Author's note : Moi, je ne suis pas français, mais je vais essayer de dire quelque mots (tres amusant pour vous sans doute, avec mon connaissance de cette langue :P). Je veux remercier MysticScribe pour traduire cet chapitre de mon fanfic. Ella m'a demandé permission pour le faire, et je la trouve une très bon idée! J'aime la langue française. Aussi, evidemment, remercients a JK Rowling pour créer la monde de Harry Potter.
Alors, assez de mon terrible tentative a écrire quelque chose français :P. J'espère que vous s'amuse avec lire que j'ai ecrivé! Maintenant, quelque mots de la traductrice, MysticScribe:
J'ai découvert cette fic sur le site et je l'ai trouvée si originale et créative que j'ai approché l'auteure en lui demandant si je pouvais la traduire et la partager avec des reviewers francophones. Snitch m'a donné son autorisation. Elle m'a donné toutefois une certaine latitude pour la traduction, ce qui fait que j'ai adapté certains jeux de mots intraduisibles ou phrases pour faciliter la lecture. Merci à l'avance de vos reviews!
Chapitre 1
De longs nuages gris s'étiraient dans le ciel; ils ne laissaient transparaître que des taches bleues du ciel d'été, par lesquels les pâles rayons du soleil réussissaient à percer. Leur lumière étincelait sur la pelouse d'un vert brillant et humide et réchauffait en ce début de journée un bien étrange bâtiment : la maison des Weasley. Les pièces du Terrier semblaient avoir été assemblées par un bambin géant, qui aurait tenté d'édifier un immense château avec un jeu de blocs, mais ceux-ci semblaient ici sur le point de s'écrouler.
Pourtant, ils étaient retenus ensemble comme par une force invisible. Cette force emplissait toute la maison, en débutant par Molly Weasley à la cuisine, où elle faisait disparaître les restes du petit déjeuner d'un mouvement de baguette magique fluide, jusqu'à la goule qui déplaçait bruyamment les meubles et les bibelots dans le grenier.
"Pourquoi cette stupide créature ne peut-elle pas être tranquille, pour une fois! » s'écria Ron. Il était étendu sur son lit dont la literie était d'un orange criard et tentait d'entourer son oreiller autour de sa tête, pour empêcher le bruit sinistre du craquement du bois de se rendre jusqu'à ses oreilles. L'oreiller était orange lui aussi, comme presque tout le reste de ce qui meublait ou décorait la chambre : il était orné de deux C bien larges qui représentaient le sigle de son équipe de Quidditch préférée, les Canons de Chudley. La couleur intense qui couvrait chaque centimètre de la surface habitable de la chambre avait d'abord fait mal aux yeux de Harry. Maintenant qu'il dormait dans cette chambre depuis plus d'une semaine, il s'y était habitué presque autant qu'aux bruits de glissements et de chutes dans le grenier au-dessus de la chambre de Ron. En fait, il s'était habitué à vivre au Terrier ainsi qu'à toutes les choses magiques qu'il contenait : cela lui paraissait maintenant aussi excitant que le lave-vaisselle de Tante Pétunia. Pour être honnête, il s'ennuyait ferme.
Harry saisit une petite balle qu'il avait ramenée de la maison et la lança contre le mur sur lequel le lit de Ron était appuyé. Tout d'abord, les joueurs des Canons de Chudley sur l'affiche qui décorait le mur avaient été offensés de se faire lancer une balle et ils avaient bruyamment protesté. Ils avaient maintenant décidé que d'ignorer Harry serait la meilleure façon de répliquer, ce qui rendait Harry encore plus morose. Harry essayait de lancer la balle le plus précisément possible sur l'Attrapeur à l'extrême droite de la photo, mais même lorsque la balle le frappa en plein visage, le joueur cligna à peine des yeux. Pour sa part, Ron réagit lorsque la balle retourna vers Harry en rebondissant sur son dos.
"C'est vraiment agaçant, cette balle, tu sais?" dit Ron, se relevant pour s'asseoir, en se frottant à l'endroit où la balle l'avait frappé. « Est-ce que c'est l'idée que se font les Moldus d'un jeu amusant, lancer une petite balle sans aucune volonté contre un mur? » demanda-t-il, un brin de sarcasme dans la voix.
"Il y a un jeu qui ressemble à cela », répondit Harry, en arrêtant de lancer la balle, son humeur s'allégeant quelque peu. Il avait plutôt envie de jouer à quelque chose d'autre qu'au Quidditch, pour changer. « On appelle ça le squash. On aurait toutefois besoin de raquettes, mais je n'en ai pas.» Il réfléchissait à haute voix, cherchant une solution à ce problème.
"Des raquettes? Attends, c'est ce genre de laitue que Maman fait pousser en arrière, non?»
"Non," soupira Harry. « Ça, c'est de la roquette. Les raquettes sont des choses avec lesquelles tu peux frapper une balle. Un peu comme une Batte, si tu veux, mais avec un filet. Hé, peut-être que ton père aurait des raquettes en quelque part à la maison? Tu sais… Avec tout ce fouillis d'objets moldus qu'il collectionne? »
"Ouais, peut-être," dit Ron avec très peu d'intérêt, tout en essayant de lisser l'affiche à l'endroit où la balle de Harry l'avait chiffonnée.
"Viens donc. Allons voir si on ne peut pas en trouver dans le garage de ton père. Il n'y a rien d'autre à faire, de toute façon,» le pressa Harry en se levant et en quittant la pièce. Ron fit un dernier geste pour lisser l'affiche et soupira; il descendit du lit et sortit à sa suite.
Harry avait déjà dévalé la moitié des escaliers et cognait sur la porte de la salle de bains: "Hé, Hermione!" s'exclama-t-il et le bruit de l'eau qui cascadait dans la douche s'arrêta un moment. « On va dans le garage pour une seconde, d'accord? »
"Qu'est-ce que vous allez faire dans-" demanda la voix d'Hermione, étouffée par la lourde porte en bois, mais Harry avait déjà descendu le reste de l'escalier. Ron haussa les épaules et rejoignit Harry au rez-de-chaussée, devant la porte arrière de la maison. Quand Harry poussa la porte, l'odeur fraîche de la pelouse humide les accueillit et une brise de vent frais et vif leur fouetta le visage. Ron frissonna et ferma la porte à regret lorsqu'ils se trouvèrent dehors.
Après avoir traversé le jardin à grands pas, Harry tenta d'ouvrir la porte du garage, mais il n'y arrivait pas. « C'est verrouillé…J'imagine que ton père ne te laisse plus y entrer depuis qu'on a utilisé la voiture en deuxième année? » demanda Harry.
"Non, "répondit Ron, "c'est plus de Maman qu'il a peur. Il ne veut pas qu'elle se rende compte qu'il garde ici tout ce bazar d'objets moldus. C'est elle qui s'est enragée à propos de la voiture. Ne t'en fais pas, je vais l'ouvrir. Alohomora," murmura-t-il et la porte s'ouvrit brutalement sur un espace rempli d'objets. C'était une pièce aux murs bruns et à la carpette rouge poussiéreuse. Contre les murs étaient empilés des boîtes de toutes tailles : plusieurs appareils électroniques étaient étalés par terre un peu partout dans la pièce. Au milieu de celle-ci trônait une grande table en bois sur laquelle était déposé un coffre à outils moldu, plusieurs tournevis ainsi qu'une radio démontée. Son antenne frémissait et la radio éjecta soudain une vis qui roula en bas de la table.
"Oh la la," s'étonna Harry, "ton père a toute une collection…"Il s'approcha de la table et ramassa la vis pour la remettre sur la table, se questionnant au sujet de tous ces objets moldus qui jonchaient le sol. Le père de Ron avait ramassé un nombre impressionnant de prises électriques…
"Ouais. Cela fait longtemps que je ne suis pas entré dans cette pièce, tu sais. J'avais oublié à quel point il y avait des choses ici, » dit Ron, son regard glissant sur les boîtes. « On pourrait s'amuser avec tout ça! » sourit-il en saisissant, sur une des piles de boîtes, une grande malle brune à l'air ancien. Il l'ouvrit avidement et regarda son contenu avec intérêt.
"Mais qu'est-ce que c'est sensé être?" sourit Ron, soulevant un ventilateur d'une main en le redressant de l'autre. Harry éclata de rire et Ron sortit de nouveaux objets, son sourire se transformant en un rire franc alors qu'il découvrit une poignée de stylos, une calculatrice, une boîte d'allumettes ainsi qu'une lampe de poche : il s'amusa à ouvrir et à en fermer l'interrupteur dès qu'il le découvrit. Harry trouvait hilarant de voir Ron étudier et essayer de faire fonctionner ces objets, comme s'ils venaient tout juste de tomber de la planète Mars. Harry fouillait dans la malle pour trouver d'autres objets encore plus drôles. En repoussant une télécommande, une agrafeuse et une cannette de fixatif pour cheveux, il découvrit un grand livre. Il le dégagea des objets empilés par-dessus et le posa sur ses genoux. Sur la page couverture du livre, deux hommes se tenaient fièrement devant un château. Une femme aux cheveux noirs se tenait derrière eux, une main sur l'épaule de l'homme à la droite. L'armure argentée des hommes brillait et la robe élaborée de la femme resplendissait d'or. Le château, derrière eux, dominait les personnages de toute sa hauteur sombre.
Avec la télécommande, Harry tapota le bras de Ron, qui s'esclaffait en pressant les boutons de la calculatrice cinq doigts à la fois.
« Ron, regarde ce livre», dit Harry, lui mettant le bouquin sous le nez. Ron releva la tête de la calculatrice et tenta de ravaler ses éclats de rire, n'y réussissant qu'à moitié; il laissa libre cours à son hilarité alors qu'il en lisait le titre.
« Les Seigneurs de Woldshire et le Mage Noir! Le Mage Noir! » hoqueta Ron, « ohoh, des méchants magiciens qui menacent de nobles Moldus! » Harry et Ron roulèrent sur le sol en se tenant les côtes: ils riaient si fort qu'ils n'entendirent pas la porte du garage s'ouvrir.
"Et que pensez-vous que vous faites?" Hermione se tenait dans l'embrasure de la porte en regardant les deux garçons sur le sol. Un sourire amusé forçait les coins de ses lèvres.
Reprenant leur souffle, Ron et Harry se relevèrent. « Tiens, Hermione, regarde ça », dit Ron en lui tendant le livre avec un grand sourire.
Hermione tendit la main pour s'en saisir, mais la retira rapidement, comme prise d'un doute. Elle regarda le livre avec suspicion. « Tu n'es pas en train de me passer un de ces objets moldus enchantés qu'Arthur collectionne? Tu ne crois pas que ce serait mieux de-"
"Non, vraiment, c'est sécuritaire," l'interrompit Ron. « Ce n'est pas comme s'il conservait ici des objets dangereux. Il n'y a pas grand-chose de dangereux de toute façon, » laissa tomber Ron avec un peu de mépris. « Regarde, c'est une histoire écrite pour faire peur aux Moldus ». Il la regardait en espérant la faire rire, puis il ouvrit le livre. Une odeur de vieux papier leur monta aux narines. Sur la première page du livre, une illustration représentant une grande porte ancienne les accueillit. Sous l'image, une écriture élégante se faisait invitante : Entrez dans ce monde magique. Après avoir lu l'inscription, Ron eut tout juste le temps de glousser de rire avant que les trois amis éprouvèrent une étrange sensation: le livre tomba de la main de Ron et se dressa devant eux. Leur champ de vision s'emplissait de la couleur jaunâtre du papier : le livre grossissait de plus en plus jusqu'à ce qu'il atteigne le plafond. L'illustration de la porte était maintenant aussi grosse qu'une vraie porte et en s'ouvrant, elle dévoila une noirceur absolue. Le sourire s'effaça de leur visage et ils ne bougèrent plus, paralysés, leurs yeux s'écarquillant d'étonnement et d'une crainte soudaine.
Le livre se referma soudainement et la page couverture les frappa violemment dans le dos. Ils basculèrent en avant, se prirent les pieds dans le pas de la porte et tombèrent dans un puits sombre.
À suivre…
