Bonjour tout le monde, voici ma toute première fanfiction sur Hunger Games, avec comme personnage principale Katniss, je vous préviens tout de suite, cette histoire est sur Katniss et Finnick, un couple que personnellement j'adore et que malheureusement n'est pas très populaire.

The Hunger Games appartiennent à Suzanne Collins, et jusqu'à preuve du contraire, je suis pas Suzanne Collins.


-Je me porte volontaire comme tribut, déclamais-je avec force.

Pour être honnête, ce sont des mots que je n'aurais jamais cru prononcé un jour. Je savais que je n'étais pas la personne la plus heureuse de Panem, j'étais même peut être la personne la plus malheureuse du district douze, mais de là, à me porter volontaire pour les Hunger Games… ça s'apparentait à du suicide. Rectification : C'était bel et bien du suicide.

Je n'avais pas prévu de me porter volontaire. Mais ça a été plus fort que moi. En voyant cette petite fille de douze ans qui en faisait beaucoup moins, avec ces tresses blondes et ses yeux bleus rempli de larmes qu'elle s'efforçait de dissimuler, je n'ai pas pu m'en empêcher.

Elle me rappeler trop mon petit ange décédé. Je ne la connaissais ni d'Eve ni d'Adam, mais en voyant que personne n'était prêt à se sacrifier pour elle, je suis intervenu.

Je sentais les centaines de regards curieux ou incrédules de la foule sur moi pendant que je m'avançais à une allure normale vers l'estrade ou je poussais délicatement la jeune fille vers le rang qu'elle venait de quitter. Elle me regardait avec tellement de gratitude et admiration dans ses beaux yeux bleus que je fus forcé de détourner le regard et de continuer mon chemin vers mon funeste destin. Cette petite fille ressemblait tellement à ma petite sœur que j'étais incapable de la regarder droit dans les yeux.

Effie Trinket, l'escorte envoyé par le capitol semblait aussi abasourdi que le reste de mon district. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Un volontaire dans le district douze, c'était du jamais vu. Nous étions le district le plus pauvre de tout Panem et les tributs tirés au sort le jour de la moisson était souvent considéré comme mort avant même d'être arrivé au capitol.

En tout cas, j'admirais le sang froid d'Effie qui fut la première à recouvrer ses esprits. Moi-même, j'avançais dans une espèce de transe. Comme si c'était quelqu'un d'autre et non moi qui avançait d'un pas tranquille vers une mort quasi-certaine.

-Une volontaire ! Comme c'est excitant, s'exclama Effie dans cri perçant, apparemment comblé.

Le maire semblait peu à peu retrouvé ses esprits, tout comme Haymitch Abenarthy l'unique vainqueur du district encore en vit qui me regardait contrairement aux autres avec un air intéressé teinté de pitié. Je connaissais le maire Undersee pour lui avoir souvent vendu le gibier que je braconnais et je connaissais Haymitch puisque nous fréquentions tous les deux la plaque, le marché noir du district. Si le premier me reconnut immédiatement, le second sembla me voir pour la première fois. Pas étonnant, il était notre ivrogne locale et était presque aussi solitaire que moi.

-Mais je crois que tu n'as pas respecté le protocole, me reprocha-t-elle comme une maitresse gronderait un élève ayant fait une bêtise.

J'avais du mal à la prendre au sérieux avec sa perruque violette qui risquait de tombait, le maquillage qui masquer son visage et sa tenu ridicule.

-Je dois d'abord annoncer le vainqueur de la moisson, demander si quelqu'un se porte volontaire puis enfin… euh…

-Quelle importance ? Interrompit le maire d'une voix bourrue. Qu'elle s'avance.

Je m'avançai donc. Je montai l'estrade et fit face à mon district. La tête haute, les épaules droites et le visage impassible.

-Et bien bravo ! S'exclama Effie. C'est l'exemple à suivre et l'esprit des jeux !

Si j'avais été dans mon état normal, j'aurais levé les yeux au ciel face à l'imbécilité d'Effie.

-Comment t'appelles-tu ?

-Katniss Everdeen.

-Un tonnerre d'applaudissement pour Katniss Everdeen ! S'exclama Effie. Elle applaudit elle-même mais fut bien la seule.

J'avais beau avoir vécu dans ce district, je n'avais jamais vraiment eu d'amis. Jusqu'à mes onze ans, j'étais trop heureuse d'être avec mes parents et ma petite sœur, trop occupé à apprendre à chasser avec mon père, à soigner des gens avec ma mère ou à m'occuper de ma petite sœur. Lorsque mon père mourra, suivit de près par ma petite sœur puis de ma mère et qu'il ne resta que moi, j'étais bien trop triste et malheureuse, plongé dans un gouffre de désespoir pour me soucier des autres. Pour cela, je n'avais aucun ami. Alors qu'elle ne fut pas ma surprise quand petit à petit, chaque homme, femme, garçon et fille portèrent les trois doigts de la main gauche vers leurs lèvres avant de les tendre vers moi. C'était un vieux geste de notre district qui signifiait au revoir, merci et adieu à un être aimé et admiré.


Le second chapitre est pour bientôt, j'espère que vous avez aimé,

Bises,

Lady Scatty