Auteur : Evils-roses, encore et toujours ^^"
Titre : Holiday
Genre : Yaoi/ romance ( le truc mièvre XD )
Note : Bonjour, bonjour, j'upload enfin cette fic sur , mais sachez que je l'ai entamé il y a environ 2ans et qu'elle était disponible sur mon blog... blog que je n'actualise plus par ailleurs. enfin, bref, je l'ai relu vite fait, mais il se peu que des fautes se soient encore glissées entre les lignes ^^ en tout cas, j'upload cette fic deux fois par mois ^^ donc rendez vous Lundi en 15 ^^
CHAPITRE 1
Je ressemble indubitablement à une fille. J'ai des cheveux noirs beaucoup trop longs, un visage fin comme il se doit pour l'asiatique que je suis, et malgré mes efforts je n'arrive pas à augmenter ma masse musculaire, ce qui fait que je suis mince et qu'invariablement les gens m'appellent mademoiselle. J'ai beau être de mauvaise humeur les trois quart du temps et les envoyer voir ailleurs si j'y suis, rien y fait. Voilà en gros à quoi je ressemble, et si on devait le résumé en quelques mots cela donnerait quelque chose comme : un jeune homme de vingt ans étrangement androgyne.
Je m'appelle Kanda Yû, je vis dans une petite ville balnéaire à un cinquantaine de kilomètres de Kobe, j'habite dans un petit appartement bon marché situé sur les hauteurs de la ville, et de la baie vitrée du salon je peux voir la ville s'étendre jusqu'à la mer étincelante.
Je vis seul, parce que je ne vois pas l'interêt de vivre avec les autres, je tiens plus que tout à conserver ce silence ouaté et cette atmosphère paisible qui règne dans la pièce principale quand elle est illuminée par les rayons rasant du soleil couchant. D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours été plus ou moins seul. Je n'ai pas de famille, pas de parents proches, pas vraiment d'amis non plus, pas de petite copine et même pas de poisson rouge. Je n'ai pas de souvenirs précédent mes dix ans, je ne me souviens pas de mes parents, je ne sais pas si j'avais des frères et des soeurs, on m'a trouvé sous le porche d'un temple trempé jusqu'à l'os avec une vilaine plaie à la tête. Personne ne m'a chérché, aucune annonce n'a été faite dans les journaux. Si l'on avait voulu de moi, peut être que ces personnes auraient essayé de me retrouver, mais rien. Je ne suis pas triste pour autant, en fait je m'en fiche un peu, voir même royalement, je n'aime pas regarder en arrière, et pour ce que j'y vois il vaut mieux, pour moi, que je reste les yeux rivé sur l'horizon. Les moines qui m'ont trouvé mon placé dans un orphelinat de la ville. C'est là bas que j'ai vécu pendant huit ans avant de m'installer seul. Actuellement j'étudie dans l'université de la ville et je fais des petits boulots par-ci par-là, ça ne me rapporte pas grand chose, mais je n'ai pas besoin énormément non plus. En fait je suis un modèle de vie spartiate, je me contente du stricte minimum. Enfin, bref, je vis ma vie tranquillement et je ne demande rien de plus, parce qu'ou font je n'ai pas besoin de plus. J'ai des habitudes et je m'y tiens, je ne sors quasiment pas, sauf pour étudier ou pour travailler, le reste du temps je lis, j'écoute de la musique, ou je vais faire du sabre sur la plage, je ne demande rien à personne et tout va pour le mieux dans mon monde à moi.
Voilà à quoi ressemble mon existence paisible dans ce monde perpétuellement en mouvement. Du moins ça y ressemblait jusqu'à ce qu'on vienne perturber ma quiétude, enfin je devrais dire, jusqu'à ce qu'IL vienne perturber ma quiétude. Ça a commencé il y a un mois environ...
Un mois plus tôt.
Je levais les yeux vers le ciel. Il était d'un pourpre incandescent et s'étalait dans le lointain comme une mer écarlate. Je l'observai un instant, bercé par l'écho des vagues se brisant sur la grève en un doux murmure. Je pris une grande inspiration et rengainait mon shirasaya d'un geste sec. Un vent frais et léger, porta vers moi l'odeur iodé du large, et un sentiment de plénitude m'envahit comme l'écume vient lécher les récifs. Je restai là encore un moment à contempler ce monde paisible, mais déjà le soleil retombait dans la mer comme une lourde pierre précieuse, glissant dans un univers froid et obscure. Il était temps pour moi de rentrer, me changer pour aller travailler. J'étais de service cette nuit, dans un restaurant, salon de thé, sur la place principale, qui était envahit par les touristes quand les beaux jours approchaient... Je soupirai et quittai la plage déserte sur laquelle j'avais l'habitude de m'entrainer. C'était une petite crique coincé entre deux falaises enfoncée derrière un bois de pins et de conifères. Très peu de touristes connaissaient cet endroit et, le plus souvent ils se décourageaient devant la marche à faire avant d'accéder à ce petit paradis, si bien que le plus souvent, je ne croisais que des vieilles ou des pécheurs. Je gravi le chemin qui remontait jusqu'au bois et récupérai mon vélo que j'avais laissé là. Il me fallut un bon quart d'heure pour arriver enfin sur la route qui longeait la pinède. Là, j'attendis le tramway à l'arrêt Zoukibayashi ( nda: ce qui signifie petit bois ou taillis ) Il n'y avait personne à part moi, la route était déserte et je pouvais entendre au loin le chuchotis de la mer, tandis que les cigales entamaient leur concerto estival. La navette arriva peu de temps après. Elle traversa les calmes quartiers résidentiels avant de pénétrer dans le centre ville en effervescence, des lampions étaient accroché partout dans les rues et il flottait dans l'air une odeur de vacances. Les rumeurs des passants me parvenait à travers les vitres ouvertes du tram. Je me contentai de regarder par la fenêtre un peu songeur. Il y avait à cette période de l'année quelque chose d'intemporel, on croisait des gens en kimonos et en gétas et lorsque le festival médiéval battait son plein on avait l'impression d'avoir changer de dimension, le monde devenait anachronique et décalé, coloré et un peu agaçant. Je descendis à l'arrêt « Koyama »(nda: ce qui signifie colline ) et gravi la longue montée que mon immeuble surplombé. Je traversai le petit parc de la propriété, saluai vaguement Melle Lotto qui tentait de sortir les poubelles sans en mettre partout. Miranda Lotto était une jeune femme un peu étrange, très maladroite et très bruyante, elle s'était installés ici avec son fiancé et depuis leur arrivée le voisinage était beaucoup moins tranquille. Cependant je ne lui prêtai guère d'attention. Je déposai mon vélo à la conciergerie et montai jusqu'au troisième étage. Mon appartement se trouvait tout au bout de l'immeuble et mis à part un vieil homme inoffensif je n'avais pas de voisins encombrant. Il était un peu à l'écart et il était la porte d'entré de mon monde. Dés que je franchissais cette porte j'avais l'impression de me couper de la réalité, je pouvais pénétrer dans cet univers en toute tranquillité, rien ne pouvait m'atteindre, j'aimais cette douce solitude, et je refusai catégoriquement que quelqu'un vienne ici, c'était mon monde à moi ! Et je le prenais presque comme une violation de mon être le plus profond. Je tirais la clé de mon sac et m'apprêtai à la tourner dans la serrure quand je me rendis compte que la porte était déjà déverrouillée. Je fronçai les sourcils et ouvris doucement la porte. Je me mis en garde et tirais lentement la lame de mon shirasaya de son fourreau. Il y avait trois paires de chaussures dans l'entrée, preuve que les intrus étaient à peu prés civilisés, cependant je n'étais pas sûr d'apprécier l'intention. Je m'avançai sur la pointe des pieds, j'avais à peine fait deux mètres qu'une silhouette entra dans mon champ de vision, sans réfléchir je me fendis de tout mon long. La silhouette poussa un cris de surprise et je m'arrêtais net.
« - TOI ? M'étonnais-je en haussant les sourcils, cependant je ne rangeais pas ma lame.
« - Ou.. Oui, oui, c'est moi... Tu pourrais... Baisser... ta lame... s'il te plais.
Supplia Lavi. Cela devait faire entre deux et trois ans que je ne l'avais pas vu. Il était toujours aussi roux, toujours aussi borgne et il avait toujours l'air aussi stupide. Il était blanc comme un linge et transpirait à grosses gouttes, quelques mèches rousses retombaient sur son visage. Je fronçais les sourcils et le décisageais avec aimosité. Que pouvait-il bien faire ici ? Et comment était-il entré. Je n'avais donné à personne le double de ma clés, et les rares personnes qui connaissaient mon adresse évitaient soignesement de venir. Pour à peu prés les même raison qui avaient failli couter la vie à cet imbécile présent chez moi. Nous restâmes immobile durant un petit moment jusqu'à ce qu'une voix masculine s'élève en pronvenance de la cuisine.
"- Lavi tout va bien ?
L'interessé hôcha lentement la tête alors que l'autre intrus entrés dans mon champs de vision. C'était un homme d'une trentaine d'année environ, mince les cheveux mis long avec une paire de lunettes rectangulaires posées sur le bout de son nez fin et acquillin.
"- Komui... Murmurais je, ou plutôt vociférais-je alors qu'un sourire stupide s'étirait sur son visage.
"- Kanda ! Tu es rentré !
Je rengainais ma lame en le regardant méchamment.
"- Qu'est ce que tu fais là ?
Il s'apprêtait à dire quelque chose pour se défendre lorsque sa soeur, une jolie brune possédant de longues couettes habilement peignait surgit à son tour dans le hall d'entrée qui ressemblait de plus en plus a la salle principale d'un salon de thé à la mode.
"- Vous allez vous calmer tout les deux, vous voyez bien que vous l'ennuyez ! Intervint-elle en fronçant les sourcils, ce qui lui donnait un air un peu trop serieux pour ses dix huit ans. Il y eut un moment de silence et tout le monde se dirigea vers le salon sur la table de laquelle était posé une théière et quatre tasse.
"- Désolée, dit Lenalee, je ne voulais pas t'embêter mais j'ai fait du thé en attendant.
Je ne répondit rien et m'assis à la table avec un ronchonnement de mécontentemment.
"- Ne fais pas cette tête Yuu-chan ! s'exclama Lavi avec un sourire niais plaqué sur le visage. Je lui lançai un regard noir et dévisageai Komui.
"- Qu'est ce que vous faites chez moi ?
Lenalee s'assit à son tour et me fit un sourire rassurant. visiblement c'était elle qui allait parler, et je preferais que ce soit elle. C'était la seule à pouvoir me parler sans que je m'énerve.
"- En fait on est venu pour te demander un service.
"- C'est non. Répliquais je catégorique sans lui laisser le temps de terminer ses explications. elle poussa un petit soupir.
"- Je me doutais bien, mais il n'y a que toi alors...
"- Moi pour quoi ?
"- M'héberger pendant les vacances d'été ! Intervint Lavi avec son éternelle sourire. Je fronçais les sourcils.
"- Et vous croyez sincèrement que je vais accépter.
"- En fait, tu n'as pas vraiment le choix. Soupira Komui. Il n'y a plus de place à l'orphelinat et le conseil d'administration refuse qu'on héberge des majeurs, même si ce sont d'anciens pensionnaires.
Lavi, Lenalee et moi avions vécu dans le même orphelinat jusqu'à ce que Lavi se fasse adopter quatre ans plus tôt par un vieil homme grincheux qui se disait son grand père. Depuis il revenait épisodiquement pour revoir ses anciens "camarades".
"- Et pourquoi moi ?
"- Et bien, tu as un appartement, tu travail, tu as une sitation stable. Se contenta de répondre Komui avec serieux.
"- C'est hors de question. Tranchais je. Je n'avais vraiment pas envie de partager mon quotidien avec quelqu'un et encore moins avec lui. Ce n'était pas que je ne l'aimais pas, c'était pire, je ne pouvais pas le supporter. Je n'avais pas envie qu'on reste chez moi, qu'on vive avec moi. Je ne possédais pas grand chose, mais je tenais plus que tout à ma tranquillité et ma liberté de mouvement.
"- Kanda... supplia Lenalee... C'est une situation provisoire.
"- Je n'en ai rien à faire. Et puis d'abord pourquoi est ce qu'il est revenu ? Crachais je agacé.
"- He ! Parle pas de moi comme si j'étais pas là ! S'exclama le concerné outré. Je ne lui prêtais aucune attention et restais fixé sur Komui.
"- Lavi vient faire ses études à la fac de journalisme de la ville à la rentré, et en attendant qu'il ait un logement universitaire il restera ici. C'est non négociable.
Je marmonnais un juron fleuri et Lenalee me lança un regard courroucé. Il y eut un long moment de silence. je ne voulais pas céder, mais je n'avais pas vraiment le choix non plus... Finalement je soupirais et haussais les épaules.
"- Je suppose que quoi que je dise ça ne changera rien alors...
"- COOL ! Yuu-chan ! on va bien s'amuser !
"- Crève !
"- Kanda ! s'exclama Lenalee.
"- Ok ok j'ai compris. Je vais faire la babysitter mais si il lui arrive quelque chose je suis pas responsble.
Komui frappa dans ses mains.
"- Bien c'est réglé ! Lenalee on y va, on ne va pas laisser Allen seul s'occuper du service de la cantine.
Ils se levèrent et s'inclinèrent avant de sortir. Je les regardais partir, interdit. Les vacances d'été allez être longue... Trés longue.
A suivre...
