Hey !
Voilà une petite fic sur My Hero Academia ! Je la mènerait en parallèle de Une Famille Unique donc pas de soucis !
Si vous vous demandez c'est aussi un YAOI (relation homosexuelle entre hommes) ! Mais ça va rester soft (je pense)
je ne donne pas le couple principal car c'est justement tout l'intérêt de la fic ^^ J'espère que cette entrée en matière va vous plaire !
Disclaimer: Les personnages de Boku no Hero Academia ne m'appartiennent pas ! Mais attendez quelques mois vous allez voir !
Une série où s'affrontent histoires d'amour, de vengeance mais aussi d'amour dans ce qu'on pourrait considérer comme un lycée normal si on ne prends pas en compte que la plupart des élèves ont des pouvoirs de malade et qu'il frôlent la mort une semaine sur deux ! Amour, Gloire et PLUS ULTRA ! *Générique*
Chapitre I : Un aveu
Le réveil sonna. Izuku Midoriya ouvrit un œil, puis l'autre. Il aurait été difficile de faire prendre plus de temps à une opération pourtant si simple. Son regard se porta sur son plafond. Il y a des années de cela, il avait fait installer une affiche de All Might, son héros. Cette dernière était censé le pousser à donner le meilleur de lui même pour la journée. Mais, là, Izuku n'en n'avait vraiment, mais vraiment, rien à faire de cette fichue affiche. Il finit par se lever. Quitter la douceur protectrice de son lit ne lui avait jamais paru aussi difficile.
Il ne réussit pas à avaler la moindre tartine pour le petit déjeuner. Sa mère, de nature inquiète, faillit faire une crise d'angoisse face à son comportement. C'est pour la rassurer qu'il fit le plus beau sourire dont il était capable (et à l'efficacité réduite, vu la tête de sa mère) et monta s'habiller.
Il alla s'habiller, ce qui lui prit un temps incommensurable. Il n'étais pas capable de boutonner son uniforme correctement et une chaussette s'était amuser à se cacher quelque part dans sa chambre.
Il sortit, le temps était maussade, des nuages blanc triste à perte de vue (oui, blanc triste était pour Izuku, la couleur de ces nuages…). Son pas était lent. Les passants se retournaient sur son passage se demandant ce qui pouvait bien arriver à ce pauvre jeune homme pour qu'il semble si abattu. Ses yeux étaient affreusement cerné, signe d'une nuit plus que courte, et sa démarche le faisait ressembler à un de ces zombie que l'on voit dans les fils d'horreur, le regard perdu dans le vide, comme si leur cerveaux avaient été éteints.
Il se trompa plusieurs fois de route. Chose assez terrible lorsqu'on n'avait qu'un quart d'heure de marche à pied pour se rendre à son lycée et qu'on parcourait se chemin deux fois par jour et ce depuis plusieurs mois. Mais les ennuis sur sa route ne se limitèrent pas qu'a ces erreurs d'orientation. En effet, il cogna deux passants, renversa un enfant, se prit un poteau de signalisation, trébucha sur un chien qui n'avait rien demandé à personne et faillit même tomber dans une bouche d'égout ouverte et n'avait été sauvé que par l'ouvrier qui avait réagit juste à temps.
La journée commençait donc merveilleusement bien.
Le lycée fut bientôt en vue, et le plus dur restait donc à venir. Il était quasiment en retard donc, il n'y avait que peu d'élèves à l'entrée du lycée, il ne connaissait personne, bien. Il traversa les couloirs au plus vite, mais pas trop non plus, il ne voulait pas attirer l'attention. Et surtout, il voulait réduire ses efforts physiques au minimum (c'était donc un rythme bien difficile à trouver). Pour l'instant, il ne se débrouillait pas trop mal. Il avait aperçu Tenya de loin, ce qui n'était pas vraiment un exploit en soit, et avait réussi à l'éviter au prix d'un petit détour par les couloirs qui menaient aux salles des premières.
Il n'était plus qu'à une trentaine de mètre de se salle de classe, il en voyait déjà le panneau. Il l'avait fait. Sauf qu'une voix strident et reconnaissable entre mille retentit soudain à ses oreilles : « Deku ! Deku ! Deku ! »
Ochako. Bon, avec un peu de chance, s'il ne réagissait pas, elle ne viendrait pas le harceler de questions et le laisserait continuer son chemin tranquille. Mais connaissant Ochako, ce n'étais pas prêt d'arriver. Il ne pouvait donc plus que compter sur un miracle. Mais ce n'étais définitivement pas son jour de chance.
La jeune fille fila donc droit sur son ami. Elle l'attrapa par derrière en criant.
« Hey Deku ! Ne m'ignore pas ! Je suis sûre que tu m'a entendue ! » Elle arborait une mine faussement boudeuse qui laissait facilement percer sa joie de vivre naturelle.
Mais cette joie fondit comme neige au soleil lorsqu'elle vit la mine de déterré d'Izuku. Elle observa quelques instant, interdite, le visage marqué de son ami sans un mot. Ce-dernier prétexta une urgence et continua sa route. Il espérait secrètement qu'elle gobe le mensonge ou qu'elle se décourage. Mais ça aurait été bien mal connaître Ochako, ce qui n'étais pas le cas d'Izuku, son meilleur ami. Cette dernière revint à la charge, ne lui laissant aucune chance. Elle s'était placé devant lui les bras écarté et un regard déterminé sur le visage. Elle allait être bien plus directe cette fois-ci.
« STOOOOOOOOOP ! Tu ne feras pas un pas de plus ! Pas en tout cas avant que tu ne m'aies avoué ton problème ! »
Elle venait de crier. Jusque là rien de bien anormal mais ils se trouvaient tout les deux au milieu d'un couloir remplis d'élèves. Le silence s'était fait un instant, bien vite remplacé par une multitude de murmures interrogateurs. Izuku détestait être le centre de l'attention. Les nombreux regards posés sur eux, lui donnaient le frisson, il se sentait de moins en moins à l'aise, il ramena ses bras contre son torse, ses nombreux TOCs revenant au galop, il se grattait la joue, se mordait la lèvre inférieur et ses yeux semblaient vouloir distinguer ses orteils à travers ses chaussures.
Ochako se rendit bientôt compte de l'attention qu'elle avait suscité par son manque de discrétion et elle savait à quel point Izuku avait du mal à être en première ligne. Elle lui prit donc la main et l'attira, sans lui demander son avis et sous les regards étonnés de ses camarades, dans un coin plus calme.
Elle s'arrêta après cinq minutes de course. Izuku reconnecta peu à peu avec la réalité et commença à observer l'environnement qui l'entourait. Ils se trouvaient derrière le bâtiment principal, seuls.
Elle était plus qu'inquiète. D'habitude, lorsqu'il arrivait un problème à Deku et qu'on l'interrogeait dessus, ce dernier se mettait soudain à paniquer, totalement incapable de mentir, il n'arrivait pas à l'aligner deux phrases tellement il bégayait et commençait à faire des signes incompréhensible avec ses mains. C'était plutôt drôle de sa part d'ailleurs et très mignon aussi, il ressemblait vraiment à un gamin dans ces moments là.
Mais là, il n'avait pas prononcé un mot depuis qu'elle l'avait confronté et pire que ça, il avait tenter de l'ignorer, elle ! Izuku lui cachait quelque chose d'important, non de crucial, de vital ! Et c'était plus que grave. Elle allait le faire parler.
Izuku, maintenant rassuré de s'être éloigné de l'oppression provoqué par la foule leva enfin les yeux vers son amie et une soudaine envie de retourner se jeter dans la cage aux lions le prit aussitôt.
Le regard inquisiteur de la jeune fille lui annonçait qu'il n'avait plus aucune porte de sortie, elle ne laisserais passer aucune excuse miteuse ou explication floue. Elle voulait la vérité et vite ! Il allait devoir tout avouer.
Mais par où commencer cette histoire était tellement tordue ! Il ne savait pas vraiment quoi dire. Il prit son courage à deux main, une forte inspiration et planta son regard dans le sien. Ochako était un peu déstabilisée face à ce virage à cent quatre-vingts degrés.
« Je suis amoureux »
Un longs silence suivit cette déclaration. Izuku avait fermé les yeux, sans qu'il n'en sache la réelle raison. Peut-être avait il peur de la réaction de son amie, bien qu'il n'avait quasiment rien dit, il lui semblait qu'il s'était mis à nu pour la première fois, que toute la vérité avait éclaté. Peut-être espérait il encore que tout cette journée n'étais qu'un rêve et que lorsqu'il ouvrirait les yeux il ne verrait rien d'autre que son affiche.
Au bout d'un moment, qui lui avait semblé des années, il ouvrit les yeux. Mais de tout ce qu'il avait imaginé, rien ne l'avait préparé à ce qu'il était en train de voir : Une Ochako Uraraka rouge tomate, le regard vers le sol, se tordant les mains à cause du malaise qui semblait émaner d'elle. Il ne savait pas du tout comment interpréter cette étrange réaction.
Elle, sentant un mouvement, prit la parole.
« Tu sais…Deku...ce n'est pas contre toi, tu es très mignon et tout...Mais j'aimerais me concentrer sur mes études voilà ! Je n'ai pas le temps pour ce genre de chose et je préférerais que l'on reste amis si ça ne dérange pas évidement ! Je me sens mal de te faire de la peine mais la meilleure chose que je peux faire, c'est d'être honnête avec toi. Mais j'admire vraiment ton courage, j'imagine que ce n'est vraiment pas facile de déclarer ses sentiments comme ça... »
Izuku prit soudain conscience du terrible malentendu qui causait tant de désarrois chez son amie. Il se reprit au plus vite afin de clarifier ce terrible quiproquo.
« NOOOOOOON ! C'est pas du tout ce que tu crois ! Je me suis mal exprimé ! Je ne suis pas amoureux ! Enfin si oui, je suis amoureux ! Mais pas de TOI ! De Katchan ! C'est lui que j'aime ! Je suis désolé si tu as mal compris ! J'avais pas pensé que puisse interpréter mes paroles dans ce sens ! Je suis vraiment désolé de t'avoir causé du soucis ! »
Il ne pensait pas qu'Ochako puisse être encore plus rouge que précédemment sans mettre sa vie en danger, mais une fois encore il se trompait. Elle ne savait pas vraiment quoi dire, cela devenait un peu trop récurent dans cette conversation de fous. Elle s'énerva donc pour cacher son manque évident de répartie.
« - Non mais ça va pas de sortir un truc pareil à une jeune fille après l'avoir amené à l'écart des autres, dans un coin calme ? Tu croyais que j'allais penser quoi ? Heureusement que je ne suis pas ce genre de fille, idiotes, qui perdent contenance pour un rien !
- Je tiens juste à dire que c'est toi qui m'a amené ici, et pas l'inverse…
- Et pour m'annoncer quoi ? Que tu est amoureux de cet imbécile de... »
A mesure qu'elle prononçait ces mots, Ochako réalisa leur sens. Son rythme de parole ralentit et son volume vocal baissa de concert jusqu'à que plus aucun sons ne sortent de sa bouche ouverte. Elle fixa le vide un moment.
« Bakugou... Bakugou Katsuki... » Elle répétait ces mots comme une litanie. Izuku était suspendu à ses lèvres, attendant une réaction quelconque.
Ochako finit par reprendre contenance et exigea des explications. Il prit une inspiration et déballa tout.
« Je sais pas trop quand ça a commencé. Tout ce que je sais c'est que je m'en suis vraiment rendu compte vendredi soir, enfin...samedi matin...C'est gênant de dire ça mais en gros, j'ai fait un rêve érotique avec Katchan...avec Bakugou quoi ! C'était pas vraiment la première fois mais jusque là, je les avait ignorés, j'étais dans le déni. Mais là... Cette nuit là, c'était tellement vivant, tellement fort… Je pouvais plus nier ces sentiments. J'ai passé le weekend à faire tourner ces idées dans ma tête, j'ai à peine dormi. Je sais pas comment je vais pouvoir être dans la même salle que lui alors que je viens d'accepter mes sentiments pour lui et qu'il me déteste. Il me maltraite tout le temps, je le dégoûte au plus haut point et c'est de pire en pire ! Ces derniers temps, il est encore plus violent et je sais même pas pourquoi ! Je ne le comprends pas, je ne ME comprends pas... Je suis tellement perdu, si tu savais... »
La fin de cette phrase mourut dans un sanglot, il s'était mit à pleurer sans s'en rendre compte et ne parvenait pas à retenir les nombreux spasmes qui parcouraient maintenant tout son corps. Il avait beau se frotter les yeux et les joues pour faire disparaître les larmes, toujours il en arrivait, comme l'eau coule d'une fontaine, sans vraiment de fin.
Ochako, une fois la surprise passé, comprenait à présent le tourbillon d'émotions contradictoires par lequel avait du passer Izuku, et dans lequel, il était sûrement coincé et ce pour un bon moment. Elle le prit doucement dans se petits bras, il posa sa tête par réflexe sur son épaule et passa ses bras dans son dos. Il la serrait comme on sert une bouée perdu dans la tempête : désespéré.
Une fois les larmes séchées et un dernier câlin, elle prit la parole.
« Bon... Honnêtement ton choix me choque pas mal et c'est pas gagné d'avance si tu veux mon avis MAIS, car oui il y a un mais, le cœur à ses raisons que la raison ignore comme l'a dit un philosophe, on va pas s'éterniser la dessus et j'ai pas tellement le choix en tant que super amie, il faut que je t'aide à conquérir ce connard… Désolé mais c'est comme ça que je le vois. De toute façon, rassure toi, il n'a aucune chance face à moi ! »
Si Izuku avait tiqué à la mention « connard », son sourire était revenu à la fin de la tirade de son amie. Il l'a prit dans se bras en la noyant de remerciement.
Ochako riait de ce soudain élan mais elle savait que ce ne serait pas aussi simple que ce qu'elle venait d'avancer et qu'elle allait devoir s'y mettre à fond !
Izuku arrivera-t-il a supporter la présence de Katsuki ? Ochako va-t-elle vraiment servir à quelque chose ? Les castors peuvent ils être considérés comme partiellement responsables de la déforestation ?
Des questions dont les réponses sont toutes (ou presque) dans le prochain épisode de votre série préférée : Amour, Gloire et PLUS ULTRA ! *Générique*
