Ciel avait depuis quelques temps des incertitudes sur ce qu'il était être.

Il ne savait pas s'il appréciait sa cousine comme elle l'appréciait et avait des doutes sur ses sentiments envers Sebastian.

Il décida donc de demander à des gens plus expérimentés que lui tout en évitant Sebastian qui demanderait pourquoi.

Il décida donc d'aller voir Lau en premier, il ne l'aimait pas trop mais il était plus âgé que lui.

-Vous partez, monsieur ?

-Oui je dois voir des personnes aujourd'hui, je reviens ce soir.

-Vous n'avez pas besoin de moi ? demanda Sebastian ?

-Non prends un congé aujourd'hui, répondit Ciel

Ciel parti, Sebastian se doutait bien qu'il mentait, jamais il ne lui donnait de congé.

-Mais qu'a-t-il en tête ?

Ciel parti chez Lau, se décida à lui demander.

-Je voudrais te demander mais ne te fiches pas de moi.

-Pourquoi ne l'avez-vous pas demandé à Sebastian, votre fidèle majordome ? D'ailleurs il n'est pas là aujourd'hui.

-Non je ne pouvais pas lui demander ce genre de chose.

-Eh bien cher comte que voulez-vous savoir ?

-Je voudrais savoir comment l'on sait quand on aime une personne ou quand l'aime comme une sœur, répondit Ciel.

-Oh si jeune vous vous intéressez à l'amour, c'est par rapport à votre fiancée ou une autre personne ? demanda Lau.

-Je ne sais pas trop si j'aime ma cousine mais je pense aimer quelqu'un d'autre.

-Ah qui est-ce ?

-Je préfère ne rien dire.

-Dites-moi ce que vous pensez ressentir envers cette personne.

-Eh bien quand je le vois, mon cœur bat plus rapidement et je suis mal à l'aise en sa présence, en plus quand il me touche j'ai du mal à le regarder.

- « Le » c'est un homme donc ?

-Etes- vous choqué ?

-Non pas spécialement mais si j'avais su j'aurais déjà tenté ma chance.

-Lau que dit tu ?

Lau embrassa Ciel, qui le rejeta directement.

-Qui ne tente rien à rien, comment avez-vous trouver cela ?

-Je n'ai pas du tout aimé, ne le refais plus.

-C'est normal, vous ne m'aimez pas, répondit Lau.

-Que me conseilles tu ?

-Eh bien avouez donc vos sentiments, si cela se trouve, il a les mêmes que vous. Que diriez-vous d'essayer avec Ran-Mao ?

-Non merci. Je m'en vais maintenant.

-Bonne chance, comte.

Puis Ciel rentra chez lui, demain il inviterait Elisabeth.

-Monsieur, votre journée s'est bien passé ?

-Oui invites Elisabeth demain.

-Bien monsieur.

Le lendemain Elisabeth vint chez Ciel.

Dans le jardin, Ciel essayait de flirter avec Elisabeth, pour voir plus clair dans ses idées.

Sebastian assista mais trouva étonnant son maitre si prévenant avec sa cousine.

-Pourquoi ne le fait-il pas avec moi ? Monsieur, je suis toute oui.

Il savait qu'il n'avait aucune chance, Ciel était fiancé et lui n'était qu'un démon et de plus est un homme. Il n'avait jamais osé tenter une approche envers son maitre de peur qu'il le rejette.

-Elisabeth, je veux t'embrasser, je peux ? demanda Ciel.

-Ciel, évidemment je t'aime.

(Je trouve ces phrases horribles à écrire).

Ciel embrasse Elisabeth mais cela ne lui fit rien.

Il regarda autour de lui mais Sebastian avait disparu.

-Ciel, tout va bien ? Je suis troublée.

-Elisabeth, je ne t'aime pas désole, on annule les fiançailles, j'en aime un autre.

-Un ? Tu aimes un homme ?

-Oui et je vais lui dire maintenant.

Ciel laissa Elisabeth.

Il chercha Sebastian et le trouva dans une chambre, en train de changer les draps.

-Sebastian, ou étais tu partis ?

-Je préparais un lit pour mademoiselle Elisabeth, après tout vous allez être un couple.

Ciel se mit à rire.

-Monsieur, qu'est ce qui est drôle ?

-Qu'est ce qui ne va pas chez toi ? Je n'aime pas Elisabeth.

-Vous l'avez embrassé pourtant.

-Oui mais c'était pour savoir si j'avais réellement des sentiments pour une autre personne.

-Qui cela monsieur ?

-Dois-je vraiment le dire ?

-Oui monsieur, je ne peux pas le deviner.

-Est-ce un jeu pour toi ? Tu sais très bien ce que je veux dire.

-Non monsieur.

Sebastian mentait mais il voulait tellement entendre son maitre dire ce qu'il voulait entendre.

-C'est toi que j'aime.

-Je crois avoir mal entendu, monsieur. Répétez.

-Va en enfer, je savais que ce n'était qu'un jeu pour toi. Comment ai-je pu espérer quelque chose de ta part ?

Ciel partait mais Sebastian ne comptait pas le laisser partir.

Il le prit donc par le bras pour l'emmener dans sa chambre.

-Imbécile, pourquoi tu m'as amené jusque- là ?

-Pour parler tranquillement à l'abri de tout le monde. D'ailleurs, vous avez laissé Elisabeth en plan, c'est impoli.

-Je me fiche d'Elisabeth.

-Alors reprenons en à notre jeu, êtes-vous prêt à aller jusqu'au bout ?