Chères lectrices (et lecteurs, s'il y a lieu) voici une de mes dernières fanfictions. Bon, en fait, non, elle a un certain âge, je l'ai commencée il y a environ un an. Un instant de folie et de création, il m'a fait bien rire. Mais, voilà, j'ai eu l'absurde idée de le continuer. Idée incongrue n'est-ce pas ? La suite est beaucoup plus sérieuse (on peut pas se changer) peut être que vous noterez la transition...

Disclaimer : L'Univers Magique ainsi que ses personnages appartiennent à notre chère JKRowling. Je n'ai rien si ce n'est ces quelques mots de fictions, qui ne vont me rapporter rien. Enfin, vos reviews avec un peu de chance.

La fiction devrait tenir dans 3 chapitres mais je ne l'ai pas encore finit donc je ne sais pas. Quoiqu'il en soit, je sens que cette histoire je vais la finir ! Trop contente ! Enfin, faut pas que je me réjouisse avant que la besogne ne soit accomplie ! ^^

Bonne lecture !


Chapitre 1 - Kissing you


«Harry, embrasse-moi.

- Quoi ? ...Hermione, je pense que tu as un peu trop bu.

- Non, j'ai juste pris un verre ou deux, répondit-elle en rapprochant son visage du sien. »

Harry, l'air horrifié, recula rapidement. Qu'est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête.

Normalement, Hermione ne participait jamais aux fêtes que les Gryffondors organisaient à l'improviste après une victoire au Quidditch. Mais, ce soir elle avait accepté le verre de Whisky Pur Feu que Ron lui avait tendu, la mettant à défi. Il était maintenant minuit passé et il ne restait plus grand monde dans la Salle Commune, la journée ayant été plutôt chargée. Harry, Ron et Hermione étaient restés dans un coin à discuter de la dernière attaque des Mangemorts, qui avait ravagé le quartier sorcier de Manchester. Ron était parti se coucher alors qu'ils bloquaient sur les actions à accomplir, l'esprit légèrement brouillé par l'alcool.

Harry et Hermione étaient finalement restés seuls, et ce dernier (qui n'avait pratiquement pas touché à la bouteille) avait continué à disserter sur les potentiels mouvements de Voldemort, alors qu'Hermione écoutait sans rien dire, la vue et les idées un peu troubles.

Hermione commença à s'énerver (il faut dire qu'elle avait tendance à s'énerver facilement) :

« Je sais très bien ce que je dis, Harry. Ecoute-moi, je veux juste un baiser, mon premier baiser. Par toi, mon meilleur ami, finit-elle un doux sourire sur les lèvres. »

La réaction du Gryffondor ne se fit pas attendre, il devint tellement rouge qu'il en aurait fait pâlir Ron de jalousie. Son premier baiser ? Elle était pourtant déjà sortie avec Krum. Et, puis, pourquoi c'était toujours à lui qu'arrivaient des histoires embarrassantes. Déjà qu'il ne savait pas s'y prendre avec les filles, il fallait que la seule avec qui tout se passait bien lui demande qu'il lui donne son premier baiser. Comme s'il était expérimenté…

Et, puis, quelque chose ne tournait pas rond. Hermione était sa meilleure amie, sa presque sœur, un être asexué avec qui il entretenait une relation qui allait totalement au delà du matériel ou du physique. Et, à travers son regard naïf, elle devait penser et ressentir la même chose que lui, puisque qu'après tout ce que l'on attend dans toute relation, c'est qu'elle soit réciproque. Jamais il n'aurait imaginé qu'Hermione le voyait comme quelqu'un à qui on pouvait offrir son premier baiser, qui avait le physique suffisant attirant et une apparente expérience pour confier un tel souvenir.

C'est sans se rendre compte de regard fixe de son amie sur ses lèvres, que les pensées d'Harry dérivèrent vers son premier baiser (et unique) à lui. Mauvaise idée… Ce n'était pas véritablement un bon souvenir. Une sensation d'incapacité et de malaise, de timidité, voilà ce qui lui restait. Bon, il y avait eu ses papillons qui lui avaient réchauffé le ventre, mais les problèmes qui le poursuivaient depuis sa naissance lui avaient vite fait oublier ce sentiment.

C'est alors qu'il en eu envie lui aussi de ce baiser, un baiser de redécouverte et de consolation. Il fut choqué par son désir et s'apprêtait à se lever pour sortir de cette pièce quand Hermione lui attrapa le poignet et lui fit face.

« Aurais-tu au moins l'obligeance de me répondre ?

Son regard avait changé. Il avait retrouvé l'éclat d'intelligence qui l'animait. Après avoir détourné les yeux de ce regard trop puissant, Harry bafouilla :

- Tu étais sérieuse… ? »

Elle ne répondit pas, préférant sourire.

« Pourquoi ? Pourquoi tu… Il ne sut finir sa phrase. Et, après un silence, il demanda : Pourquoi moi ? »

La jeune Gryffondor perdit le sourire et baisa la tête. Harry se dit que son attitude trop changeante était inquiétante. Elle releva le visage vers lui, les yeux suppliant.

« Pourquoi pas ? Tu es la personne en qui je fasse le plus confiance. »

Elle inspira tranquillement et ajouta :

« Laisse-moi partager cette expérience avec toi. S'il te plaît… »

Harry la regarda quelques secondes avec sérieux. Elle insistait tellement… Devait-il … ? Non, surtout pas. Mais, elle était déterminé !

Et puis après tout, comme elle avait du les meilleurs amis pouvaient faire ce genre de choses, non ? Cela ne changerait rien à leur amitié, hein ?

« Harry ? murmura-t-elle.

- Je… D'accord. Mais, c'est parce que tu insiste… et pour… notre amitié. Et, … et demain tout est oublié. »

Hermione haussa les épaules tout en lui envoyant un sourire éclatant.

« Merci. » Dit-elle avec reconnaissance.

Harry, lui, la regardait s'avancer, effrayé.

« Il y a encore beaucoup de monde dans la salle…

Hermione examina rapidement la pièce.

-Viens suis-moi »

La jeune fille lui pris la main et l'entraina vers le bureau des Préfets de Gryffondor, à toute heure de la journée inoccupés.

Comme il cherchait à éviter le regard de la jeune préfète, il se focalisa sur les détails de cette pièce dans laquelle il n'était que très peu souvent entré. Certains préfets qui préféraient travailler en paix venaient ici. Ron n'y allait jamais préférant recevoir le soutien moral de son ami. Hermione s'y rendait parfois, mais ils savaient tout deux qu'il ne fallait pas la déranger dans ce cas là, elle avait plutôt l'habitude d'étudier à la bibliothèque ou avec eux (pour les encourager). Mais, là, maintenant, elle voulait autre chose, une chose qu'il ne se voyait pas capable de lui offrir.

Oh ! Et puis, après tout, ce n'était qu'un baiser. Rassuré par cette idée, il tourna enfin la tête vers son amie. Il mit un masque de confiance qu'il réussit à tenir il ne sut comment et se plongea dans le regard de cette jeune fille aux pupilles dorées. Il se concentra sur ces yeux qu'il ne connaissait finalement pas et prit l'initiative de s'avancer.

Puis après le déroulement des choses fut totalement flou.

Effleurements, caresses du bout des lèvres, frissons, le rythme sourd des battements de cœur. Les yeux, instinctivement, se fermèrent. Une pression timide et à nouveau des caresses et … Il ne savait plus, il s'était déjà laissé aller.

Quand il rouvrit les yeux, il prit conscience. Il prit conscience que les papillons étaient revenus se loger dans son ventre, que ses mains s'étaient posées sur Ses hanches. Il prit conscience qu'il venait de ressentir des sensations inconnues. Et, il prit conscience du poids du front d'Hermione contre son torse.

Quand elle leva la tête, ses yeux s'ouvrant doucement, il fut affolé par ses sentiments. Un désir fort de saisir à nouveau ces lèvres, un désir que la situation incestueuse rendait plus ardant.

Mais, Hermione, elle, ne se rendit pas compte de ce qu'elle animait chez son meilleur ami, les traits de son visage cachés au peu de lumière qui venait de la Salle Commune. Elle lui sourit et en le remerciant du bout des lèvres, elle quitta la pièce en direction de son dortoir.

C'est donc ainsi qu'elle partît sans qu'il ne puisse rien lui. En fait, c'était mieux comme ça. Il n'aurait pas pu dire quoique ce soit de sensé. Et, puis, ne parlons pas de ce qu'il aurait pu faire… Non, c'était lui qui avait un problème maintenant, Hermione avait du le contaminer (ou plutôt lui refiler son mal dans le but de guérir, vu comme elle était repartie comme s'il ne s'était rien passé). Il se laissa tomber sur la chaise la plus proche qui se révéla fort inconfortable, mais il n'y fit guerre attention. Dans sa tête, il n'y avait plus que chaos. Déjà qu'il était perdu et confus quant à son rôle dans cette guerre qui s'approchait à grand pas, cachée derrière des attentats de plus en plus meurtriers. Et son corps ajoutait son lot de préoccupations. Ce n'était pas le moment pour ses hormones de se réveiller ! (et, encore moins quand le sujet désiré est votre meilleure amie)

Mais, la réalité s'imposait durement en lui depuis le début de sa réflexion. A dix-sept ans, on ne peut rien faire contre la nature.

Tiens, en parlant de réalité, revenons-y, quelle heure était-il ? 1h32 ! Demain, il avait un entrainement avec Dumbledore, et il commençait à 7h. Ce fut avec un long grognement, qu'il se dirigea vers les dortoirs des garçons, enfouissant le baiser tout juste partagé au plus profond de sa mémoire et se concentrant à fermer son esprit du mieux qu'il le put.


Bon, j'espère que cela vous a plu, ou peu-être pas. Mais, dans les 2 cas, s'il vous plaît, dîtes moi ce que vous en pensez. I'm glad that you went that far reading my fiction, thanks !

Tous les conseils sont bienvenus !

Merci pour tout !

Ah, oui ! Le second chapitre est déjà prêt... Donc, j'écris le troisième et je le poste.

Bonne soirée !

Rosa