce qui l'intéresse c'est se battre, tuer, faire souffrir et voir mourir des gens. Le reste il s'en balance.

-Vous vous trompez tous les trois sur les intentions et les sentiments de Riku.

Terra, le Doctore passa dans le couloir pour rejoindre ses quartiers. Il regarda les trois gladiateurs qui étaient assis à même le sol, la mine défaite à cause de leur conversation, à ces côtés se tenait Zexion, jeune médecin, en charge de soigner Sora en ce moment même.

-Et en quoi on se trompe sur lui ?

Terra continua son chemin sans répondre alors que Zexion entra dans la cellule pour faire son travail.

Le couloir au mur jaune était éclairé grâce à quelques torches, Terra s'arrêta devant la grille qui séparait l'habitation d'Eraqus et la zone réservée aux gladiateurs. Dans l'ombre, de l'autre côté de la grille, une ombre fit signe à Terra de s'approcher.

-Alors ? Où en sont-ils ?

-Je vous avoue Dominus que le moral n'est plus vraiment présent. Ils ne sont absolument pas rassurés et j'ai peur qu'ils ne s'en prennent à Riku où qu'ils le mettent à l'écart.

-Riku survivra. A partir de demain, tout sera réglé. Leur as-tu parlé de notre projet ?

-Non. Selon votre désir Dominus.

-Je ne t'ai pas demandé ce que tu en pensais.

-En d'autres circonstances, j'aurais désapprouvé mais aujourd'hui je pense qu'il n'y a pas d'autres solutions.

-Dans ce cas, dors bien Terra, demain est un nouveau jour et un nouveau départ pour notre Ludus.

To Be Continued...


Voili voilou! Premier Chapitre, J'espère que la principale concernée est pour le moment satisfaite et que les autres apprécient aussi le tournant de cette histoire. Je me suis énormément inspirée de la série Spartacus S 0,1,2 et 3 que je vous conseille vraiment, parce que c'est une très "belle" Série.

Le titre fait référence à une chanson de Gackt, Lust For Blood qui n'a pas grand chose à voir avec le thème. Quoi que...

Donnez moi vôtre avis, est ce qu'il y a des choses à changer dans le scénario, est ce qu'il y a des choses qui vous dérangent? N'hésitez pas. Hinata-Lou ça vaut surtout pour toi!

En tout cas j'espère que ça vous plait et je vous dis à très bientôt!

à plus

Ryuuketsu-Chan