Bonsoir les gens ! Ayant écris récemment une OS sur Clarke et Lexa, j'ai décidée de me frotter à l'écriture d'une fiction complète. Etant un petit peu novice dans l'écriture, j'espère que celle-ci vous plaira tout de même. Je vous souhaite une bonne lecture et n'hésitez pas à laisser des reviews. C'est le seul moyen pour savoir ce que vous en pensez et je suis preneuse de tous conseils ^^
Bonne lecture
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Cela faisait déjà plusieurs heures qu'elle marchait dans les rues de Sydney. Elle marchait comme si sa vie en dépendait, comme si elle avait un but ou une raison particulière à ces nombreux allers-retours. En réalité, il n'y en avait aucune, mise à part peut-être passer le temps, ou éventuellement ne pas rester là, immobile dans le froid. La nuit, la brune était toujours plus craintive. Les passants étaient souvent plus agressifs, plus hargneux… Pourtant elle essayait tant bien que mal de se faire toute petite afin qu'on la remarque le moins possible. Le résumé de sa vie consistait à passer les heures, pour arriver au jour suivant sans embuches. Malheureusement son quotidien dans la rue était remplit de difficultés et la vie persistait à en mettre sur son chemin. Chaque nuit elle se demandait comment réussir à garder la force pour arriver au jour prochain, comment affronter encore et encore cette vie, qui malgré les mois, l'effrayait toujours autant.
Vivre dans la rue, elle ne l'avait pas vu venir. C'est comme si tout c'était déroulé sous ses yeux, et qu'elle avait été spectatrice de sa propre vie, sans aucun contrôle dessus. A force de rester prostrée dans le silence, elle en avait oublié ce que cela faisait d'avoir une vraie conversation avec quelqu'un, ou bien même d'avoir quelqu'un qui se souciait d'elle. La brune, continuait à marcher tel un zombie, le regard baissé, les yeux livides et le visage vide de toute expression. Pour tenter de survivre, elle avait vite compris que la nuit était son pire ennemie, et que le jour restait sa meilleure chance. Marcher, encore et encore et surtout ne pas s'arrêter. Elle n'était pas la seule SDF de Sydney, mais peu de femme aussi jeune qu'elle était dans sa situation. Sa fragilité et son jeune âge lui avait souvent porté défaut. Souvent dilapidée de ses affaires, elle avait vite compris que dans ce monde, elle ne pouvait compter que sur elle. Seulement au fond, la force n'y était plus. Tout devenait de plus en plus dur au fil des jours… Le manque de sommeil, la peur, le froid…
« Putain mais ressaisit toi ma vieille ! » Se dit-elle à elle-même, comme pour se redonner du courage.
Elle s'efforça de garder les yeux ouverts, tentant par moment de secouer la tête pour relever ses paupières devenues si lourdes. Il fallait qu'elle résiste à la fatigue, qu'elle continue jusqu'au lever du soleil. Là, elle pourra trouver un banc, ou un petit coin dans une rue pour pouvoir enfin dormir un peu. La journée, la rue était plus sure… Sydney était une ville très animée, et même si la sécurité n'était pas parfaite, elle l'était tout de même plus que maintenant, dans les rues sombres de la ville. A chaque passant qu'elle croisait, elle priait en silence pour ne pas se faire accoster, bousculer ou agresser. Tout ce qu'elle voulait, c'était continuer de marcher, jusqu'à voir apparaitre les premiers rayons du soleil. Et enfin, elle pourrait souffler, et lever les yeux pour observer le monde autour d'elle. Monde auquel elle n'appartenait plus depuis déjà bien trop longtemps. Mais après tout qui s'en souciait ?
…
« Clarke bouge-toi ! Tu ne vas quand même pas arriver en retard encore une fois ! »
La jeune femme blonde, releva doucement son visage de la couette pour regarder celle qui l'agressait comme ça dès le matin. Seul un grognement sortit de sa bouche quand elle vit la brune lui sourire, tout en allumant la lumière de la chambre. Il ne lui en fallut pas plus pour replonger sa tête dans le coussin, espérant échapper à sa colocataire.
« Toi et le réveil vous n'êtes vraiment pas amis, hein. Ça fait 20 minutes que j'entends ce truc sonner dans tout l'appartement. Comment peux-tu ne pas l'entendre ? Je suis sûr qu'il est assez fort pour réveiller tout l'immeuble. »
« Hum, je dois être à moitié sourde… Mais c'est sans compter sur ma casse pied de coloc qui elle, arrive très bien à me réveiller en m'aveuglant avec cette satanée lumière, comme chaque matin depuis un mois » dit-elle tout en s'efforçant de se lever du lit.
« C'est la seule chose qui marche, sale feignasse », sourit-elle
« Sale traitre », souffla Clarke tout en donnant une tape sur l'épaule de son amie.
La blonde savait très bien que sans Raven, elle ne parviendrait jamais à se motiver à se lever. Il faut dire que son lit était de loin son endroit favori, et se lever restait sa plus grande difficulté. Elle n'avait pas l'habitude de se réveiller aussi tôt ayant toujours eu des boulots de serveuses, et des horaires bien plus tardives. Mais depuis un mois, elle avait commencé un nouveau travail dans le centre de la ville, et celui-ci lui plaisait vraiment. Elle avait enfin trouvé le travail qui lui permettait de mettre à profit sa passion du journalisme. Ayant finit ses études depuis plus de deux ans, elle n'avait jamais réussi à trouver une place en lien avec ses diplômes. Pour pouvoir subvenir à ses besoins, elle avait enchainée les petits boulots, suffisant à pouvoir payer sa part du loyer ainsi que les factures et les dépenses quotidiennes. Elle vivait depuis 1 an avec ses deux meilleures amies dans un petit duplex en plein centre-ville.
« Octavia a encore découchée ? Elle est toujours chez Lincoln ? »
« Oui, elle est passée hier pour récupérer quelques affaires. Je crois que ce week end elle va rencontrer sa famille. C'est que ça devient sérieux », fit Raven en levant les yeux au ciel
« Ose dire que tu ne rêves pas secrètement de la même chose ? Rencontrer un homme, parfait, beau avec qui fonder une famille et qui pourra te chouchouter toute ta vie… »
Elles se regardèrent sérieusement un long moment, avant que Clarke pouffe de rire, entrainant Raven avec elle.
« Quelle horreur ! » dirent-elles à l'unisson.
« Tu viens de décrire mon pire cauchemar. Non vraiment, cette vie n'est pas faite pour moi… » dit la brune les mains en l'air comme pour appuyer ses paroles.
« Heureusement que je t'ai avec moi, sinon je me sentirais vraiment à part. A croire que les gens ne rêvent que d'amour et d'enfants. J'ai parfois l'impression de ne pas être dans le bon monde tellement je me sens loin de tout ça ! »
« Et si on faisait un pacte ? Aucun mec ou fille ne passera avant notre amitié et nos soirées bières et pizza ! »
« Ça marche. Je n'ai pas le temps pour ça de toute façon, souffla la blonde. Merde il faut que je me dépêche, je dois être au journal dans 45 minutes. Et vu ma tête, je ferais mieux d'arranger ça assez vite si je ne veux pas effrayer mes nouveaux collègues. Merci coloc de mon cœur pour m'avoir réveillé, encore une fois » dit-elle tout en souriant.
« Ce fut un plaisir. Allez je te laisse la salle de bain, parce que là en effet, tu ne peux pas aller bosser comme ça », se moqua Raven.
Clarke aimait vraiment sa vie et sa petite routine. Elle avait trouvé en Raven et Octavia les meilleures alliées pour affronter la vie. Ses moments de complicités avec les filles étaient ce qu'il y avait de plus précieux à ses yeux. Sa mère habitant assez loin, elle avait su trouver en ses amies une vrai famille et elle savait que peu importe les évènements, elles seraient toujours là les unes pour les autres. Elles aimaient se moquer d'Octavia, qui était légèrement plus fleur bleu qu'elles mais au fond, elles étaient vraiment heureuse pour leur amie. Les trois filles s'étaient rencontrées il y a deux ans, lors d'une soirée étudiante qui avait été organisé pour fêter l'obtention des diplômes de fin d'année. Elles étaient devenus inséparable assez rapidement. Chacune avait dut partir assez loin de leur famille pour faire leurs études, et elles avaient décidé de rester sur Sydney, qui était une ville où il était agréable de vivre.
Après une bonne douche bien chaude, pour réveiller peu à peu son corps, Clarke se précipita vers son armoire pour en sortir un jean, un petit pull et une veste de tailleur pour rendre le tout plus professionnel. Elle saisit aussi une petite paire d'escarpin et son sac à main et se dirigea vers la cuisine pour se faire un café. Sans café, la journée ne pouvait démarrer.
« Alors tu vas faire quoi de ta journée ? » Demanda-t-elle à Raven, qui c'était glissée à son tour dans la cuisine pour se servir un verre de jus d'orange.
« J'ai reçu hier un coup de fil d'un client qui n'arrive plus à démarrer son ordinateur. Je vais aller y jeter un coup d'œil. »
« Je suis contente de voir que ton projet d'ouvrir ta boite commence à marcher pour toi et que de plus en plus de personne te contacte. Tu as réussi à créer ton réseau et ça fait vraiment plaisir à voir »
« Oui, on ne s'en sort pas trop mal dit-elle en souriant. Qui aurait cru que Mademoiselle Griffin travaillerait pour le très renommé « Sydney Morning Herald »
« Pas moi », souffla la blonde. « D'ailleurs en parlant de ça, il faut vraiment que j'y aille. Passe une bonne journée. On se voit ce soir ».
Clarke sortit précipitamment de l'appartement, et se mit à marcher en direction de son lieu de travail. Elle en avait à peine pour dix minutes de marche, et cela lui permettait de se réveiller tous les matins avec un grand bol d'air frais non négligeable. La blonde adorait regarder les gens marcher dans la rue, observant leurs comportements, leurs tenues, leurs expressions. Elle aimait se balader chaque matin entre les passants, bravant la foule, pour se rendre au journal. C'était devenu son petit rituel depuis un mois.
En arrivant devant le bâtiment, elle ne put s'empêcher de regarder la misère qui régnait sur la ville. Assez fréquemment, elle pouvait apercevoir des sans-abris endormit devant les différents commerces, bars, de la ville. Elle avait fini par s'habituer à leur présence, se disant qu'après tout on ne pouvait pas tous les aider. Comme tout le monde, elle avait appris à fermer les yeux sur ce spectacle qui l'entourait. C'était peut-être une excuse que chaque personne se donnait lorsqu'un sentiment de culpabilité prenait le dessus mais la vie était ainsi faite, et l'homme vivait avant tout pour soi, et non pas pour aider n'importe quelle personne dans le besoin. Mais c'est au moment où elle s'apprêtait à détourner le regard et rentrer dans l'établissement qu'elle aperçut une jeune femme, allongeait sur le sol, roulée en boule, la tête reposant sur son sac. La femme semblait jeune malgré des traits très marqué sur le visage, preuve surement de son calvaire quotidien. Ses cheveux ébouriffés, son visage salit, ses vêtements abimés, tout était rassemblé pour rendre cette femme « répugnante » aux yeux de la société. Mais Clarke, elle, ne put s'empêcher de remarquer que la jeune femme devait être vraiment très belle, si on faisait abstraction de tout ce qui lui portait préjudice. Après un long moment à l'observer, elle décida de rentrer à l'intérieur du journal, non pas sans un dernier regard vers la brune.
Le Sydney Morning Herald était connu comme étant l'un des plus importants journaux australiens, réputé pour son intégrité journalistique et ses éditoriaux politiquement modérés. Pour Clarke, participait à cette entreprise était une énorme fierté. Depuis toute petite, elle avait pris pour habitude de feuilleter ce quotidien, au début pour imiter sa mère puis par la suite par pur intérêt. Au fil des années, elle s'était découvert une véritable passion pour le journalisme… Toujours en quête du meilleur article. Ce fut d'autant plus une évidence, lorsque pendant son cursus scolaire elle eut l'occasion de participer à des stages de découverte. Les journalistes qu'elle avait rencontré étaient tous tellement passionnés, et tellement investit. Elle s'était vite prise au jeu, et rêva longtemps d'en arriver au même point. Aujourd'hui, c'était sa chance, de prouver qu'elle avait sa place dans ce monde, et que son travail en valait la peine. La blonde avait d'ailleurs rendez-vous avec le patron de la boite à 9h, et se dirigea donc vers son bureau pour le rencontrer. C'est un peu stressé qu'elle se décida à toquer.
« Entrez Mademoiselle Griffin dit-il en se tenant dans l'ouverture de la porte. Asseyez-vous, on va prendre un peu le temps de discuter ».
Clarke tenta tant bien que mal de faire disparaitre son malaise. Son patron était tout de même Thelonious Jaha, un homme dont la renommée n'était plus à faire. L'homme paraissait très sûr de lui, et sa prestance n'aidait pas la blonde à se détendre.
« Je vous remercie de prendre le temps de me recevoir Monsieur »
« Allons détendez-vous. Je ne suis pas votre ennemie. Je voudrais savoir comment se passe votre intégration. Cela fait maintenant un mois que vous avez rejoint nos équipes, avez-vous pris vos marques ? »
« Oui les personnes travaillant ici sont vraiment gentilles. Et pour être honnête avec vous, je rêve de travailler pour ce journal depuis des années alors vous imaginez bien que je suis aux anges » dit-elle avec plus d'engouement qu'elle ne l'aurait voulu.
« Et bien vous m'en voyez ravi. Je vous observe depuis votre arrivée et voir une jeune femme aussi investit et passionnée dans nos bureaux est un vrai atout. J'aimerais voir plus en détail votre travail. J'ai donc une proposition à vous faire. »
« Je vous écoute » fit la blonde
« Depuis quelque temps, le journal n'a plus personne pour s'occuper de la rubrique touchant aux thèmes de la société. Madame Grant s'en occupait mais elle est partie en congé maternité et nous n'avons trouvé personne pour la remplacer. C'est une rubrique plutôt intéressante et très diversifié du fait des nombreux sujets à aborder. Vous pouvez parler de quasiment tout ce qui vous fait envie, à partir du moment où cela touche à des faits de société. Comme vous le voyez, le sujet est vaste. »
« Oui je pense que les possibilités sont nombreuses répondit-elle le plus assurément possible. Et ce serait un honneur de porter ma contribution à la rédaction de ce quotidien en rédigeant ces articles. J'espère me porter à la hauteur de vos espérances. »
« Je ne me fais aucun doute là-dessus. Vos ambitions, je l'espère, vous permettrons d'aller loin dans ce métier et il me semble normal de vous en laisser l'occasion. Que dites-vous d'un article par semaine pour commencer ? »
« Ça me semble parfait. Avez-vous un sujet précis que vous voulez que j'aborde ? »
« Je vous laisse carte blanche, tant que ça touche à des thèmes de société, le chômage, le monde du travail, la pauvreté, la population… Tout ce que vous voulez tant que ça concerne la ville de Sydney et ses habitants. »
« Je tacherais de ne pas vous décevoir » dit-elle plus confiante que jamais.
« Prenez votre journée et partez a la découverte de cette ville pour trouver le sujet qui vous tentera. On se voit demain matin pour que vous m'exposiez vos idées. Bonne chance et laissez libre cours à votre esprit Mademoiselle Griffin. »
« Merci encore de m'accorder cette chance » dit-elle en se relevant de sa chaise, tout en s'avançant vers le bureau pour serrer la main de son patron.
C'est tout sourire que la jeune femme prit la porte, pour se diriger vers la sortie. Elle était très excitée par cette nouvelle responsabilité et se sentait très inspirée par le sujet. Elle n'avait aucun doute sur le fait de trouver un sujet intéressant, restait plus qu'à savoir lequel. Elle décida de se poser sur un des bancs présent face au Sydney Morning Herald, afin d'observer un peu plus l'environnement pour trouver le sujet idéal. Une fois assise, elle contempla la vision qui s'offrait à elle, réalisant que cette ville était vraiment magnifique. Le centre-ville de Sydney, malgré sa petite taille regorgeait de choses à voir. Clarke aimait beaucoup marcher le long de cette rue qui donnait un formidable aperçu sur les tours de Town Hall. Cette partie de la ville était un des principaux pôles économiques et beaucoup des monuments historiques s'y trouvaient.
Dans sa contemplation, elle laissa à nouveau son regard se porter sur les sans-abris qui se trouvaient au pied de bâtiment où elle travaillait. La jeune femme de tout à l'heure était toujours présente, mais cette fois ci elle ne dormait pas. Elle était assise en tailleur, le regard perdue on ne sait où, en train de tendre sans grande conviction un récipient. Surement essayait-elle de récolter de l'argent pour se nourrir ou pour trouver un endroit où dormir. Les personnes qui passaient devant elle ne lui prêtait aucune attention. La plupart effectuait même un mouvement de recul sur le côté pour ne pas prendre le risque de se faire aborder et d'être ainsi importuné dans leur petite vie parfaite. Voir la jeune femme, qui devait a peu de chose près avoir son âge, aussi démunie lui faisait comme un pincement au cœur.
Sans s'en rendre compte, Clarke passa le reste de sa matinée assise sur ce banc, à regarder la détresse de cette personne. Peut-être était-ce malpolie de la regarder avec autant d'insistance mais la blonde ne pouvait s'en empêcher. Et tout en pensant à la proposition que lui avait faite Thelonious Jaha, elle décida du thème de son prochain article. Cette femme l'avait inspirée et écrire à son sujet n'était peut-être pas une si mauvaise idée. Quoi de plus actuel comme sujet sur la société que la pauvreté présente dans la ville de Sydney ? C'est sur cette idée que Clarke se mit à penser à accoster la jeune femme brune assise non loin devant elle. Mais n'était-ce pas mal venue de venir l'a déranger pour écrire un article sur elle dont elle n'aurait surement jamais conscience ? Si, sure que oui… Mais le travail d'un journaliste consiste aussi à rentrer dans la vie privée des gens, et fouiner partout où il est possible de fouiner. De plus, cette brune l'intriguait réellement, et c'était un bon moyen de satisfaire sa curiosité mal placée. C'est sur cette dernière pensée qu'elle se leva, et se dirigea vers celle-ci, non pas sans une petite appréhension.
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Premier chapitre de cette nouvelle fiction. J'espère que le contexte vous plait et que vous avez pris plaisir à le découvrir. Le prochain chapitre sera plus accès sur Lexa, et vous en découvrirais un peu plus sur son personnage. J'espère réussir à le rendre aussi complexe et intéressant que je l'ai dans mon esprit. Clarke n'est pas une mauvaise personne, mais comme tout journaliste, elle a du mal à faire la part des choses et ne pense pas forcement à mal.
Je vous souhaite à tous une bonne nuit, et oui il est 4h du matin passé et je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes et les erreurs de syntaxe s'il y en a. A bientôt ^^
