Chapitre 1:
1 Septembre 1996
10:45
Gare King's Cross
Il était encore tôt mais, comme à chaque année, la gare était pleine de moldus. Je n'avais rien contre eux, ayant moi-même un parent non sorcier, mais le jour de la rentrée, ils faisaient que nous retarder. Il fallait toujours qu'on poireaute jusqu'à ce que la voix soit libre et qu'aucun d'eux nous voyait avant de passer au travers de la barrière. Ce que je fis à l'instant même suivie de près par mes parents. Nous étions à présent sous une grande arche en fer forgé où on pouvait lire: « Voie 9 ¾». Je baissai mes yeux à la hauteur de l'horizon, regarda droit devant et, vis le Poudlard express. Un sourire franc se peignit sur mon visage quand je l'aperçus et, lorsque ma mère me prit dans ses bras, celui-ci fit qu'augmenter.
«Bonne année ma chouette, tu vas nous manquer» Me dit-elle
« Vous allez énormément me manquer aussi. Je vous aime. » Répondis-je
« Écris-nous.» Me cria mon père tandis que je partais en direction du train.
Tandis que je marchais, je regardai autour de moi. Aux alentours, plusieurs familles se disaient au revoir. À ma gauche, j'aperçus Ginevra et Ronald Weasley en train d'enlacer leurs parents ainsi que leurs frères Fred, George et Bill en plus de Fleur Delacour, la petite amie de ce dernier. Seul à leur côté, se tenait Harry Potter. Son oncle et sa tante n'avaient apparemment pas pris la peine de lui dire au revoir. À ce moment précis, j'eus de la peine pour lui. Je venais de me rendre compte qu'il n'avait personne, qu'il déambulait seul dans la vie. Le destin était vraiment injuste. En plus d'avoir la menace du retour de Voldemort sur le dos, sa mère, son père, son parrain et un de ses amis étaient décédés en plus de devoir vivre avec les Dursley qui le détestaient. Franchement, ceux qui le jalousaient, comme Malefoy, n'avait aucune raison de le faire puisque, leurs vies étaient sans certainement meilleures que la sienne. Bien sur je n'insinuais pas que les leurs fussent, jusqu'à présent, toujours rose mais, elles n'étaient sûrement pas aussi tristes. À cet instant, Molly Weasley lâcha son unique fille puis, le prit (ou devrais-je plutôt dire l'étranglait ?)Dans ses bras comme s'il était lui-même un de ses fils et, je réalisai que mes pensées étaient fausses : Même s'il n'avait plus aucune famille, des gens tenaient à lui et, malgré ce que j'estimais plutôt, il n'était pas seul et plusieurs personnes seraient prêtes à mourir pour lui. La femme rompit finalement le contact, non sans effort, et Arthur, son mari, s'avança vers Harry , mit sa main sur son épaule et lui dit:
« Prends soin de toi Harry»
« Ouais. Essaye de ne pas te faire tuer par un fourbe » Ajouta Fred
« Ça serait dommage. » Renchérit George
Ce dernier acquiesça puis, ils partirent le cœur léger en direction du train.
Me rendant compte que je m'étais arrêtée, je recommençai ma marche et, lorsque je fus rendue un peu plus loin, je perçue Blaise Zabini, accompagné de sa génitrice. En dépit du fait que j'avais déjà entendu parler de la beauté de cette dame, celle-ci m'éblouit. En dépit de son apparence froide qu'on voyait chez pratiquement tous les sangs purs, cette femme semblait dégager un bien-être étonnant, j'irais même jusqu'à dire de qu'elle dégageait de la tendresse. Sur ses lèvres semblait se dessiner un semblant de sourire très discret. Cependant, elle restait une sang pur. C'est pourquoi, quand son fils s'éloigna, qu'elle ne lui montra aucun signe d'affection et lui dit seulement:
« Au revoir fils»
Et, il lui répondit avec la même expression:
« Bye mère.» Puis, il partit à son tour dans le train.
Je trottai encore un peu puis, j'entrai à mon tour dans le train pour pénétrer ensuite dans le compartiment réservé aux préfets de sixième année.
Quand je m'engouffrai dans la pièce, Hermione Granger et Pansy Parkinson était déjà présente mais, peu désireuse de commencer une conversation avec les jeunes filles qui s'ignoraient royalement, je m'assis en silence près de la fenêtre ayant rangée ultérieurement ma valise dans le porte bagage. Pour ne pas me laisser gagner par l'ennuie, je décidai de poursuivre mon observation du quai. Après un examen rapide, mon regard alla immédiatement se porter sur Luna Lovegood. Elle était impossible à manquer. Avec ses longs cheveux blonds, sales et entremêlés elle attirait tous les regards mais, comme d'habitude, elle ne semblait aucunement s'en soucier. Malgré la distance, je remarquai qu'en plus d'être accoutrée de ses éternelles boucles d'oreilles en radis et de son collier fabriqué avec des capsules de bièraubeurre, elle était affublée d'une salopette bleue poudre et d'un chandail magenta qui n'étaient pas très accordés. Dans sa main gauche, elle tenait Le Chicaneur du mois de septembre et, dans la droite la poignée de une valise jaune omelette. J'étais si absorbée par elle que je n'avais pas remarqué l'homme à ses côtés. Pourtant, il était impossible de le louper. Avec ses cheveux qui tombaient sur ses épaules, un chapeau vert et une cape rose lui donnant l'air d'un melon d'eau, il était assurément son père. Je comprenais à présent d'où Luna tirait son étrangeté. Lorsque le temps fut venu pour elle de prendre le train, en guise d'au revoir, au lieu de se prendre dans leurs bras comme la lignée Weasley ou de ne montrer aucun signe d'affection comme les Zabini, ils entamèrent une sorte de jeu de main qui m'aurait été impossible de reproduire.
Tout d'un coup, la porte du compartiment s'ouvrit violemment ce qui me fit malgré moi détourner le regard. Drago Lucius Malefoy venait d'entrer, ce qui expliquait le bruit. Même s'il m'était impossible de lire une certaine émotion sur son visage, celui-ci paraissait dans une colère noire inexplicable. Il s'assit au côté de Pansy, donc en fasse de moi et, je dus ainsi arrêter de l'examiner par peur qu'il m'aperçoive. Je sais que cela ne me regarde absolument pas car, je n'étais pas le directeur de l'école or, je m'étais toujours demandée pourquoi il était le préfet de Serpentard. J'aurais pensé que Dumbledore aurait nommé Nott plutôt que lui. Contrairement à lui, Théodore était à son affaire, studieux et ne partageais pas son amour pour vous-savez-qui. J'avais également des doutes pour la nomination de Ronald Weasley: Il était jusqu'à ce jour le pire préfet que Poudlard n'avait jamais eu. Loin d'être comme son frère Percy, il ne prenait aucunement son rôle au sérieux et, n'était même pas venu dans le compartiment des préfets. Dean Thomas aurait été, selon moi, un meilleur choix. Je dus malheureusement stopper mes réflexions car, Ernie, que je n'avais pas entendue arriver, vint s'asseoir à mes côtés et entrepris une discussion tandis que Padma Patil et Anthony Goldstein rentrait à leur tour :
« Alors, tu as passé de bonnes vacances? » Me demanda-t-il
« Agréable et toi?»
Nous continuâmes ainsi durant quelques temps jusqu'à ce que les sujets de conversation aient tous été abordés puis, je finis par m'endormir la tête sur ses genoux.
1 Septembre 1996
16:23
Pré-au-lard
Point de vue externe
Au milieu du seul village composé exclusivement de sorcier, le Poudlard Express fit son entrée. Il ralentit puis s'immobilisa complètement. Après quelques secondes, nous pouvions observer de nombreux élèves d'âges différents en sortir impatients de débuter une nouvelle année. Ceux de première année se dirigèrent vers Hagrid, un homme grand et massif portant une grosse barbe broussailleuse et de long cheveux entremêlés qui criait: « C'est par ici les premières années.» Tandis que ceux des autres années se dirigèrent vers des diligences tirées par des sombrals. Cependant, la plupart des élèves croyaient qu'elles se déplaçaient seules car, très peu d'élèves les voyaient. En réalité, uniquement les personnes ayant vu la mort le pouvait. Harry Potter, qui avait vu mourir Cedric Diggory puis son parrain, Neville Londubat qui avait assisté à la mort de son grand-père paternel, Luna Lovegood et Théodore Nott qui avaient aperçu leurs mères périr, Blaise Zabini qui avait observé sa mère empoisonnée ses six beaux-pères et son père biologiques ainsi que Drago Malefoy qui avait grandi dans la noirceur et avait pris conscience de nombreux meurtres pouvaient donc voir les sombrals. Certains diront qu'ils étaient chanceux mais, c'était tout le contraire. Ils auraient préféré avoir leurs proches à nouveaux parmi eux que voir ces bêtes. Néanmoins, les autres ne le comprenaient pas, pas encore. Ils le comprendront seulement lorsqu'à leur tour ils pourront les voir. C'est-à-dire très bientôt parce que même si la guerre semblait encore loin, celle-ci était beaucoup plus proche qu'ils le croyaient et, laissera avec certitude beaucoup de trace. Les calèches quittèrent finalement le village et, quelques minutes plus tard, ils étaient dans l'enceinte Poudlard.
1 Septembre 1996
16 :43
Weasley, Farces pour sorcier facétieux
Point de vue externe
À l'intérieur de la boutique située au 93 chemin de traverse, George Weasley ,occupé à tester de nouvelles inventions, avait, en dépit des apparences, conscience de la guerre qui approchait à grands pas. Cependant, elle ne l'effrayait pas. Avec Fred à ses côtés, rien ne pouvait le faire. Il avait déjà parfois de petites inquiétudes mais, tant qu'ils étaient ensemble tout irait bien. Une certaine personne lui avait dit un jour que lorsque nous étions à deux, nous étions capables de tout mais, que par contre lorsqu'on se retrouvait seul, nous étions plus riens. Bien sur, il n'avait pas compris ce qu'elle avait voulu lui dire et, il n'aurait jamais le faire car, il en était certain, Fred ne le laissera jamais tomber. Donc, à l'intérieur de la boutique située au 93 chemin de traverse, George Weasley occupé à tester de nouvelles inventions avait conscience de la guerre qui approchait à grands pas, seulement, elle ne l'effrayait pas puisque tant que Fred était en vie, la guerre ne saura jamais perdu et l'espoir sera toujours autant présente.
1 Septembre 1996
16:45
La grande salle
Nous étions tous installés à nos tables respectives attendant patiemment la fin de la répartition pour enfin pouvoir manger. Même si j'étais préfète, je ne lui prêtais aucune attention. Perdu dans mes pensées, c'est à peine si j'entendis le discours de Dumbledore portant sur Tom Jedusor et, ne remarqua même pas que le festin était finalement commencé. Lorsque, enfin, je sortis de ma torpeur, plusieurs assiettes étaient maintenant à leur deuxième remplissage. Je me dépêchai de manger le maximum de choses possibles dont du poulet, des pommes de terre fricassées et de la bouillabaisse, avant leur disparition jusqu'à ce que je sois gavée. Ayant terminé, je pouvais à présent observer chaque personne à ma guise. Je débutai en premier lieu avec Zacharias Smith assit à mes côtés. Celui-ci avait son éternel expression mélange de rancune, d'ironie et de rage mais aujourd'hui, contrairement à d'habitude, il semblait concentré sur quelque chose en arrière de moi. Je me retournai et discerna ce qu'il regardait: Daphné Greengrass, la petite amie de Blaise Zabini. J'espérais pour lui que ce dernier ne le prendrait pas en train de la regarder : Quand le serpentard se fâchait, sa victime se retrouvait la plupart du temps à l'infirmerie à se faire soigner par madame Pomfresh. Malgré que je ne sache point si ce qu'il ressentait pour elle était vraiment de l'amour et que Smith méritait sûrement un coup de poing bien placé, je n'aimais pas la violence. Celle-ci était complètement inutile et réussissait seulement à créer des problèmes encore plus graves. Zacharias baissa soudainement la tête et sembla accorder un nouvel intérêt pour son assiette posée sur la table. Moi, par contre je n'arrivais pas à détacher mon regard du métisse. Son visage semblait s'être adoucis d'une façon inexplicable ce qui le rendait quasiment vulnérable à mes yeux.
Ne voulant pas rencontrer son regard, mes yeux changèrent de direction pour aller se poser sur la table des Gryffondor. Je les regardai un par un puis, mon regard se focalisa sur Ronald Weasley. En plus d'être le pire préfet au monde, il était le meilleur ami d'Harry Potter et avait de nombreux frères et sœurs or, même avec cela, il ne paraissait pas être heureux. Dans ses prunelles, en dépit du sentiment de joie et d'une touche d'espièglerie je pouvais apercevoir une lueur minime de mélancolie que seul les gens très observateur auraient pu discerner car, évidemment il faisait tout pour la cacher. Son regard rencontra le mien et, il me fit son léger sourire idiot accompagné d'un signe de la main auquel je répondis avec gaité avant qu'il retourne son regard vers Hermione Granger assise en face de lui. Cette dernière ne remarquait même pas les regards désespérément amoureux du rouquin qui essayaient d'attirer son attention. Au lieu de cela, elle parlait avec entrain avec Ginny Weasley, la sœur de celui-ci. Plus précisément, la première faisait un long monologue inintéressant que la cadette Weasley prétextait écouté alors qu'elle était plutôt occupée à regarder alternativement Harry et Dean Thomas, son petit ami. Elle fit ce manège durant un certain temps quand son regard dériva de son chemin actuel et alla croiser celui de Blaise assit trois tables plus loin. Personne exceptée moi ne paraissait l'avoir remarqué mais, ses regards indécis n'étaient certainement pas anodins.
Me promettant de suivre cette histoire de près, je partis dans mon dortoir et me coucha même s'il était relativement tôt car, je le savais, une longue semaine m'entendait.
2 Septembre 1996
12 :12
Bureau d'Albus Dumbledore
Point de vue externe
Severus Rogue, l'effroyable directeur de Serpentard, entra sans cogner dans l'entre du directeur. Jetant un regard circulaire à la pièce tout en s'asseyant il ouvrit sa bouche et dans un souffle murmura :
« Vous vouliez me voir Albus? »
Le prénommé Albus releva la tête de ses nombreux objets inutiles et le regarda un moment avant de répondre :
« Bonsoir Severus, en effet ce soir, je tenais à vous voir. Vous savez que tout au long de l'année, Voldemort cherchera à recruter des adeptes. »
« Bien sûr que je le sais» répondit l'homme aux cheveux noir.
Le vieil homme mit son index devant sa bouche pour l'inciter au silence et continua :
« Vous devez sans doute savoir dans ce cas qu'il essaiera de se procurer le jeune Malefoy.»
« Où voulez-vous en venir Albus ?»
« Simple. Veillez sur le jeune Drago. Faites en sorte que cela n'arrive pas.»
L'homme hocha la tête et sans un bruit sortit du bureau.
Ceci est le premier chapitre, le deuxième ne devrait pas tarder.
Dites-moi ce que vous en pensez :)
Wylmite
