Différent : Prologue.

Bonjour bonjour ! Me revoilà avec une nouvelle fic ! Je sais que ce n'est pas responsable car je n'ai pas fini les autres (d'ailleurs elles sont en pause, je ne les abandonne pas) mais j'ai eu cette idée là et franchement, ce serait bête de passer à côté car pour une fois, je suis assez fière de moi !

C'est une fic sur tous les ND mais avec plus Faberritana + Puck que j'aime vraiment beaucoup comme personnage !

Bon fini le blabla, Glee ne m'appartient pas, malheureusement. Bonne lecture et rendez vous en bas !


Et si lors de leurs vacances d'été, les New Direction étaient confrontés à une expérience hors du commun ? De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités… Facilité ou souffrance ? Mal ou bien, il va falloir choisir son camp.


La nuit venait de tomber, une nuit claire, sans nuages, sans vent, quelques étoiles commençaient à apparaître dans le ciel, venant tenir compagnie à la lune, belle, ronde, lumineuse. Tout était calme, c'était une belle nuit de mars. Le parking du lycée McKinley était désert à cette heure-là, enfin, il l'était habituellement.

Quinn sursauta.

Comment en étaient-ils arrivés là ? Un éclair perturba la tranquillité ambiante, un éclair lumineux, puissant, mais étrangement silencieux.

Quinn roula à terre, poussant un grognement de douleur quand son corps toucha le sol, évitant de peu cet étrange éclair. Elle courut jusqu'au parc le plus proche, priant pour ne pas faire trop de bruit, serrant sa croix autour de son cou avec force. Elle espéra qu'il était seul, qu'ELLE n'était pas avec eux.

Essoufflée, elle s'apposa contre un arbre, regardant avec affolement tout autour d'elle, le vent ne s'était pas levé, pourtant elle sentit une brise sur son visage, les feuilles des arbres autour d'elle bougeaient dans un bruissement inquiétant, surnaturel, elle trembla de tout son corps et elle détestait ça.

Elle le sentait, il s'approchait. Elle se maudit d'avoir une odeur aussi reconnaissable, elle se maudit aussi d'être tombée dans ce piège aussi prévisible. Depuis quand était-elle devenue aussi naïve ? Aussi bête ?

Elle connaissait la réponse à la question, depuis qu'elle l'avait perdu, depuis qu'elle avait failli à sa promesse.

Elle entendit un craquement à sa droite, puis un autre à sa gauche, elle se retint de justesse de ne pas jurer, il n'était pas seul.

Elle allait mourir, cela ne faisait aucun doute. Alors elle décida de se battre, autant mourir avec un certain panache, elle était sûre que Santana l'aurait approuvé alors que Kurt aurait secoué la tête avec son petit sourire amusé.

Penser à eux lui faisait du bien, cela lui donnait de la force, la force de courir vers le bruit à sa gauche, elle traversa le buisson touffu qui se trouvait entre elle et la source du craquement, s'éraflant les avant-bras, déchirant son pantalon en toile contre les branches. Elle entendit un cri de surprise quand elle sauta sur la personne, ils roulèrent sur plusieurs mètres, chacun essayant de prendre le dessus sur l'autre.

Quinn prit enfin le dessus et se retrouva assise sur la personne, elle enleva le masque qui recouvrait le visage de l'autre, n'aimant pas se battre contre ces horribles masques blancs, ses masques sans expression qui ne laissaient apparaître que les yeux de ceux qui les portaient, deux minuscule trou qui rendait ses ennemis effrayant, ne laissant percevoir aucune expression.

Son souffle s'arrêta, alors que son cœur s'accéléra, cela ne pouvait pas être possible, pas lui. Ils ne pouvaient pas l'avoir eu, elle devait rêver, c'est ça. Ce n'était qu'un horrible cauchemar, elle allait se réveiller dans son bungalow, celui de l'été qu'ils avaient passé tous ensemble, et rien, non rien de tout ce qu'ils s'étaient passés durant ces derniers mois ne seraient arrivés.

« Salut Quinn, contente de me voir ? » Sa voix… Elle était devenue rauque, beaucoup trop rauque, elle frissonna contre son gré. Un sourire sadique était apparu sur le visage du garçon en dessous d'elle. Elle le frappa, lui en voulant d'être faible, lui en voulant de les avoir rejoint, lui en voulant d'avoir choisi la facilité, elle se sentait trahie, abandonnée.

Elle frappait avec rage, sentant la colère monter en elle petit à petit, elle frappait, ses larmes se mêlant au sang de sa victime sur son visage.

Il ne se défendait pas. Elle se stoppa quelques secondes et le regarda à nouveau, il avait sûrement le nez cassé vu le sang qui coulait, il était recouvert d'ecchymose mais il souriait toujours, de ce sourire qu'ils avaient tous, ce putain de sourire.

« Alors Quinn, on fatigue. » Ce n'était même pas une question, elle allait lui donner un autre coup de poing quand elle sentit qu'on lui attrapait le bras. Il était toujours aussi fort, il recommença à parler, plus doucement, presque en chuchotant.

« A mon tour maintenant Quinny, il n'y a pas que toi qui ai le droit de t'amuser. Je sais que tu as toujours été égoïste, mais quand même, je pensais que tu avais changé, tu te rappelles ? Qu'est-ce que tu m'avais dit déjà ? 'Je ne suis plus la même personne, je veux son bonheur, rien que son bonheur. ' Et tu l'as abandonné. » Son sourire s'était enfin effacé, et pendant un court instant, Quinn eut le fol espoir de l'avoir retrouvé, qu'il était de nouveau lui-même. Il avait cette lueur mélancolique qui le rendait de nouveau tellement humain.

« Tu nous a tous abandonné. » Un souffle, un murmure qui donna à Quinn l'envie de vomir. Elle s'en voulait tellement, elle relâcha ses muscles, s'effondrant presque sur le corps en dessous d'elle. Elle sentit de nouveau les larmes qui arrivaient, il la connaissait par cœur, il savait comment la blesser.

« Rejoins-nous Quinn. C'est tellement plus facile… Ne plus se battre, ne plus être jugé, on aura notre place. Tu ne seras plus obligée de te battre comme tu le fais depuis tellement de temps. » Elle l'écoutait attentivement, c'était tellement tentant, un simple oui et elle serait elle aussi libérée. Elle ne se sentirait plus coupable, elle pourrait enfin se reposer, dormir. Elle les retrouverait, enfin certains, mais elle ne serait plus seule, cette solitude qui lui pesait de plus en plus.

« Ils ne sont pas comme nous, pourquoi t'obstines tu, tu te rappelles ce qu'ils ont failli faire à Tina ? Nous sommes différents Quinn. »

Différents.
Les pupilles de Quinn se rétrécirent sous le coup de la colère, elle dégagea son bras de l'emprise de l'homme et lui donna à nouveau un coup de poing, plus puissant.

Elle entendit un craquement, le corps sous elle se relâcha complètement. Elle paniqua. L'avait-elle tué ? Elle chercha frénétiquement son pouls, essayant de se rappeler les cours de ce fichu brevet de secourisme qu'elle avait fait l'année dernière, où était le pouls ?

Elle le sentit enfin à la base de son cou, tout près de la trachée. Il battait, faiblement, mais régulièrement, elle ne put s'empêcher de soupirer de soulagement.

Elle perçut un cri un peu plus loin, elle se leva et partit en courant.

La fuite. Elle ne connaissait que ça, c'était peut-être la seule chose dans laquelle elle se considérée comme douée, elle avait fui toute sa vie.

Peut-être avait-elle trop fui ?

Elle sentit une sensation familière dans son corps, elle ne l'avait pas ressenti depuis des semaines, était-ce un signe ? Etait-elle prête ?

Elle s'arrêta de courir, elle était toujours dans le parc, à côté de l'air de jeu, les balançoires grinçaient doucement, il arrivait, elle le sentait. Elle ferma les yeux et se concentra, son nez se renfrogna légèrement et ses sourcils se froncèrent, ils arrivaient plutôt.

Elle était avec eux.

Quinn eut envie de crier de désespoir, de se laisser tomber à genoux et de prier. Elle retint de justesse un cri quand elle sentit une main sur son épaule droite.

Elle tourna sa tête lentement.

Elle n'était plus seule maintenant, était-elle pardonnée ?

« Que… » Elle se tut, il n'y avait rien à dire. Elle sentit la main serrait un peu plus fort son épaule, une chaleur rassurante s'en dégagée. Elle entendit de nouveau un bruit, sa main gauche fut prise dans une étreinte. D'autres bruits de pas se firent entendre derrière elle alors que la brise s'accentuait, de plus en plus forte, de plus en plus menaçante.

Alors elle sut, elle les avait appelé, sans se rendre compte, ils étaient venus. Ils étaient toujours venus. Un sourire s'afficha sur son visage, toujours couvert de sang. Son premier vrai sourire depuis un moment.

C'était l'heure, elle n'allait plus fuir.

C'était l'heure, il allait falloir combattre.

Il n'y aurait pas de gagnant. Comment se considérer comme gagnant quand les personnes en face de nous sont nos meilleurs amis ?


Voilà pour le prologue, c'est assez court.

Alors pour les prochains chapitres, j'en ai quelques uns d'avance, donc j'essaierais d'en mettre un par semaine, de plus les chapitres sont, quand même, assez long (11 pages words) j'espère que ça ne vous découragera pas ! C'est un gros projet avec une histoire que j'espère forte et aboutie et j'ai vraiment envie de la partager avec vous !

Donc si vous êtes impatient de lire la suite (qui se passera bien avant le prologue au niveau de la chronologie) n'hésitez pas à reviewer, à follow, à favoriser, montrez vous ! Je ne mords pas et je répondrais à toutes les reviews !