Immédiatement après avoir commencé à lire Fascination, je suis devenue accro à Bella & Edward et le seul moyen que j'ai trouvé d'exorciser cette addiction est de traduire des fanfictions. Celle ci est ma première sur ce couple mais je vous promets d'essayer de poster un nouveau chapitre le plus souvent possible, pour ceux qui me liront. Bonne lecture !
Chapitre 1 : Humains Intéressants
Le soleil terminait lentement sa course dans le ciel. La journée avait été incroyablement ensoleillée, alors j'étais resté à l'intérieur. Pas que c'était un endroit désagréable oû se trouver, je préférais juste être à l'extérieur. Je ne m'etais pas donné la peine de parler à Aro de toute la journée. Il était incroyablement curieux de tout et il s'était mis à me questionner sur ma famille. Je n'étais pas encore prêt à parler d'eux. Cela faisait des décennies que je ne les avais pas vu. Cependant, je ne me sentais pas particulièrement enclin à expliquer chaques détails concernant de ma famille.
Je me préparais à aller chasser. Cela faisait seulement quelques jours depuis la dernière fois mais il était tellement plus dur de résister à cette époque de l'année. Les mois d'été amenaient des flots de touristes à Volterra. Chacunes de ces personnes dégageaient un parfum qui me rendait fou. Le reste des Volturi se nourrissaient des humains qui s'aventuraient ici. Je refusais. Mon père m'avait enseigné une meilleure voie, une voie plus humaine, lorsque je vivais avec lui. Et j'avais réussi. Je m'étais abstenu durant des décennies. Je n'avais pas touché à une goutte de sang humain depuis si longtemps.
J'étais sur le point de partir, de sauter directement par ma fenêtre pour trouver quelques animaux pour que je puisse m'alimenter. Soudain, un faible coup fut frappé à ma porte. Je pouvais entendre les pensées de la personne de l'autre côté. C'était Felix.
"Entre, Felix," dis-je en me retournant. Donc je devrais attendre.
"Bonjour, Edward. Aro requiert ta présence," exposa-t-il simplement. Je haussais les épaules et suivis Felix dans les couloirs sinueux. Ses pensées faisaient rage dans son esprit, hésitant entre haine et jalousie. Ce n'était un secret pour personne que Felix me détestait. La seule chose que je ne comprenais pas était pourquoi il continuait de penser 'pourquoi arrive-t-il à le faire ?'.
Pourquoi arrivais-je à faire quoi ?
Je secouais la tête, la purifiant de mes pensées aussi bien que de Felix. Nous nous sommes arrêtés devant une porte, celle qui conduisait d'habitude là oû les réunions avaient lieu. Felix me fit signe d'entrer. Il n'était pas invité à cette réunion. Il était malade de savoir que j'étais inclu dans une chose qui lui était interdite.
Lorsque j'ouvris la porte et entrais, le bourdonnement des conversations cessa immédiatement. Cependant, les pensées continuèrent. Aro, Caïus et Marcus étaient assis ensemble mais à l'écart des autres, comme ils le faisaient d'habitude. Jane était assise à leur gauche, me fixant. Si elle ne pensait ne serait-ce qu'à utiliser son 'don' sur moi, je l'aurais attaqué. Elle avait trouvé trop d'excuses pour me torturer 'accidentelement' récemment. Aro l'avait durement réprimandée la dernière fois, mais je savais qu'elle en avait retiré du plaisir. Donc j'évitais ses yeux alors que je me rapprochais des trois. Je les saluais gracieusement. Aro rit.
"Bonjour, Edward. Je vais aller droit au but parce que nous n'avons pas beaucoup de temps avant que ça n'arrive. Je suis sûre que tu t'es demandé pourquoi nous t'avons demandé de venir ?"
J'acquiesçais.
"Nous avons une sorte de... tâche pour toi. Il y a une humaine que nous voudrions changer et nous la plaçons sous ta charge. Transforme-la, surveille-la avec vigilance jusqu'à ce qu'elle se contrôle et enseigne lui Volterra. Elle se joindra à nos rangs aussitôt qu'elle le pourra. Elle est très spéciale, Edward, c'est la raison pour laquelle nous t'avons choisis pour s'occuper d'elle. Pouvons-nous avoir confiance en toi pour cela ?" demanda Aro.
Je n'aimais pas du tout cette idée. Je ne m'étais pas nourri de sang humain depuis si longtemps. Et si je ne pouvais pas m'arrêter ? Et si je la tuais au lieu de la transformer ? Mais je devais faire ce que Aro me disait de faire. Alors je hochait la tête. Il frappa dans ses mains joyeusement.
"Merveilleux. Elle te sera envoyé plus tard dans la soirée. Tu as le temps d'aller chasser si tu le souhaites," dit-il avant de me renvoyer sans un autre mot.
Je quittais le hall et fit exactement ce que l'on m'a dit que je pouvais faire. Je suis allé chasser. Je me suis nourri de quelques cerfs avant de retourner au château. J'avais espéré trouver quelque chose d'un peu plus consistant mais je n'avais pas eu de chance. J'ai pensé à appeler Demetri pour qu'il m'aide. Il était l'un des rares Volturi qui pouvait me supporter et que je n'ennuyais pas. Je n'étais pas au point de l'appeler un ami, mais il n'était pas un ennemi. J'allais avoir besoin d'aide. Je savais qu'il allait être dur pour moi de m'empêcher de tuer cette fille.
J'étais à peine de retour dans ma chambre lorsqu'on frappa à ma porte. C'était l'un des subalterne. Il était une partie sans importance des Volturi qui avait l'habitude de délivrer des message, ou dans ce cas, des paquet. J'entendis ses pensées alors qu'il entrait dans la pièce. Il pensait à la merveilleuse odeur de la fille, quel aurait probablement bon goût. Je me suis tourné pour voir la fille que j'allais transformer et j'eus le souffle coupé.
Elle était magnifique. Sa beauté, peut importe qu'elle soit ephémère ou non, était ahurissante. Hélène de Troie avait peut-être eu un visage qui avait lancé mille navires, mais je n'eu aucun doute que cette fille pourrait mettre des empires entiers à ses pieds si elle le désirait. Je fis glisser mon regard le long de son corps, de ses jambes parfaites à ses cheveux châtains foncés et ses yeux chocolat. Elle rougit furieusement. Ma bouche s'assécha. La parfum se dégageant de sa peau sentait le sucré, l'odeur la plus merveilleuse que j'avais jamais eu le privilège d'inhaler. Elle me fit souffrir physiquement.
C'est seulement après un moment que je remarquais quelque chose d'étrange. Je ne pouvais pas entendre ses pensées. Je me suis concentré sur elle, essayant d'écouter, mais n'entendis rien. Je fronçais les sourcils, me concentrant plus intensément avant de réaliser que je ne pourrais rien entendre, et que ça ne changerais pas. Le subalterne me regarda fixement alors que je fixais cette fille. Lorsque je remarquais qu'il était toujours là, j'ai grondé. Il a filé, claquant ma porte derrière lui.
"Comment t'appeles-tu ?" demandais-je à la fille. Je fis un pas dans sa direction. Elle respira brusquement, comme si j'avais fait quelque chose de choquant. Son regard était plongé dans le mien, transperçant. Elle cligna rapidement des yeux alors que je parcourais son visage comme si elle venait juste de sortir d'une trance.
"Isabella," répondit-elle. Même avec ce mot, sa voix trembla. Je souris. Isabella. Quel joli nom.
"Sais-tu pourquoi tu es ici, Isabella ?" demandais-je, faisant un autre pas dans sa direction. Les battements de son coeur s'accélérèrent dans sa poitrine, suggérant qu'elle était nerveuse ou venait de courir un marathon. Elle secoua la tête. Je lui souris et elle me sourit prudemment. Elle était séduite par ma présence. Cela allait être facile. Elle ne se battrait pas avec moi. Je devrais juste le faire. Et je devrais me contrôler.
"Mon nom est Edward. Je vais m'occuper de toi," dis-je. J'étais devant elle maintenant. Je tendis la main comme si je voulais serrer la sienne. Elle l'a lentement tendue, posant sa main minuscule et chaude dans la mienne. Je l'ai porté à mes lèvres. Le parfum de son poignet était incroyable. Sa peau était sucrée et je savais que son sang serait seulement plus appétissant.
Je l'entendis haleter alors que j'embrassais le dos de sa main. Je la laissais tomber presque immédiatement, effrayé à l'idée de la blesser. Ses joues rougirent intensément. Les battements de son coeur étaient encore plus rapide maintenant, si c'était possible. Sa respiration était irrégulière, comme si elle avait oublié qu'elle avait besoin de respirer. Je regrettait de ne pas savoir à quoi elle pensait. Qu'avais-je fait pour la rendre si nerveuse ?
"Je..." commenca-t-elle. Mais ensuite elle s'arrêta, ses mots semblant bloquer dans sa gorge. Elle lutta pour les faire sortir alors que je la regardais de nouveau, mes yeux glissant de la courbe douce de son cou à sa peau parfaite, la chaleur de ses yeux. Alors que je plongeais mes yeux dans les siens, je pus voir l'éclat des larmes naissantes. Elle allait pleurer. Soudain les larmes coulèrent sur ses joues. L'odeur de sel remplie l'air. Elle se laissa tomber à genoux, laissant échapper des sanglots incontrolables.
La regarder pleurer était pire que le pouvoir qu'utilisait Jane sur moi. Mon corps souffrait tellement que j'ai pensé un instant que Jane était en effet en action. Mais elle n'était pas là. Personne d'autre. C'était juste cette fille et moi - cette Isabella. Qui saurait si je lui offrait un peu de récomfort avant de prendre son humanité ?
Je me suis mis à genoux, toujours devant elle. Tandis qu'elle pleurait, j'ai relevé son menton pour qu'elle me regarde. Ses yeux larges étaient emplis de larmes, et la douleur s'y lisait. Elle frissonna alors qu'un autre sanglot déchirait son corps. Je sentis la douleur en moi comme jamais auparavant. Avant que je ne sache ce que je faisais, je l'ai prise dans mes bras, ignorant la soif qui priait pour une goutte de son sang.
Je pouvais presque sentir sa surprire alors qu'elle se reposait contre ma poitrine. Et ensuite elle enroula ses bras autour de mon cou, me tenant contre elle. Elle pleura longtemps, presque une heure. J'étais assis sur le sol avec elle, frottant son dos. Je voulais qu'elle arrête de pleurer ainsi le mal en moi cesserait aussi. Elle me faisait me sentir faible avec le mal qu'elle créait en moi. Quand les pleurs s'arrêtèrent finalement, elle renifla un peu et se recula pour pouvoir examiner mon visage.
Des traces de larmes persistaient sur son visage mais le même charme indubitable était toujours présent. Elle déglutit.
"Je suis désolé," murmura-t-elle doucement, essayant de se dégager. Elle était embarrassée. Elle se retira de l'emprise de mes bras et essaya de se relever. Elle chancela vers l'arrière et faillit chuter. Je me suis accroché à ses épaules jusqu'à ce qu'elle puisse se tenir debout sans tomber.
"Il n'y a aucune raison d'être désolé, Isabelle, tu n'as rien fais de mal," la calmais-je. J'étais celui qui allait faire quelque chose de mal. J'étais celui qui était sur le point de prendre la chose la plus précieuse qu'elle avait - son humanité. Elle haussa les épaules comme si elle ne me croyait pas. Elle baîlla.
"Tu es fatiguée. Allez, couche-toi et dors. Tu es en sécurité," dis-je en la menant vers le lit que je n'avais jamais utilisé. Je n'avais pas mentionné que si elle serait en sécurité, ce serait seulement pour le moment. J'avais besoin de plus de temps. Je ne serais pas capable de m'empêcher de la tuer si j'essayais de la transformer maitenant. Aucun vampire ne serait assez fort pour m'empêcher de la tuer. Même Jane me mettant à l'agonie physique n'aurait pas suffit. Je devrais demander un peu plus de temps pour garder mon contrôle. Seulement alors je serais capable de la transformer comme Aro et les autres le souhaitaient.
Aussitôt qu'elle se fut endormie, j'appelais un autre des subalternes pour surveiller ma chambre. J'avais besoin de parler à Aro en privé et il n'étais pas de ceux que l'on appelle. Lorsque le jeune vampire arriva, je lui ai sévèrement conseillé de ne pas entrer. Il ne serait pas capable de résister lui non plus.
Je marchais jusqu'à la chambre d'Aro. Il n'était plus dans le hall principal. Je frappais légèrement et il m'invita à entrer.
"L'as-tu rencontré, Edward ?" demanda-t-il avec agitation. J'acquiesçais.
"C'est de ça que je suis venu parler, Aro. Je ne pense pas être prêt. Je ne serais pas capable de m'arrêter. Même avec de l'aide, je la tuerais. J'ai besoin de temps pour me préparer, garder mon sang-froid. Je n'aurais pas besoin de longtemps. Je ne veux pas vous décevoir en échouant," ajoutais-je.
Aro hocha la tête.
"Très bien, Edward. Si tu penses que tu as besoin de temps pour être prêt pour ça, je te l'accorderai. Permets-moi de te demander quelque chose maintenant, comprends-tu pourquoi elle est spéciale ?" demanda-t-il.
"Est-ce qu'elle est immunisée contre vous aussi ?" questionnais-je, me souvenant de mon incapacité à entendre ses pensées.
"En effet, elle l'est Edward. Je ne peux entendre une seule chose quand je la touche. Je me demandait si elle serait ouverte à toi comme je suis limité contrairement à toi. Mais il semble qu'elle nous échappe tous. Même Jane n'a pas pu la toucher. C'était extraordinaire."
Je réprimais ma soudaine colère. Même imaginer la pauvre fille se tordre sous l'agonie que Jane pourrait causer était horrible.
"Je vous remercie, Aro. Je dois y retourner," soufflais-je rapidement. Avant que je ne puisse atteindre la porte, j'entendis les pensées d'Aro venir à moi.
Tu peux l'avoir si tu le souhaite. Après sa transformation, si tu la désire, elle sera tienne.
Je fis une pause dans le couloir. J'étais à la fois intrigué et répugné. Aro me disait que je pouvais l'avoir, comme si elle était un cadeau qu'il me faisait. Je ne la voudrais pas à moins qu'elle ne me veuille. Après qu'elle aura compris ce que je lui aurais fait, quand elle saura ce que j'avais fait d'elle, elle ne voudra certainement pas. Mais j'aimais aussi cette idée. Je ne me suis pas attardé trop longtemps sur ces pensées. D'abord, je devais la tuer et j'avais déjà assez d'ennui avec ça.
Je fis le chemin jusqu'à ma chambre, renvoyant le subalterne alors que j'entrais. Alors que j'étais debout dans la chambre, je regardais la fille dormir, sa poitrine se soulevant et s'abaissant au rythme de sa respiration lente. Elle se retourna et marmonna quelque chose d'inintelligible. J'avancais et me suis assis sur la chaise près de ma bibliothèque, enlevant plusieurs des volumes que je gardais dans ma chambre. J'ai parcouru la page d'un des livre, voulant me distraire du parfum qui s'accrochait lourdement à l'air. Je me trouvais dans le besoin de m'habituer à son odeur presque déstabilisante - si je parvenais à me contrôler.
Soudain j'entendis ses mots murmurés comme si elle était éveillée. Je la regardais.
"Je ne... s'il vous plaît, je..." Ses mots étaient doux et à peine audible. Mais elle était toujours endormie. Elle se tourna de nouveau, son visage emergeant de sous les couvertures. Alors la chose la plus belle est arrivée. Elle soupira et ensuite un seul et incroyable mot s'échappa de ses merveilleuses lèvres.
"Edward."
