Salut ! =)

Cette histoire ne m'appartient pas, c'est la traduction d'une fiction de gingercat0319. Elle contient au total 43 chapitres, ainsi qu'une autre fiction formant sa suite. J'essayerais de poster au moins un chapitre par semaine (voir plus, selon l'avancée de ma traduction), et peut être un peu plus de délais d'attente lorsque auront repris les cours.

Tout les personnages et l'univers d'Harry Potter appartiennent à la fabuleuse J.K. Rowling ! =D

Voilà, en espérant que vous apprécierez, bonne lecture !


Une petite fille aux cheveux blonds et bouclés sautait allègrement ici et là dans les allées de la librairie. Elle jouait à cache-cache avec sa mère. Du moins, elle elle jouait à cache-cache. Sa mère, de son côté, recherchait frénétiquement sa fille à travers la grande librairie.

"Caroline, où est tu ? Jeune fille, reviens ici immédiatemment !" Appelait sa mère. Caroline avait pour habitude de vagabonder tandis que sa mère faisait ses courses.

La fillette de quatre ans tourna dans une allée et leva les yeux pour faire face à un grand jeune homme regardant la vaste quantitée de titres de la section bussiness. Il portait un costume d'affaire gris avec une cravate rayée verte. Il arborait un air trés sérieux avec ses bras croisés sur sa poitrine.

Caroline avança lentement jusqu'à se poster à ses côtés, croisant également ses bras sur sa poitrine. L'honne décroisa ses bras, et mis ses mains sur ses hanches, encore inconscient de la présence de la petite fille à côté. Celle-ci décroisa ses bras pour les mettre à son tour sur ses hanches, mimant parfaitement l'homme.

"Caroline !" La voix devenait plus pressant alors qu'elle se raprochait.

Le jeune homme pris un livre sur le haut de l'étagère et commença à le feuilleter . Caroline en pris un également sur l'étagère du bas et fit de même. Elle leva les yeux vers l'homme, se tordant le cou tant il était grand.

"Tiens, celui-ci semble bien." Dit-elle alors qu'elle cherchait à lui donner le livre.

Le jeune homme posa alors pour la première fois les yeux sur la fillette. Il lui semblait qu'elle devait avoir dans les quatre ou cinq ans. Ou peut-être moins... Elle avait l'air plutôt petite. Il remarqua ses cheveux bouclés blond-blanc coiffés d'un gros noeud rose sur le côté. Elle portait un tee-shirt rose et violet, et un short denim.

"Et pourquoi penses tu que c'est un bon livre ?"

"A cause de la couverture, idiot. Il y a une jolie dame avec un sourire sympa." Elle avait une petite voix, mais forte et agréablement mélodieuse.

"Tu ne sais pas qu'un livre ne se juge pas à sa couverture ?" Il n'arrivait pas à croire qu'il était en train de faire la conversation à une gamine. Normalement il se tenait loin de ces répugnants bambins, pensant qu'ils étaient bruyant, pleurnichard et généralement ennuyeux. Mais il semblait y avoir quelque chose de différent chez celle-ci. Elle paraissait plus éveillée que les autres de son âge.

"Peut-être, mais elle à l'air gentille, et tu as l'air gentil, alors je penses que tu aimeras ce livre."

"Qu'est ce qui te fait penser que je suis gentil ? Et si j'étais une mauvaise personne ?"

Elle réfléchit un moment. "Parceque si tu bois beaucoup de lait tes cheveux deviennent blancs. Tu dois boire beaucoup de lait comme moi car tu as les cheveux aussi blancs. Comme je suis une gentille personne, ça veut dire que tu dois être une gentille personne également." Elle avait toujours un problème pour prononcer les "r", sonnant plus comme de léger "w".

Il n'était pas sur de suivre sa logique, mais elle l'amusait, alors il continua. "Que dirais tu si je te disais que j'étais un méchant, et que je mangait des petites fille aux cheveux blancs blouclés pour le petit-déjeuner ?"

Elle ricana et lui sourit. "Alors je dirais que tu dis un tas de conneries. Uh, oh."

Il releva les soucils et la regarda avec surprise, ne pouvant croire qu'un gros mot sorte d'une bouche si innocente. Elle baissa les yeux sur son petit sac à main rose, et y pris un petit porte monnaie. Elle en sortit une pièce et la remis au jeune homme.

"C'est pourquoi ?"

"Ma maman dit que je dois payer une livre à chaque gros mots que je dis." Ses yeux bleu-gris baissés, honteuse de ce qu'elle avait dit.

"Eh bien, si je devais payer une livre à chaque gros mots que je dis, je serais l'homme le plus pauvre de Londres." Il lui souris, ou bien était-ce plutôt un sourire narquois ?

Elle pouffa de rire à nouveau. Il s'appuya sur un genoux pour être à sa hauteur. Il pris la pièce et la fit tournoyer en l'air quelques fois. Elle le regarda songeuse, se passer la pièce d'une main à l'autre. Tout à coup, la pièce disparue alors qu'il ouvrait ses mains vides pour lui montrer.

Caroline poussa un cri d'effroi. D'un mouvement négligeant de la main, l'homme atteint son oreille et en sortit la pièce. Elle recommença à rire.

"Tu es un sorcier ?" Demenda t'elle d'une voix feutrée.

"Non, je ne suis pas un sorcier." Il rigola en se relevant.

"Tu viens de faire de la magie, et ma maman en faisait aussi. C'était une vraie sorcière !" Elle gardait la voix basse.

"Vraiment ? Raconte moi ça."

"Elle était la plus puissante des sorcières du monde. Il y a longtemps, elle et ses amis ont bottés le cul de Moldywort. Oops." Elle sortit une autre pièce de son porte monnaie et la lui tendit.

Moldywort? Voulait elle dire Voldemort? Non, ça ne pouvait pas être ça, pas vrai?

A ce moment, la mère de Caroline tourna dans l'allée, les yeux braqués sur sa fille. "Caroline, qu'est ce que je t'ai déjà dis à propos de tes escapades loin de moi dans les grands magasins ?" Elle apperçut alors deux longues jambes dans un pantalon gris se tenant là et commença à s'excuser. "Je suis désolée Monsieur, j'espère que ma fille ne vous a pas dér..." Attrapant la main de Caroline, elle leva les yeux vers le jeune homme. Ses yeux chocolats s'agrandirent de peur, le sang quittant son visage.

"Malefoy?"

"Granger?"


"Viens Caroline. Allons au parc." Hermione attrapa le bras de la petite fille et commença à s'éloigner. Rapidement.

"Mais maman, je parlais juste au gentil monsieur."

Drago resta planté là, incrédule. Il fixait la petite fille aux cheveux blonds-blancs. "Attends... Granger." Il commença à les suivre promptement.

Il y avait un petit parc publique en face de la librairie. Malgrés le fait que c'était une journée ensoleillée, il n'était pas bondé. Quand ils atteignirent l'aire de jeu, Hermione fit asseoir Caroline sur l'une des balançoires. "Tu reste là où je peux te voir!". Sa voix était furieuse, et Caroline en parut quelque peu effrayée.

Hermione tourna les talons et se retrouva nez à nez avec Drago. Il l'a prit par le bras et l'a conduit vers un banc à proximité.

Dans un murmure énervé, Hermione dit "Ne t'avises plus JAMAIS d'approcher ou de parler une fois de plus à ma fille !" Elle le frappa violemment au torse. Il lui attrappa les poignets pour qu'elle ne puisse pas l'attaquer encore. Il y avait une lueur féroce dans les yeux de la jeune femme, comme une lionne protégeant son lionceau. "Oublis simplement nous avoir vus."

"Pas vraiment, Granger. Il semble que tu me doive une explication." Il la repoussa légèrement, en relachant ses poignets, et mis ses mains sur ses hanches, la fixant d'un regard glacial.

"Je ne te dois rien ! Ca ne te concerne pas."

"Mais bien sûr ! Je crois au contraire que ça me concerne" siffla Drago. "Il faudrait être aveugle pour ne pas relever la ressemblance." Il s'assit sur le banc. "Elle est mon portrait craché. Bien que, honnêtement, je ne me souviennes pas avoir couché avec toi... pas que l'envie me manquait... à moins que j'étais totalement saoul et que je ne m'en rappelle pas..." Il lui adressa son fameux rictus.

Comme elle détestait ce petit sourire narquois. Elle eut envie de l'effacer de son visage à grands coups de claques.

"Te jettes pas de fleurs, Malefoy. Mon sang de bourbe n'a pas souiller tes draps." Elle se laissa tomber sur le banc à côté de lui.

"Bien, alors qui d'autre a des cheveux blonds pâle et des yeux gris, ormis mon pè..?"

"Bingo. Nous avons un gagnant," dit-elle sarcastiquement.

Draco en resta bouche bée. "Mais comment? Quand?"

Elle lui fit signe de baisser la voix. "Vue que tu as couché avec la plupart des filles de Poudlard, je pense que toi plus que les autres devrais savoir comment," murmura-elle. "Le quand, c'est la fois où j'ai été capturée et torturée par Bellatrix. Quand j'étais retenue prisonnière dans tes donjons, ton Très Cher Vieux Père m'a rendu visite. Il m'a amené dans une pièce séparée, et il..." Son regard s'embua. Elle ferma les yeux et secoua la tête, ne voulant pas revivre ces douloureux souvenirs.


Flashback:

Elle fut tirée de sa cellule par deux Mangemorts et jetée dans une pièce plus petite, avec pour seuls meubles, deux chaises et un bureau. On aurait dit une pièce d'interrogatoire d'un poste de police.

Il l'attendait.

"Ah, bienvenue à ma fête, ma petite salope de sang-de-bourbe." Il enleva son manteau et le déposa sur le dossier d'une des chaises. Il commença à enlever ses gants, un doigt à la fois.

Hermione se contenta de rester au milieu de la pièce, la panique la gagnant peu à peu. Elle avait entendu des rumeurs à propos de Lucius, et à ce moment précis, elle aurait préféré être crucifiée par Bellatrix plutot que de rester dans la même pièce que lui.

Lucius sorti sa baguette du haut de sa canne, et fit disparaître ses vêtements, à l'exception de son soutien-gorge et de sa culotte. Il tourna autours d'elle, ses yeux ne quittant jamais le corps de sa victime. Lucius écarta la crinière d'Hermione de ses épaules nues du bout de sa canne. Puis il fit remonter le bout de bois le long de son bras pour venir relever le menton de la jeune femme. Elle ferma les yeux, souhaitant que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve...


Draco la regarda, incrédule. Il appuya ses paumes sur ses yeux puis les abaissa. Tout à coup, il parut très fatigué. "Le fils de pute!" Il cogna violemment le banc du poing. Il ne pouvait mettre des mots sur la rage qu'il ressentait. Lucius avait fait beaucoup de choses horribles, comme torturer et tuer, alors il n'aurait pas du être étonné que son père fût un violeur également. Mais pourtant ça le rendait malade.

Il tendit la main pour la toucher, en un geste de réconfort, mais elle se déroba. "Ne t'avises pas de me toucher, sale fouine." Sa voix tremblait.

Elle se cacha le visage dans le creux de ses mains et secoua la tête. "Je nage en plein cauchemard. Caroline et moi venons juste de revenir et, de tous les gens qu'on pouvait rencontrer, il a fallut que ce soit un Malefoy."

Elle le regarda, des dagues dans ses yeux marrons chocolats le transperçant. "Je t'assures que je te tuerais si tu souffles un mot de tout ça à ton père. Ce monstre ne posera jamais les yeux sur ma fille."

Draco se contenta de secouer la tête. "Il ne le saura jamais. Je te l'assure... je te le promet." Elle ne savait pas? Ca avait fait la une du Daily Prophet pourtant.

"Tu ne peux promettres qu'il n'en saura jamais rien. Toi mieux que quiconque sais de quoi ton père est capable."

"Il ne le saura jamais... il est mort il y a six mois à Azkaban. Tu ne lis pas les journaux?"

Elle le regarda fixement. "J'ai vécu à l'étranger ces dernières années. Ca n'a pas intérêt à être une blague, parce que je suis vraiment sérieuse."

"Eh bien, Lucius est mort...vraiment mort."

Hermione laissa l'information s'ancrer. La brise d'août en retard souffla dans ses doux cheveux bouclés. Elle jeta un coup d'oeil vers les balançoires, et apperçu Caroline galloper dans leur direction, ses cheveux blonds pâle se balançant au gré de la brise. Hermione se retourna vers Draco, le regard désormais radoucit. "Caroline est la plus belle chose qui me soit jamais arrivée. Je ne peux pas imaginer ma vie sans elle."

Draco hocha la tête et lui adressa un de ses fameux sourires narquois. "Ouais, elle m'a foutrement impressionné".

Plus proche, Caroline piétina vers eux, un regard déterminé sur son visage. Elle marcha jusqu'à Draco le paume de sa main ouverte. "Je t'ai entendu dire un gros mot. Je veux récupérer mon argent."


Voilà pour le premier chapitre, des avis ? =3

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