Je ne pense pas que ce soit tes yeux qui m'ont attirer au début, je pense que ce sont plutôt les ridules qui se forment a leurs coins lorsque tu ris.

Tu sais je crois que je sais tout de toi, dès la première année j'ai remarquer ta passion sur le chocolat, en troisième année j'ai deviner ton petit problème de fourrure comme l'appelle tes amis.

En quatrième année , et la fut ma plus épouvantable découverte, j'ai remarquer le voile de tristesse qui recouvrais tes yeux lorsque Alice Clint embrasser Franck londubat.

En cinquième année j'ai remarquer la disparition de ce voile mais j'ai vu ton être s'effondrait a la mort de ta mère. Je sais tout de toi, et toi sais-tu une seule chose de moi ?

Bien évidemment que non, je ne suis que Yima Lenigton la serdaigle ennuyeuse, insipide, ironique et transparente.

Pourtant nous avons un lien, je te parle de ces colis de chocolat anonyme que tu as reçu a chacun de tes noël,
de la chaîne ou pendait une étoile en premiers année,
de l'écharpe brune en deuxième année,
du doudou loup de troisième année,
du nécessaire a encre de quatrième année,
du pull bleu de cinquième année,
et enfin du cadre photo ou apparaissait des photos de tes meilleurs amis l'année dernière,

tout cela tu l'a reçu le jour de tes anniversaire, tout cela je te les ais envoyer anonymement par peur, et encore aujourd'hui j'ai peur. C'est le jour de la rentrée. J'ai envie de te revoir, mais tellement peur aussi. J'appréhende de voir tes yeux me traversait sans me voir dans le wagon du train, peur de voir que tu ne sais même pas que j'existe.

Mais je veux au moins te voir heureux, et j'ai peur que tu ne le sois pas car cet été ton père est mort. Tu es orphelin. Mais je ne pense qu'a une chose dans ton malheur, cet année me verra tu ?