Bonjour à tous! Je vous poste ici le prologue de ma première fanfiction, qui j'espère vous plaira. Je ne suis pas totalement novice dans l'art de l'écriture puisque j'ai écrit plusieurs autres fics ou histoires originales que je n'ai jamais publiées sur ce site. Si l'expérience se passe bien avec celle-ci, je les mettrai sûrement également en ligne ici.

Pour ce qui est de la fic, elle sera de taille moyenne. Mon originale fait 17 chapitres mais comporte une suite et je l'ai écrite il y a deux ans, je suis donc en plein remaniement. De plus certains passages sont vacants (ceux qui étaient notés sur mes cours de term^^) ce qui me force à les réinventer. Les chapitres ne seront pas très longs (six pages pour les plus courts, dix pour les plus conséquents).

Pour ce qui est du pairing, sachez juste que oui il y aura une histoire de couple et qu'elle aura une dimension importante dans ma fic mais ce ne sera pas avant la deuxième partie, je ne l'évoquerai donc qu'à ce moment là. Je ne suis pas fan des récit mièvres, donc ne craigniez rien, mais je veux faire quelque chose de réaliste et je ne pense pas qu'un ado puisse ne pas avoir de coup de coeur, donc vous verrez...

Je ne vous raconterai pas l'histoire en avance mais sachez d'ors et déjà que si je compte insérer beaucoup de scènes d'humour et de tendresse, l'atmosphère générale de la fic restera sombre la plupart du temps. Oh et je tiens à préciser que je manie à outrance le sarcasme et l'ironie, aussi : "ce que pensent certains personnages, n'est pas le fond de ma pensée, ce n'est pas parce que je ne leur oppose pas de détracteurs farouches avec piquets de grèves et bombes lacrymo que j'approuve leurs propos. L'inverse est également vrai."

Voilà, et maintenant, à bientôt et bonne lecture à vous.

Prologue

En ce jour frais de novembre, Vernon Dursley, homme respectable et respecté s'il en est, cité par tous pour son flegme, sa droiture, sa rigueur et sa maîtrise dans le monde très fermé des vendeurs de perceuses, arborait un magnifique teint violet qui aurait pu s'accorder sans mal avec la somptueuse cravate de soie gris anthracite que lui avait offert sa chère Pétunia à Noël dernier. Oui mais voilà, sur feu la splendide cravate s'étalait désormais une représentation étonnement fidèle des côtes françaises; la Corse et la Scille ayant trouvées leurs aises sur la chemise sur mesure qui complétait le nouvel ensemble à 1500 livres dont il s'était tant vanté auprès de Mr Tyson. Et ces illustrations géographiques caféinées, loin de lui apporter, comme le lui certifiait une Pétunia au bord de l'apoplexie depuis près de deux minutes, "un petit air d'érudit tout à fait charmant", ruinaient tout simplement ses plans pour paraître imposant et classe face à la bande de "mords-moi-le-nœud" de chez ProVizTech'.

Aussi Vernon Dursley, de manière logique et totalement raisonnable, ayant épuisé son quota de self-contrôle avec le gamin jusqu'à fin 2010, bondit de sa chaise exactement trois minutes et trente-et-une secondes après l'incident de la tasse renversée. A trois minutes et trente-quatre secondes, Vernon Dursley s'élança en avant, suant déjà sang et eau à la simple idée de la force physique et de l'endurance qu'il devrait déployer pour atteindre le morveux et le corriger comme il se doit. A trois minutes et quarante-trois secondes, pourtant, Vernon Dursley vit un certain Murphy interrompre sans vergogne ses plans de torture et ses rêves d'éviscération. La désillusion fut brutale, la chute, quantifiée par les sismologues à une magnitude de 3,4 sur l'échelle de Richter, phénoménale. D'abord, Vernon Dursley ressentit un éclair de douleur qui se propagea depuis la plante de son pied jusqu'au bas de son dos en passant, lui sembla-t-il, par chacun de ses putains de nerfs. Puis, simultanément, le monde s'inversa, on égorgea une truie, Dudley applaudit joyeusement et son crâne explosa.

Trente-huit minutes et onze secondes après l'incident de la tasse meurtrière, les pompiers, la gendarmerie, les habitants des rues et des quartiers voisins, les amis de Pétunia, les collègues de Vernon, la maîtresse de Dudley et la vieille Mrs Figg (qui comme chaque jour avait passé une heure à choisir le menu de ses chats à la supérette du coin) débarquèrent en nombre sur les lieux du crime, un air affligé de circonstance sur le visage, mais réclamant à corps et à cris davantage de détails sanglants. Il fallut attendre la fin des expertises et de l'enquête de voisinage, soit à peine un mois, pour que les badauds se lassent. Les enquêteurs conclurent à un banal accident ménager (l'homme aurait dérapé sur le camion de pompier de son fils, sa tête heurtant violemment la table basse), eux à la sanglante vengeance d'une femme battue et bafouée par son mari (elle l'aurait trouvé abusant du pauvre garçon disparu et voulant sauver l'enfant, l'aurait projeté contre la table basse, se faisant au passage horriblement blesser).

Dudley Dursley fut confié à la garde de sa tante, Marjorie Dursley. Elle se dit affligée de la mésaventure de son frère mais ravie de recueillir le joyeux bambin, aujourd'hui pensionnaire du collège St Brutus, pour "adolescents à forte personalité".

Vernon Dursley se réveilla de son coma 463 heures 02 minutes et 58 secondes après l'incident. Il ne retrouva jamais ni sa mobilité, ni ses facultés intellectuelles, condamné à devenir l'un des "assistés" qu'il méprisait tant autrefois.

Pétunia Dursley fut internée à l'hôpital Sainte Eileen. A l'arrivée des secours, elle parcourait la maison en hurlant au monstre de sortir de là, un long couteau à la main. D'après ses dires, l'enfant de cinq ans, un "sorcier", aurait usé de son "abomination" pour assassiner son adorable époux. Elle se suicida moins de deux semaines après son arrivée.

Harry Potter est aujourd'hui encore activement recherché. Disparu le 18 novembre 1985, l'enfant désormais âgé de 11 ans est brun, a des yeux verts très reconnaissables et porte sûrement des lunettes. Lors de sa fugue, il était illettré. Si vous avez des informations pouvant nous permettre de retrouver Harry Potter, merci de bien vouloir contacter le commissariat de police le plus proche.

A Suivre.