Blanche était toujours vaseuse depuis son réveil à cause de l'injection que lui avait faite Nicolas lorsqu'elle avait tenté de lui échapper. Elle regardait le paysage, le visage tourné vers la vitre essayant d'oublier ce quelle vivait mais en vain.

Comment avait elle pu aimer Nicolas? Comment avait elle pu faire l'amour avec ce type? comment avait elle pu se marier avec l'Enchanteur?

Une larme coula sur son visage.

Elle sentit soudain la main de son mari lui caresser la joue et elle ferma les yeux; il la dégoutait.

-Comment vas tu Blanche? lui demanda t-il de sa voix habituelle; douce et trop attentionné.

Comme elle ne répondit pas il enchaina:

-J'avais prévu que nous nous arrêtions dans un gite pour passer la nuit mais je pense que ceci est trop risqué. Nous nous arrêterons pour dormir. Je sais que la banquette arrière de la voiture ne sera pas très confortable mais si tu as froid je serai là près de toi.

Il tourna son visage pour voir blanche et lui sourit en s'apercevant que leurs regards se croisèrent pourtant il le savait; Blanche ne ressentait pas une grande joie.

-Oui... répondit-elle toujours dans les vapes.

-Les effets du produit devront se dissiper dans quelques heures.

A ces derniers mots le silence ce fût dans la voiture et L'ex-Enchanteur réfléchissait puisque oui, il se le disait l'Enchanteur était vraiment mort.

Il n'avait pas eut le choix. Il avait besoin de Blanche pour vivre. Uniquement au près d'elle il se sentait bien. Elle avait le don de le calmer, de l'apaiser. C'était comme une figure maternelle. Oui maternelle... Sa pauvre mère qui n'était plus. Assassinée...C'était lui et son frère qui l'avaient retrouvé alors qu'ils étaient tout jeune. A coté du corps des pétales de Lys... Cet image l'avait marqué pour toujours et l'avait rendue cinglé. Il aimait Blanche de tout son corps, de tout son cœur, de toute son âme. C'était elle la femme de sa vie et il nous voulait pas la perdre.

Les paroles que Nicolas avait prononcées tout à l'heure lorsqu'il lui avait présenté leur nouveaux passeports résonnèrent dans son esprit : 《nouvelle vie, nouvelle identité 》. Ils allaient bien quitter la France pour le Costa Rica... Blanche allait perdre sa fille Johanna et son petit garçon Noé. Noé... son petit Noé qu'elle avait laissé à une aire de repos, abandonnée pour qu'il soit sauvé. C'était un enfant intelligent il allait sans doute trouver à contacter sa sœur ou son père.

Elle se sentait si faible et fatiguer qu'elle s'endormit. Lorsque que Nicolas constata 《20 heures 》 au tableau de bord de la voiture il décida de s'arrêter a la prochaine aire de repos. Il gara sa voiture sur lune des seules places inoccupés du parking. Dieu merci vu l'heure un nombres incroyable d'automobilistes avaient choisit de se restaurer. Personne ne les remarquerait dans la foule. L'absence du bruit de moteur réveilla Blanche. Nicolas la regardait avec des yeux remplis d'amour. La brune ouvrit les yeux perdue et remarqua qu'ils étaient arrêtés et paniqua:

-Mais qu'est ce que l'on fait? Tu m'avais dit que...

-Doucement Blanche... coupa son mari d'une voix calme en posant sa main sur sa cuisse. On va s'arrêter une demi heure pour manger.

-Je n'ai pas faim répliqua t-elle aussitôt

-Blanche... tu vas t'affaiblir.

il se détacha et sortit de la voiture. Il ouvrit la portière arrière pour récupérer sa veste et celle de sa femme mais il remarqua la tablette de Noé.

-Merde! s'exclama t'il

-Que se passe t'il? demanda Blanche en se retournant.

-La tablette de Noé! Putain ils vont nous retrouver!

Il enfila sa veste et attrapa la tablette qu'il cacha dans sa veste.

-Je m'en débarrasse et je reviens tout de suite.

Il ferma la voiture pour ne pas que Blanche s'échappe comme elle l'avait déjà fait auparavant et marcha d'un bon pas vers un coin reculé de l'aire de repose. Il fracassa la tablette contre un mur en ayant pris soin de n'être vu de personne.

Une fois sa besogne accomplie il retourna à la voiture, l'ouvrit et jeta sa veste sur la banquette arrière et se réinstalla place conducteur et annonça:

-Changement de programme: on s'arrêtera plus tard. Mieux vaut ne pas être repéré.