Bonjour tout le monde, c'est ma première fic alors soyez indulgent. Les personnages de Bleach ne sont pas à moi, seul Makoto est le fruit de ma divine imagination.
Par une nuit noire, les rues de Karakura étaient désertes à cette heure. Une jeune femme se dirigeait vers son appartement. Makoto venait de quitter l'Université qu'elle fréquentait vers les 22h30, n'ayant pas vu le temps passé lors de ses recherches sur une dissertation sur le 'Japon médiéval' donné par son professeur d'histoire et géographie, Byakuya Kuchiki. Et maintenant, elle se retrouvait à se pavaner à presque 23h dans les rues de Karakura les moins recommandées. Comme elle se trouvait trop fatiguée, elle eut alors décidé de prendre un raccourci pour se rendre chez elle au lieu de prendre la route principale qui lui prendrait plus de temps. Mais là, maintenant, elle le regrettait fermement. Au moindre bruit, elle sursautait et tournait vigoureusement la tête de la tête de droite à gauche mais rien, rien qui ne pourrait nuire à sa vie. Un coup de feu attira son attention, elle tourna la tête vers la droite et vit, dans une allée étroite, un homme au gabarit d'une armoire à glace, vêtu d'un costume noir et tenait, de sa main droite un revolver. Celui-ci était pointé sur un autre homme à terre, adossé à un mur, qui tenait son épaule en grimaçant de douleur. Elle fit un pas en arrière et, par malheur, cogna une cannette qui ricocha contre le mur. Son sang se glaça quand son regard croisa celui de l'homme au revolver. Il la scruta un moment avant de baisser son arme pour se diriger vers elle. Terrorisée elle fit des pas en arrière pendant que l'autre avançait en arborant une aura peu amicale. Quand son dos toucha le mur se fut comme des milliards d'aiguilles se plantaient dans celui-ci. Il pointa son arme sur elle et ses yeux se remplirent d'effroi. Au moment où il voulut appuyer sur la détente, un autre coup de feu retentit. Le type au costume s'écroula, un cri s'échappa de la bouche de la jeune femme alors qu'elle regardait perplexement le corps étendu au sol. Son regard dériva sur l'origine du bruit. Et vit l'homme qui se tenait précédemment au mur. Son regard bleu électrique ainsi que son arme étaient toujours dirigés vers le cadavre, comme pour s'assurer de la mort de ce dernier. Makoto glissa le long du mur pour se retrouver assise. Ses yeux toujours scotchés sur l'homme à la chevelure particulière. Celui-ci baissa son arme pour prendre un meilleur appui pour ne pas aggraver ses blessures. Il eut un long moment de silence dans lequel en entendait uniquement la respiration haletante du blessé. Makoto revint à elle et retint son envie de vomir et se releva, attirant immédiatement l'attention de l'autre. Hésitante, elle se rapprocha du lui. Le concerné la regardait avec méfiance et curiosité. Arrivé à sa hauteur, ils se fixèrent du regard. Essayant de lire à travers l'autre. Elle s'accroupit sans détacher leurs regards.
- Je... Je peux vous aidez?
L'autre afficha un sourire ironique avant de demander d'une voix suave.
- Et pourquoi ferais-tu ça?
- Vous m'avez sauver la vie.répondit-elle sans prêter attention au ton employé par l'autre.
- Rectification ma belle, j't'ai pas sauvée la vie. J'ai profité du fait que je ne sois plus son centre d'attention pour m'en débarrasser. Le moins que l'on puisse dire c'est que tu es venu au bon moment.
La jeune femme soupira mais passa un bras autour de ces hanches pour l'aider à se relever.
- Prenez appuie sur moi.
Il passa son bras par dessus les épaules de Makoto et ils quittèrent la ruelle à petits pas. Ils avançaient dans les rues silencieuses de Karakura.
- Au faite, on ne s'est pas pas présentés. constata-elle pour engager la conversation.
Le plus âgé la regarda un moment, détaillant ces gestes lents et précis dans le but de lui faire ressentir le moins de mal possible pendant leur virée.
- Ah ouais, tu voudrais connaître le nom d'un assassin comme moi?
Elle tiqua sur l'appellation mais ne réagit pas particulièrement.
- C'est juste pour briser ce silence que je trouve quelque peu pesant.
- J'vois. Bon d'accord, j'suis Grimmjow Jaggerjack, chef du gang Espada.
Makoto s'arrêta et ses yeux s'agrandirent avant de se poser sur le dénommé Grimmjow. Le sourire de ce dernier s'agrandit en voyant l'expression de la jeune femme. De la peur. Makoto se pinça l'arrêt du nez pour reprendre contenance avant de dire d'une voix qui se voulait moins tremblante.
- Vous êtes bien loin de votre secteur.
- J'sais.affirma-t-il d'une voix chantante. Et alors ton nom?
Elle hésita, devait-elle le lui dire? D'un côté non mais c'était comme même elle qui avait engagé la conversation.
- Si tu ne veux pas c'pas grave, de toute manière j'm'en souviendrai pas.dit-il d'un ton détaché.
- Makoto Kurosaki, étudiante en droit à l'Université Kototsu.
- Makoto Kurosaki.répèta-t-il doucement comme pour se délecter de chaque lettres.
Makoto frissonna et le regarda du coin de l'oeil, il arborait un sourire carnassier tout en regardant devant lui.
- Au faite, où es-ce que tu crèches?
- Nous sommes arrivés.
Grimmjow regarda l'immeuble avec un sifflement appréciateur.
- T'es pas la dernière des pauvres en tout cas.
Un autre soupire traversa ses lèvres.
- Encore une chance que je sois au premier étage.
Il leva une sourcil septique.
- On peut savoir pourquoi?
- Vous n'êtes pas une plume.
- Dit que je suis gros temps que tu y es.dit- il avec dédain.
Makoto étira simplement un sourire et ils se dirigèrent vers le bâtiment et y entrèrent. Une fois à l'intérieur, ils prirent les escaliers.
- Pourquoi ne prenons-nous pas l'ascenseur?
- Je ne supporte pas d'être enfermée.
- Claustro?
Elle acquiesça alors qu'ils arrivaient devant la porte de l'appartement. Elle fit sortir la clé de son sac facteur et ouvrit l'appartement. Ils y entrèrent, Makoto appuya sur l'interrupteur et la lumière fut dans la pièce. La rousse déposa son trousseau de clés dans une petite assiette prévu à cet effet. Ils se dirigèrent vers le canapé où la jeune étudiante installa l'échantillon de Yakuza.
- Attendez une minute, je pars chercher la trousse de secours.
Elle disparut derrière la porte près de l'écran plasma en face de lui. Pendant ce temps, il observa la pièce, curieux. Un grand salon avec des divans et fauteuils disposés de manière rectangulaire, une petite table basse où étaient disposées trois télécommandes, un écran plasma suspendue au mur et juste en dessous un meuble miniature garni de CD. À gauche, il y avait de grandes portes menant sûrement à un balcon. Le salon communiquait avec la cuisine de style américaine. Le décor était très personnalisé, variant entre tableaux, vases... et ce qui attirait le plus l'attention était la couleur des murs qui avaient toutes les nuances de bleu, formant une harmonie parfaite.
- Encore une gosse de riche.soupira-t-il.
Il revint à la réalité quand Makoto refit surface dans la pièce. Elle s'approcha de lui et se mise à genoux devant lui et posa la trousse de secours à côté d'elle. Elle l'ouvrit tout en lui commandant d'enlever sa chemise pour pouvoir l'examiner.
- Si tu voulais m'voir à poil fallait le dire plus tôt.dit-il avec un sourire pervers.
Makoto ne prêta pas attention à sa remarque et continua sa manoeuvre. Il bouda à cause du peu de réaction de la jeune femme mais enleva sa chemise sans oublier de réprimer une grimace de douleur. Une fois le matériel sortit, elle leva les yeux vers le blessé et resta sans voix...
Certes dans la ruelle elle n'avait pas prêté attention à l'apparence de son sauveur à cause du danger qui planait au dessus d'eux, mais elle devait avouer qu'elle était tombée sur un beau spécimen. Ses cheveux d'un bleu particulier qui avait l'air à la fois rebelles et ordonnés en une une masse de pointes bleues, lui donnant envie de les caresser. Son corps divin, torse nu, mis à part la blessure à l'épaule et les quelques bleus ici et là, lui permettait de se délecter de la vue de ses muscles, une peau légèrement bronzée. Elle fit courir son regard sur les muscles qui roulaient sous sa peau au rythme de sa respiration, admirant sa beauté simple et envoutante. Glissant lentement son regard vers le seule vêtement qu'il portait, un pantalon noir un peu moulant qui faisait ressortir ces jambes athlétiques. Elle se mit à mater sans vergogne cette délicieuse viande. ' Bon sang, je donnerai une vie pour tâter de cette chair...' Lorgnant ensuite la ceinture qui retenait le tout, avec son anneau argenté qui étincelait, ses yeux furent immédiatement attirés par la bosse qui déformait le pauvre vêtement.' Si c'est pas de la publicité mensongère, ce mec doit être un dieu vivant...'
Bavant littéralement, son regard remonta le long de ce corps d'une pur beauté, flattant le tissu noir, trottinant dans les sillons des abdominaux, flânant légèrement autour des tétons, passant rapidement sur le menton carré, détaillant les lèvres pulpeuses sur lesquelles une langue sensuelle passa et enfin croisa un regard perçant semblable à deux saphir miroitant. Ce simple échange la troubla et lui fit réaliser ce qu'elle faisait, elle matait ouvertement son aîné et il se délectait de sa mine troublée. Encore plus ridicule, se fut ça réaction d'une midinette qui venait de croiser le regard de son premier amour... Elle se détourna, rougissant. 'Plus cliché, tu meurs...'
- Alors? Tu aimes ce que tu vois?murmura-t-il à son oreille.
Elle lui fit de nouveau face et se retrouva nez à nez avec lui. Il semblait plus qu'amusé de la situation et son visage était à une dizaine de centimètres du sien.
- Et bien ma beauté, on a honte de se rincer l'oeil?dit-il en se rapprochant, sa bouche à frôlant presque celle de l'étudiante.
Dans un sursaut de lucidité, Makoto détourna le visage en reculant. Le sourire de Grimmjow s'élargit encore plus. ' Elle me plaît de plus en plus cette gamine'. Il se redressa pour s'adosser contre le fauteuil.
- Alors ma petite infirmière, c'est pour aujourd'hui ou pour demain.
La jeune femme revint à elle a ces mots, puis se pencha sur lui pour examiner la blessure à l'épaule de son "invité". Elle souffla un bon coup pour reprendre contenance et prit une compresse alcoolisée pour nettoyer la plaie d'une main tremblante. Grimmjow jubilait intérieurement des réactions de la rousse.
- La balle n'a pas traversé, il va falloir que je l'enlève et il va falloir aussi que je vous replace votre épaule, elle est déboiter.éluda-t-elle d'un air sérieux en le regardant dans les yeux.
Il comprenait maintenant pourquoi ça lui faisait un mal de chien. Il acquiesça et la regarda ranger les ustensiles dans la trousse de secours et se diriger vers la précédente porte. Il attendit à peine quelques minutes avant de la revoir. Elle vint vers lui et l'aida à se relever.
- On va où?
- Dans la salle de bain, je ne tiens pas à refaire mon salon à cause du sang que vous allez perdre.
Une fois la porte passé, ils furent dans la chambre de cette dernière. Grimmjow laissa son regard glisser sur la lampe de chevet qui éclairait les lieux, la pièce était grande: une grande armoire, un bureau garni de matériel scolaire, un pc. Sur la gauche une petite bibliothèque et de grandes fenêtres. Le lit était situé au centre de la pièce contre le mur, les dit murs, à défaut d'être d'un beau océan, était recouvert de poster de stars sportives et musicales. Il fit coupé dans sa contemplation par le mouvement de la plus jeune vers la porte, sur la droite, d'où filtrait la lumière. Ils y entrèrent, celle-ci était moins spacieuse. Un toilette, un lavabo et au dessus un miroir, une baignoire et un coin douche.
- C'est mieux que ce à quoi je m'attendais.
Makoto ne répondit pas mais le coucha par terre sur une couverture perméable. Elle se redressa pour stériliser les ustensiles. Grimmjow la regardait bouche bée, son expression était d'un sérieux déconcertant. Au bout d'un moment, elle se tourna vers lui et lui mit un bâton dans la bouche.
- Mordez-ça.
Elle commença la dure épreuve qui était celle de retirer la balle.
CCC
Une heure et demi plus tard, Makoto était en train de panser le corps meurtri du Yakuza qui avait l'air exténué, peinant à garder les yeux ouverts. Elle rangea la salle de bain avant de ramener son patient dans la chambre. Au lieu de l'allonger directement sur le lit, elle le fit asseoir, se mit à genoux et lui enleva ses chaussures. Il lui lança un regard perplexe, étonné de son comportement face à lui alors qu'ils venaient à peine de se rencontrer.
- Je vais replacer votre épaule. Prévint-elle en se redressant.
Le plus vieux hocha la tête. Il ne broncha pas quand Makoto l'allongea et prit une position étrange. Elle avait un bras passé sous son dos, l'autre sur l'épaule...' Que voulait-elle faire?'
- Soufflez profondément.
Grimmjow s'exécuta et réprima une exclamation de surprise sous la douleur.
- Voilà, c'est bon.
Il demeura allongé sans bouger et regarda Makoto, assise à ses côtés.
- Ça c'est le genre de blessure qui est sournoise. Vous n'auriez jamais pu guérir entièrement et vous auriez eu mal tous les jours malgré les médicaments.
- Tu as l'air de t'y connaître en médecine.
Elle le fixa un moment avant de répondre.
- Mon père est médecin et dirige une clinique. Quand je vivais encore à la maison familiale je l'y aidait.
- Je vois.
Elle se leva pour récupérer la bouteille d'eau sur la table de chevet, aida le bleuté à se redresser puis le fit boire. Celui-ci lui prit la bouteille des mains et bu tout d'un trait. Un soupire de satisfaction s'échappa de ses lèvres une fois le doux breuvage terminé. Makoto lui reprit la bouteille et le recoucha. Le plus âgé grimaça de douleur.
- Vous avez mal quelque part en particulier?
- Un peu partout mais c'est rien de grave. Une bonne nuit de sommeil et ça ira mieux.
Elle ne le crut pas une seconde, elle voyait clairement qu'il était tendu à voir ces sourcils froncés. Elle soupira et de mit à genoux sur le lit, attirant l'attention de l'autre. ' Si il reste tendu comme ça il ne dormira jamais'
- Je vais vous soignez un peu. Mon père m'a appris quelques astuces pour dénouer les muscles. Je vais remettre tout ça en place.dit-elle en faisant craquer ses doigts.
Grimmjow acquiesça docilement.
- Ça ne vous fera absolument pas mal. Vous avez juste à souffler quand je vous le dirai et il y aura aucuns problèmes.
- D'accord.
Grimmjow obéit et fit comme demandé. Les gestes de Makoto étaient d'une douceur magnifique. Il n'avait pas du tout l'impression qu'on remettait des os à leur place, c'était comme s'il se reposait, le coeur en paix. Il ferma les yeux quand une main passa sur son front.
- Je vais travailler sur vos énergies.murmura-t-elle. Alors restez détendu comme ça...
Makoto ne pouvait s'empêcher de sourire. À chaque geste qu'elle effectuait, elle sentait le corps se détendre et les noeuds d'anxiété s'estomper comme un mauvais souvenir. Elle sut qu'elle avait réussi quand un profond soupire détendit toute la cage thoracique jusqu'au ventre et réprima un léger sourire quand elle avisa que le yakuza s'était endormi.
Endormi, il semblait si vulnérable avec cette expression détendu sur le visage. Elle ne put s'empêcher de le trouver beau ainsi. Elle prit la couverture qu'elle replia autour de plus vieux et, très délicatement, elle prit le bras meurtri et le passa sous la couverture. Grimmjow ne réagissait pas, inconscient de tout. Elle lui caressa les cheveux et la joue. Puis toujours dans un silence, se leva et avisa l'heure sur le réveil: 4h30 du matin. Elle soupira, la chance que ses cours du jours commençaient à 10h. Elle sortit de la chambre et se coucha sur le fauteuil. Elle était exténuée, elle regarda la porte de la chambre puis s'endormit.
CCC
Ce fut les bruits de la circulation qui la réveillèrent quelques heures plus tard. Elle se redressa en se frottant les yeux. Makoto scruta la pièce, se demandant pourquoi elle dormait au salon au lieu de sa chambre. Les événements de la veille lui revinrent en tête et ses yeux se posèrent sur la porte qui était désormais entrouverte. Elle y alla et fut surprise de la trouver vide. Makoto fouilla son appartement mais ne le trouva pas. Elle vit une feuille pliée en deux sur la table à manger. Elle s'en saisit et lu un simple"Merci". La jeune femme sourit avant de partir vers le balcon pour pouvoir respirer la fraîcheur matinale.
