Bonjour à tous !
Nous sommes Toutouille (déjà connue sur le site) et Nolwel, et nous avons décidé d'écrire une fanfiction à quatre mains.
Il faut retenir que si la guerre de l'anneau a lieu au Troisième Age, notre histoire quant à elle se déroule au Premier Age. Donc beaucoup des personnages que vous connaissez ne sont pas encore nés, mais on vous assure que ceux du temps où Galadriel était jeune sont vraiment badass ;)
Voici donc le prologue, on espère sincèrement que ça vous plaira !
PROLOGUE
Léna avait très peur.
Maman n'essayait même pas de la comprendre. Elle était trop méchante. Si seulement elle pouvait un jour faire le même cauchemar qu'elle ! Elle saurait alors pourquoi Léna ne voulait plus jamais s'endormir de toute sa vie.
Tous les soirs, Léna demandait : « S'il te plaît maman ! Laisse-moi être avec toi, juste cette nuit, s'il te plaît ! », mais maman ne se laissait pas attendrir. Elle lui disait : « Tu es une grande fille maintenant. Il n'y a que les bébés qui dorment avec leurs parents. ». Léna insistait, puis Maman élevait la voix. Alors, Léna finissait par se taire.
Papa aurait pu peut-être la comprendre, lui, mais il n'était plus là. Léna se souvenait encore des hommes en blanc qui étaient venus le chercher, et elle ne l'avait plus revu. Léna savait qu'il était parti pour guérir de sa maladie. Un jour, papa s'était réveillé en pleurant et depuis, il avait complètement changé. Il dormait toute la journée tandis que la nuit, il passait son temps à regarder le ciel, comme s'il cherchait quelque chose. « Ami de la mer, rends-le-moi… », répétait-il pendant de longues heures en sanglotant, les yeux fouillant inlassablement les astres. Léna n'avait plus entendu aucune autre parole de la bouche de son père.
Ce soir, Léna avait allumé la lumière de sa chambre et elle gardait les yeux obstinément ouverts. Elle ne voulait pas se laisser emporter par un sommeil semé de rêves terribles. Elle se rappela des larmes du beau monsieur aux cheveux de feu, qui était accroché au mur, et elle se remémora le monstre, alors son cœur palpita. Léna s'adressa à Dieu, comme les gens dans les films, et elle lui demanda d'interdire au marchand de sable de lui rendre visite.
Mais le marchand de sable ne l'entendait pas de cette oreille. Léna était épuisée et en dépit de ses efforts, elle tomba rapidement dans les bras de Morphée.
La petite fille sentit la panique l'envahir lorsqu'elle entendit les mots. Elle entendait toujours les mots avant de rêver : « Vois nos abominables crimes sanguinaires, celle qui a peur de la Nuit : vous n'auriez jamais dû aider le fils le plus dément d'Illuvatar à nous concevoir, nous qui sommes les nocuités à l'origine de la décrépitude de ce monde. ». Les voix qui parlaient étaient très étranges. Léna pensait qu'elles ne pouvaient pas appartenir à un humain. Ces voix lui faisaient peur et elle les détestait. En plus, elle ne comprenait pas ce qu'elles disaient.
La petite fille respira une odeur qu'elle n'aimait pas du tout. Lorsqu'elle l'avait sentie dans la vraie vie, on lui avait dit que c'était celle du souffre. Elle toussa fort. C'était comme si elle allait cracher ses poumons. Elle avait très mal à la gorge et dans sa poitrine. Et puis il faisait vraiment très chaud. C'était toujours la même histoire. Vivement que le cauchemar se termine.
Léna ne comprenait pas pourquoi ses rêves ressemblaient autant à la réalité. Parfois, elle était sûre qu'elle vivait toutes ces choses.
La petite fille leva la tête. Elle avait pris cette habitude. Elle regardait les étoiles qui piquetaient le ciel sombre, comme le faisait son père. Elle trouverait peut-être ce qu'il cherchait tout le temps ? Il faisait toujours nuit, dans les rêves de Léna, et il n'y avait même pas de lune.
Quand elle avait de la chance, elle entendait juste les sanglots et les cris du monsieur accroché au mur, qui lui donnaient envie de pleurer. Mais parfois, la bête, un monstre géant habillé tout en noir, mais qui ressemblait à un humain, apparaissait pour frapper et faire souffrir le monsieur. Elle essayait souvent de faire comme si elle ne voyait rien, mais elle avait trop de peine. Elle criait au monstre de s'en aller, ou alors elle appellerait son père. Mais ni le monstre ni le monsieur ne l'entendait.
C'était toujours le même rêve.
Mais ce soir, quelque chose changea.
Ce fut la mère de Léna qui vint la réveiller, alertée par ses cris d'épouvante.
Depuis cette nuit, Léna ne se rappela plus d'aucun rêve.
FIN DU PROLOGUE
Toi !
Oui, toi, lecteur adoré, il faut vraiment que tu commentes ! Il faut qu'on sache si on continue cette histoire ou non. L'avenir de cette fanfiction est entre tes mains !
On n'a pas encore vu de fanfiction sur Maedhros, alors on ne sait pas si ça va botter quelqu'un ou non.
