Attention, ce premier one-shot m'a été inspiré par une autre fanfiction nommée Dance, Dance.

POV AKAASHI :

J'a toujours su ce que j'étais et ce que je voulais. Petit, je ne m'intéressait déjà pas aux trucs de "garçon". Je fais de la danse depuis mes quatre ans. Mes parents avaient acceptés et à l'époque personne ne faisait de remarques. Mais en commençant le collège, la mentalité changeait. Lorsque qu'ils disaient ces propos, je ne comprenais pas vraiment jusqu'à que mes parents m'expliquent. Un "pédé" c'est ce que j'étais pour eux. Un "homosexuel" pour les gens trop sérieux. Pour moi, c'était simple j'étais juste moi. Mes parents n'en savaient rien, mes amis non plus, les joueurs du club non plus. Personne à part moi. Malgré le traumatisme que les insultes m'avais donné en primaire je continuais mes passions "féminines". Mais pour le cacher, je fais du volley-ball à côté et ça me plaît.

Aujourd'hui, j'ai dit à Bokuto qu'on peut rentrer ensemble et qu'il vienne dormir ce soir. Mais j'ai oublié de mentionner que je dois m'arrêter en chemin. Il veut absolument venir voir et un peu honteux, j'ouvre la salle de mes secrets. Les filles crient un bonjour et l'entraîneuse nous souhaite la bienvenue.

Coach : "Tu as enfin trouvé quelqu'un pour t'accompagner ?

Akaashi : C'est un ami et il vient dormir chez moi. Il a insisté pour rentrer.

Coach : Enchanté jeune garçon, que penses-tu d'Akaashi ?

Bokuto : Il est super ! Il est trop fort, agile et rapide !

Coach : Et tu sais d'où vient cette force ?

Bokuto : Non pas du tout.

Coach : Et bien regarde."

Les filles dansent en attendant celles qui se changent. Le passeur se rend également au vestiaire -qu'il partager avec les filles- et Bokuto en fut légèrement choqué. Oui, Akaashi se changeait dans la même pièce que les filles car il n'y avait pas d'autres vestiaires mais ce qui était choquant c'est qu'il se change en même temps qu'elles.

Coach : "Ici il est à sa place ici contrairement à chez ses parents.

Bokuto : Pourquoi pas chez ses parents ?

Coach : Ils ne sont pas très ouverts sur un sujet qui lui tient à cœur."

L'impassible sortait des vestiaires dans une tenue très belle faisant penser à celles des gymnastes artistiques. Akaashi se plaça devant pour se faire voir aux yeux de Bokuto. Une musique calme, romantique se met en route et le passeur enchaîne les pas gracieux, calme. Le regard du capitaine se rive sur cette étoile dansante. Une étoile si belle qui rend jaloux même les filles.

Coach : "Tu as vu ? Il fait ça depuis son enfance. Je le connais par cœur... Et je sais combien il souffre.

Bokuto : Mais pourquoi ? Avec ses qualités il est parfait !

Coach : N'est-ce pas ? Mais à ton avis qu'est-ce qu'il est ?

Bokuto : Comment ça ?

Coach : Que cache-t-il derrière sa coquille ?

Bokuto : Je ne sais pas...

Coach : Tu vas voir."

Un autre garçon entrait dans l'amphithéâtre et la surprise fait tomber l'étoile. Le nouveau venu sourit bizarrement, une expression de dégoût sur le visage. Il s'approche du passeur en ignorant les personnes présentes. L'impassible baisse le regard et empêche les filles d'approcher. D'abord l'inconnu le salue comme si il était son ami ou au moins un camarade, une connaissance. La main du garçon rencontre violemment la joue d'Akaashi. Le claquement retentit dans toute la salle. L'ailier serre les dents, avance, énervé.

Akaashi : "Non Bokuto.

? : Toi là, Akaashi est ton ami ?

Bokuto : Oui et je t'interdis de le frapper !

? : Il t'a cacher la vérité alors ? En plus de la danse il est pédé !

Akaashi : Si ça te pose un problème pars ! Je pourrais tomber amoureux de toi sinon !

? : Dégoûtant ! Vas te faire soigner !

Akaashi : Ce n'est pas une maladie !"

L'inconnu frappe le danseur à nouveau et le fait tomber à terre. Bokuto s'interpose immédiatement, les nerfs sur le point d'exploser de colère. Akaashi refuse de mettre son capitaine en danger et lui demande de s'écarter.

? : "Tu n'es pas comme lui ça se voit. Laisse-moi lui apprendre ce qu'est un véritable homme.

Bokuto : Tu te trompes, je suis comme lui.

? : Nan, t'es pas dégoûtant comme cette chose.

Bokuto : Et c'est quoi qui le rend si dégoûtant ?

? : Ce qu'il appelle être homosexuel... Un pédé quoi !

Bokuto : Je suis comme lui. Je suis son petit-ami d'ailleurs."

Akaashi s'énerve de devoir faire mentir Bokuto sur une chose si importante. Le passeur se relève et pousse Bokuto, l'éloignant du garçon. L'inconnu rigole, il sait que c'est un mensonge, il sait qu'un garçon si "ridicule" ne pourra jamais trouver quelqu'un qui arriverait à le supporter.

? : "Je vais y aller, à bientôt Akaashi. Sois moins dégoûtant la prochaine fois que je viendrai."

C'est fini pour aujourd'hui. Comme à chaque fois que ce garçon venait, Akaashi tombe en larmes et les filles viennent le rassurer. La coach garde un air énervé de ne rien pouvoir faire pour son élève. L'ailier sait la douleur que ça fait d'être insulté pour ce qu'on est.

Coach : "Ce garçon connaît Akaashi. Il savait pour la passion d'Akaashi et ça ne l'avait pas dérangé. Mais quand il a découvert qu'il est homosexuel il a changé.

Bokuto : Akaashi, on rentre."

Le capitaine récupère les affaires de son camarade et le ramène chez lui sans lui laissant le temps de se changer. L'impassible ne quitte pas ses larmes et suit silencieusement son si beau camarade. Chez Akaashi, ses parents ne s'étonnèrent pas de le voir en larmes et avec une marque rouge sur la joue. Les parents du passeur savent et sont aussi dégoûtés mais font semblant de l'accepter comme il est.

Bokuto : "C'était qui ?

Akaashi : Un ami d'enfance...

Bokuto : Comment il s'appelle ?

Akaashi : Je ne te le dirais pas...

Bokuto : Pourquoi ?!

Akaashi : Tu le frapperais.

Bokuto : Ouais et il le mérite !

Akaashi : Arrête de me défendre et pars.

Bokuto : Je partirai pas !

Akaashi : Je suis homosexuel Bokuto.

Bokuto : Ouais et alors, je t'aime."

Akaashi releva la tête surpris et remarque les rougeurs des joues de son camarade. Tout à l'heure, il avait mentit en espérant que ça arriverait. Bokuto voulait vraiment sortir avec Akaashi malgré les stéréotypes sur sa passion. Et seul l'amour permettait ça.